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FloreLe parc de la Gatineau est caractérisé par une richesse et une diversité d'espèces végétales comme on n'en rencontre nulle part ailleurs au Québec. Ainsi, le Parc compte un millier d'espèces de plantes vasculaires ainsi qu'une quarantaine d'espèces d'arbres.

La forêt couvre environ 80 p. 100 de la superficie du Parc. Les peuplements de feuillus, accompagnés de peuplements mixtes, sont les plus courants. Les champs, les prés, les marécages, les tourbières et les lacs avec leur végétation aquatique ajoutent à la richesse de la flore du parc.

Le parc de la Gatineau est le territoire protégé qui renferme le plus d'espèces de plantes vasculaires menacées ou vulnérables au Québec. Jusqu'à présent, 61 espèces de plantes menacées ou vulnérables sont répertoriées sur le territoire (par ex. : l'ail des bois, le ginseng à cinq folioles). Parmi celles-ci, le Parc compte aussi 5 espèces d'arbres menacés ou vulnérables soit le chêne blanc, le genévrier de Virginie, l'érable noir, le micocoulier occidental et l'orme liège.

L'escarpement d'Eardley est le milieu naturel le plus riche et le plus fragile du parc de la Gatineau. Cette falaise, orientée sur le sud-sud-ouest, s'élève à environ 300 mètres. On y retrouve un microclimat chaud et sec tout à fait particulier pour la région. L'escarpement abrite la majorité des espèces de plantes vasculaires menacées ou vulnérables du Parc. On y compte également deux chênaies, ce qu'on voit rarement à notre latitude : la chênaie à chênes rouges et à chênes blancs et la chênaie à chênes rouges et à genévriers de Virginie. Ces chênaies présentent une grande ressemblance avec les forêts du type chêne-caryer du Midwest américain. Enfin, c'est aussi sur l'escarpement que l'on peut observer la plus grosse population de genévriers au Québec.

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Mise à jour : Le mardi 3 janvier 2006
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