COMMUNIQUÉS
SURVOL DE L'HÉRITAGEDU VIIIE SOMMET DE LA FRANCOPHONIE
Le 20 mars 2000 (9 h HNE) Nº 49
SURVOL DE L'HÉRITAGE
DU VIIIe SOMMET DE LA FRANCOPHONIE
Les retombées économiques du VIIIe Sommet de la Francophonie ont été évaluées à
78 millions de dollars. C'est ce que révèle un rapport rendu public aujourd'hui par le secrétaire
d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest canadien) (Francophonie), M. Ronald J.
Duhamel, au nom de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) et par
le ministre des Pêches et de l'Aquaculture et ministre délégué à la Francophonie du Nouveau-Brunswick, M. Paul Robichaud, au nom du ministère des Affaires intergouvernementales du
Nouveau-Brunswick.
Le rapport intitulé L'héritage du VIIIe Sommet de la Francophonie, présenté dans le cadre de la
Journée internationale de la Francophonie et du 30e anniversaire de la Francophonie, offre un
compte-rendu des activités entourant le Sommet de Moncton et ses retombées.
« C'est avec beaucoup de fierté et de joie que je me joins aux gens des provinces atlantiques
pour partager l'héritage laissé par le Sommet de la Francophonie à Moncton, a déclaré
M. Duhamel. Le contenu du rapport présenté aujourd'hui témoigne clairement de l'importance
du Sommet de la Francophonie, qui a eu des retombées bénéfiques considérables pour la
population, notamment pour les jeunes, les travailleurs, les artistes et artisans et les entreprises
de toute la région atlantique et de l'ensemble de la Francophonie. »
Pour sa part, le ministre Robichaud s'est dit heureux que le Sommet ait généré des retombées
aussi importantes qui vont bien au-delà des chiffres annoncés.
« Le Sommet de la Francophonie a permis à notre province de se positionner comme jamais
auparavant sur la scène internationale, a souligné M. Robichaud. Cet événement nous a permis
de nous faire connaître tout en révélant au monde les talents et les richesses que recèle notre
province. Nous devons maintenant continuer à profiter de cette ouverture exceptionnelle qui
nous est offerte pour étendre notre rayonnement partout où cela profitera à l'ensemble des
Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois. »
À la suite d'études, cinq secteurs d'intervention à privilégier lors du Sommet ont été identifiés, à
savoir la jeunesse, la culture, l'économie, les activités communautaires et les communications.
Le rapport indique les différentes activités organisées dans chacun des secteurs mentionnés.
Le ministre Robichaud a également présenté les suivis accordés aux activités, notamment dans
le secteur jeunesse avec la mise en oeuvre du Programme de mobilité des jeunes dans
l'espace francophone.
L'APECA était le partenaire coordonnateur des activités économiques organisées en marge du
Sommet. Tout au long des activités, l'Agence a travaillé à augmenter la visibilité de la
communauté des affaires de l'Atlantique, afin de maximiser les avantages économiques
découlant du Sommet.
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Un document d'information sur le VIIIe Sommet de la Francophonie figure en annexe.
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer
avec :
Suzanne Cyr
APECA
(506) 851-2509
(506) 851-1102 (cellulaire)
Pauline Dugré
Ministère des Affaires intergouvernmentales
(506) 461-8860
Amy Butcher
Cabinet du secrétaire d'État
(Diversification de l'économie de l'Ouest
canadien)
(Francophonie)
(613) 944-5482
Lucienne Godbout
APECA
(506) 851-2091
Le Service des relations
avec les médias
Ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international
(613) 995-1874
Document d'information
L'HÉRITAGE DU VIIIe SOMMET DE LA FRANCOPHONIE :
Faits saillants
• Le Vllle Sommet de la Francophonie, tenu du 3 au 5 septembre 1999, a réuni 52 chefs d'État
et de gouvernement de pays ayant le français en partage.
• L'organisation du Sommet a débuté au printemps 1998.
• Les trois hôtes du Sommet étaient les gouvernements du Canada, du Nouveau-Brunswick et
du Québec.
• Le Sommet représentait une occasion unique pour tout le Canada atlantique de promouvoir
son expertise et son savoir-faire dans tous les secteurs de l'économie.
• Compte tenu de son mandat en développement économique de la région atlantique, l'Agence
de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a joué un rôle de premier plan au
nom du gouvernement fédéral en agissant à titre de coordonnateur officiel des activités
économiques qui se sont déroulées en marge du Sommet.
• L'APECA s'est jointe au ministère des Affaires intergouvernementales et autochtones du
Nouveau-Brunswick (MAIA) afin de maximiser les retombées économiques du Sommet.
• Cinq secteurs d'intervention ont été identifiés : la jeunesse, la culture, l'économie, le
communautaire et l'information/communications.
• L'APECA a profité de l'occasion que représentait le Sommet de la Francophonie pour
promouvoir les avantages du monde des affaires du Canada atlantique auprès d'un public
international. L'Agence est demeurée fidèle à sa mission en coordonnant les activités
économiques du Sommet, ce dernier permettant de renforcer les liens et les partenariats entre
les entreprises, les associations, les universitaires et les gouvernements du Canada atlantique
et ceux des pays de la Francophonie.
• Par son engagement auprès du secteur économique, l'APECA visait à augmenter la
croissance des revenus et la création d'emplois, ainsi qu'à accroître les possibilités de
développement économique directes et
indirectes découlant du Sommet, et ce, au profit des quatre provinces
de l'Atlantique.
• Le coût total de l'organisation du Sommet s'est élevé à 11,2 millions de dollars. Le
gouvernement du Canada a contribué 9,2 millions de dollars, le gouvernement du Nouveau-Brunswick, 1,5 million de dollars et le gouvernement du Québec, 500 000 dollars.
• L'APECA a investi près de 1,7 million de dollars (25 p. 100 du coût total d'environ 6,6 millions
de dollars pour la réalisation d'une vingtaine d'activités périphériques à caractère économique).
• Plusieurs activités avaient pour but d'encourager la participation des jeunes au Sommet,
notamment six tables rondes sur la jeunesse qui ont eu lieu dans différentes communautés du
Nouveau-Brunswick; le projet Radio Jeunesse 1999 dont près de 70 jeunes de la Francophonie
internationale ont pu profiter; et les Jeux de la Francophonie canadienne, qui ont regroupé près
de 1 100 jeunes du Canada. En tout, les activités reliées à la jeunesse ont réuni plus de
5 380 participants.
• La province du Nouveau-Brunswick a mis en oeuvre une stratégie culturelle afin de maximiser
la promotion de la culture acadienne et francophone. Plusieurs artistes ont pu participer à
diverses manifestations culturelles, notamment des festivals d'été, des salons du livre, des
expositions d'art et des spectacles. Par exemple, le Symposium d'art actuel Attention, le
Mascaret ne siffle pas et le Village de la Francophonie à Dieppe ont permis à plusieurs artistes
de la Francophonie mondiale d'illustrer leurs talents.
• Le Village de la Francophonie a regroupé une soixantaine de kiosques et offert des
spectacles de chant, de musique, de danse, de théâtre et de conte. Plus de 250 artistes,
comédiens, artisans et musiciens de 30 pays et provinces étaient présents. Environ 111 000
personnes ont visité le Village. À l'intérieur du Village de la Francophonie se trouvait le Pavillon
du Canada, une initiative du Conseil fédéral des hauts fonctionnaires du Nouveau-Brunswick.
Le Pavillon regroupait 26 ministères et organismes fédéraux. Près de 75 000 personnes ont
visité le Pavillon sur une période de cinq jours. Le Village a connu un tel succès que l'on prévoit
l'inclure dans les prochains sommets.
• Les 31e Assises de la Presse francophone ont regroupé environ 120 journalistes étrangers
provenant des pays de la Francophonie et 30 journalistes acadiens. Cette activité présentée
dans le cadre du secteur communautaire a permis aux participants d'assister à des conférences
et ateliers portant sur les besoins des médias en terme de formation et sur la situation des
établissements de formation. Il a également permis aux journalistes étrangers de mieux
connaître la Francophonie canadienne.
• La visite du président français Jacques Chirac a attiré plus de 2 000 Acadiennes et Acadiens.
• L'Agence universitaire de la Francophonie a organisé trois événements :
- les Assises sur l'enseignement supérieur technologique et professionnel, qui ont réuni
130 personnes de 25 pays de la Francophonie.
- les premières Olympiades universitaires de la Francophonie, qui ont réuni, pendant deux
semaines, 48 jeunes universitaires provenant de toutes les grandes régions de la
Francophonie;
- l'Université de Moncton qui, en collaboration avec le Centre international pour le
développement de l'inforoute en français, a accueilli le forum Initi@tives 1999. Ce dernier forum
a rassemblé près de 250 personnes de 15 pays. Les internautes du monde entier ont pu suivre
l'événement en direct du site Web d'Initi@tives 1999.
• Les diverses activités présentées sous la bannière du secteur économique ont permis de
mettre en évidence le savoir-faire de l'Atlantique dans les domaines suivants : technologies de
l'information, biotechnologie, agriculture, foresterie, pêches et aquaculture, sciences de la
santé, environnement et formation continue et à distance.
Exemples d'activités du secteur économique :
• La Conférence Acadie-Sherbrooke 1999 : Cette rencontre, coparrainée par l'Organisation
mondiale de la santé (OMS), a accueilli plus de 530 participants de 23 pays de la Francophonie
qui ont pu assister à plus de 230 présentations scientifiques. La conférence a généré deux
retombées immédiates : la mise sur pied d'un Secrétariat Acadie-Sherbrooke et la mise en
oeuvre du projet Santé ADO.
• La Foire commerciale internationale Franco Com 1999 : Cet événement s'est déroulé à
Dieppe, au Nouveau-Brunswick, et a permis aux provinces du Canada atlantique de mettre en
valeur leurs produits et services tout en favorisant la formation de partenariats et les échanges
commerciaux avec l'ensemble de la Francophonie. Plus de 225 délégués de la région
atlantique et de l'étranger y ont présenté leurs produits et services. Un total de 68 entreprises
francophones provenant de 13 pays étaient présentes. Ont été signées 17 ententes de
partenariat entre les entreprises et organisations du Canada atlantique et celles des pays de la
Francophonie.
• Plus de 1 100 journalistes et techniciens du monde entier se sont présentés à Moncton pour
la couverture du Sommet de la Francophonie. Des représentants du Point et de L'Express
étaient notamment présents. Des journalistes des quotidiens Washington Post et New York
Times étaient aussi sur place. Depuis novembre 1997, plus de 2 000 articles et reportages ont
été réalisés sur le Sommet. Plus de 129 000 participants ont assisté au Sommet et à ses
activités, dont 38 000 visiteurs provenant de l'extérieur de la région.
• Les retombées économiques en Atlantique suite au Sommet de la Francophonie sont
évaluées à plus de 78 millions de dollars, principalement dans les domaines des services, de la
construction, du commerce du gros et du détail, des communications et du transport.
• Les retombées économiques du Sommet de la Francophonie ont été évaluées à l'aide du
modèle économétrique du Conference Board du Canada.
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