![Secteur des sciences de la Terre Secteur des sciences de la Terre](/web/20060205142228im_/http://sst.rncan.gc.ca/esst_images/ess_f.jpeg) Secteur des sciences de la Terre > Division internationale
Activités internationales Un cadre stratégique international
L'objectif du cadre stratégique international du Secteur des
sciences de la Terre (SST) se divise en deux volets : favoriser la prospérité mondiale
par des projets de développement durable qui utilisent le savoir et
l'expérience du Canada dans l'application des sciences de
la Terre; promouvoir les compétences du Canada en sciences de la Terre
tout en encourageant l'innovation et le partage du savoir par des initiatives
de collaboration scientifique internationale.
Qui profite de l'élaboration de ce cadre?
- Les compagnies canadiennes ont accès à de nouvelles
possibilités d'affaires en sciences de la Terre relativement à la
géomatique et aux géosciences.
- Les pays en développement
tirent parti de la technologie et des compétences canadiennes en sciences
de la Terre, à des
fins de développement durable.
- Les pays développés accroissent
leur savoir et leurs compétences en sciences de la Terre.
- La réputation
du Canada à titre de chef de file mondial
en géomatique et en géosciences est raffermie.
La démarche entreprise par le SST pour travailler avec d'autres
pays se fonde sur ces objectifs :
- faciliter le développement institutionnel et commercial
du Canada et des pays qui sont ses partenaires, par l'échange
de pratiques exemplaires, de renseignements pertinents et de technologie
- aider
les entreprises canadiennes à accroître leurs
débouchés par l'exécution de projets de développement
durable dans des pays dont l'économie est émergente
ou en développement
- promouvoir les principes du développement durable internationalement
pour assurer la durabilité de l'environnement
- faire connaître,
au Canada et à l'étranger,
la contribution du Canada au développement durable par le biais
des sciences de la Terre
- augmenter le savoir, l'expérience,
le leadership et l'influence scientifiques, technologiques et opérationnels
du Canada
Le SST en action :
Projet sur les eaux souterraines dans le nord-est du Brésil |
Une présence canadienne dans le nord-est du Brésil, où sévit
une sécheresse, contribue à relever l'économie de
cette région et à y adoucir les conditions de vie en général
difficiles. En étroite collaboration avec l'industrie canadienne,
des scientifiques du SST ont mis en œuvre de nouvelles techniques pour
identifier les sources souterraines potentielles d'eau potable, au moyen
de levés géophysiques aériens et de la télédétection,
et ils sont en train de créer de nouvelles façons de pomper l'eau,
de la traiter et de la distribuer sur de grandes superficies en utilisant l'énergie
solaire. Les Canadiens participent aussi à un programme social poussé qui éduque
les gens au sujet de la conservation de l'eau, de la protection des sources
d'eaux souterraines, de l'élimination des déchets
et des pratiques agricoles bonnes pour l'environnement.
Principaux partenaires : gouvernement du Brésil
(fédéral, États, municipal), universités et SST;
l'Agence canadienne de développement international (ACDI) a contribué 1,6
million de dollars à ce projet d'une valeur de 8,5 millions de
dollars.
Pour plus de renseignements : PROASNE
GÉONAT : programme de géomatique de la Tunisie |
Le SST contribue au développement durable en Tunisie en aidant ce
pays à se doter d'une infrastructure nationale pour les données
géographiques numériques. Depuis 2002, des représentants
de dix ministères tunisiens travaillent avec le SST et DMR Conseil Inc.
pour élaborer le cadre GÉONAT. Un plan de mise en œuvre
du cadre national sera créé une fois que sera terminé un
inventaire complet des capacités actuelles de la Tunisie en géomatique,
cet inventaire englobant les composantes techniques, législatives et
institutionnelles. En 2002-2003, l'Université Laval a donné des
cours en géomatique à 26 gestionnaires de différents ministères
tunisiens qui utilisent de l'information géospatiale.
Principaux partenaires : dix ministères tunisiens,
SST, compagnies et universités canadiennes, ACDI (l'ACDI a contribué 4,3
millions de dollars à ce projet).
|