Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
Sautez tous les menus (clé d'accès : 2) Sautez le premier menu (clé d'accès : 1)
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil MAECI Médias Ambassades et consulats À notre sujet
Illustration photo de gens, du drapeau du Canada, une ville et le globe.

COMMUNIQUÉS


2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

SURVOL DE L'HÉRITAGEDU VIIIE SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

Le 20 mars 2000 (9 h HNE) Nº 49

SURVOL DE L'HÉRITAGE

DU VIIIe SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

Les retombées économiques du VIIIe Sommet de la Francophonie ont été évaluées à 78 millions de dollars. C'est ce que révèle un rapport rendu public aujourd'hui par le secrétaire d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest canadien) (Francophonie), M. Ronald J. Duhamel, au nom de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) et par le ministre des Pêches et de l'Aquaculture et ministre délégué à la Francophonie du Nouveau-Brunswick, M. Paul Robichaud, au nom du ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.

Le rapport intitulé L'héritage du VIIIe Sommet de la Francophonie, présenté dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie et du 30e anniversaire de la Francophonie, offre un compte-rendu des activités entourant le Sommet de Moncton et ses retombées.

« C'est avec beaucoup de fierté et de joie que je me joins aux gens des provinces atlantiques pour partager l'héritage laissé par le Sommet de la Francophonie à Moncton, a déclaré M. Duhamel. Le contenu du rapport présenté aujourd'hui témoigne clairement de l'importance du Sommet de la Francophonie, qui a eu des retombées bénéfiques considérables pour la population, notamment pour les jeunes, les travailleurs, les artistes et artisans et les entreprises de toute la région atlantique et de l'ensemble de la Francophonie. »

Pour sa part, le ministre Robichaud s'est dit heureux que le Sommet ait généré des retombées aussi importantes qui vont bien au-delà des chiffres annoncés.

« Le Sommet de la Francophonie a permis à notre province de se positionner comme jamais auparavant sur la scène internationale, a souligné M. Robichaud. Cet événement nous a permis de nous faire connaître tout en révélant au monde les talents et les richesses que recèle notre province. Nous devons maintenant continuer à profiter de cette ouverture exceptionnelle qui nous est offerte pour étendre notre rayonnement partout où cela profitera à l'ensemble des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois. »

À la suite d'études, cinq secteurs d'intervention à privilégier lors du Sommet ont été identifiés, à savoir la jeunesse, la culture, l'économie, les activités communautaires et les communications.

Le rapport indique les différentes activités organisées dans chacun des secteurs mentionnés. Le ministre Robichaud a également présenté les suivis accordés aux activités, notamment dans le secteur jeunesse avec la mise en oeuvre du Programme de mobilité des jeunes dans l'espace francophone.

L'APECA était le partenaire coordonnateur des activités économiques organisées en marge du Sommet. Tout au long des activités, l'Agence a travaillé à augmenter la visibilité de la communauté des affaires de l'Atlantique, afin de maximiser les avantages économiques découlant du Sommet.

- 30 -

Un document d'information sur le VIIIe Sommet de la Francophonie figure en annexe.

Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Suzanne Cyr

APECA

(506) 851-2509

(506) 851-1102 (cellulaire)

Pauline Dugré

Ministère des Affaires intergouvernmentales

(506) 461-8860

Amy Butcher

Cabinet du secrétaire d'État

(Diversification de l'économie de l'Ouest canadien)

(Francophonie)

(613) 944-5482

Lucienne Godbout

APECA

(506) 851-2091

Le Service des relations

avec les médias

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

(613) 995-1874

Document d'information

L'HÉRITAGE DU VIIIe SOMMET DE LA FRANCOPHONIE :

Faits saillants

• Le VlllSommet de la Francophonie, tenu du 3 au 5 septembre 1999, a réuni 52 chefs d'État et de gouvernement de pays ayant le français en partage.

• L'organisation du Sommet a débuté au printemps 1998.

• Les trois hôtes du Sommet étaient les gouvernements du Canada, du Nouveau-Brunswick et du Québec.

• Le Sommet représentait une occasion unique pour tout le Canada atlantique de promouvoir son expertise et son savoir-faire dans tous les secteurs de l'économie.

• Compte tenu de son mandat en développement économique de la région atlantique, l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a joué un rôle de premier plan au nom du gouvernement fédéral en agissant à titre de coordonnateur officiel des activités économiques qui se sont déroulées en marge du Sommet.

• L'APECA s'est jointe au ministère des Affaires intergouvernementales et autochtones du Nouveau-Brunswick (MAIA) afin de maximiser les retombées économiques du Sommet.

• Cinq secteurs d'intervention ont été identifiés : la jeunesse, la culture, l'économie, le communautaire et l'information/communications.

• L'APECA a profité de l'occasion que représentait le Sommet de la Francophonie pour promouvoir les avantages du monde des affaires du Canada atlantique auprès d'un public international. L'Agence est demeurée fidèle à sa mission en coordonnant les activités économiques du Sommet, ce dernier permettant de renforcer les liens et les partenariats entre les entreprises, les associations, les universitaires et les gouvernements du Canada atlantique et ceux des pays de la Francophonie.

• Par son engagement auprès du secteur économique, l'APECA visait à augmenter la croissance des revenus et la création d'emplois, ainsi qu'à accroître les possibilités de développement économique directes et

indirectes découlant du Sommet, et ce, au profit des quatre provinces

de l'Atlantique.

• Le coût total de l'organisation du Sommet s'est élevé à 11,2 millions de dollars. Le gouvernement du Canada a contribué 9,2 millions de dollars, le gouvernement du Nouveau-Brunswick, 1,5 million de dollars et le gouvernement du Québec, 500 000 dollars.

• L'APECA a investi près de 1,7 million de dollars (25 p. 100 du coût total d'environ 6,6 millions de dollars pour la réalisation d'une vingtaine d'activités périphériques à caractère économique).

• Plusieurs activités avaient pour but d'encourager la participation des jeunes au Sommet, notamment six tables rondes sur la jeunesse qui ont eu lieu dans différentes communautés du Nouveau-Brunswick; le projet Radio Jeunesse 1999 dont près de 70 jeunes de la Francophonie internationale ont pu profiter; et les Jeux de la Francophonie canadienne, qui ont regroupé près de 1 100 jeunes du Canada. En tout, les activités reliées à la jeunesse ont réuni plus de 5 380 participants.

• La province du Nouveau-Brunswick a mis en oeuvre une stratégie culturelle afin de maximiser la promotion de la culture acadienne et francophone. Plusieurs artistes ont pu participer à diverses manifestations culturelles, notamment des festivals d'été, des salons du livre, des expositions d'art et des spectacles. Par exemple, le Symposium d'art actuel Attention, le Mascaret ne siffle pas et le Village de la Francophonie à Dieppe ont permis à plusieurs artistes de la Francophonie mondiale d'illustrer leurs talents.

• Le Village de la Francophonie a regroupé une soixantaine de kiosques et offert des spectacles de chant, de musique, de danse, de théâtre et de conte. Plus de 250 artistes, comédiens, artisans et musiciens de 30 pays et provinces étaient présents. Environ 111 000 personnes ont visité le Village. À l'intérieur du Village de la Francophonie se trouvait le Pavillon du Canada, une initiative du Conseil fédéral des hauts fonctionnaires du Nouveau-Brunswick. Le Pavillon regroupait 26 ministères et organismes fédéraux. Près de 75 000 personnes ont visité le Pavillon sur une période de cinq jours. Le Village a connu un tel succès que l'on prévoit l'inclure dans les prochains sommets.

• Les 31e Assises de la Presse francophone ont regroupé environ 120 journalistes étrangers provenant des pays de la Francophonie et 30 journalistes acadiens. Cette activité présentée dans le cadre du secteur communautaire a permis aux participants d'assister à des conférences et ateliers portant sur les besoins des médias en terme de formation et sur la situation des établissements de formation. Il a également permis aux journalistes étrangers de mieux connaître la Francophonie canadienne.

• La visite du président français Jacques Chirac a attiré plus de 2 000 Acadiennes et Acadiens.

• L'Agence universitaire de la Francophonie a organisé trois événements :

- les Assises sur l'enseignement supérieur technologique et professionnel, qui ont réuni 130 personnes de 25 pays de la Francophonie.

- les premières Olympiades universitaires de la Francophonie, qui ont réuni, pendant deux semaines, 48 jeunes universitaires provenant de toutes les grandes régions de la Francophonie;

- l'Université de Moncton qui, en collaboration avec le Centre international pour le développement de l'inforoute en français, a accueilli le forum Initi@tives 1999. Ce dernier forum a rassemblé près de 250 personnes de 15 pays. Les internautes du monde entier ont pu suivre l'événement en direct du site Web d'Initi@tives 1999.

• Les diverses activités présentées sous la bannière du secteur économique ont permis de mettre en évidence le savoir-faire de l'Atlantique dans les domaines suivants : technologies de l'information, biotechnologie, agriculture, foresterie, pêches et aquaculture, sciences de la santé, environnement et formation continue et à distance.

Exemples d'activités du secteur économique :

• La Conférence Acadie-Sherbrooke 1999 : Cette rencontre, coparrainée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a accueilli plus de 530 participants de 23 pays de la Francophonie qui ont pu assister à plus de 230 présentations scientifiques. La conférence a généré deux retombées immédiates : la mise sur pied d'un Secrétariat Acadie-Sherbrooke et la mise en oeuvre du projet Santé ADO.

La Foire commerciale internationale Franco Com 1999 : Cet événement s'est déroulé à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, et a permis aux provinces du Canada atlantique de mettre en valeur leurs produits et services tout en favorisant la formation de partenariats et les échanges commerciaux avec l'ensemble de la Francophonie. Plus de 225 délégués de la région atlantique et de l'étranger y ont présenté leurs produits et services. Un total de 68 entreprises francophones provenant de 13 pays étaient présentes. Ont été signées 17 ententes de partenariat entre les entreprises et organisations du Canada atlantique et celles des pays de la Francophonie.

• Plus de 1 100 journalistes et techniciens du monde entier se sont présentés à Moncton pour la couverture du Sommet de la Francophonie. Des représentants du Point et de L'Express étaient notamment présents. Des journalistes des quotidiens Washington Post et New York Times étaient aussi sur place. Depuis novembre 1997, plus de 2 000 articles et reportages ont été réalisés sur le Sommet. Plus de 129 000 participants ont assisté au Sommet et à ses activités, dont 38 000 visiteurs provenant de l'extérieur de la région.

• Les retombées économiques en Atlantique suite au Sommet de la Francophonie sont évaluées à plus de 78 millions de dollars, principalement dans les domaines des services, de la construction, du commerce du gros et du détail, des communications et du transport.

• Les retombées économiques du Sommet de la Francophonie ont été évaluées à l'aide du modèle économétrique du Conference Board du Canada.


2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

Dernière mise à jour :
2005-04-15
Haut de page
Haut de page
Avis importants