Tortue des bois

Description
- Tortue de taille moyenne.
- La carapace est brune ou gris mat.
- La carapace est large et mesure de 13 à 23 cm de long.
- La carapace est peu élevée avec des plaques en forme de pyramide qui contiennent des anneaux de croissance.
- Des lignes noires et jaunes radient de l’extrémité de la carapace.
- Le ventre de la tortue est jaune et peut avoir des taches foncées irrégulières le long des joints.
- La peau est généralement brun foncé à noire.
- Des couleurs jaunes, orange saumon ou rouge brique peuvent colorer le cou et les pattes.
- La tête peut être dotée de petits picots jaunes.

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Tortue des bois - distribution au Canada
(illustrée en rouge) 1,2

Distribution approximative - ne pas utiliser comme référence légale.

1Auteur: Service canadien de la faune, 2004
2Sources des données : la source principale de l’information et des données est le rapport de situation du COSEPAC. Dans de nombreux cas des sources additionnelles ont été utilisées; une liste complète sera disponible dans l'avenir.

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Distribution et population
Distribution
- Limitée au nord-est de l’Amérique du Nord.
- Son aire s’étend de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick jusqu’en Virginie vers le sud.
- Elle s’étend vers l’ouest dans le sud du Québec et dans les régions du centre et du sud de l’Ontario, jusqu’au nord du Michigan, du Wisconsin, de l’est du Minnesota et du nord-est de l’Iowa.
- L’espèce a été observée dans la plupart des régions du Nouveau-Brunswick, du nord et du centre de la Nouvelle-Écosse (y compris l’Île-du-Cap-Breton), dans le sud du Québec et dans le centre-sud et le centre nord de l’Ontario.

Taille et tendances des populations
- La plus grande population se trouve dans le sud de l’Ontario et on estime qu’elle comprend 412 spécimens.
- La population du centre et du nord de la province est beaucoup plus petite et éparpillée; elle se trouve dans une région dominée par l’agriculture.
- Les deux populations ont été relativement stables ces dernières années.
- Les 56 populations connues au Québec sont limitées, composées de 50 à 200 spécimens chacune.
- Sept des neuf populations connues en Nouvelle-Écosse semblent être en déclin, probablement à cause du commerce qu’on en fait.
- Aucune des populations de la province ne dépasse 100 spécimens.
- Il semblerait que les populations du Nouveau-Brunswick sont répandues et stables.

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Habitat
- L’espèce préfère l’eau courante.
- Elle fréquente les ruisseaux et les rivières.
- C’est aussi un des membres les plus terrestres de sa famille.
- Elle occupe une grande variété d’habitats, y compris des forêts, mais elle préfère les régions riveraines avec une voûte végétale peu dense.
- Elle préfère aussi des courants modérés, des ruisseaux clairs et des drainages.
- Elle hiverne généralement dans l’eau.
- Elle passe le printemps et l’automne dans l’eau ou près de l’eau, et l’été sur la terre ferme.
- Elle semble choisir des habitats plutôt que de les utiliser de façon aléatoire.

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Biologie
- Les tortues des bois adultes sont omnivores.
- Les nouveau-nés et les jeunes peuvent être plus carnivores.
- La diète comprend des baies, les feuilles tendres des arbustes, des fleurs, des crosses de fougères et des champignons.
- L'espèce mange aussi des invertébrés, y compris des vers de terre, des insectes et des limaces.
- La nourriture aquatique comprend des poissons morts, des escargots, des têtards, des larves d’insectes et des algues.
- Elle peut se nourrir de souris nouveau-nés, des œufs des autres tortues, et des œufs et des oisillons d’oiseaux faisant leur nid sur le sol.
- Certaines études américaines ont constaté que la tortue des bois tape sur le sol pour imiter les vibrations causées par la pluie afin d'encourager les vers de terre à venir à la surface.
- Les spécimens deviennent matures sexuellement entre sept et 20 ans (17 dans le centre-nord de l’Ontario).
- La tortue des bois du nord a tendance à être plus vieille et plus grosse lorsqu’elle atteint la maturité sexuelle à comparer à ses homologues du sud.
- La reproduction peut avoir lieu en tout temps outre la saison d’hivernage, mais est plus fréquente au printemps et à l’automne.
- La saison de nidification s’étend de mai jusqu’au début de juillet.
- La longueur de la saison dépend de l'emplacement géographique.
- Dans le centre-nord de l’Ontario, la plupart des nids sont faits sur les berges sablonneuses des rivières.
- Les nids ont été observés dans des zones sablonneuses de carrières de gravier et dans les champs agricoles dans d’autres parties de la province.
- Les femelles pondent de quatre à 18 œufs par an lorsqu’elles font leur nid.
- La période d’incubation varie selon la température (40 à 67 jours à des températures supérieures à 30 °C dans les laboratoires).
- Les œufs sont elliptiques, blancs et l’écaille est mince.
- Les tortues des bois sauvages peuvent vivre plus de 30 ans. Les tortues en captivité peuvent vivre jusqu’à 58 ans.
- L’âge maximum, croit-on, peut être 70 ans.

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Menaces
- Les populations canadiennes sont probablement limitées par deux grands facteurs : la température et les exigences en ce qui concerne l’habitat.
- Ce qui manque particulièrement sont des ruisseaux clairs à fond sablonneux ou recouvert de gravier.
- Les populations américaines baissent surtout à cause de la destruction de leur habitat et du commerce qu’on fait de ces tortues.
- À mesure que déclinent les populations américaines, la valeur de l’espèce augmente.
- Cette réalité pourrait créer des conditions d’exploitation des tortues des bois du Canada à des fins commerciales.
- La destruction de l’habitat et sa fragmentation sont des facteurs contraignants supplémentaires.
- La prédation par les ratons laveurs, les mouffettes, les chats, les chiens et les êtres humains pourrait accélérer le déclin de l’espèce.
- La pollution toxique peut aussi causer des problèmes.

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Protection
Les espèces désignées en péril par le COSEPAC avant octobre 1999 doivent être réévaluées selon les critères révisés avant qu'on puisse envisager les ajouter à l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Pour savoir quand aura lieu la réévaluation de cette espèce, veuillez consulter le site Web du COSEPAC.

- Totalement protégée en Ontario contre l’exploitation ou la collecte à des fins de commerce depuis 1984.
- Aucune protection officielle au Québec ou au Nouveau-Brunswick, bien que le statut de l’espèce ait été examiné dans ces deux provinces en 1996.
- La tortue des bois reçoit une protection minimale en vertu de la loi sur la faune de la Nouvelle-Écosse, qui interdit son exportation commerciale.

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Initiatives de rétablissement

Situation de la planification de rétablissement

Rétablissement Programmes:
	Name: Status: Processus de révision par les pairs complété Number of Action Plans: 0

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Équipe de rétablissement

Équipe de rétablissement de la Tortue des bois de l'Ontario

Jim Trottier - Président - Gouv. de l'Ontario
Lauren Trute - Président - Gouv. de l'Ontario
Ronald J. Brooks - Membre - Université ou Collège
Daryl Coulson - Membre - Gouv. de l'Ontario
Mike Elioff - Membre - Autre
Scott Gillingwater - Membre - Organisme non gouvernementaux (ONG)
Jeff Hathaway - Membre - Autre
Kathy Irwin - Membre - Gouv. de l'Ontario
Robert Knudsen - Membre - Gouv. de l'Ontario
Tom Lobb - Membre - Autre
Mike Malhiot - Membre - Gouv. de l'Ontario
Brad Steinberg - Membre - Gouv. de l'Ontario
Kara Vlasman - Membre - Gouv. de l'Ontario
Kim Barrett - Contact - Organisme non gouvernementaux (ONG)
Joe Cebek - Contact - Université ou Collège
Mike Hall - Contact - Gouv. de l'Ontario
Jeremy Inglis - Contact - Gouv. de l'Ontario

Équipe de rétablissement des tortues du Québec

Jean Fink - Président - Gouv. du Québec
Joel Bonin - Membre - Organisme non gouvernementaux (ONG)
Alain Branchaud - Membre - Environnement Canada

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