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Publication hors série no 101

Assessment of bird populations in the Rasmussen Lowlands, Nunavut
Assessment of bird populations in the Rasmussen Lowlands, Nunavut 101 - Cover  

Johnston, V.H., C. L. Gratto-Trevor et S.T Pepper, Assessment of bird populations in the Rasmussen Lowlands, Nunavut, 2000

Résumé



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Résumé

Nous avons entrepris une étude des populations d'oiseaux nichant dans les basses terres de Rasmussen (Nunavut) afin d'évaluer la per ti nence de désigner cette région comme Réserve nationale de faune. En 1994 et en 1995, nous avons déterminé les types d'habitat, ainsi que le nombre et la situation des oiseaux nicheurs dans 118 parcelles des basses terres. La richesse en espèces d'oiseaux de rivage et leurs densités ont été comparées aux résultats d'études publiées, effectuées ailleurs en Arctique. Pendant les relevés, nous avons recensé 35 espèces aviaires, y compris 22 dont la nidification a été confirmée. Des 12 espèces d'oiseaux de rivage consignées, le Phalarope à bec large (Phalaropus fulicaria), le Bécasseau à poitrine cendrée (Calidris melanotos) et le Bécasseau à croupion blanc (Calidris fuscicollis) étaient les plus communs. La nidification du Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla), du Pluvier bronzé (Pluvialis dominica), du Bécasseau variable (Calidris alpina), du Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), du Bécasseau de Baird (Calidris bairdii), du Bécasseau à échasses (Micropalama himantopus) et du Pluvier semipalmé (Charadrius semipalmatus) a été confirmée. Il est possible que le Bécasseau roussâtre (Tryngites subruficollis) niche dans la région, mais cela n'a pas été confirmé. Nous ne croyons pas que le Tournepierre à collier (Arenaria interpres) y niche. Les types d'habitat ne sont pas répartis également dans les basses terres et les oiseaux de rivage ne sont pas répartis également dans les types d'habitat. Les plus hautes densités d'oiseaux de rivage (couple/km2 ) ont été notées dans les habitats des basses toundras et les habitats des polygones à centre convexe. Environ 60 p. 100 des basses terres fournissent des habitats de bonne qualité aux oiseaux de rivage, et 30 p. 100 du reste renferment des habitats utilisés par les oiseaux qui nichent en milieux secs. Nous estimons que la population totale de couples d'oiseaux de rivage dans les basses terres de Rasmussen s'élève à 94 557 ± 32 423. Au chapitre de la richesse en espèces, les basses terres se comparent favorablement aux autres sites arctiques. Selon notre étude, les densités de toutes les espèces d'oiseaux de rivage et celles d'espèces individuelles sont plus basses que celles signalées dans les basses terres au cours des années 1970 (McLaren et al. 1977) et à d'autres sites « très semblables », bien que les estimations pour sept espèces sont supérieures de plus de 1 p. 100 des estimations pour la population nationale. Nous discutons des résultats de Gratto-Trevor et al. (1998) qui démontrent un déclin considérable de la densité de trois espèces d'oiseaux de rivage et d'une espèce de canard de mer, du milieu des années 1970 au milieu des années 1990. Nous proposons que ce déclin remarqué dans les basses terres pourrait se répéter dans d'autres sites similaires, mais qu'il n'a pas été consigné. D'autres études contemporaines de la nôtre démontrent que les basses terres contiennent des populations importantes de sauvagine. Les densités de Faucon pèlerin (Falco peregrinus) de l'escarpement voisin sont analogues à celles trouvées ailleurs dans les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Nous concluons en recommandant que les basses terres de Rasmussen soient désignées Réserve nationale de faune, compte tenu de leur grande richesse en espèces d'oiseaux de rivage, de leur emplacement dans une zone écologique de transition, des habitats d'oiseaux divers et appropriés et des populations d'importance nationale de cinq espèces d'oiseaux de rivage, en plus de l'Oie rieuse (Anser albifrons), du Cygne siffleur (Cygnus columbianus), du Faucon pèlerin et probablement de l'Eider à tête grise (Somateria spectabilis). Nous recommandons également une délimitation convenable pour une aire protégée future.

 
*Le présent rapport est publié dans la langue officielle choisie par le ou les auteurs en fonction du public visé, avec un résumé dans la deuxième langue officielle.

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