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FIGURE 1 : Proportions moyennes annuelles de couples de Plongeon huard observés avec au moins un jeune au stade pré-envol au (A) Canada atlantique (N = 939) et dans la région Ontario/Québec (N = 7 128), et (B) dans les provinces des Prairies (N = 605) et dans la région Colombie-Britannique/Yukon (N = 431), en comparaison avec les tendances pour l’ensemble du Canada (N = 9103). Des renseignements supplémentaire sont disponibles sur Internet : Pour obtenir des renseignements sur les contacts, veuillez consulter la rubrique Descriptions des projets et personnes-ressources. Projet TournesolUn projet ontarien qui s’étend au continentComptant plus de 16 000 participants répartis sur tout le continent, le projet Tournesol (Project FeederWatch) est un recensement hivernal des oiseaux qui visitent les mangeoires. Certains Ontariens seront peut-être surpris d’apprendre que ce programme a débuté en 1976, sous le nom de Relevé des oiseaux de mangeoires de l’Ontario (Ontario Bird Feeder Survey). Malgré qu’il se soit étendu à l’ensemble de l’Amérique du Nord, l’Ontario demeure son bastion, avec une participation représentant environ 50 % de tous les participants canadiens. L’hiver dernier (2001-2002), les observateurs du projet Tournesol ont constaté que les Sizerins flammés, les Becs-croisés bifasciés et les Becs-croisés des sapins ont visité les mangeoires en foule. Certains Fringillidés boréaux, comme les becs-croisés et les sizerins, viennent aux mangeoires en grand nombre habituellement à tous les deux ans. Ces « irruptions » sont très probablement le résultat de fluctuations dans leurs sources naturelles de nourriture, constituée surtout de graines d’arbres. Lorsque la nourriture se fait rare dans le nord, ces oiseaux affluent vers le sud à la recherche de graines et vont visiter les mangeoires en grand nombre. L’hiver dernier a été de fait le meilleur de tous pour voir des Becs-croisés bifasciés et des Becs-croisés des sapins aux mangeoires. Ces oiseaux semblent avoir du mal à ouvrir les graines de tournesol avec leur bec croisé singulier qui, en fait, est conçu pour ouvrir rapidement les cônes de résineux en se glissant sous les écailles, permettant ainsi l’extraction des graines avec la langue. En 2001-2002, les Becs-croisés bifasciés ont visité 3 % des 699 mangeoires inscrites en Ontario, et les Becs-croisés des sapins, 1 %. Les Sizerins flammés ont aussi été abondants l’hiver dernier; ils ont visité, par groupe de onze individus en moyenne, 61 % des mangeoires inscrites en Ontario, comparativement à seulement 15 % au cours de l’hiver précédent (voir le graphique).
Pourcentage des mangeoires visitées par le Sizerin flammé en Ontario (1988-1989 à 2001-2002) Quoi d’autre avons-nous appris grâce au projet Tournesol au fil des ans? Nous savons maintenant que les données du projet Tournesol sont comparables à celles récoltées dans le cadre du Recensement des oiseaux de Noël, vieux de 103 ans, ce qui renforce l’idée que ces deux programmes assurent une surveillance précise des populations d’oiseaux. Nous avons aussi constaté que la conjonctivite frappant le Roselin familier s’est répandue parmi les oiseaux visitant les mangeoires. Avec le temps, nous pourrions en outre utiliser les données du projet Tournesol pour découvrir comment d’autres maladies, comme celle causée par le virus du Nil occidental, affectent les populations d’oiseaux. Remarque : Les participants au projet Tournesol doivent devenir membres d’Études d’Oiseaux Canada, organisme à but non lucratif voué à la conservation des oiseaux et de leurs habitats. Les frais annuels d’inscription sont de 25 $. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site Web : Pour obtenir des renseignements sur les contacts, veuillez consulter la rubrique Descriptions des projets et personnes-ressources. Le point sur le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2001-2005)La collecte de données des deux premières années donne des résultats étonnantsMike Cadman, Service canadien de la faune Grâce aux efforts remarquables des ornithologues amateurs de l’Ontario, le programme du deuxième Atlas va bon train. Après deux ans de travail sur le terrain, plus de 300 000 mentions ont été fournies et permettent d’évaluer la manière dont les répartitions et les abondances des oiseaux ont changé depuis l’époque du premier Atlas, dont les données avaient été récoltées de 1981 à 1985. Même si nous comparons les deux premières années de données du nouvel Atlas avec les cinq années de données du premier (il faut donc faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats, surtout pour les signes de déclins), on peut d’ores et déjà constater d’importants changements, dont voici certains points saillants. Parmi les espèces présentant les augmentations proportionnelles les plus importantes, sept ont fait l’objet de programmes de réintroduction réussis ou bénéficient directement d’une autre forme d’assistance humaine. Le Faucon pèlerin est passé de 3 carrés dans le premier Atlas à 49. Le Cygne trompette, complètement absent du premier Atlas, est présent dans 49 carrés du nouvel Atlas, alors que le Cygne tuberculé est passé de 17 carrés à 84 selon les derniers relevés. Le Roselin familier a connu une hausse avec un nombre de carrés passant de 187 à 615. La Bernache du Canada est déjà dans 1233 carrés, comparativement à 944 pour le premier Atlas, et le Merlebleu de l’Est, ayant bénéficier des programmes de nichoirs, compte déjà 792 carrés, comparativement à 737 pour le premier Atlas. Une augmentation importante est observée pour le Dindon sauvage, qui est passé de 19 carrés à 351 jusqu’à présent! Résultats peu encourageants pour certaines espèces en péril Malheureusement, plusieurs espèces en péril affichent un net rétrécissement de leur aire de répartition. Le Pic à tête rouge est recensé dans seulement 174 carrés, comparativement à 732 pour le premier Atlas. La Pie-grièche migratrice est recensée dans seulement 31 carrés, comparativement à 145, et le Colin de Virginie dans seulement 17 carrés, comparativement à 79. Le Bruant de Henslow est passé de 38 carrés à seulement 7 jusqu’à maintenant. Ces trois dernières espèces utilisent les prairies et leur déclin constant pourrait signifier que d’autres oiseaux utilisant ces habitats pourraient également connaître un déclin à grande échelle. Certaines espèces du sud ont connu une expansion vers le nord de la province. Par exemple, le Troglodyte de Caroline, la Paruline à capuchon, l’Oriole des vergers, le Moqueur polyglotte, le Cardinal rouge, le Pic à ventre roux et la Mésange bicolore ont déjà été recensés dans plus de carrés pour cet Atlas que dans le premier. Même si 2002 n’a été que la deuxième des cinq années que durera le programme, le nouvel Atlas contient déjà un trésor de renseignements. Cependant, nous avons encore besoin de beaucoup plus de données pour obtenir une vue d’ensemble de la situation. Une couverture plus complète nous en apprendra davantage sur la répartition et l’état actuel des populations d’oiseaux de l’Ontario, ce qui fera de cet ouvrage un outil encore meilleur pour la conservation des oiseaux. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site Web suivant :
Si vous êtes intéressé à participer à l’Atlas, veuillez communiquer avec le coordonnateur responsable de votre région en consultant la liste présentée sur la page Web de l’Atlas. Pour obtenir des renseignements sur les contacts, veuillez consulter la rubrique Descriptions des projets et personnes-ressources. Relevé des rapaces nocturnes de l’OntarioDes hiboux, des loups et des ours…Sensationnel!Jessie Allair et Debbie Badzinski, Études d’Oiseaux Canada Un loup de l’Est solitaire s’arrête un instant sur le bord de la route et jette un coup d’œil sur votre véhicule, puis regagne tranquillement la forêt. Le ciel nocturne danse au rythme des aurores boréales. Au moment où vous sentez le froid s’attaquer à vos extrémités, vous regrettez amèrement de ne pas avoir pensé à mettre une deuxième paire de bas. Soudain, la forêt obscure fait entendre un hululement lointain – ah oui, le relevé! Tout cela n’est-il pas plus vivifiant que de regarder le film Titanic pour la cinquième fois un vendredi soir? En 2002, 133 bénévoles du Relevé des rapaces nocturnes de l’Ontario ont parcouru 148 itinéraires et noté 630 hiboux de neuf espèces distinctes. La Chouette rayée a été l’espèce la plus communément observée dans le Centre de l’Ontario (« Central Ontario »), alors que le nombre de Petites Nyctales est monté en flèche dans le Nord de l’Ontario (« Northern Ontario »), devenant ainsi l’espèce de hiboux la plus souvent observée (voir le tableau 1).
TABLEAU 1 – Nombre d’oiseaux de chaque espèce de rapaces nocturnes et nombre d’itinéraires où chaque espèce a été décelée lors du Relevé des rapaces nocturnes de l’Ontario en 2002, dans le Centre et le Nord de l’Ontario. Contrairement à ce qu’on peut penser, les relevés de hiboux ne se limitent pas seulement à ces oiseaux. Nos scientifiques citoyens qui effectuent les relevés affirment que les hiboux ne sont qu’une partie du plaisir. En fait, nous sommes ébahis par toutes les autres observations intéressantes relevées par les bénévoles. Le choix fut très difficile à faire, mais nous avons dressé ici une liste des observations les plus inusitées effectuées dans le cadre du Relevé. Le Relevé des rapaces nocturnes de l’Ontario, qui a débuté en 1995, est un programme conjoint entre Études d’Oiseaux Canada et le Programme d’évaluation de la faune du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario.
Relevé des amphibiens dans l’arrière-cour et Relevé des amphibiens en bordure de cheminToujours en croissance!Glenn Barrett et Shane deSolla, Service canadien de la faune Onze ans seulement mais quelle croissance! Les programmes de surveillance des amphibiens du Service canadien de la faune (SCF), commencés en 1992, continuent de manière constante à voir grossir le nombre de leurs bénévoles et leurs bases de données. L’analyse des données recueillies jusqu’à maintenant effectuée cette année montre une activité considérable. La base de données du Relevé des amphibiens dans
l’arrière-cour contient des données de plus
de 325 sites d’observation différents, pour un total
prodigieux de 984 « années-sites » de données.
Le Relevé des amphibiens en bordure de chemin est fier d’afficher
des données de plus de 179 itinéraires, pour un total
tout aussi impressionnant de 422 années-sites de données.
Des bases de données de cette taille et de cette importance
ne pourraient exister sans l’intérêt et le dévouement
des bénévoles, nos « scientifiques citoyens
». Plus de quinze bénévoles ont connu en 2002 leur cinquième année de collecte de données de surveillance des amphibiens à leur sites respectifs. Ces bénévoles se joignent à 90 autres qui avaient atteint (ou surpassé) le cap des cinq ans. En présentant ses données de 2001 pour le Relevé des amphibiens en bordure de chemin, James Kamstra devenait le premier observateur bénévole des amphibiens à atteindre le cap des dix ans. L’année 2002 a vu plusieurs collaborateurs du Relevé des amphibiens dans l’arrière-cour célébrer aussi cet anniversaire remarquable.
FIGURE 1 : Nombre de sites et d’itinéraires recensés par les bénévoles du Relevé des amphibiens dans l’arrière-cour et du Relevé des amphibiens en bordure de chemin (1992-2002). Un grand merci à tous les bénévoles qui contribuent aux efforts de surveillance des amphibiens, et, en particulier, à ceux qui sont fidèles aux programmes du SCF depuis plusieurs années. Les données sur les amphibiens que recueillent nos bénévoles enrichissent les connaissances scientifiques du SCF en matière de conservation. De plus, les chercheurs des gouvernements fédéral et provinciaux (p. ex. au Service canadien des Forêts et au ministère des Richesses naturelles de l’Ontario) et de diverses universités utilisent ces données dans leur programmes. Nous souhaitons de tout cœur que nos bénévoles continuent de participer aux programmes de surveillance des amphibiens le plus longtemps possible, étant donné que les ensembles de données à long terme peuvent être utilisés à bien des fins :
Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux bénévoles pour la surveillance des amphibiens. Si vous désirez participer, communiquez avec nous et nous vous remettrons des trousses de surveillance comprenant des feuilles de relevés et des instructions. Pour obtenir des renseignements sur les contacts, veuillez consulter la rubrique Descriptions des projets et personnes-ressources. Les observateurs de la faune - Bulletin sur la surveillanceNuméro 9, Printemps 2003 Le présent rapport a été préparé et mis en forme par Lyle Friesen et Julie Suzanne Pollock. Pour obtenir plus d’information : |
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