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Direction de la recherche sur la qualité de l'air

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Dépôt acide et oxydants:

Par " pluies acides ", on entend la pluie, la neige et la grêle qui sont acidifiées par les polluants atmosphériques, dont les oxydes de soufre et d'azote. Les principales sources de ces polluants sont les centrales électriques, les usines de transformation de métaux non ferreux et les automobiles. Le dioxyde de soufre est produit par la combustion du charbon et la fonte du minerai contenant du soufre. Dans l'atmosphère, au contact de l'eau, il libère de l'acide sulfurique. De même, les oxydes d'azote, qui sont rejetés dans l'atmosphère lors de la combustion du carburant à haute température, libèrent de l'acide nitrique dans l'atmosphère. Les substances acidifiantes demeurent dans l'atmosphère pendant des jours, et parcourent parfois des milliers de kilomètres. Ainsi, les polluants produits dans un pays auront souvent des impacts sur un autre. Lorsque les précipitations devenues acides tombent (dépôt humide), elles endommagent d'une manière ou d'une autre toute matière avec laquelle elles entrent en contact : sol, eau, plantes et revêtement des édifices. Même lorsqu'il n'y a aucune précipitation, certains gaz, comme le dioxyde de soufre et la vapeur d'acide nitrique, peuvent libérer des substances acidifiantes qui se déposent (dépôt sec) sur la végétation, l'eau et les matériaux.

Formation de smogLe smog photochimique, cette brume jaunâtre qui se forme en été lors des journées chaudes, est composé d'oxydes d'azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV) qui réagissent au rayonnement solaire. Les NOx proviennent principalement de la combustion de combustibles fossiles et les COV des gaz d'échappement des véhicules et de l'évaporation des solvants. L'ozone troposphérique, principale composante du smog, diffère de l'ozone que l'on trouve dans la couche protectrice au niveau de la stratosphère, et résulte en grande partie des réactions entre les NOx et les COV.

L'ozone est nocif pour la santé humaine. Il a des effets sur le système respiratoire, provoquant notamment la toux, de l'inconfort et une diminution de la capacité respiratoire. Les études suggèrent qu'une exposition à long terme à l'ozone peut causer une plus grande susceptibilité aux maladies respiratoires et un vieillissement prématuré des poumons. L'ozone endommage également la végétation et entraîne par conséquent une baisse de la productivité des cultures. On a estimé que les pertes économiques liées à ce problème peuvent atteindre jusqu'à 70 millions de dollars par année en Ontario et 9 millions de dollars en Colombie-Britannique, selon l'intensité des épisodes d'ozone pendant la saison de croissance. Les haricots, les tomates, le tabac, les pommes de terre, le soja et le blé sont tous très sensibles à l'ozone. Afin de protéger la santé humaine et la végétation, le Canada a établi un niveau maximum acceptable d'ozone, soit une moyenne de 82 parties par milliard (ppb) pendant une heure (on reconsidère actuellement ce seuil dans le cadre du processus d'établissement des Standards pancanadiens). Pendant les étés particulièrement chauds, les concentrations d'ozone dans certaines parties de l'Ontario et du Québec sont doubles de la norme de qualité de l'air.

Les études réalisées dans les années 70 montrent que les pluies acides sont un problème au Canada, surtout en raison des émissions de dioxyde de soufre. En 1985, les gouvernements fédéral et provinciaux ont convenu de fixer à 3,2 millions de tonnes le plafond d'émission pour le dioxyde de soufre réglementé et produit au Canada d'ici 2000. Ils ont également décidé de réduire les émissions d'oxydes d'azote en imposant des contrôles antipollution aux automobiles et aux camions.

Nous évaluons l'efficacité des mesures de lutte contre la pollution en surveillant l'amélioration de la qualité des précipitations et de l'air par le biais du Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air (RCEPA) et en projetant la réaction à long terme des écosystèmes au moyen de modèles informatiques. Le programme canadien de lutte contre la pollution visait jusqu'à tout récemment à abaisser le dépôt humide de sulfates à moins de 20 kilogrammes/hectare/année (kg/ha/an), une cible établie dans le but de protéger les systèmes d'eau douce sensibles. Un nombre sans cesse croissant d'indications suggèrent que la charge ciblée de 20 kg/ha/an ne sera pas suffisante pour assurer la protection de vastes régions de l'est du Canada, d'où la nécessité d'imposer des réductions additionnelles.

En 1988, le Conseil canadien des ministres de l'environnement a élaboré le Plan de gestion des NOx/COV pour régler le problème de l'ozone au Canada d'ici 2005. Le Plan a déterminé que le smog touchait particulièrement trois régions au Canada : la vallée du bas Fraser en Colombie-Britannique, le corridor Windsor-Québec et le sud des provinces de l'Atlantique. Les études scientifiques sur la formation du smog constituent une partie intégrante du Plan, qui en est maintenant à sa troisième phase. La Direction a joué un rôle de chef de file dans l'évaluation des processus chimiques à l'origine du smog, par le biais de ses activités de surveillance des concentrations des polluants à l'échelle régionale et l'élaboration de modèles permettant d'évaluer les stratégies de lutte contre le smog.



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Création : 2002-09-16
Mise à jour le : 2002-12-18
Date de révision : 2002-12-18
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca
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