Éviter tous les menus (touche d'accès : 2) Éviter le premier menu (touche d'accès : 1) Éviter le menu du la domain (touche d'accès : 3)
Signature d'Environnment Canada
Logo du gouvernment canadien

Direction de la recherche sur la qualité de l'air

SMC - EC - GC
 

Matières particulaires:

Bâtiment du Centre expérimental de la recherche atmosphérique (CERA)Des recherches sur les troubles respiratoires et autres menées sur de longues périodes ont établi des liens statistiques cohérents entre l'exposition humaine à certains niveaux de matières particulaires (PM) dans l'air et les impacts néfastes sur la santé. Les initiatives actuelles mises en place par les gouvernement fédéral et provinciaux en vue d'élaborer des Standards pan-canadiens pour la masse de particules de 2,5 micromètres [PM2.5] et de moins de 10 micromètres [PM10] présentes dans l'air montrent l'urgence de mesurer, de prévoir et de caractériser tant physiquement que chimiquement ces paramètres au Canada. Cette première étape est cruciale si l'on veut définir les niveaux d'exposition aux PM et faire des recommandations quant aux mesures appropriées à adopter pour réduire les niveaux de PM au Canada.

Pour pouvoir mettre en place des mesures appropriées dans le Canada entier, il est nécessaire de comprendre les liens entre les PM primaires et les sources d'émission des gaz précurseurs, les niveaux ambiants des PM2.5 et des PM10 pour toutes les régions du pays. Pour comprendre les liens entre les aérosols primaires et secondaires, il faut non seulement connaître les caractéristiques physiques de taille et de densité des aérosols, mais également leur composition chimique et leurs différentes sources.

La fraction organique des matières particulaires est, croit-on, en grande partie composée d'alcanes, d'alcènes, d'acides aromatiques, d'acides dicarboxyliques et d'aldéhydes. Toutefois, les études chimiques les plus approfondies menées jusqu'à maintenant n'ont réussi à déterminer de façon explicite qu'environ 40 % de la fraction organique des aérosols. Il est également très important de comprendre la granulométrie de chaque type d'aérosols. Un nombre considérable d'indications montrent qu'on trouve des sulfates en grande partie dans les aérosols sub-microniques (PM2.5) et des nitrates dans les aérosols des deux fractions. On a observé des aérosols organiques dans les deux fractions, mais ils sont surtout présents dans les PM2.5. Nous possédons toutefois peu d'information sur la granulométrie des aérosols organiques, à l'exception des composés aromatiques polycycliques.

Les modèles ont bien jumelé les composantes connues de la fraction inorganique mais, jusqu'à maintenant, ils ont été incapables de simuler la fraction organique entière des masses PM2.5 et PM10, ni celle des aérosols distribués selon leur taille. Pour améliorer les résultats des modèles, des données sont recueillies dans la région métropolitaine de Toronto. Ces activités fourniront l'expertise et les données nécessaires à la réalisation d'un programme de recherche plus approfondi dans les prochaines années. On s'attend également à ce que les mesures répondent aux besoins d'information cruciaux.

Ces travaux de recherche visent principalement à développer des outils et à accroître les connaissances permettant d'évaluer des normes applicables aux carburants et aux modes de transport, qui pourraient devenir nécessaires pour respecter les futurs standards sur la qualité de l'air relatifs aux PM. Il est donc essentiel d'avoir une compréhension scientifique suffisante pour répondre aux deux grandes questions suivantes. Quel pourcentage de la charge de particules atmosphériques observées actuellement (dans les régions peuplées) provient de sources du secteur du transport au Canada? Quelle sera l'incidence des différentes politiques canadiennes en matière de modes de transport et/ou de carburants sur la charge totale des particules atmosphériques au Canada.

Nous menons des recherches en vue d'obtenir des mesures détaillées de la distribution chimique et granulométrique qui nous permettront de dresser des profils complets des émissions de matières particulaires provenant des véhicules automobiles actuels au Canada. Ces travaux contribueront en outre à déterminer la contribution des particules de carbone et de leurs principales espèces/classes chimiques. Grâce à l'information recueillie et à l'identification des sources anthropiques ou naturelles des particules de carbone, un modèle détaillé sera développé afin de prévoir la concentration massique du carbone en phase particules en relation avec d'autres processus chimiques et dynamiques pertinents.



Graphiques : [hors fonction] | Formats : [Impression] [PDA]

Éviter tous les menus (touche d'accès : 2)
Création : 2002-09-12
Mise à jour le : 2002-12-18
Date de révision : 2002-12-18
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca
/aqrb/issuespm_f.cfm

Logo du gouvernment canadien

Vous êtes sur La Voie verteMC,
le site Web d'Environnement Canada.



Le mode de navigation par défaut de ce site nécessite soit [MSIE 4+], [Netscape 6+], [Opera 5+] ou l'équivalent avec JavaScript en fonction. Si vous ne pouvez pas rehausser votre fureteur, ou ne pouvez pas mettre le JavaScript en fonction, veuillez utiliser la version [texte seulement] de ce site.


 

 
English

Contactez-nous

Aide

Recherche

Site du Canada

Quoi de neuf

À notre sujet

Thèmes

Publications

Météo

Accueil