Commission de la capitale nationale
Canada

Les renseignements ci-dessous sont tirés des rapports historiques du Bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine (BEEFP). Des historiens compétents ont produit ces rapports pour aider le comité du BEEFP à évaluer les biens patrimoniaux potentiels.

CLASSÉS (C), RECONNUS (R)

Ancien musée géologique (R)
541, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
Cet édifice historique, à l'origine l'hôtel Clarendon (1863), repose sur les fondations de l'hôtel Bytown (1837). L'édifice reflète de nombreux thèmes, y compris l'histoire socio-économique des hôtels de la région et l'aménagement de la promenade Sussex comme chemin commercial et parcours d'honneur. À cette époque, l'édifice abrite aussi la Commission géologique et d'histoire naturelle du Canada (1880) et le premier musée national du Canada, le musée géologique.

Bureaux de la compagnie Bronson (R)
150, rue Middle
Île Victoria
Ottawa (Ontario)
Au XIXe siècle, la famille Bronson fait figure de véritable chef de file de l'industrie du bois de sciage dans la vallée de l'Outaouais. Les bureaux de la compagnie (1880) font partie d'un complexe d'édifices industriels diversifiés. E.H. Bronson est un industriel engagé dans la conservation des forêts et dans la diversification industrielle à Ottawa. À l'époque, il tente de créer un monopole privé dans le secteur des services publics. Même si les bureaux de la compagnie Bronson ont beaucoup changé depuis leur construction, l'édifice demeure toutefois un vestige d'une époque industrielle trépidante dans la région.

Bureaux de la Gatineau Iron and Steel Foundry (R)
205, rue Montcalm
Gatineau (Québec)
Construits entre 1915 et 1918, cet fonderie reflète les efforts déployés au début du XXe siècle par la ville de Gatineau pour attirer les investissements dans une municipalité dévastée par le " Grand Feu " de 1900. Son fondateur, Archibald Copland, acquière une notoriété nationale pour sa contribution dans les industries des munitions et de l'acier. En plus des usines déjà existantes à Timmins et à Montréal, il décide d'en établir une autre (acier)à Ogdensburg dans l'État de New York.

Centrale électrique no 2 d'Ottawa Hydro (C)
Rue Mill
Île Amelia
Ottawa (Ontario)
La centrale électrique est associée étroitement à plusieurs aspects de l'évolution de l'hydroélectricité au Canada. Elle est probablement la plus ancienne installation électrique encore en activité au Canada. Construit en 1891, l'édifice subit d'importants travaux de réfection en 1908-1909. Son équipement dresse un portrait détaillé de l'évolution de la production d'énergie hydroélectrique au Canada.

Centrale thermique à vapeur de la Ottawa Electric Railway Company (R)
Rue Middle
Île Victoria
Ottawa (Ontario)
Construite en 1914-1915, la centrale produit l'énergie électrique auxiliaire nécessaire au fonctionnement des tramways d'Ottawa en plus d'être associée au développement du réseau de tramways au Canada et à la production d'hydroélectricité au début du XXe siècle.

Collège Larocque-Lafortune (R)
445 à 447, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
Construit dans les années 1840, il se veut l'un des premiers édifices commerciaux de pierre utilisés à des fins commerciales durant la période où la ville d'Ottawa, chantier forestier sauvage, se transforme en une ville moderne. Aujourd'hui, le Collège est un élément important du " mille historique " de la CCN en plus d'assurer une certaine continuité au paysage urbain historique de la promenade Sussex.

Comptoir de rafraîchissements (R)
Parc Hog's Back
Ottawa (Ontario)
Construit en 1955, le comptoir met en relief l'influence durable du mouvement " City Beautiful " à Ottawa. La CDF crée le parc Hog's Back afin de desservir le sud d'Ottawa de la même manière que le parc Rockcliffe dessert le secteur est d'Ottawa. Le comptoir de rafraîchissements, construit en pleine période de croissance à Ottawa, est grandement apprécié pour son design coloré et moderne. Il demeure le point d'attraction du parc.

Domaine Mackenzie-King (R)
Parc de la Gatineau
Gatineau (Québec)
Ancienne propriété de Mackenzie King, ayant servi comme premier ministre du Canada pendant une période inégalée de 22 ans. Le Domaine compte plusieurs édifices dont les deux chalets de Kingswood (acquis respectivement en 1903 et 1922), la résidence de Moorside (construite en 1901 et acquise en 1924) et la Ferme (acquise en 1927 et rénovée dans les années 1930 dans le but d'être habitable toute l'année; aujourd'hui, elle sert de résidence officielle au président de la chambre des Communes). La valeur patrimoniale du complexe ne tient pas seulement de ses liens avec un personnage politique canadien important, mais aussi de sa représentation de la culture et de l'architecture des chalets canadiens au début du XXe siècle. À sa mort, en 1950, Mackenzie King fait don du domaine aux Canadiens.

École des arts d'Ottawa (R)
35, rue George
Ottawa (Ontario)
Construit en 1907, cet édifice est un exemple peu commun d'un immeuble commercial du début du XXe siècle, demeuré presque intact et ayant contribué, au tournant du siècle, à donner un cachet particulier au marché By. Sa valeur architecturale et patrimoniale repose surtout sur sa façade décorative et très détaillée, sa maçonnerie exposée sur les côtés et sa structure.

Édifice Central Chambers (C)
42 à 54, rue Elgin
Ottawa (Ontario)
Construit en 1890-1891, le Central Chambers se veut l'une des plus grandes initiatives de ce genre à Ottawa au XIXe siècle. Il s'agit d'un exemple frappant de l'influence exercée par l'architecture de style " Queen Ann Revival " dans la construction d'édifices commerciaux au Canada. À son époque, le Central Chambers, avec sa structure intérieure à gros murs de briques et de pierres intégrée à des poutres d'acier, se démarque du genre de bâtiments construits jusque-là à Ottawa. Aujourd'hui, l'édifice se veut un élément fondamental de la Place de la Confédération et des paysages urbain autour du monument commémoratif de guerre du Canada.

Édifice Connors (R)
211, rue Montcalm
Gatineau (Québec)
Construit en 1913-1914 pour abriter la Gatineau Iron & Steel Foundry, l'édifice présente un mélange intéressant d'architectures industrielles novatrices et de liens historiques. Son architecture de l'époque révèle des concepts " modernes " s'inspirant des premiers édifices européens du début du XXe siècle faits de verre et d'acier. Archibald Copland, un important industriel canadien de l'époque, en est le fondateur. Au début des années 1940, l'usine devient la J.H. Connor Washing Machine Company et passe aux mains du gouvernement fédéral qui la transforme en bureaux.

Édifice de la Gilmour Hughson Company (R)
Parc Jacques-Cartier
Gatineau (Québec)
Malgré son architecture sans prétention, ce modeste immeuble de maçonnerie datant de 1892 se distingue sur le plan historique. Il est l'un des derniers vestiges de l'une des plus grandes compagnies de bois au Canada. De plus, l'aménagement de l'édifice construit autour d'un gros coffre-fort aménagé au rez-de-chaussée est aussi très unique. Les papiers importants de la compagnie peuvent ainsi être protégés contre les incendies, problème fréquent au XIXe siècle.

Édifice réservé à l'entretien (R)
Parc Major's Hill
Ottawa (Ontario)
Cet ancien édifice, qui servait d'endroit pour empoter les plantes, est la seule structure qui reste du complexe de serres du parc Major's Hill (comprenant une serre-jardin d'hiver, une maison d'été et des fontaines) démolies en 1937-1938. Les idées véhiculées par le mouvement " City Beautiful " à la fin du XIXe siècle ont contribué grandement à la transformation d'Ottawa en une belle capitale. Cet édifice servant à l'empotage sert d'exemple utilitaire du rôle joué par les parcs dans la transformation d'Ottawa.

Édifice Scottish Ontario Chambers (R)
44 à 50, rue Sparks
Ottawa (Ontario)
Construit en 1883, cet immeuble commercial de quatre étages est d'abord la propriété de la Scottish Ontario and Manitoba Company. Adresse commerciale prestigieuse et recherchée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle par les hommes d'affaires et les professionnels d'Ottawa, l'édifice est l'un des derniers grands blocs commerciaux en pierre ou en brique. La structure de l'édifice incorpore plusieurs détails architecturaux intéressants en plus d'être un édifice pilier de la rue Sparks. En 1994, la CCN intègre cette importante structure (avec l'édifice Central Chambers voisin) à un nouveau complexe appelé l'édifice Chambers, lequel abrite maintenant les bureaux de la CCN. L'édifice est un élément important du paysage urbain faisant face à la Place de la Confédération.

Ferme Silver Springs - grange (R) et maison (C)
3501, chemin Richmond
Ottawa (Ontario)
Ce regroupement d'édifices bien préservés est un bel exemple de l'application du style néogothique à des résidences rurales du XIXe siècle. La construction de la maison remonte à 1867, alors que les granges, témoignant d'un intérêt pour le design scientifique des bâtiments agricoles au tournant du siècle, ont été construites plus tard. La propriété conserve les caractéristiques de base de son passé agricole et joue un rôle essentiel dans l'établissement et le maintien des qualités rurales et agricoles de la Ceinture de verdure.

Ferme Virginia Moore - écurie et grange (R)
670, boulevard Alexandre-Taché
Gatineau (Québec)
Les trois bâtiments les plus anciens de la ferme, l'écurie, la glacière et la grange (1910), servent d'exemples des domaines distingués que l'on retrouve dans les quartiers périphériques des villes canadiennes vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. L'établissement conserve une tradition équestre durable. L'écurie, avec cinq autres structures similaires au Canada, compte parmi les dernières écuries construites dans l'élégance du style " Queen Anne Revival ".

Galerie marchande Hardy (R)
130, rue Sparks
Ottawa (Ontario)
Construit en 1936-1937, l'édifice se veut l'une des rares " galeries marchandes " de design commercial ayant des caractéristiques décoratives art déco. Le célèbre photographe canadien, Yousef Karsh, y installe son studio au dernier étage pendant plus de 25 ans. L'approche novatrice de l'édifice maximise le nombre d'espaces louables pouvant être aménagés à l'intérieur de la façade de 30 pieds de largeur.

Immeuble commercial (R)
457 à 459, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
Construit vers 1850, cet édifice est un bel exemple de l'architecture commerciale présente dans la basse-ville au milieu du XIXe siècle en plus de marquer un jalon important dans la transformation de la ville d'Ottawa, chantier forestier, en une ville moderne. L'usage commercial et résidentiel de l'édifice encourage la survie de cette utilisation traditionnelle sur la promenade Sussex et renforce le caractère patrimonial du " mille historique " de la CCN.

Immeuble commercial (R)
461 à 465, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
Construit vers 1850, l'édifice est l'un des rares édifices à vocation mixte (commerciale et résidentielle) remontant aux premiers développements effectués le long de la rue Sussex. Le caractère patrimonial de l'édifice est définit par son ampleur, son volume, la symétrie de ses ouvertures, l'usage des matériaux extérieurs et la répartition fonctionnelle des espaces qui servaient à des fins commerciales. L'usage commercial et résidentiel de l'édifice encourage la survie de cette utilisation traditionnelle sur la promenade Sussex et renforce le caractère patrimonial du " mille historique " de la CCN.

Immeuble commercial (R)
13 à 15, rue Clarence
Ottawa (Ontario)
Construit en 1898, l'édifice est un exemple intéressant de structures de style " Second Empire " à vocation mixte (commerciale et résidentielle) présentes dans la basse-ville au tournant du siècle. L'édifice contribue, avec les autres édifices dans les environs, à renforcer la cohésion des édifices patrimoniaux du marché By.

Immeuble de bureaux (R)
17, rue York
Ottawa (Ontario)
Construit en 1901, cet Immeuble de bureaux incorpore les caractéristiques d'une structure plus ancienne (1876); les deux périodes (les XIXe et XXe siècle) étant visibles dans la forme, le travail soigné et les matériaux de la structure, formant un tout unifié. L'édifice est une composante importante du " mille historique " de la CCN.

Institut Jeanne d'Arc (R)
489, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
Construits entre 1846 et 1876, les cinq édifices sont typiques des structures commerciales du milieu du XIXe siècle. Ils sont associés à des gens d'affaires, à des professionnels et à un ordre de religieuses de l'église catholique (l'Ordre des soeurs de l'Institut Jeanne-d'Arc), lequel prodiguait des soins aux jeunes femmes venues s'établir à Ottawa à la recherche d'emploi au début de la Première Guerre mondiale. Entre 1917 et 1926, les cinq édifices deviennent une seule et unique résidence. Aujourd'hui, l'Institut se veut une caractéristique architecturale et culturelle importante du " mille historique " de la CCN.

La Ferme (R)
Gatineau (Québec)
La Ferme représente la troisième phase de développement du Domaine Mackenzie-King . La Ferme est la première maison du Domaine habitable toute l'année. En 1927, le premier ministre Mackenzie King achète la Ferme et ses dépendances, ayant appartenue à l'origine à l'un des premiers colons à s'établir dans la région, pour les convertir dans les années 1930 en une résidence confortable habitable toute l'année. Depuis 1955, la Ferme est la résidence officielle du président de la chambre des Communes.

Maison-école Fraser (R)
62, rue John
Ottawa (Ontario)
Ce modeste édifice de pierre est un bel exemple des premières habitations à bon marché étant étroitement associées à la fondation de la ville de New Edinburgh. Construit selon toute vraisemblance en 1837 sur les ordres de Thomas McKay, propriétaire d'une scierie locale et fondateur de New Edinburgh. Entre 1838 et 1843, la Maison-école Fraser sert à la fois de première école de village et de résidence pour James Fraser, premier enseignant du village. Après 1843, tout porte à croire que l'école sert de résidence pour les gens de la classe ouvrière.

Maison George Sparks (R)
936 à 940, chemin River
Ottawa (Ontario)
Construite vers 1868 pour le fils d'un fermier fortuné - parenté avec Nicholas Sparks, premier colon à s'établir à Ottawa, la Maison George Sparks est un bel exemple d'habitation rurale bien conçue. Édifice de style classique du XVIIIe siècle, il représente un rare exemple de maison rurale jumelée de la fin du XIXe siècle. Parmi les résidences restantes de la famille Sparks, la Maison George Sparks est celle dont l'intégrité architecturale est la mieux conservée.

Maison Maclaren (R)
72, chemin Mill
Wakefield (Québec)
Construite entre 1861 et 1871, la Maison Maclaren sert de résidence à la famille propriétaire du moulin à grain de Wakefield. La résidence met en évidence un mélange des styles italien et néogothique. La Maison et le moulin sont des vestiges des premiers développements industriels effectués le long de la rivière de Gatineau et d'une famille, chef de file dans la communauté, ayant encouragé le peuplement et le développement dans ce coin de la région. Au fil des ans, la famille Maclaren en arrive à dominer complètement l'activité économique dans la région.

Maison Charron (R)
164, rue Laurier
Parc Jacques-Cartier
Gatineau (Québec)
Construite en deux étapes entre 1826 et 1841 sur la terre du fondateur de Gatineau, Philemon Wright, la Maison Charron se veut un vestige des premiers peuplements sur la rive québécoise de la rivière des Outaouais. Un des rares exemples de maison québécoise dans la région de la capitale nationale, l'édifice représente aussi le passage des styles de construction du XVIIIe siècle aux structures plus modernes du XIXe siècle. La Maison a jadis abrité les bureaux de la Ottawa Transportation Company, fondée en 1912.

Maison McConnell et grange (R)
188, chemin Gatineau
Gatineau (Québec)
Les McConnell sont des colons venus s'établir dans la municipalité de Gatineau. La principale caractéristique de la maison est sans contredit la grange qui y est rattachée. Grâce à cet agencement architectural, les fermiers ont accès à la machinerie agricole et aux animaux sans avoir à sortir à l'extérieur. Le cadre de la maison est également intéressant car il permet de préserver le caractère pastoral du milieu, malgré la croissance que connaît Gatineau et Gatineau à cette époque. La Maison McConnell est un point de repère champêtre de la rive nord de la rivière des Outaouais.

Maison O'Brien (R)
Lac Meech, parc de la Gatineau
Gatineau (Québec)
Construite en 1930 afin de servir de maison de campagne à un homme d'affaires bien en vue d'Ottawa, Kincora Lodge (aujourd'hui la Maison O'Brien), est le seul exemple de grande maison en bois rond au lac Meech. La maison représente une certaine forme d'expression architecturale rustique ayant contribué à la grande popularité des cabanes en rondins au tournant du siècle. La maison appartient maintenant au gouvernement fédéral.

Maison Powell (R)
Concession no 4
Ottawa (Ontario)
Construite en 1880, la Maison Powell est une résidence rurale typique de la fin du XIXe siècle. Elle est très représentative des constructions faites à partir d'une méthode très populaire à l'époque, le catalogue de maisons. La maison est complètement dépourvue d'ornementation. La grande valeur patrimoniale de cet édifice fédéral repose sur la qualité de son design et sur l'intégrité qu'ont su préserver cette région agricole et le cadre de la maison.

Maison Waller / Nicholas (R)
180, rue Waller / 195, rue Nicholas
Ottawa (Ontario)
Construite en 1883-1884, cette maison est l'un des exemples les plus manifestes d'architecture résidentielle de style " Second Empire ". Elle présente une ornementation très particulière, une masse irrégulière, un toit en mansarde, une tour centrale en saillie, des lucarnes décoratives et des cadres de fenêtres très ornés. Sa situation géographique, entre deux des rues les plus fréquentées d'Ottawa, en fait un endroit remarquable.

Maison Willson (C)
Lac Meech, parc de la Gatineau
Gatineau (Québec)
Construite en 1907 sur le plus haut promontoire donnant sur le lac Meech, la Maison Willson est un exemple unique des grandes maisons d'été rustiques populaires à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle auprès de la classe bourgeoise. Propriété de l'inventeur Thomas Willson, la maison, qui a peu changé au fil des ans, se veut une version sobre et symétrique de style " Queen Anne Revival ". Grâce à la Maison Willson, les habitants d'Ottawa viennent pratiquer des activités récréatives dans les collines du parc de la Gatineau.

Maplelawn (C)
529, chemin Richmond
Ottawa (Ontario)
Construite en 1831, Maplelawn est l'une des plus anciennes maisons de l'époque dans la région d'Ottawa. Elle représente un parfait exemple de l'imposante maison de campagne bâtie selon la plus pure tradition britannique. De plus, ses jardins fermés sont l'un des rares exemples du genre du début du XIXe siècle. La Maison abrite successivement trois familles en vue d'Ottawa (les Thompson, les Cole et les Rochester). Aujourd'hui, on y retrouve un restaurant.

Moulin à grain de Wakefield (R)
60, chemin Mill
Wakefield (Québec)
Il s'agit de l'un des rares moulins connus, construits durant le XIXe siècle, qui fonctionne jusqu'en 1980. À son époque, le moulin est au coeur de l'activité économique de la communauté; il incite de plus de nouveaux habitants à s'installer dans la région. Le moulin permet aux propriétaires, la famille Maclaren, de se diversifier graduellement sur le plan économique et de devenir l'une des familles les plus en vue de la région.

Pavillon du ruisseau Patterson (R)
Terrasse Linden
Ottawa (Ontario)
Construite en 1923, cette modeste structure remonte à la belle époque du mouvement " City Beautiful " et au rôle joué par les parcs dans la transformation de villes industrielles comme Ottawa en de belles villes modernes. Le pavillon marque aussi l'apparition, au tournant du siècle, d'une plus grande sensibilité pour la santé publique. Le pavillon comprend des espaces de rangement et des toilettes publiques. Il sert maintenant d'aire de repos où l'on peut chausser ses patins sur la patinoire du canal Rideau.

Pavillon Rockcliffe (R)
Parc Rockcliffe
Ottawa (Ontario)
Construit en 1917, le pavillon Rockcliffe se veut la réponse d'Ottawa aux idées véhiculées par le mouvement " City Beautiful " en plus d'expliquer le rôle joué par les parcs dans la transformation d'une jeune ville industrielle en une belle capitale moderne. Il représente une sorte de pavillon de jardin au motif ancien. Le pavillon, en béton moulé, est aussi une belle expression du mouvement novateur " Arts and Crafts ". Le pavillon a une relation de longue date avec le quartier de Rockcliffe et la ville d'Ottawa.

Promenade Sussex (Mille historique) (R)
Ottawa (Ontario)
La promenade Sussex abrite certains des plus importants édifices commerciaux d'Ottawa à ses débuts. En 1963, la CCN commence à les restaurer graduellement afin de préserver le paysage commercial du XIXe siècle. Derrière la promenade Sussex, on retrouve les cours du même nom. L'ancien musée géologique (541), l'Institut Jeanne-D'Arc (489) et le Collège Larocque-Lafortune (445 à 447) sont certaines des adresses les plus importantes de la promenade Sussex.

24 promenade Sussex (C)
Ottawa (Ontario)
Construite en 1868, cette vieille structure de pierre intéressante se veut la résidence du baron local de l'industrie du bois de sciage, Joseph Merrill Currier. En 1943, le gouvernement achète la propriété et la transforme en résidence officielle pour le premier ministre du Canada qui y loge dès 1949.

Résidence du lac Mousseau (R)
Gatineau (Québec)
Construite en 1925, la résidence du lac Mousseau (ou Harrington), sert de maison de campagne au baron local de l'industrie du bois de sciage, le lcol Cameron Edwards. Son foyer en pierre et sa véranda ouverte lui donnent une apparence rustique, typique des cottages de l'époque. Depuis 1959, les premiers ministres canadiens utilisent la résidence comme maison de campagne.

Résidence Rochon (R)
138, rue St-Patrick
Ottawa (Ontario)
Construite dans les années 1830 et 1840, la résidence est l'une des dernières " maisons traditionnelles de la basse-ville ". Cette maison, comme plusieurs des premières maisons de ce secteur à cette époque, est faite de billes selon une technique du pièce sur pièce. Les billes de cèdre qui soutiennent le plancher portent encore de l'écorce et proviennent probablement des marécages qui recouvraient jadis la basse-ville. Les Rochon ont sculpté le sanctuaire et les bancs de la Basilique Notre-Dame adjacente. Avec son voisin, la résidence Valade, elle fait partie d'un groupe d'anciennes résidences du patrimoine, ayant contribué à donner une âme à la basse-ville à ses débuts.

Résidence Valade (R)
142 à 144, rue St-Patrick
Ottawa (Ontario)
Construite avant 1866, cette maison de pierre abritait (1866 à 1918) les bureaux du Dr François Valade (l'un des médecins de Louis Riel). Dans les années 1830, les habitants de la basse-ville ne peuvent pas acheter de terrains, ils ne peuvent qu'en louer. Par conséquent, ils sont réticents à investir dans des maisons de pierre et de brique dispendieuses. Cette situation change toutefois à partir de 1843 alors qu'il devient possible d'en acheter. Cette maison démontre une amélioration de la qualité des résidences aux alentours de 1867 (Confédération), alors qu'on assiste à une combinaison habile des traditions architecturales britanniques et françaises. La façade est toute aussi intéressante avec son balcon en porte-à-faux qui constitue un élément de design rarement utilisé dans la région d'Ottawa. La Résidence Valade forme avec la Résidence Rochon, maison voisine, un groupe d'édifices patrimoniaux, ayant contribué à donner une âme à la basse-ville à ses débuts.

7, Rideau Gate (R)
Ottawa (Ontario)
Construit en 1861-1862, l'édifice sert maintenant de résidence de dignitaires du gouvernement du Canada. Il est un bon exemple des développements effectués par le gouvernement fédéral dans le secteur de Rockliffe Park à cette époque. En 1966, le gouvernement canadien achète la résidence, laquelle abrite successivement cinq familles bien en vue d'Ottawa.

Rideau Hall
1, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
Édifice principal, entrée principale et terrains (C)
Construite en 1838 par l'entrepreneur local, Thomas McKay, cette villa de campagne, devenue Rideau Hall, est maintenant la résidence officielle du Gouverneur général du Canada
Structures secondaires - entrées secondaires et clôtures, pavillon de l'entrée principale, Gazomètre, pavillon de Cricket, Laiterie et Rideau cottage (R)
Divers structures et édifices de Rideau Hall ont été reconnus pour leur valeur patrimoniale : 2 000 mètres de clôture (1920 et 1930), érigés dans la pure tradition paysagère britannique; pavillon octogonal de l'entrée principale (1860) très intéressant du point de vue architectural, seul édifice visible au public au-delà des terrains et ayant de solides liens viceroyaux inchangés; Gazomètre ou édifice Dôme (1877-1878), construit afin d'entreposer du gaz de houille, d'assurer la transition entre son caractère utilitaire et ses qualités patrimoniales; pavillon de Cricket, construit au tournant du siècle, témoigne d'un élément du patrimoine canadien culturel canadien presque disparu; Laiterie (1895) se veut un contraste visuel intéressant avec l'architecture plus formelle du domaine de Rideau Hall et Rideau cottage (1866-1867), résidence auxiliaire abritant le secrétaire du Gouverneur général et ayant des liens étroits avec l'administration viceroyale.

Stornoway (R)
541 avenue Acacia
Ottawa (Ontario
Construite en 1914 par l'architecte Allan Keefer, arrière-petit-fils de Thomas McKay (constructeur d'une autre résidence officielle, Rideau Hall). En 1950, un groupe de citoyens crée une fiducie afin d'acheter Stornoway et d'en faire la résidence officielle du chef de l'Opposition.

Usine Willson Carbide (R)
Île Victoria
Ottawa (Ontario)
Après avoir mis au point le procédé de fabrication du carbure de calcium en 1892, l'inventeur Thomas Willson, fonde la Ottawa Carbide Company. Il construit une usine sur l'île Victoria aux alentours de 1899-1900 afin de produire de l'acétylène (un produit du carbure de calcium). L'édifice, que Thomas Willson a aidé à construire, offre un design extérieur intéressant (fait de pierres). L'usine est divisée en divers compartiments, atténuant ainsi les risques reliés à la production d'acétylène et assurant un environnement de travail sécuritaire. Proie des flammes à deux reprises dans les années 1970, l'édifice a échappé au " Grand Feu " de 1900.

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Mise à jour : Le lundi 5 décembre 2005
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