Activez le format accessible linéaire pour cette page Web.
Signature d'Environnement CanadaLogo du gouvernement canadienSautez l'en-tête et les liens de navigation et allé directement au contenu de la page Web.Sautez l'en-tête et allez directement aux liens spécifiques de navigation de site Web.
EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
Quoi de neuf
À notre sujet
ThèmesPublicationsMétéoAccueil
Service canadien de la faune - Site national
Centre national de la recherche faunique
Maladies chez les espèces sauvages
pour imprimer

Foire aux questions

QUESTIONS GÉNÉRALES

  1. QUELS SIGNES LE PUBLIC DEVRAIT-IL OBSERVER?
  2. LA GRIPPE AVIAIRE PEUT-ELLE ÊTRE TRANSMISSIBLE D'UN OISEAU SAUVAGE À UNE PERSONNE?
  3. LE GOUVERNEMENT DU CANADA A-T-IL UN PLAN, DANS LE CAS DE LA CONTAMINATION D'OISEAUX SAUVAGES PAR UNE SOUCHE HAUTEMENT VIRULENTE DE GRIPPE AVIAIRE, EN PARTICULIER POUR LES ESPÈCES VIVANT À PROXIMITÉ DES ÊTRE HUMAINS (p.ex. LES BERNACHES DU CANADA DANS LES VILLES)?
  4. LA LOI DE 1994 SUR LA CONVENTION CONCERNANT LES OISEAUX MIGRATEURS PEUT-ELLE ÊTRE APPLIQUÉE POUR CONTRÔLER LA GRIPPE AVIAIRE CHEZ LES OISEAUX SAUVAGES?
  5. QU'ARRIVE-T-IL SI UN CHASSEUR TUE UN OISEAU QUI A LA GRIPPE AVIAIRE, FAIT CUIRE ET MANGE LA CHAIR DE CET OISEAU?

QUESTIONS TECHNIQUES

  1. COMMENT LES VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE SE SONT-ILS DÉVELOPPÉS?
  2. COMMENT LE VIRUS EST-IL TRANSMIS?
  3. LES FLAMBÉES ÉPIDÉMIQUES DU VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE CHEZ LA VOLAILLE POURRAIENT ELLES ÊTRE CONTRÔLÉES PAR L'ÉLIMINATION SÉLECTIVE DE LA SAUVAGINE LOCALE?
  4. QUELLES ESPÈCES D'ANIMAUX PEUVENT ÊTRE PORTEUSES DU VIRUS DE LA GRIPPE?
  5. LES OISEAUX SONT ILS TOUS PORTEURS DU VIRUS?
  6. PUISQUE DE NOMBREUX OISEAUX SAUVAGES SONT PORTEURS DU VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE, POURQUOI NE VOYONS-NOUS PAS UN GRAND NOMBRE DE CES OISEAUX MOURIR?
  7. LA SOUCHE ASIATIQUE H5N1 EST ELLE PRÉSENTE EN AMÉRIQUE DU NORD?
  8. S'IL EST DÉMONTRÉ QUE LES OISEAUX SAUVAGES REPRÉSENTENT UNE MENACE POUR L'INDUSTRIE AVICOLE AU CANADA, QUELLES MESURES DE CONTRÔLE POURRAIENT ÊTRE MISES EN ŒUVRE?
  9. LES SOUCHES H5 DU VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE RÉCEMMENT DÉCOUVERTES CHEZ LES OISEAUX SAUVAGES EN COLOMBIE BRITANNIQUE, AU MANITOBA ET AU QUÉBEC SONT ELLES NOUVELLES AU CANADA? SINON, POURQUOI CETTE QUESTION A T ELLE FAIT L'OBJET D'UN BULLETIN DE NOUVELLES ET D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE?
  10. QUELLE EST LA PÉRIODE DE LATENCE POUR LE VIRUS H5N1 CHEZ LES OISEAUX SAUVAGES, C. À D. COMBIEN DE TEMPS PEUVENT ILS ÊTRE PORTEURS DE LA MALADIE (EN PRÉSUMANT QU'ILS SE DÉPLACENT) SANS MANIFESTER DE SYMPTÔMES?

Réponses

QUESTIONS GÉNÉRALES

  1. QUELS SIGNES LE PUBLIC DEVRAIT-IL OBSERVER?

    Les oiseaux sauvages et la sauvagine (notamment les canards, et les oies et bernaches) en particulier sont habituellement porteurs de nombreuses souches de virus de la grippe aviaire sans manifester de signes de maladie. Si vous observez de grands nombres d'oiseaux malades ou morts, veuillez communiquer avec le Centre canadien coopératif de la santé de la faune (CCCSF) au 1 800 567-2033.

  2. LA GRIPPE AVIAIRE PEUT-ELLE ÊTRE TRANSMISSIBLE D'UN OISEAU SAUVAGE À UNE PERSONNE?

    À ce jour, il n'existe aucun cas documenté de transmission directe du virus de la grippe aviaire d'un oiseau sauvage à un être humain. Toutefois, les membres du public devraient observer les précautions pratiques suivantes :

    • Éviter de manipuler des oiseaux sauvages malades ou morts.
    • Si le contact est inévitable, portez des gants ou utilisez deux sacs en plastique insérés l'un dans l'autre.
    • Réduisez au minimum le contact avec le sang, les sécrétions des voies respiratoires et les excréments.

  3. LE GOUVERNEMENT DU CANADA A-T-IL UN PLAN, DANS LE CAS DE LA CONTAMINATION D'OISEAUX SAUVAGES PAR UNE SOUCHE HAUTEMENT VIRULENTE DE GRIPPE AVIAIRE, EN PARTICULIER POUR LES ESPÈCES VIVANT À PROXIMITÉ DES ÊTRE HUMAINS (p.ex. LES BERNACHES DU CANADA DANS LES VILLES)?

    Nous participons actuellement à un programme national de surveillance du virus de la grippe aviaire chez les oiseaux sauvages au Canada. Il n'existe aucune preuve que l'élimination sélective des oiseaux sauvages est requise ou efficace pour freiner la transmission entre oiseaux de la grippe aviaire. En ce moment, la meilleure mesure de protection consiste à prévenir le contact entre les oiseaux sauvages et domestiques, et à réduire au minimum le contact entre les êtres humains et la volaille malade ou morte. À ce jour, aucun être humain n'a contracté le virus de la grippe aviaire directement de la sauvagine.

  4. LA LOI DE 1994 SUR LA CONVENTION CONCERNANT LES OISEAUX MIGRATEURS PEUT-ELLE ÊTRE APPLIQUÉE POUR CONTRÔLER LA GRIPPE AVIAIRE CHEZ LES OISEAUX SAUVAGES?

    Si des flambées épidémiques isolées de grippe aviaire chez les oiseaux migrateurs survenaient et menaçaient les intérêts communautaires, l'article VII de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs et les articles de 24 à 26 du Règlement sur les oiseaux migrateurs prévoient la possibilité de délivrer des permis permettant de tuer les oiseaux migrateurs qui causent du dommage ou qui représentent un danger. Cependant, nous estimons qu'il soit peu probable que des circonstances justifiant une telle mesure se produisent dans le cas de la grippe aviaire, et nous ne pensons pas qu'une telle mesure réussisse à limiter la propagation de la maladie.

    Le public, les éleveurs d'animaux domestiques et les autorités de réglementation doivent se rappeler que certaines espèces et populations d'oiseaux sauvages au Canada sont protégées en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs. Toute décision de capturer ou d'éliminer sélectivement des oiseaux sauvages doit être prise au cas par cas; elle exige un permis et la consultation d'Environnement Canada et/ou des organismes responsables de la faune provinciaux ou territoriaux.

  5. QU'ARRIVE-T-IL SI UN CHASSEUR TUE UN OISEAU QUI A LA GRIPPE AVIAIRE, FAIT CUIRE ET MANGE LA CHAIR DE CET OISEAU?

    Les chasseurs font la chasse aux oiseaux sauvages et mangent leur chair, y compris celle de certaines espèces de sauvagine reconnues comme étant des réservoirs de grippe aviaire, depuis des siècles sans problèmes. Les oiseaux qui sont gravement malades sont rarement assez bien pour voler et mourrons probablement plutôt de causes naturelles (maladies, exposition ou prédation) que de la cartouche d'un chasseur. La cuisson tuera la plupart des pathogènes, incluant la grippe aviaire. Si des précautions sont prises pendant la préparation et la cuisson des oiseaux, le risque de contracter la grippe aviaire est considéré bas.

QUESTIONS TECHNIQUES

  1. COMMENT LES VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE SE SONT-ILS DÉVELOPPÉS?

    Les oiseaux sauvages sont considérés comme un réservoir de virus de la grippe aviaire. Des souches du virus de la grippe sont transmises par les excréments des oiseaux sauvages. Ces souches ne deviennent virulentes que si elles s'établissent dans la volaille de grandes fermes d'élevage, où les oiseaux deviennent infectés au contact de la sauvagine en liberté ou encore des aliments, de l'eau ou du sol contaminés par les excréments de la sauvagine. Normalement, les oiseaux sauvages ne sont pas porteurs des souches virulentes qui circulent chez la volaille ou n'en deviennent pas malades. La flambée épidémique du virus H5N1 en Eurasie est inhabituelle, car des oiseaux sauvages sont morts de la maladie, et des oiseaux migrateurs ont contribué à la propagation de ce virus.

  2. COMMENT LE VIRUS EST-IL TRANSMIS?

    Certains oiseaux aquatiques (p. ex. canards, oies et bernaches) sont porteurs de souches de virus de la grippe aviaire dans leurs intestins et celles-ci sont excrétées dans la salive, les sécrétions nasales et les excréments. Des virus survivent dans l'eau ou dans les fientes pour différentes périodes de temps, selon les conditions environnementales. La voie oro-fécale représente le mode de propagation le plus commun dans des conditions naturelles. Dans des conditions artificielles de haute concentration, notamment dans les poulaillers, la propagation du virus peut être aérienne.

  3. LES FLAMBÉES ÉPIDÉMIQUES DU VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE CHEZ LA VOLAILLE POURRAIENT ELLES ÊTRE CONTRÔLÉES PAR L'ÉLIMINATION SÉLECTIVE DE LA SAUVAGINE LOCALE?

    Les virus de la grippe aviaire chez les oiseaux sauvages ne peuvent être contrôlés efficacement en raison du grand nombre de sous types de virus et de la fréquence élevée du brassage génétique donnant naissance à de nouveaux sous types de virus. Bon nombre de souches de la grippe chez les oiseaux sauvages ne présentent aucun risque à la volaille ni aux êtres humains. Il est inapproprié et impossible logistiquement de tenter de prévenir la maladie en détruisant des populations d'oiseaux sauvages en liberté. Les initiatives de contrôle de la maladie sont plus efficaces si l'on prend davantage des mesures pour empêcher le contact entre les oiseaux domestiques et les oiseaux sauvages.

  4. QUELLES ESPÈCES D'ANIMAUX PEUVENT ÊTRE PORTEUSES DU VIRUS DE LA GRIPPE?

    Les virus de la grippe de type A peuvent infecter plusieurs espèces animales, y compris les oiseaux, les porcs, les chevaux, les phoques et les baleines. Les oiseaux sont des espèces particulièrement importantes, car tous les sous types connus des virus de type A circulent chez les oiseaux sauvages.

  5. LES OISEAUX SONT ILS TOUS PORTEURS DU VIRUS?

    Le virus de la grippe aviaire existe chez de nombreuses espèces d'oiseaux sauvages, le nombre pouvant aller jusqu'à 90 espèces. Le virus de la grippe est le plus fréquemment décelé chez les espèces migratrices de sauvagine. Au Canada, les jeunes Canards colverts ont fait l'objet de tests ciblés.

    La sauvagine représente le seul groupe d'oiseaux chez lequel ce virus est présent durant toute l'année. C'est à la fin de l'été qu'on trouve le taux le plus élevé d'infection chez les juvéniles lorsqu'ils se regroupent pour la première migration vers le sud. Le nombre d'oiseaux infectés est le plus faible au printemps alors qu'un seul oiseau sur 400 est infecté au cours de la migration de retour vers le nord. Par contraste, c'est au printemps (mai et juin) que l'on observe le nombre le plus élevé d'oiseaux de rivage (principalement le Tournepierre à collier) et de mouettes et goélands (Goéland argenté) infectés.

  6. PUISQUE DE NOMBREUX OISEAUX SAUVAGES SONT PORTEURS DU VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE, POURQUOI NE VOYONS-NOUS PAS UN GRAND NOMBRE DE CES OISEAUX MOURIR?

    Les souches du virus de la grippe aviaire présentes chez les oiseaux sauvages n'entraînent habituellement pas de maladie chez les oiseaux sauvages ni la volaille. Les souches qui peuvent rendre les oiseaux domestiques très malades et les tuer sont habituellement le résultat d'une recombinaison de souches (le brassage des gènes de deux souches ou plus) provenant d'oiseaux sauvages et d'oiseaux domestiques. Le virus asiatique H5N1 a probablement évolué chez les oiseaux domestiques et s'est ensuite retransmis aux oiseaux sauvages où il entraîne de façon atypique la maladie chez ces derniers.

  7. LA SOUCHE ASIATIQUE H5N1 EST ELLE PRÉSENTE EN AMÉRIQUE DU NORD?

    Pas que nous le sachions. Nous avons récemment resserré les mesures de surveillance pour assurer la détection du virus s'il se présentait en Amérique du Nord, peut-être par l'intermédiaire des déplacements des oiseaux sauvages. Le virus pourrait également faire son apparition en Amérique du Nord par le truchement du commerce illégal ou légal des oiseaux sauvages, du commerce des oiseaux de compagnie, de l'industrie avicole ou des déplacements internationaux des personnes. Si la souche asiatique H5N1 s'établissait en Amérique du Nord par l'intermédiaire des déplacements des oiseaux sauvages, la première indication pourrait être la mort d'oiseaux sauvages ou de volaille, c.-à-d. les individus qui auraient été en contact avec ces derniers, le long des corridors de migration du Pacifique ouest ou de l'Atlantique est.

  8. S'IL EST DÉMONTRÉ QUE LES OISEAUX SAUVAGES REPRÉSENTENT UNE MENACE POUR L'INDUSTRIE AVICOLE AU CANADA, QUELLES MESURES DE CONTRÔLE POURRAIENT ÊTRE MISES EN ŒUVRE?

    À l'heure actuelle, les organismes internationaux et nationaux scientifiques et axés sur la santé reconnaissent que l'élimination sélective de grandes populations d'oiseaux sauvages n'est ni recommandée ni efficace. En fait, cette élimination pourrait accroître la dispersion du virus, car elle pourrait effrayer les oiseaux et provoquer leur déplacement vers d'autres lieux où ils ne sont pas normalement présents. Toute élimination des espèces de sauvagine migratrice devra être autorisée au moyen d'un permis en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs. L'abattage d'oiseaux sauvages résidents devra être autorisé par les organismes provinciaux et territoriaux pertinents. À l'heure actuelle, le contrôle des flambées épidémiques de la grippe aviaire chez les espèces d'oiseaux sauvages et/ou domestiques doit être évalué au cas par cas.

  9. LES SOUCHES H5 DU VIRUS DE LA GRIPPE AVIAIRE RÉCEMMENT DÉCOUVERTES CHEZ LES OISEAUX SAUVAGES EN COLOMBIE BRITANNIQUE, AU MANITOBA ET AU QUÉBEC SONT ELLES NOUVELLES AU CANADA? SINON, POURQUOI CETTE QUESTION A T ELLE FAIT L'OBJET D'UN BULLETIN DE NOUVELLES ET D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE?

    Le gouvernement du Canada est ouvert et transparent à ce sujet. Ces souches se sont probablement développées chez des oiseaux sauvages au Canada, où elles ne sont pas responsables à l'heure actuelle de maladie ou de mortalité cez ces oiseaux. Il se peut qu'elles existent depuis longtemps, et que nous les détections seulement parce que nous avons accru les mesures de surveillance et d'analyse. Les médias ont été informés parce que nous avons l'obligation internationale de rendre compte de l'existence des souches H5 du virus de la grippe aviaire, car elles peuvent être pathogènes pour la volaille. Des analyses de caractérisation plus exhaustives des virus sont actuellement en voie d'être effectuées et révèleront peut-être les types N spécifiques au virus et la pathogénicité du virus chez la volaille. Le système actuel de classification de la pathogénicité de la grippe aviaire se rapporte strictement à ses effets sur les poulets infectés et ne nous renseigne aucunement sur les répercussions de ce virus sur d'autres espèces d'oiseaux, de mammifères ou chez les êtres humains.

  10. QUELLE EST LA PÉRIODE DE LATENCE POUR LE VIRUS H5N1 CHEZ LES OISEAUX SAUVAGES, C. À D. COMBIEN DE TEMPS PEUVENT ILS ÊTRE PORTEURS DE LA MALADIE (EN PRÉSUMANT QU'ILS SE DÉPLACENT) SANS MANIFESTER DE SYMPTÔMES?

    Personne ne le sait. Il n'est même pas évident que la souche du virus asiatique H5N1 ait été détectée chez des " oiseaux porteurs " en santé, bien que nous ayons la preuve récente qu'un cygne sauvage de la Hongrie pourrait avoir été porteur lors d'une flambée épidémique du virus asiatique H5N1 en Croatie. Cette situation peut révéler un manque de mesures d'échantillonnages ou que le virus tue rapidement les oiseaux.


Quoi de neuf  |  À notre sujet  |  Thèmes  |  Publications  |  Météo  |  Accueil  |
English  |  Contactez-nous  | Aide  | Recherche  | Site du Canada |

La Voie verteMC, site Web d'Environnement Canada
Créé le : 2005-12-01
Mis à jour le : 2005-12-08
Haut de pageAvis importants
Contenu revu le : 2005-12-08Consulter les détails de la ressource
URL de cette page: http://www.cws-scf.ec.gc.ca/nwrc-cnrf/default.asp?lang=Fr&n=8E0044D3-1