Commission de la capitale nationale
Canada

Les hautes terres du parc de la Gatineau sont grossièrement délimitées par la rivière des Outaouais, au sud, et la rivière Gatineau, au nord. Dans le triangle formé par la confluence de ces deux rivières, le Parc agit comme une enclave protégée pour une faune et une flore diversifiées.

Deux grands principes régissent la gestion du parc de la Gatineau à titre de zone de conservation :

  • ne pas intervenir dans le processus naturel, sauf en cas de nécessité (avec quelques exceptions, comme le programme de gestion des castors);
  • ne permettre que les activités récréatives qui respectent l’environnement.

Grands écosystèmes

Le Parc possède une variété d’écosystèmes naturels qui sont regroupés dans trois unités géomorphologiques :

  • les collines de la Gatineau, au climat tempéré, qui abritent des forêts de feuillus où règnent l’érable, le hêtre et le chêne en compagnie du pin blanc dans diverses proportions;
  • l’escarpement d’Eardley, qui longe une ligne de faille géologique, constitue la limite sud-ouest du Bouclier canadien. Son microclimat chaud et sec favorise la croissance d’espèces rares de plantes méridionales, comme le genévrier de Virginie;
  • le plateau d’Eardley, vaste étendue de terrains plats au climat frais et humide qui abrite, au cœur du Parc, des forêts boréales mixtes ainsi qu’une concentration de marais, de marécages et de tourbières.

Flore et faune

La gamme étendue d’espèces végétales et animales du parc de la Gatineau reflète l’éventail d’habitats disponibles. Dans ce Parc à la biodiversité extrêmement riche, on trouve :

  • 53 espèces mammifères
  • 234 espèces d’oiseaux
  • 11 espèces de reptiles
  • 17 espèces d’amphibiens
  • 52 espèces de poissons
  • plus de 1 000 espèces d’invertébrés
  • 53 espèces d’arbres et plus de 1 000 espèces de plantes.

Le Parc possède plusieurs écosystèmes :

  • un écosystème forestier : Environ 80 p. 100 de la superficie du Parc est recouverte de forêts, y compris une forêt de feuillus qui représente environ 55 p. 100 du total.
  • un écosystème aquatique : Le Parc compte une cinquantaine de lacs, une rivière (la Pêche) et de nombreux ruisseaux et criques.
  • un écosystème des terres humides : Le Parc renferme des centaines de marécages, de marais, d’étangs de castors et de tourbières, qui recouvrent environ 4 p. 100 de sa superficie totale.
  • des champs cultivés, des terres nues et des espaces libres.

En outre, le Parc est doté d’habitats essentiels à plusieurs espèces que l’on trouve rarement au Canada ou au Québec, dont 80 espèces de plantes et 42 espèces animales qui étaient désignées comme étant en voie de disparition en 2004. Au Québec, il est l’aire naturelle protégée qui abrite le plus grand nombre d’espèces en voie de disparition.

Attraits naturels

Caverne Lusk 
Cavernes formées dans des poches de marbre dans le calcaire cristallin

Lac Pink
Rare lac méromictique, où se déroulent des activités de conservation et d'interprétation

Programme de gestion des ressources naturelles (PGRN)

Le PGRN témoigne de la ferme détermination de la CCN à protéger la diversité, l’intégrité et la qualité des écosystèmes et des composantes du Parc dans un environnement très utilisé par le grand public.

Le Programme a pour objectifs de définir le cadre de référence et de déterminer les lignes directrices stratégiques qui structureront les interventions de la CCN visant à protéger l’intégrité biologique du Parc.

Il précise :

  • Le cadre de référence, qui se compose de 5 conventions internationales, de 13 lois, règlements, politiques et stratégies fédéraux et de 6 lois, règlements et politiques provinciaux;
  • Les principaux enjeux en matière d’environnement et de sécurité publique;
  • Les sources d’information (des études et des programmes antérieurs) et les objectifs.

Le PGRN sera examiné dans le contexte des préparatifs du plan des ressources naturelles (2005-2008).

Chercheurs

Le parc de la Gatineau est un laboratoire pour les scientifiques qui travaillent pour des universités et d’autres organismes publics. La gestion des ressources naturelles présente un intérêt particulier.

Les chercheurs doivent obtenir un permis d’accès aux terrains.

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Mise à jour : Le lundi 5 décembre 2005
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