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Option vie (LifeLine)Option vie

Tout ce qu'il faut savoir sur Option vie

Entraide des condamnés à perpétuité
Partenariat - délinquants motivés - personnel enthousiaste - soutien de la collectivité

Option vie existe grâce à un partenariat conclu entre le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles et des organismes communautaires de bénévolat.

 

Qu'est-ce que c'est ?

Option vie est un concept correctionnel qui fait appel aux services d'hommes et de femmes condamnés à perpétuité qui mènent maintenant une vie normale dans la société depuis au moins cinq ans. Ceux-ci reviennent dans les établissements où ils contribuent à l'élaboration de programmes pour les condamnés à perpétuité; aident à motiver les délinquants; aident les délinquants à se réinsérer dans la société; et contribuent à assurer la sécurité de la population.

La mission du concept Option vie, grâce au programme In-Reach et de diverses interventions dans la collectivité, consiste à motiver les délinquants et à mettre en oeuvre des ressources afin d'assurer leur réinsertion sociale, d'une manière progressive et sous surveillance.

La réalisation de cette mission fait appel aux trois composantes principales du concept Option vie :

  1. Le programme In-Reach. Des condamnés à perpétuité qui ont réussi leur réinsertion sociale et qui sont parrainés par un organisme communautaire de bénévolat se rendent dans les établissements comme intervenants accompagnateurs, afin d'aider d'autres condamnés à perpétuité. Ils jouent le rôle de motivateurs, de mentors et de médiateurs.
  2. Les ressources communautaires. Lorsque les condamnés à perpétuité sont remis en liberté conditionnelle, ils doivent réintégrer une société qui a radicalement changé et établir des relations entièrement nouvelles. Pour qu'ils y parviennent, il faut mettre à leur disposition des ressources communautaires, comme des services d'entraide, afin de leur permettre de trouver un emploi et de le conserver, ainsi que de leur apprendre à vivre de façon indépendante dans un monde « nouveau ». La Maison Saint-Léonard de Windsor administre le seul établissement résidentiel réservé aux condamnés à perpétuité qui obtiennent la libération conditionnelle. Dans d'autres collectivités, des établissements spécialisés accueillent les détenus condamnés à une peine d'une durée déterminée et leur offrent l'aide dont ils ont besoin, ainsi que des services d'hébergement.
  3. La sensibilisation du public. Les intervenants accompagnateurs du concept Option vie contribuent beaucoup à sensibiliser le public à la nécessité de services correctionnels humains et efficaces et à la situation difficile des condamnés à perpétuité. Ils rencontrent des groupes communautaires, des organismes et diverses organisations intéressées, afin de raconter leurs expériences et de décrire les « leçons qu'ils ont apprises ». Ils donnent une place importante à la « prévention », particulièrement auprès des jeunes.

    La réussite des intervenants accompagnateurs repose sur leur collaboration avec les organismes communautaires de bénévolat, qui recrutent les intervenants accompagnateurs du concept Option vie dans le cadre d'un contrat avec le Service correctionnel du Canada (SCC), et leur offrent aide et conseils.

Pourquoi ce concept ?

En 1964, le Canada a supprimé la peine de mort et toutes les condamnations à la peine de mort ont été commuées en emprisonnement à perpétuité. En 1976, la peine de mort a été retirée du Code criminel du Canada et remplacée par l'emprisonnement à perpétuité, avec un temps d'épreuve variant de 10 à 25 ans. Cette mesure a eu pour conséquence de faire croître le nombre de condamnés à perpétuité, de même que la durée de leur incarcération.

Les condamnés à perpétuité : potentiel, succès et symboles

Le potentiel des condamnés à perpétuité. Traditionnellement, les condamnés à perpétuité constituent un facteur de stabilité dans les établissements, parce qu'ils tiennent à vivre dans un milieu paisible. De plus, en raison de leur expérience et de leur connaissance de l'univers correctionnel, ils sont en mesure de contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre de certains programmes.

Les condamnés à perpétuité, un gage de succès. Les condamnés à perpétuité ont commis l'infraction la plus grave contre la société, mais la majorité d'entre eux ne sont pas des criminels calculateurs et endurcis. Bien qu'ils comptent parmi eux des tueurs en série et des assassins, ceux-ci ne représentent pas les condamnés à perpétuité types. La plupart des victimes de meurtre ont souvent un lien de parenté avec le criminel ou sont des connaissances proches. Le plus souvent, leur crime résulte d'un concours de circonstances ou a été commis sous l'influence de l'alcool, de la drogue ou dans un moment d'égarement, ou encore découle d'une combinaison de ces facteurs. Ils comptent parmi ceux qui respectent le plus les conditions de leur libération conditionnelle.

Les condamnés à perpétuité, des symboles. Les condamnés à perpétuité sont souvent présentés comme des individus qui suscitent beaucoup d'intérêt, vu la gravité de leur crime. Cependant, le fait que la plupart des condamnés à perpétuité retourne en collectivité en tant que citoyens respectueux des lois démontre l'efficacité du partenariat entre des délinquants motivés, un personnel enthousiaste, et le soutien de la collectivité pour préparer les délinquants à devenir des citoyens responsables.


Qui rend Option vie possible ?

À l'heure actuelle, quelque 4 300 délinquants purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité. De ce nombre, un tiers fait l'objet d'une surveillance dans la collectivité pour le reste de leur vie, tandis que les deux autres tiers purgent leur peine dans un établissement.

La population carcérale des délinquants condamnés à perpétuité et des hommes condamnés à une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée a augmenté de 38 p. 100 depuis 1990 et représente 21 p. 100 de la population carcérale totale.

Option vie est un service innovateur qui recrute des condamnés qui ont obtenu la libération conditionnelle. Ceux-ci retournent dans les établissements pour contribuer à l'élaboration de programmes pour les condamnés à perpétuité, motiver et aider ces condamnés à réintégrer la société, et, en fin de compte, à améliorer la sécurité du public.

Option vie a été élaboré dans le cadre d'une alliance tripartite entre le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et des organismes communautaires. Une subvention de planification accordée par la Fondation Donner, en 1990, a permis de former un partenariat en finançant un groupe de travail réunissant des représentants du gouvernement fédéral et d'organismes à but non lucratif pour définir le concept. C'est en 1991 que le premier intervenant accompagnateur du concept Option vie, M. Tom French, aujourd'hui décédé, s'est rendu dans l'établissement Millhaven à sécurité maximale à titre de travailleur communautaire. « C'était un solide gaillard, grand de cœur et d'esprit, qui a été un modèle à imiter. » Il disait que son travail consistait d'abord à garder les condamnés à perpétuité « en vie, sains d'esprit et dans le droit chemin ». Dès les premiers contacts, il aidait le condamné à perpétuité à préparer et à réaliser un programme qui lui donnait l'espoir et la possibilité de réintégrer la société avec succès.

En 1998, Option vie a planifié la mise en œuvre du programme à l'échelle nationale. Au mois d'août de cette même année, l'American Correctional Association a reconnu le caractère « d'excellence » du concept Option vie. En octobre 2002, l'Association internationale des affaires correctionnelles et pénitenciaires a attribué, le prix de « la gestion et traitement des délinquants et de la réinsertion sociale » à Option vie.

Le Groupe de ressources national, qui comprend le président de la CNLC et le commissaire adjoint, secteur de l'engagement communautaire, du SCC, est responsable de la promotion et de la mise en œuvre du concept Option vie. Le groupe reste fidèle aux intérêts communs du SCC, de la CNLC, des organismes communautaires et des intervenants accompagnateurs qui ont façonné le concept Option vie. Néanmoins, la clé du succès de ce concept, c'est l'intervenant accompagnateur. Aujourd'hui, il y a plus de 25 intervenants accompagnateurs, y compris des femmes et des Autochtones, qui s'efforcent de faire en sorte que chaque condamné à perpétuité puisse bénéficier des services d'un intervenant accompagnateur.

L'intervenant accompagnateur du concept Option vie prouve au condamné à perpétuité qu'il est possible avec l'aide d'un personnel intéressé et de citoyens encourageant, non seulement de survivre mais de réussir, et que quelque part dans son univers souvent solitaire, il y a quelqu'un qui lui veut du bien.

L'intervenant accompagnateur lance aussi un message au personnel correctionnel et à la société : c'est quelqu'un qui a réussi, qui est la preuve tangible que la « réadaptation », la « réinsertion sociale » et même la « rédemption » ne sont pas des mots vains.


Où et quand ?

Aujourd'hui, les intervenants accompagnateurs du concept Option vie et les organismes communautaires de bénévolat qui les parrainent sont présents dans toutes les régions du Canada.

Les services des intervenants accompagnateurs du concept Option vie sont payés par le SCC, et l'on compte un intervenant pour un maximum de 125 condamnés à perpétuité.

Comme toute bonne initiative correctionnelle, le concept Option vie exige une relation de travail étroite entre des délinquants motivés et un personnel enthousiaste, ainsi que la collaboration de la collectivité. Ensemble, ces éléments forment un partenariat énergique et constructif.

Option vie est un concept, non une entreprise. Il peut donc être appliqué tel quel ou avec des modifications dans les autres pays.

Pour obtenir de plus amples renseignements, notamment en ce qui concerne la mise en application du concept, veuillez communiquer avec
Jim Murphy,
Service correctionnel du Canada
Tél. : (613) 992-8374
ou par télécopieur : (613) 947-7320.

Les organismes communautaires de bénévolat qui parrainent les intervenants accompagnateurs du concept Option vie sont les suivants :

La Société Saint-Léonard de la Nouvelle-Écosse

La Société John Howard de Moncton

La Maison Saint-Léonard de Montréal

La Société Saint-Léonard de Windsor

La Société Elizabeth Fry de Kingston

La Société Elizabeth Fry de Montréal

La Société John Howard du Manitoba

La Société John Howard de la Saskatchewan

Les Community Justice Ministries de l'Alberta

LINC (Long Term Offenders in the Community), Colombie-Britannique


Ce qu'on en dit



Quelques mots d'encouragement prononcés par des observateurs, présents et passés :

« Je préfère les meurtriers aux voyous... Ils sont plus âgés, et le temps fuit vite. Ils sont prêts à faire plus d'efforts que d'autres. » Feu le père Neil Libby, fondateur de la Maison Saint-Léonard et de la Société Saint-Léonard du Canada.

« Il ne suffit pas de purger sa peine, de s'arranger pour ne pas avoir d'ennuis et de suivre un ou deux programmes pour avoir un bon dossier. Il faut faire la preuve qu'on a vraiment changé. » Feu le sénateur Earl A. Hastings.

« Je ne dis pas que Option vie fait des miracles, […] mais c'est mieux que de les abandonner à leur sort. Ils vivent parmi nous maintenant. Si on doit les laisser sortir, il est préférable qu'ils passent par une maison de transition. » Sandy Atkin, victime.

« Ce programme est à la fois pratique, peu coûteux et humain, mais surtout, et c'est ce qui compte le plus, il constitue le meilleur moyen d'assurer la protection du public de façon durable. » Rapport du Groupe national de ressources sur le projet Option vie, 1990.

« Pour la grande majorité des meurtriers condamnés, l'emprisonnement de longue durée n'est d'aucun profit et n'est pas vraiment nécessaire. La meilleure façon d'assurer la protection du public consiste à les remettre en liberté le plus tôt possible et graduellement, de bien les surveiller et de les encadrer. » John Braithwaite, prenant la parole en tant qu'ex-président de l'Association canadienne de justice pénale.

« L'emprisonnement à perpétuité, c'est pour toujours. Une vie a été prise, et vous avez la possibilité de rendre une vie à la société, votre propre vie. Il faut faire des efforts, il faut être sincère, mais qu'y a-t-il de mal à cela ? » Richard Sauvé, intervenant accompagnateur du concept Option vie.

« Option vie est un concept plein de bon sens. » June Callwood, discours prononcé à l'occasion du 30e anniversaire de la Société Saint-Léonard de Windsor, en juin 1992.

« Option vie donne un sens à la vie de ses membres; on a tous besoin d'une raison d'être pour arriver à vivre. » Wilma Derksen, Directrice, La voix des victimes.

« La façon dont je vais mener ma vie à partir d'aujourd'hui, respectera ou pas, honorera ou déshonorera la personne à qui j'ai enlevé la vie. » Alex Cheesequay, un condamné à perpétuité, en libération conditionnelle.

« Option vie offre aux condamnés à perpétuité l'occasion de remettre quelque chose à la société. L'intervenant accompagnateur représente une ressource vitale pour les condamnés à perpétuité incarcérés et contribue à rendre nos collectivités plus sûres en aidant les autres à réussir, tout comme lui. Il s'agit là d'une initiative remarquable. » Lucie McClung, commissaire, Service correctionnel du Canada, 2002.

« Option vie offre deux choses très importantes aux délinquants qui purgent une peine de longue durée afin que ces derniers puissent réintégrer la société avec succès et sans danger - l'espoir et le soutien. » Ian Glen, président, Commission nationale des libérations conditionnelles, 2002.

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