--- Signature du Gouvernement du Canada Logo du gouvernement canadien
---
  English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Quoi de neuf
À notre sujet
Thèmes Publications Météo Accueil

Lois et règlements

Salle des médias

Programmes et services

Le Ministre

Divulgation proactive,
Examen des dépenses
et
Vérifications et évaluations

Conférences et événements

Ressources connexes

Liens éclairs
discours

Discours d’ouverture de la session conjointe de haut niveau

L’honorable Stéphane Dion,
président,
Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

Montréal, Québec
7 décembre 2005


 

L'honorable Stéphane Dion
Allocution de
l'Honorable Stéphane Dion président,
Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques


La version prononcée fait foi

Nous entreprenons l’étape finale de notre marathon de Montréal 2005 – et il est bon que nous ayons avec nous la nouvelle et énergique équipe de ministres du monde entier pour nous mener à la ligne d’arrivée.

Bienvenue à Montréal !

Dans mon discours d’ouverture, la semaine dernière, j’ai défini les objectifs de la Conférence comme étant les trois « A » : application du Protocole de Kyoto; amélioration du Protocole et de la Convention; avenir fondé sur l’innovation.

En anglais, ce sont les trois « I » : Implement, Improve, Innovate.

D’après ce que j’ai pu voir et entendre jusqu’à présent, c’est sans restrictions que les Parties à la Conférence ont adopté ces trois objectifs. Voilà qui est encourageant!

J’ai été témoin du travail acharné, de la bonne volonté et de la capacité d’écoute active des délégués, qui nous ont permis de faire progresser ces trois objectifs au cours des 9 derniers jours, dans la lignée des efforts communs des derniers mois, voire des dernières années.

Qu’avons-nous accompli jusqu’ici? Faisons une récapitulation.

Un coup d’envoi remarquable a été donné pour ce qui est du premier « A », soit l’adoption des décisions visées par les Accords de Marrakech.

L’adoption de ces décisions couronne des années d’efforts et ouvre la voie à la mise en œuvre intégrale du Protocole de Kyoto.

Réjouissons-nous de la concrétisation de la première entente mondiale ayant force exécutoire pour contrer le changement climatique!

Mais n’oublions pas que, à présent, nous devons adopter les procédures de conformité pour parachever les Accords de Marrakech.

Nous faisons actuellement de réels progrès en ce qui concerne le deuxième « A », c’est-à-dire l’amélioration de la Convention et du Protocole de Kyoto. Ce que nous avons accompli ici à Montréal demeurera dans les annales.

Pensez simplement à la question cruciale de l’adaptation au changement climatique : ici, à Montréal, nous sommes en train d’articuler une gamme considérable d’initiatives en matière d’adaptation. Cette question capitale reçoit toute l’attention qu’elle exige.

En outre, nous travaillons de concert à renforcer le mécanisme de développement propre, outil unique, fondé sur le marché, qui permettra de canaliser les investissements et le transfert de technologie vers les pays en développement.

À cette fin, nous devons doter ce mécanisme de Kyoto des ressources et des capacités professionnelles nécessaires à son efficacité.

Ceci m’amène au dernier « A » : un avenir fondé sur l’innovation. Il est urgent de lancer au monde entier un message sur l’avenir.

Aux termes de l’article 3.9 du Protocole de Kyoto, les pays de l’Annexe 1 doivent entreprendre des discussions sérieuses sur les nouveaux engagements pour l’après-2012.

Je l’ai dit à de nombreuses reprises déjà, mais je le répète encore : Montréal 2005 doit traduire un engagement ferme à respecter l’article 3.9.

Cependant, nous savons que l’application de cet article ne constitue qu’une partie de la solution.

Nombreuses sont les Parties qui m’ont dit que, pour améliorer nos interventions collectives, nous devons disposer d’un processus ouvert et novateur incluant toutes les Parties à la Convention.

En entamant des discussions et nous livrant à un remue-méninges, nous pouvons réduire le fossé énorme et inquiétant qui sépare ce que la science nous dicte de faire et ce que nous sommes en mesure d’accomplir, même avec les meilleures intentions du monde.

J’ai présenté une ébauche de décision de la CdP, qui a fait l’objet de discussions franches et constructives.

La réussite en ce qui concerne le troisième « A », un avenir reposant sur l’innovation, exigera énormément de travail et une grande autorité politique.

J’en appelle à votre sens du devoir et à votre dévouement pour le public.

À terme, faire valoir un point de négociation ne représente pas une victoire si nous perdons la lutte contre le changement climatique.

Hier, j’ai eu l’honneur de participer à la Journée de l’Arctique.

Nous devons prêter une oreille attentive à ceux qui vivent déjà les effets des changements climatiques.

Nous devons nous inspirer de leur savoir et respecter leurs inquiétudes, car leurs dilemmes seront nôtres dans les mois, les années et les décennies à venir.

Aucun pays n’est à l’abri des futurs effets des changements climatiques.

Le monde attend de nous que nous agissions. Je pense que nous sommes sur le point de parvenir à un accord.

Ensemble, mettons au point une combinaison gagnante qui permette de renforcer le Protocole de Kyoto et la mise en œuvre de la Convention, qui permette d’entamer convenablement la seconde phase de Kyoto, et qui inclura une décision visant à poursuivre les discussions sur les mesures de coopération à long terme pour contrer le changement climatique.

C’est là un devoir envers nous-mêmes et envers les générations à venir.

Mais que serait la raison sans les mots du coeur?

Laissons-nous maintenant emporter par le rythme de la beauté du monde…


| Quoi de neuf | À notre sujet | Thèmes | Publications | Météo | Accueil |
| Aide | Recherche | Site du Canada |
La Voie verteMC, site Web d'Environnement Canada
Avis importants