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INFOS SAINT-LAURENT
Des études faites par le ministère de l’Environnement du Québec en 2000 et 2001 révèlent que la qualité bactérienne et physico-chimique des eaux douces du fleuve Saint-Laurent est « bonne » jusqu'à la hauteur de l’île de Montréal, mais qu’elle se détériore en aval.
Une contamination par des bactéries des rejets traités mais non désinfectés de la station d’épuration de la Ville de Montréal ainsi que le débordement de réseaux d’égouts en temps de pluie seraient en cause. Cette contamination touche le chenal de navigation et la masse d’eau située immédiatement au nord de celui-ci; elle est perceptible jusqu'à la hauteur de Bécancour, soit 125 km en aval de Montréal. Dans la région de Québec, les grandes masses d’eau du fleuve retrouvent une qualité satisfaisante. Près des rives, où l’on observe une augmentation de la turbidité, la qualité de l’eau est toutefois moins bonne.
Depuis 1990, le Réseau de surveillance de la qualité des eaux du fleuve Saint-Laurent*, sous la responsabilité du ministère de l’Environnement du Québec (maintenant ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs), permet d’évaluer la qualité de l’eau du secteur fluvial relativement aux paramètres physico-chimiques et bactériologiques. L’objectif du réseau est de documenter les changements observés dans la qualité de l’eau du fleuve, de les comparer avec ceux notés dans les Grands Lacs, et de déterminer s’ils résultent de modifications du régime hydrologique ou d’interventions d’assainissement.
Hébert, S. 2002. La qualité de l’eau du secteur fluvial Paramètres physico-chimiques et bactériologiques.* Ministère de l’Environnement du Québec, Direction des écosystèmes aquatiques, Québec. Fiche d’information de la collection « Suivi de l’état du Saint-Laurent ».
Hébert, S. et J. Belley. 2005. Le Saint-Laurent La qualité des eaux du fleuve 1990-2003. Ministère de l’Environnement, Direction du suivi de l’état de l’environnement, Québec. Envirodoq no ENV/2005/0095, rapport no QE/156, 25 pages + 3 annexes. |
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