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Toponymie du Canada
Origine des noms des villes canadiennes

Collingwood (Ontario)

Située à l'extrémité sud de la baie Georgienne, Collingwood fut ainsi nommée en 1853 en l'honneur de lord Cuthbert Collingwood, amiral britannique et lieutenant d'Horatio Nelson lors de la bataille de Trafalgar. Les premiers habitants s'y sont installés en 1835. La ville porta plusieurs autres noms, notamment Hurontario, Nattawa et Hens-and-Chickens Harbour (littéralement, «port de la poule et des poussins»), parce qu'il y a dans la baie une grande île et quatre plus petites.

Source : Carter, Floreen Ellen. Place Names of Ontario, Vol. 1, London (Ontario), Phelps Publishing, 1984; Scott, David E. Ontario Place Names, Toronto; Whitecap Books, 1993.

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Kamloops (Colombie-Britannique)

En 1811, David Stuart, de la Pacific Fur Company, explora la région située entre les fleuves Columbia et Fraser. L'année suivante, ses travaux attirent Alexander Ross, de la même compagnie, qui établit un poste en un lieu que les Indiens Shuswap dénommaient «Cumcloups», ce qui signifie «rencontre des eaux», au confluent de la Thompson Nord et de la Thompson Sud. Plusieurs forts y furent érigés dans les années qui suivirent, notamment le fort Thompson, propriété de la Compagnie du Nord-Ouest, qui l'avait racheté de la Pacific en 1813. La Compagnie de la Baie d'Hudson s'y installa huit ans plus tard. La ville porta indifféremment les noms de Kamloops et de Fort Thompson, mais un bureau de poste installé en 1870 prit le nom de Kamloops. La ville fut constituée en 1893.

Sources : Akrigg, G.P.V. et Helen B. British Columbia Place Names, Victoria , Sono Nis Press, 1986; Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa , F.A. Acland, 1922.

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Kitchener (Ontario)

Située à 91 km de Toronto dans la municipalité régionale de Waterloo, Kitchener fut nommée en 1916 en l'honneur de lord Kitchener de Khartoum, maréchal britannique perdu en mer au début de la Première Guerre mondiale. D'abord colonisée en 1799, la région s'appelait à l'origine Sand Hills en raison de ses dunes de sable. Elle fut bientôt rebaptisée Mount Pleasant, puis Ebytown, en l'honneur du premier évêque mennonite du Canada, Benjamin Eby. En 1841, on y ouvrit un bureau de poste appelé Berlin. Un dépliant-souvenir de 1897 raconte comment la ville en vint à changer de nom :

« Un soir du début des années 1830, un groupe de villageois attablés à l'auberge cherchait un nom pour le village, quand entrèrent deux étrangers qui demandèrent à boire. « D'où venez-vous? », leur demanda-t-on. «D e Berlin, en Allemagne, et nous cherchons à nous établir. » « Alors, leur dit-on, demeurez ici et nous nommerons le village Berlin. »

Les sentiments anti-germaniques provoqués par la Première Guerre mondiale amenèrent la ville et le bureau de poste à prendre officiellement le toponyme de Kitchener en 1916.

Sources : Carter, Floreen Ellen. Place Names of Ontario, Vol. 1, London (Ontario) : Phelps Publishing, 1984; Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922.

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Lachine (Québec)

Lachine, qui fait maintenant partie de la Communauté urbaine de Montréal, est située sur une concession accordée à René-Robert Cavelier de La Salle, commerçant de fourrures, explorateur et découvreur du delta du Mississipi. En 1669, La Salle se dirigea vers l'ouest, pensant à tort pouvoir traverser le continent et trouver un raccourci vers la Chine. C'est par dérision qu'on donna à ses terres le nom de Lachine.

Source : Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922.

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Medicine Hat (Alberta)

Ville située à environ 150 km à l'est-nord-est de Lethbridge. Le nom du site de la présente ville fut évoqué en 1882 par W. Johnson, membre de la Police montée du Nord-Ouest. Il existe de nombreuses explications possibles du nom, qui est une traduction du terme saamis qui, en langue pied-noir, signifie « coiffure d'un sorcier ».

Selon l'une de ces explications, le nom rappelle une bataille entre les tribus crie et pied- noir, au cours de laquelle le sorcier autochtone perdit sa coiffure dans la rivière. Une autre associe le nom au massacre d'un groupe de colons blancs, au cours duquel le sorcier autochtone se serait emparé du chapeau luxueux que portait l'une des victimes. Une autre explication veut que le nom fut donné à une colline située à l'est de la ville, parce que sa forme rappelait la coiffure d'un sorcier autochtone. Une autre voudrait que le nom soit lié au sauvetage d'une Autochtone des eaux de la rivière Saskatchewan Sud par un brave Autochtone, sur la tête duquel un sorcier autochtone plaça sa coiffe en signe d'admiration. Enfin, selon une autre légende, le nom fut donné à la localité parce qu'un chef autochtone vit en rêve un Autochtone sortant de la rivière Saskatchewan Sud coiffé de la parure à plumes d'un sorcier.

Sources : Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922; Karamitsanis, Aphrodite. Place Names of Alberta, Vol. 2, Calgary, University of Calgary Press, 1992.

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Rivière-du-Loup (Québec)

Cette ville située à 200 km à l'est de Québec, là où le fleuve Saint-Laurent et la rivière du même nom se rejoignent, fut d'abord baptisée Fraserville en 1850. La population la désignait de son nom français bien avant cela et la ville reprit officiellement son nom de Rivière-du-Loup en 1919. Le nom de la rivière apparut d'abord sur une carte de l'explorateur Jaillot en 1685, mais son origine demeure inconnue. Il est possible que «Loup» évoque le grand nombre de loups qui se trouvaient dans la région à l'époque. La légende locale veut cependant que Champlain y ait rencontré la nation des Loups ou Mahingans.

Sources : Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922; Commission de géographie du Québec, Noms géographiques de la province de Québec, Québec, ministère des Terres et des Forêts, 1926; White, James. Ninth Report to the Geographic Board of Canada, Part II: Place Names in Quebec, 1910.


Portage la Prairie (Manitoba)

Le nom de cette ville manitobaine, située à 85 km à l'ouest de Winnipeg, évoque le portage que devaient effectuer les traiteurs de pelleteries pour passer de la rivière Assiniboine au lac Manitoba. Pierre Gaultier de Varennes et de la Vérendrye décrivit la ville en 1739 comme un endroit où les Assiniboines devaient portager pour se rendre aux postes de traite anglais de la baie d'Hudson. La Vérendrye y construisit le Fort La Reine en 1738, qui demeura sous contrôle français jusqu'à ce que le Canada soit cédé à la Grande-Bretagne en 1760. En 1832, la Compagnie de la Baie d'Hudson y érigea un poste, et un établissement y fut constitué en 1851. Un bureau de poste portant le nom de l'établissement fut ouvert en 1871.

Source : Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922.


Saskatoon (Saskatchewan)

L'emplacement original de la ville de Saskatoon, sur la rive est de la rivière Saskatchewan Sud, à 235 km au nord-ouest de Regina, faisait partie d'une concession de 100 000 acres accordée en 1882 à une société de Toronto pour qu'elle y fonde une colonie de tempérance. La même année, John N. Lake, chef de la nouvelle colonie, nomma le lieu Saskatoon. Ce terme dérive du nom cri pour désigner les « premières baies ». Lake relate ainsi comment fut trouvé le nom de la colonie :

« Le premier dimanche d'août 1882, j'étais allongé dans ma tente vers 3 h de l'après-midi quand un jeune homme entra, une poignée de baies rouge vif à la main. Après en avoir mangé, je lui demandai où il les avait trouvées. Il me répondit : « Sur la rive de la rivière ». Je lui demandai comment les gens les appelaient. « Des saskatoons », dit-il. Je me suis alors exclamé : «Tu viens de trouver le nom de la ville : SASKATOON. » Le nom fut officiellement accepté par les dirigeants cet hiver-là et consigné au procès-verbal. »

Source : Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922.

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Sydney (Nouvelle-Écosse)

En 1784, prévoyant un afflux de colons loyalistes, l'île du Cap-Breton se sépara du reste de la Nouvelle-Écosse. Le premier lieutenant-gouverneur, J.F. W. DesBarres, établit la nouvelle capitale sur La Baye des Espagnols (maintenant le port de Sydney) et la baptisa en l'honneur de Thomas Townshend, premier vicomte de Sydney et secrétaire de l'Intérieur dans le cabinet britannique de l'époque. D'autres lieux portent aussi le nom de ce ministre peu connu, notamment les villes avoisinantes de Sydney Mines et North Sydney, la rivière Sydney, et Sydney, en Australie. En 1820, l'île du Cap-Breton se rattacha à la Nouvelle-Écosse, et Sydney devint plus tard le chef-lieu du comté du même nom.

Source : Hamilton, William B. Place Names of Atlantic Canada, Toronto, University of Toronto Press, 1996.


Trail (Colombie-Britannique)

Nom emprunté à Trail Creek (Trail Creek Landing à l'origine) et située au confluent de la crique et du fleuve Columbia, à environ 400 km à l'est de Vancouver. Trail Creek tire son nom de Dewdney Trail, piste de 400 km qui reliait la ville à l'intérieur de la Colombie- Britannique et longeait le ruisseau jusqu'au fleuve Columbia. Le nom du bureau de poste de l'endroit fut abrégé à Trail en 1897.

Source : Douglas, R. Meaning of Canadian City Names, Ottawa, F.A. Acland, 1922.


2006-02-07Avis importants