Bureau de la sécurité des transports du Canada / Transportation Safety Board of Canada
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Bureau de la sécurité des transports du Canada

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Plan D'Activités 2002-2003

Introduction
Priorities 2002-2003
Modernisation de la fonction contrôleur
Incidences / risques du Plan d’activités et de l’affectation des ressources
Annexe A (Affectation des ressources 2002-2003)
Annexe B (Priorités pour la modernisation de la fonction contrôleur)

Introduction

Depuis sa création en 1990, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) s’est taillé une solide réputation à l’échelle mondiale en raison des enquêtes indépendantes qu’il effectue sur les événements dans le domaine des transports et des compétences professionnelles qu’il utilise dans ces enquêtes. En entreprenant une démarche de planification stratégique qui s’appuie sur ces atouts, le BST s’est engagé à améliorer sa capacité de faire avancer la sécurité des transports en adoptant des pratiques à l’interne qui s’aligneront plus rigoureusement avec les principes de gestion moderne.

Cette démarche est motivée principalement par trois facteurs :

Utilisation optimale des ressources disponibles
  • le constat général que des pratiques mieux structurées de planification et d’utilisation des ressources sont nécessaires afin d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles;
Fonction contrôleur moderne
  • les résultats d’une évaluation formelle de la capacité de la fonction contrôleur moderne qui reconnaissent des atouts évidents dans la structure de responsabilités classique mais qui dégagent aussi un certain nombre d’occasions d’apporter des améliorations dans les domaines plus larges de responsabilités reconnus par les pratiques de gestion moderne; et, peut-être le facteur le plus important,
Équilibre entre les activités et les ressources disponibles
  • le désir trouver un juste équilibre entre les activités exigées du BST dans l’exécution de son mandat et les ressources qui lui sont dévolues à cette fin.

La publication du Plan d’activités 2002-2003 du BST représente un autre jalon important dans cette transition. Le BST publie, pour la première fois, un plan d’activités officiel qui comble l’écart entre le Plan stratégique 2001-2002 à 2005-2006 publié en janvier 2002 et la planification opérationnelle qui régira les activités du BST au cours des douze prochains mois. Cette première formulation d’un plan d’activités se veut un « travail progressif » dont la maturation deviendra évidente dans les années subséquentes à mesure que l’organisme acquiert plus d’expérience à travailler à l’intérieur d’une structure formelle de planification et de gestion.

Le Plan stratégique actuel du BST énonce clairement notre mission, nos valeurs, nos objectifs stratégiques et les stratégies qui fournissent le cadre de travail nécessaire à l’atteinte des résultats recherchés par l’organisme. Nous avons identifié cinq stratégies que nous percevons comme un moyen de mettre en valeur les principaux atouts de l’organisme afin d’établir une base pour aller de l’avant. La haute direction a ensuite identifié quatre buts qui ressortent comme priorités dans notre Plan d’activités en 2002-2003. Trois autres questions importantes ont aussi été dégagées comme situation à résoudre au cours de cet exercice financier.

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Priorities 2002-2003

Première priorité :

Établir une structure formelle de planification des activités et de gestion des ressources.

Raccordement à l’objectif stratégique # 3.

Améliorer l’efficacité de l’organisme.
 

1 - Établir une structure formelle de planification des activités et de gestion des ressources.

Au cours des prochains six mois, le BST établira les éléments fondamentaux d’une structure de planification et de gestion des ressources et utilisera ce cadre de travail en préparation de l’exercice financier 2003-2004. Par la suite, la planification des ressources du BST sera inscrite dans un processus structuré et sera alignée sur le cycle de planification du gouvernement. Cette démarche offrira les nets avantages de mieux nous préparer à fournir des données pleinement considérées aux organismes centraux au moment pertinent dans le cycle de planification financière et de fournir aux gestionnaires de ressources du BST une situation beaucoup plus prévisible. Bien entendu, la pleine maturation d’un tel modèle de planification des activités et de gestion du rendement prendra plus d’un an à réaliser. Cependant, la mise en place immédiate d’un modèle de base nous semble essentielle à l’atteinte des trois facteurs susmentionnés motivant un changement et à la réalisation de l’objectif stratégique d’améliorer l’efficacité de l’organisme et l’obtention des niveaux de ressources nécessaires.

 
Deuxième priorité :

Effectuer une analyse formelle des besoins des parties intéressées.

Raccordement à l’objectif stratégique # 1.

Améliorer l’efficacité et l’efficience des produits du BST en termes d’opportunité et de qualité.

2 - Effectuer une analyse formelle des besoins des parties intéressées.

Le BST a toujours bien reçu la rétroaction au sujet de ses activités et de ses produits mais, mis à part un sondage très restreint auprès de ses clients en 2000, il n’a jamais recherché de façon formelle la rétroaction des parties intéressées. L’information pouvant être extraite d’une telle étude est essentielle à la prise de décisions éclairées à l’égard des procédés et produits du BST pouvant avoir les meilleurs effets sur l’amélioration de la sécurité dans le domaine des transports. Cette étude visera spécifiquement les « agents de changement » tels les responsables de la réglementation, les exploitants, l’industrie et les associations dans le secteur des transports et sollicitera une rétroaction qualitative des meilleurs moyens par lequel le BST peut favoriser la sécurité dans le domaine des transports. Les résultats de cette étude fourniront la rétroaction essentielle pour assurer l’efficacité des produits et services du BST en termes d’opportunité, de contenu, de qualité et d’influence.

 
Troisième priorité :

Améliorer la qualité et l’opportunité des produits du BST.

Raccordement à l’objectif stratégique # 1.

Améliorer l’efficacité et l’efficience des produits du BST en termes d’opportunité et de qualité.

3 - Améliorer la qualité et l’opportunité des produits du BST

À la fin des années 1990, le BST a entrepris d’apporter des changements fondamentaux à ses fonctions d’enquête, changements qui comprenaient : une restructuration organisationnelle visant à conjuguer les enquêtes à l’analyse des manquements à la sécurité; l’élaboration et la mise en œuvre de la Méthodologie intégrée d’enquête de sécurité (MIES); élargissement du rôle des équipes d’enquête dans tout le processus d’enquête, y compris la rédaction des rapports et la communication diligente des questions de sécurité. Ces changements se sont avérés bénéfiques à l’orientation du BST, mais il ressort que certains problèmes devant être résolus à court terme persistent aux plans de la qualité, des normes, de l’opportunité et de l’optimisation du processus. Par conséquent, un projet interne sera entrepris au cours de l’exercice financier 2002-2003. Les changements proposés dans ce projet seront appliqués aux activités et produits courants en plus d’être appliqués aux résultats obtenus dans le cadre de l’analyse des besoins des parties intéressées. Ce projet comportera l’interaction et la coordination avec le travail entrepris au chapitre de l’apprentissage tel que décrit ci-après dans la quatrième priorité.

 
Quatrième priorité :

Faire du BST un organisme d’apprentissage.

Raccordement à l’objectif stratégique # 3.

Améliorer l’efficacité de l’organisme.

 

4 - Faire du BST un organisme d’apprentissage

La quatrième grande priorité pour l’exercice financier 2002-2003 consiste à transformer le BST en un organisme d’apprentissage en élaborant un programme complet de formation, de perfectionnement et de stratégie d’apprentissage pour l’ensemble de l’organisme. Cette priorité se rattache à l’objectif stratégique visant à améliorer l’efficacité de l’organisme. Les contraintes de ressources et de budget des dernières années ont entraîné une diminution des activités de perfectionnement et de formation à l’interne. Aucune organisation ne peut soutenir une telle situation à long terme. Cependant, pour un organisme comme le BST dont la capacité d’influer sur les changements repose presque entièrement sur sa réputation de pertinence et de crédibilité technique, le maintien des connaissances dans un monde où les progrès technologiques sont rapides est critique. Le développement d’une culture axée sur l’apprentissage fera en sorte que les besoins des employés et de l’entreprise sont satisfaits. Les activités de départ comprendront l’élaboration d’une analyse des professions à l’égard des divers profils d’emploi, la mise sur pied d’un programme d’orientation des employés et un sondage sur les besoins des employés. On établira également les exigences en matière de formation et de perfectionnement pour tous les groupes d’employés et les particuliers. Au cours de l’exercice financier 2002-2003, on concentrera les efforts sur le « rattrapage » dans la formation essentielle qui n’a pas été fournie dernièrement.

 

Autres questions importantes

Autres questions importantes :
  • Lieu de travail réceptif
  • Gouvernance
  • Renouvellement TI/GI
On entreprendra également de résoudre trois autres questions importantes : lieu de travail réceptif, gouvernance et renouvellement de la technologie de l’information et de la gestion de l’information.

Il existe, au sein du BST certains aspects de mécontentement des employés à l’égard de la rémunération, de la classification des postes et du milieu de travail. Si ces problèmes se retrouvent typiquement dans tous les organismes, ils sont aigus au BST et il importe de les résoudre afin de rétablir des relations de travail « normales ». Cette activité visera tout d’abord à améliorer les communications entre la gestion et les employés afin que les normes, politiques et exigences en matière de rémunération et de classification des postes soient bien comprises. Deuxièmement, on demandera les opinions des employés au sujet de leur environnement de travail par voie du sondage des employés de la Fonction publique et on élaborera un plan d’action en réponse aux préoccupations les plus importantes exprimées par les employés. De plus, si certains aspects doivent être rajustés à cause de problèmes dans le passé, on procédera à ces rajustements dans les plus brefs délais.

En réponse aux réductions imposées par l’examen des programmes, des changements majeurs ont été apportés à l’organisme à la fin des années 1990 sous l’égide du BST 2000. Maintenant, trois ou quatre ans plus tard, plusieurs questions de gouvernance et d’organisation continuent à nuire à la capacité de l’organisme de résoudre les nombreux défis auxquels il fait face. Les efforts en vue de résoudre ces problèmes se limitent pour le moment à des délibérations à l’interne. Cependant, il est entièrement possible qu’il faille obtenir une aide de l’extérieur afin de résoudre la question de la gouvernance de façon complète et objective. En pareil cas, le financement supplémentaire qui serait nécessaire à un tel exercice n’a pas encore été identifié. Cette question sera réévaluée au cours de l’année.

Le renouvellement de notre technologie de l’information et de notre gestion de l’information est une entreprise majeure en termes de temps et de ressources financières. Des fonds supplémentaires ont été obtenus pour couvrir la plupart des coûts de mise en œuvre du renouvellement de la technologie de l’information, le gros du projet devant être réalisé au cours du présent exercice financier. On fera aussi des efforts pour élaborer des plans pluriannuels de maintien de notre infrastructure de technologie de l’information. L’examen approfondi de la situation actuelle en gestion de l’information au sein du BST s’achève et servira de fondement dans l’élaboration d’un plan d’action détaillé.

En définitive...

Incidence du Plan d’activités sur les activités courantes du BST.

 

 

Il n’a pas été difficile d’identifier les aspects susmentionnés qui exigeront une attention particulière au cours du prochain exercice financier. Il a été beaucoup plus difficile, par contre, de déterminer les sources de ressources financières et humaines nécessaires pour y donner suite. Le BST a eu la chance d’obtenir environ un million de dollars pour l’exercice financier 2001-2002 afin de faire face à « l’onde de choc » s’exerçant sur la demande en termes de technologie de l’information, de renouvellement de l’infrastructure et de besoins d’immobilisations. 

Nous attendons confirmation, au cours de l’exercice financier courant, que ce niveau de financement sera ajouté en permanence à notre base de référence de ressources afin d’aider le BST à faire face aux nombreuses pressions constantes en matière de ressources. Malgré tout, un écart persiste entre ce dont les gestionnaires de ressources ont besoin pour accomplir les tâches qu’ils se sentent tenus d’exécuter et les montants qui sont accordés au BST. Notre décision collective d’aborder les questions critiques de changement ne fait qu’intensifier la pression sur les affectations de fonds actuelles (les affectations approuvées au budget de 2002-2003 sont présentées à l’annexe A) et nous obligent par conséquent à faire des compromis.

Au cours de l’année à venir, certains domaines d’activités fonctionneront au ralenti par rapport aux années précédentes et, dans certains cas, les activités cesseront au moins pour cette année. Aucune de ces décisions n’a été facile parce qu’il nous semble que les rajustements qui ont fait suite à l’examen des programmes ont réduit le BST à un niveau d’activités qui ne lui permet pas de continuer à réaliser son mandat. Cependant, nous avons entamé un processus de changement que nous considérons collectivement comme essentiel. La réaffectation des ressources qui se reflète dans le Plan d’activités de cette année est un investissement dans l’avenir du BST. Cette stratégie comporte certains risques que nous esquisserons plus loin. Néanmoins, nous devons faire une gestion qui minimise ces risques et ne pas nous laisser détourner de notre vision de changement. 

Les initiatives clés visant à améliorer la gestion au sein du gouvernement aident le BST à atteindre ses propres objectifs.

 

La création d’un nouveau Plan stratégique et de ce Plan d’activités a fourni au BST une excellente occasion de prendre un certain recul afin de se situer dans un contexte plus large. À titre d’organisme fédéral, les objectifs et les buts du BST doivent représenter non seulement les priorités lui permettant de réaliser son mandat, mais aussi les priorités du gouvernement et des Canadiens. Les directions établies par le gouvernement fédéral dans son document Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes - Un cadre de gestion pour le gouvernement du Canada ou dans des documents tels Fonction publique : priorités pour 2001-2002 fournissent les repères fondamentaux des valeurs et priorités de base que devraient refléter toutes les institutions gouvernementales. Divers autres programmes et priorités plus détaillés découlent logiquement de ces documents féconds. 

Il ne s’agit pas de mesures d’appoint facultatives ou de contradictions des activités internes du BST puisque, dans presque tous les cas, ces données aident à définir le genre d’organisme sain et professionnel que le BST s’efforce d’être. Des initiatives telles la modernisation de la fonction contrôleur ne détournent par le BST de ses objectifs stratégiques; ils sont entièrement complémentaires aux orientations établies à Merrickville en octobre 2001 et dans les délibérations qui ont suivi. En intégrant pleinement tous les éléments de la fonction contrôleur moderne dans l’élaboration du cadre de travail du plan d’activités du BST, il sera plus facile d’effectuer avec succès la mise en œuvre d’un cadre de travail de gestion moderne qui améliorera à son tour notre capacité de bien gérer notre programme et d’obtenir les résultats désirés.

Le BST est pleinement engagé dans un agenda de changement. Le BST est pleinement engagé dans un agenda de changement qui exigera de la persistance, de la patience, de la compréhension et un certain niveau de risque. Nous devons avoir soin de ne conserver que les atouts organisationnels qui ont une valeur durable et de nous départir des principes et pratiques qui pourraient nous avoir bien servis dans le passé mais qui limiteraient notre succès à l’avenir. Nous nous mettons au défi et nous acceptons les défis qui nous sont présentés de l’extérieur de procéder à des changements fondamentaux dans notre façon de voir nos apports personnels et collectifs. Notre succès dans cette démarche dépendra d’une compréhension commune de ce que nous tentons d’accomplir et de l’engagement personnel de chacun au sein du BST.

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Modernisation de la fonction contrôleur

Relier les objectifs stratégiques du BST à la modernisation de la fonction contrôleur.
 
Le gouvernement du Canada s’est engagé à exceller dans quatre domaines critiques afin d’établir un secteur public servant efficacement le public canadien : accent sur les citoyens, dépenses responsables, valeurs et résultats. Un composant clé de cet effort qui nous concerne tous est l’application des principes de gestion modernes identifiés dans l’initiative de la modernisation de la fonction contrôleur.

La fonction contrôleur moderne se détourne du contrôle de l’intégrité de l’administration financière en faveur de l’établissement de méthodes qui faciliteront la réalisation de nos objectifs de gestion et d’exploitation. Grâce à la fonction contrôleur moderne, le gouvernement va au-delà de la responsabilité des ministères en termes de contrôle des transactions financières. Les pratiques de la fonction contrôleur moderne s’appuient sur des informations de rendement intégrées, une saine gestion du risque, des systèmes de contrôle adéquats et un ensemble de valeurs commun.

À la fin de 2001, nous avons effectué une évaluation de la capacité de la fonction contrôleur moderne. Cette auto-évaluation des capacités actuelles du BST en termes de pratiques de gestion modernes se fonde sur 33 critères définissant la fonction de contrôleur moderne. Cette évaluation avait pour but d’identifier les aspects à améliorer afin de préparer des plans d’action. Les résultats détaillés de cette évaluation sont présentés dans l’InfoNet du BST. La haute direction a étudié les résultats de cette évaluation et a identifié un certain nombre de critères devant faire partie intégrante de notre initiative actuelle de planification des activités. L’intégration de ces critères dans le processus de planification de cette année constitue la première étape dans l’intégration de la fonction contrôleur moderne dans toutes nos activités de gestion.

Critères clés de mise en œuvre de la fonction contrôleur moderne

Les critères choisis en tête de liste par la haute direction sont l’engagement de la direction, la planification et la gestion des ressources. Ces critères ont été choisis pour les raisons suivantes :

  • afin d’entamer un dialogue sur la fonction contrôleur moderne, mettant l’accent sur ses avantages, qui permettra une prise de conscience, une meilleure compréhension et un engagement de la part des gestionnaires à tous les niveaux,
  • afin de resserrer les liens entre les décisions d’affectation des ressources et les priorités stratégiques et les priorités du Plan d’activités.
  • afin d’élaborer des procédés de revue périodique des affectations de ressources s’appuyant sur les priorités changeantes et/ou nouvelles.
La création, cette année, d’un Plan stratégique est un premier pas clair et essentiel pour démontrer l’engagement de la haute direction envers la modernisation de la fonction contrôleur. Le présent Plan d’activités comporte des descriptions des étapes suivantes dans le processus visant à réaliser les deux derniers objectifs et à intégrer pleinement nos pratiques de gestion.

La haute direction a aussi choisi les critères de la fonction contrôleur moderne suivants qui se rapprochent de nos objectifs stratégiques : rapports de rendement intégré du ministère, gestion des connaissances, outils et techniques de gestion, soutien des spécialistes et mesure de la satisfaction des clients. Ces critères ont été choisis pour les raisons suivantes :

  • l’établissement de mesures de rendement de haut niveau liées à la vision stratégique et aux priorités couvrant les aspects financiers et non financiers et dressant un portrait historique et tourné vers l’avenir au moyen de données quantitatives et anecdotiques,
  • un sondage auprès de nos clients au sujet de leurs besoins et de leur niveau de satisfaction dont nous pourrons suivre les résultats dans le temps et que nous pourrons intégrer à notre planification stratégique et à notre Plan d’activités,
  • l’étroit partenariat entre les gestionnaires et les spécialistes fonctionnels et la mise à leur disposition de divers modèles et techniques d’analyse et d’outils d’aide aux prises de décisions intégrant des renseignements financiers et non financiers, et
  • l’élaboration d’initiatives d’apprentissage à la grandeur de l’organisation qui reconnaissent l’importance de la mise en commun des connaissances et qui appuient les mécanismes et structures de collaboration afin d’encourager le transfert des connaissances et des leçons apprises.

Le Plan stratégique fait état de plusieurs stratégies auxquelles ces critères se rapportent et les initiatives présentement en cours pour mener un sondage auprès des clients et élaborer un cadre de formation, de perfectionnement et d’apprentissage illustrent la démarche de modernisation de la gestion entreprise par le BST.

En choisissant ce premier ensemble de critères, la haute direction reconnaît que le travail devra aussi porter sur d’autres éléments de la fonction contrôleur moderne parce que certains sont naturellement interdépendants alors que d’autres leur sont préalables. Au cours du prochain exercice financier, nous poursuivrons l’intégration des principes de la fonction contrôleur moderne dans les pratiques de gestion adoptées cette année.

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Incidences / risques du Plan d’activités et de l’affectation des ressources

Comme nous l’avons noté plus tôt, le présent Plan d’activités et les affectations de ressources afférentes pour l’exercice financier 2002-2003 exigent des choix difficiles et des compromis. En conséquence, certaines activités seront suspendues et certaines choses ne seront pas faites. Le Comité de la haute direction a considéré et accepté les incidences et les risques découlant de ces décisions. La haute direction s’engage aussi à administrer les activités et les ressources de manière à minimiser ces risques tout en veillant à ne pas dévier de notre échéancier de renouvellement. On a identifié trois grands incidences/risques qui exigeront un suivi tout au long de l’année.

Réduction des activités d’enquêtes

Les ressources limitées entraîneront une diminution des activités d’enquêtes incluant, à des degrés divers, le déploiement sur les sites d’accidents, le nombre et la profondeur des enquêtes et l’opportunité des rapports publics. Ce niveau d’activités réduit pourrait être perçu négativement pour diverses raisons dépendantes des intérêts particuliers, par les parties intéressées de l’extérieur, notamment les responsables de la réglementation, coroners, fabricants, exploitants et citoyens. La collecte des données sera touchée. Certains manquements à la sécurité pourraient passer inaperçus et ne pas être traités. Il en résulte des possibilités de risque sérieux pour le système des transports, mais le niveau de risque est difficile à quantifier. La haute direction accepte le fait que la réduction temporaire du niveau des activités d’enquêtes est nécessaire à la mise en œuvre du plan de renouvellement de l’organisme. Il faudra suivre de près la situation durant toute l’année afin que le travail essentiel se poursuive en conformité de notre mandat. Les procédés d’enquête et d’analyse de la sécurité doivent être optimisés de manière à ce que les manquements à la sécurité qui comportent des risques élevés pour le public ne soient pas négligés. La possibilité de réactions défavorables peut être atténuée par des communications suivies avec les parties intéressées afin d’expliquer le plan de renouvellement et de répondre aux attentes durant la collecte des données dans le cadre de l’analyse des besoins des parties intéressées afin d’aider à définir le niveau acceptable d’activité aux fins de planification future.

Réduction des communications formelles en matière de sécurité

La réduction du nombre de rapports d’enquête, de la revue Réflexions et des rapports statistiques pourrait nuire à l’efficacité de transmission du message de sécurité aux intervenants clés pouvant apporter des changements dans le système de transport. Nous ne disposons d’aucunes données concrètes permettant de mesurer l’incidence possible de ces réductions temporaires. Cependant, certaines mesures peuvent être adoptées pour réduire les risques possibles, notamment :

  • intensifier les communications informelles avec les parties intéressées,
  • établir des liens plus étroits et des ententes de partenariat avec d’autres organismes du gouvernement et de l’industrie (tout en conservant notre indépendance),
  • intensifier le recours au site web pour la diffusion des renseignements en matière de sécurité,
  • établir des priorités dans les activités de communication afin d’insister sur les messages les plus importants et
  • apporter des ajustements aux processus internes afin d’augmenter l’efficacité et l’opportunité.

Compréhension et engagement à l’interne

Le personnel et les gestionnaires du BST sont reconnus pour leur sens du devoir. Ils sont dévoués dans leur mission d’améliorer la sécurité des transports. La raréfaction progressive des ressources a entraîné un ralentissement des activités au cours des années. Bien que les initiatives de renouvellement décrites dans le présent Plan d’activités apporteront des avantages à long terme, il faudra, à court terme, réduire encore davantage le niveau d’activités, y compris dans le domaine des opérations d’enquête. Ces changements ne seront pas acceptés d’emblée par tout le monde. Il pourrait en résulter une augmentation des niveaux de stress et de frustration chez certains employés entraînant une réduction de la motivation, une baisse de productivité et un taux élevé de roulement du personnel. La haute direction entend prendre des mesures pour amortir le choc en rehaussant la communication de manière à ce que le personnel à tous les niveaux comprenne le plan et les avantages à long terme, puisse suivre les progrès réalisés et soit en mesure de comprendre que cette situation est temporaire. L’approbation rapide des budgets et des plans de formation permettra aux gestionnaires des centres de responsabilités de préparer leurs plans d’exploitation et de gérer efficacement leurs ressources.

Autres incidences et risques

La haute direction a aussi identifié et évalué certains autres incidences/risques pour l’année qui vient, y compris : participation réduite aux entreprises internationales, spécialistes travaillant en dehors de leur domaine d’expertise, problèmes de mise à niveau de la formation des employés, incapacité de réduire les arriérés, appui insuffisant des spécialistes, difficulté croissante de répondre à un événement majeur, investissements restreints dans le développement des systèmes et dans le remplacement des immobilisations, et perte de connaissances par attrition des employés. Tous ces risques possibles pourraient avoir une incidence négative sur le BST. Cependant, une gestion prudente et judicieuse des ressources financières, humaines et matérielles peut faire beaucoup pour atténuer ces risques lors de la mise en œuvre du plan de renouvellement de l’organisme. La haute direction s’attend à ce que les gestionnaires à tous les niveaux de l’organisation contribueront à minimiser efficacement ces risques par une gestion judicieuse et une réaffectation périodique des ressources qui leur sont attribuées.

Tout au long de cette période de changement, le BST veillera à s’acquitter de ses obligations d’organisme du gouvernement fédéral dans les domaines des langues officielles, de l’équité en matière d’emploi, d’accès à l’information et de droit à la vie privée, de gestion de l’information et de santé et de sécurité au travail. Les priorités et initiatives actuelles du gouvernement seront aussi appliquées dans la mesure où les ressources le permettent et dans la mesure où elles peuvent être intégrées au plan de renouvellement du BST. La haute direction maintiendra un juste équilibre entre les activités du gouvernement et les exigences du mandat et l’agenda de renouvellement du BST de manière à maximiser les progrès vers la réalisation des résultats énoncés par le BST.

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Annexe A

Affectation des ressources 2002-2003 

Les bugdgets pour l’exercice financier 2002-2003 ont été approuvés par le directeur exécutif 27 mars 2002. Les affectations approuvées sont présentées dans le tableau suivant.

CR

Salaires
$

Heures suppl. $

F et E
$

Total
$

exécutif

 1,064,658

1,000

295,500

1,361,158

Services intégrés

 1,441,708

 30,000

938,000

2,409,708

DAIS

 2,857,786

100,000

1,528,000

4,485,786

DGOE  + admin. régionale

 1,020,087

9,000

306,000

1,335,087

Ingénierie

 1,593,378

100,000

594,000

2,287,378

Air

 4,352,320

310,000

1,250,000

5,912,320

Marine

1,907,206

200,000

329,000

2,436,206

Rail

1,872,816

250,000

300,000

2,422,816

Total

 16,109,959

1,000,000

5,540,500

 22,650,459

Initiatives clés du Plan d'activitiés

 0

0

1,100,000

1,100,000

Grand Total

16,109,959

 1,000,000

6,640,500

 23,750,459

Des fonds ont été mis de côté spécifiquement pour les diverses Initiatives clés décrites dans le présent Plan d’activités. Les affectations préliminaires sont indiquées au tableau suivant.

Initiatives clés du Plan d’activités

Cadre de planification et de gestion des ressources

$ 55,000

Analyse des besoins des parties intéressées

$ 130,000

Apprentissage

$ 47,000

Qualité

$ 100,000

Lieu de travail réceptif

$ 38,000

Gouvernance

$ 10,000

Renouvellement de la technologie de l’information / gestion de l’information

$ 720,000

Total

$ 1,100,000

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Annexe B

Priorités pour la modernisation de la fonction contrôleur

Critères de la fonction contrôleur moderne

Cote d’évaluation de capacité

Cote visée

Planification

1

3.5

Gestion des ressources

1

3

Engagement de la gestion

1.5

3

Rapport de rendement ministériel intégré

1.5

3

Gestion des connaissances 

1.5

2.5

Outils et techniques de gestion

1

3

Soutien des spécialistes 

1.5

3

Mesure de la satisfaction des clients

2

3

 

Mise à jour : 2003-01-07

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