More Figures on Ozone Depletion

Images supplémentaires sur l'appauvrissement de l'ozone


Comparing the ozone over Canada ten years ago, when the Montreal Protocol was signed, to what it is in 1997, indicates a loss of from 3 to 12 % for the first six months of the year.

It is certain that CFC's have made a major contribution to this change. (There is also natural year-to-year variability)

Si l’on compare l’ozone qui surmontait le Canada il y a dix ans, à l’époque où l’on a signé le protocole de Montréal, à l’ozone d’aujourd’hui, on relève une perte de 3 à 12 % pour les six premiers mois de l’année.

Il est certain que les CFC ont beaucoup contribué à ce changement. (Il existe aussi une variabilité interannuelle naturelle.)


The success of the Montreal Protocol can be seen in the measurements of CFC's in the lower atmosphere.

The concentration of CFC-11 in the lower atmosphere is already decreasing. The concentration of CFC-12, which is the other main ODS, is increasing more slowly than before. Methyl chloroform has a short atmospheric lifetime and is already decreasing quickly. However, it is about 10 times less effective than 11&12 at destroying ozone.

We know ozone depletion is driven by the concentration of ODS's in the stratosphere or more specifically by the stratospheric concentrations of chlorine and bromine. These follow the lower atmospheric values by from 2 to 5 years. The stratospheric chlorine and bromine should reach their peak values within the next few years and fall to their values of the late 1970's by the year 2050. All other things being equal we expect ozone recovery should be determined by the removal of the CFC's. However, current ozone science does not explain all the known features of ozone distribution and ozone depletion and there are other significant factors that affect ozone.

Le succès du protocole de Montréal apparaît dans les mesures de CFC de la basse atmosphère.

La concentration de CFC-11 de la basse atmosphère baisse déjà. La concentration de CFC-12, l’autre substance destructrice d’ozone (SDO) principale, s’accroît plus lentement qu’auparavant. Le chloroforme de méthyle a une faible durée de vie dans l’atmosphère et connaît une baisse rapide. Il est toutefois environ dix fois moins efficace que le CFC-11 et le CFC-12 dans la destruction de l’ozone.

Nous savons que l’appauvrissement de l’ozone découle de la concentration des SDO dans la stratosphère et, en particulier, des concentrations stratosphériques de chlore et de brome. Celles-ci suivent les valeurs inférieures de l’atmosphère deux à cinq ans après. Le chlore et le brome stratosphériques devraient atteindre leur valeur maximale au cours des prochaines années et retomber à leur valeur de la fin des années 70 d’ici l’an 2050. Toutes choses égales d’ailleurs, nous nous attendons que le retrait des CFC conditionne le rétablissement de l’ozone. La science actuelle de l’ozone n’explique toutefois pas toutes les caractéristiques connues de la distribution et de l’appauvrissement de ce gaz et d’autres facteurs importants influent sur l’ozone.


The Eureka Arctic Ozone observatory. L’observatoire de l’ozone arctique à Eureka.


The loss of ozone over the Canadian arctic stations has increased dramatically during the last five years while the stratospheric halogens have not changed much. The loss during March 1997 was 45% which is still not as severe as the 70% loss in Antarctic in a similar period. The Arctic situation is related to colder temperatures developing there which, at least partially, may be caused by increased greenhouse gases. It is not known whether this short-term trend will be sustained. La perte d’ozone au-dessus des stations arctiques canadiennes s’est beaucoup accrue au cours des cinq dernières années, alors que les halogènes stratosphériques n’ont guère changé. En mars 1997, la perte a été de 45 %, ce qui reste moins prononcé que la perte de 70 % enregistrée pendant une période analogue dans l’Antarctique. La situation de l’Arctique est liée à des températures plus basses qui s’y présentent et qui, du moins en partie, résultent d’un accroissement des gaz à effet de serre. On ne sait pas si cette tendance à court terme persistera.


Speculation for the future

A best case scenario is one in which all countries follow the M-P provisions and in which ozone depletion is caused only by the known ODS's. The green graph sketches how the worlds ozone might evolve according to this scenario. (We call this speculation rather than a forecast since the underlying science is simplistic.) It does show the natural variability and that a recovery will be slower than the original decline.

The scenario illustrated by the red curve is of the ozone depleting substances remaining at their 1997 level.

We might expect the something between these, one hopes closer to the green one.

How soon can we expect some direct evidence of recovery?

The graph shows that the natural variability tends to hide the evidence. However, it is likely that within ten years a turn-around could be demonstrated, i.e. one might then distinguish between the red and green. Five or ten years later we would be estimating the extent of the recovery.

Les spéculations

L’idéal serait que tous les pays suivent les dispositions du PM et que l’appauvrissement de l’ozone ne soit causé que par les SDO connues. Le graphique vert esquisse comment l’ozone du globe pourrait évoluer suivant le scénario. (Nous parlons ici de spéculation, plutôt que de prévision, car la science en la matière est simpliste.) Le graphique indique bel et bien la variabilité naturelle et révèle que le rétablissement sera plus lent que le déclin initial.

Le scénario illustré par la courbe rouge est celui des substances destructrices d’ozone restant à leur niveau de 1997.

Nous pouvons nous attendre à une courbe intermédiaire, que nous espérons plus proche de la courbe verte.

Dans combien de temps pourrait-il apparaître des signes directs de rétablissement ?

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