Températures et précipitations dans une perspective historique
Année 2005
Température nationale
D’après
les données préliminaires, la température moyenne nationale
de 2005 a dépassé de 1,7 °C la normale et, de ce fait, 2005
se classe 3e ex aequo avec 2001 et 1999 parmi les années les plus chaudes
depuis le début des relevés en 1948. La carte
à droite montre que tout le Canada a connu des températures supérieures
à la normale, la majeure partie du pays relevant des températures
supérieures d’au moins 1 °C à la normale. L’an
dernier, la bordure sud-ouest des Territoires du Yukon a observé des
températures supérieures de 3 °C à la normale. À
l’exception des printemps de 2002
et de 2004, les températures saisonnières
sont restées supérieures à la normale pendant plus de 8
ans, comme le montre le graphique
des saisons consécutives.
Le
graphique de gauche montre
que les températures annuelles ont généralement monté
à l’échelon national, les températures étant
restées supérieures à la normale depuis neuf ans. La ligne
pointillée rouge représente une tendance linéaire au réchauffement,
de 1,2 °C, au cours des 58 dernières années. Le
tableau des températures nationales les plus élevées et
les plus basses énumère les dix années les plus fraîches
et les plus chaudes du pays. Ce tableau révèle que 1998 (+ 2,5
°C) a été l’année la plus chaude et que 1972
(- 1,8 °C) a été la plus froide. Le tableau
national des écarts de températures nationales donne la liste
intégrale des années, de la plus chaude à la plus fraîche,
et montre que six des dix années les plus chaudes comptent parmi les
dix dernières années.
Précipitations nationales
Dans
l’ensemble et d’après les données préliminaires,
le Canada, avec 13,4 p. 100 au-dessus de la normale, a connu en 2005 son année
la plus humide des relevés. La carte
de droite montre que la majeure partie du pays a été plus humide
que la normale, la majeure partie du Yukon, une partie du sud des Territoires
du Nord-Ouest, la majeure partie du Nunavut, la côte sud-ouest de la C.-B.
et la partie ouest de la Nouvelle-Écosse ayant reçu l’an
dernier au moins 20% de plus de précipitations que la normale. Les principales
régions ayant reçu des précipitations inférieures
d’au moins 20%à la normale étaient la côte ouest de
C.-B., la bordure est de la C.-B. et la bordure ouest de l’Alberta.
Notons que les précipitations «normales» du nord du Canada sont en général
inférieures à celles du sud du Canada. De ce fait, un écart en pourcentage dans
le nord représente un écart nettement moindre dans les précipitations effectives
que le même pourcentage dans le sud. Le classement national des précipitations
est donc faussé par les écarts du Nord et ne représente pas le classement en
volume d’eau tombé au pays.
Le
graphique situé
à gauche montre que les quatre dernières années ont été
plus humides que la normale et que, depuis 1973, seules trois valeurs annuelles
ont été plus sèches que la normale. Comme le montre le
tableau
des plus fortes et des plus faibles précipitations nationales, la
seconde année par ordre d’humidité était celle de
1996 (+ 9, 1%) et la plus sèche celle de 1956 (-7,3%). Le tableau
des écarts de précipitations nationales donne la liste complète
des précipitations annuelles, des plus fortes aux plus faibles. Les cinq
dernières saisons ont été plus humides que la normale,
comme l’indique le graphique
des saisons consécutives.
Suite à l’analyse régionale
...
Création :
2002-02-25
Mise à jour le :
2005-11-05
Date de révision :
2005-11-05
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca /ccrm/bulletin/national_f.cfm
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