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DISCOURS


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2004/35 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS








NOTES POUR UNE ALLOCUTION


DE


L’HONORABLE JIM PETERSON,


MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,


AU


DÎNER ANNUEL DU DIWALI


DU CONSEIL DE COMMERCE CANADA-INDE









TORONTO (Ontario)

Le 8 novembre 2004

Je voudrais remercier le Conseil de commerce Canada-Inde de m’avoir invité à prendre la parole ce soir.


J’apprécie tout particulièrement votre collaboration avec Commerce international Canada [CICan], y compris ce que vous avez fait pour organiser une table ronde de chefs d’entreprise Canada-Inde, de même que vos efforts pour sensibiliser des secteurs spécifiques du marché indien et pour faciliter la tâche des missions commerciales en visite.


Permettez-moi de commencer par vous présenter quelques données rapides sur l’Inde. Je vous parlerai ensuite de notre situation actuelle et de ce que nous faisons pour nous positionner dans ce pays. Enfin, je vous rappellerai quelques-uns des outils et des services que nous offrons actuellement et je vous parlerai de quelques autres que nous préparons.


L’Inde s’est fixé un objectif économique ambitieux et elle travaille fort pour l’atteindre : doubler le revenu par habitant entre 2000 et 2010.


Le pays est en bonne voie d’y parvenir. L’Inde a entrepris d’importantes réformes de sa réglementation, ce qui a considérablement accru l’attrait du pays pour les investisseurs et lui a permis d’obtenir l’un des taux de croissance économique les plus rapides du monde.


De plus, sa population active de plus en plus instruite et compétente, ses salaires compétitifs, ses économies d’échelle et son secteur croissant de services permettent à l’Inde de s’intégrer facilement dans les réseaux internationaux lucratifs de la production et du savoir.


Les statistiques sont remarquables :


L’Inde se classe maintenant au 11e rang parmi les plus grandes économies du monde et au 4e rang sur le plan du pouvoir d’achat.


Deuxième pays le plus peuplé du monde, avec un peu plus de 1 milliard d’habitants, l’Inde a une classe moyenne que certains estiment à plus de 300 millions de personnes, ce qui représente 10 fois la population du Canada.


Chaque année, les collèges de l’Inde décernent des diplômes à 2 millions d’étudiants, dont 80 p. 100 parlent anglais.


Les huit Instituts de technologie de l’Inde [IIT] comptent parmi les meilleurs du monde. Comme vous le savez, les étudiants indiens considèrent le MIT [Massachusetts Institute of Technology] comme une solution de rechange à envisager seulement au cas où ils ne seraient pas acceptés par les IIT.


Même le gourou le plus renommé de l’informatique, Bill Gates, considère que les diplômés de l’institut font partie de ses meilleures recrues. Beaucoup d’entre eux ont contribué à faire de la Silicon Valley ce qu’elle est aujourd’hui.


Le Canada a les ressources, la technologie et les services voulus pour être un partenaire dans le développement économique de l’Inde.


Nous avons la chance d’avoir une communauté extrêmement dynamique de Canadiens d’origine indienne, qui compte actuellement plus de 750 000 personnes et qui contribue beaucoup au tissu social et économique du Canada. Elle nous a donné des gens pleins de talent comme mon collègue Ujjal Dosanjh, le ministre de la Santé, huit autres députés fédéraux, l’écrivain primé Rohinton Mistry et la cinéaste torontoise Deepa Mehta.


Comme beaucoup d’entre vous peuvent le confirmer, la communauté indo-canadienne procure un avantage extraordinaire à nos entreprises.


Il est clair que le Canada doit utiliser tous ses atouts pour profiter de la décennie de développement de l’Inde.


Le contexte


Le discours du Trône du mois dernier soulignait que la promotion du commerce et de l’investissement constitue l’un des cinq piliers de notre prospérité et jouera un rôle très important dans le maintien de la compétitivité de notre économie dans le monde.


Il n’y a pas de doute que le Canada est une nation commerçante. Nos exportations représentent 38 p. 100 de notre PIB [produit intérieur brut], un pourcentage qui est près de quatre fois supérieur à celui des États-Unis. N’ayant qu’une population de 32 millions d’habitants, nous savons qu’il est essentiel pour notre bien-être économique de trouver à l’étranger des marchés pour les biens et les services canadiens.


Même si je compte limiter ce soir mes observations aux relations du Canada avec l’Inde et d’autres marchés émergents, je tiens à être parfaitement clair : à mon avis, notre action dans les marchés émergents ne devrait pas avoir pour conséquence de limiter nos relations avec notre voisin du Sud.


Bien au contraire, en même temps que nous faisons de grands efforts pour trouver de nouveaux marchés, nous travaillerons au renforcement de nos liens avec les Américains.


Les États-Unis, qui sont la destination de 80 p. 100 de nos exportations de biens et de services, demeureront toujours le principal marché du Canada. Malgré quelques grands différends tels que l’ESB [encéphalopathie bovine spongiforme ou « maladie de la vache folle »] et le bois d’œuvre résineux, plus de 96 p. 100 de nos échanges n’occasionnent aucun problème. Les Canadiens connaissent bien le marché américain et y font de bonnes affaires. Ensemble, les deux pays ont établi les relations commerciales les plus importantes que le monde ait jamais connues.


Nous sommes en train de renforcer ces relations, notamment grâce à l’ouverture de sept nouveaux consulats aux États-Unis, dans le cadre de notre Initiative de représentation accrue.


Le Canada occupe une place privilégiée qui lui permet d’exploiter sa position en Amérique du Nord comme partie intégrante de sa stratégie de pénétration des marchés émergents.


Dans un contexte plus vaste, le Canada continue à collaborer avec l’Inde et d’autres pays pour faire aboutir les négociations commerciales internationales du cycle de Doha pour le développement de l’OMC [Organisation mondiale du commerce].


Je dois d’ailleurs féliciter mon homologue indien, le ministre Nath, pour le rôle important que l’Inde a joué dans la négociation ayant mené au cadre général de juillet.


Ce faisant, l’Inde a démontré son engagement envers le système commercial multilatéral. En même temps, elle a joué un rôle clé pour amener les pays en développement du G20 à insister très fortement pour obtenir des réformes fondamentales du commerce mondial dans le domaine agricole.


Le cycle de Doha est important pour s’attaquer aux subventions agricoles. Il importe que cet enjeu soit reconnu partout dans le monde. L’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] estime que les subventions agricoles totalisent environ un milliard de dollars par jour, soit plusieurs fois l’aide publique au développement dans son ensemble.


Le cadre établi à Genève assure des augmentations sensibles de l’accès aux marchés, des réductions substantielles du soutien intérieur qui fausse les échanges et l’élimination des subventions à l’exportation.


De plus, les réformes convenues en juillet sont prometteuses pour ce qui est d’assurer des avantages sensibles aussi bien au Canada qu’à l’Inde et à tous les membres de l’OMC, qu’ils soient des pays développés ou en développement.


Position du Canada en Inde


Même si le Canada a des relations étroites et profitables avec l’Inde, les représentants du gouvernement et du monde des affaires conviennent, dans les deux pays, que nos échanges commerciaux sont modestes par rapport à ce qu’ils pourraient être.


Nous avons une occasion extraordinaire qui s’offre à nous. Nous avons aussi à faire face aux défis qui vont de pair avec l’adaptation des marchés en croissance et les changements économiques. Compte tenu de ces défis, il est inévitable d’entendre la voix discordante du protectionnisme, comme cela a été le cas au cours des dernières élections américaines.


Toutefois, ce sont ceux qui manquent de confiance qui s’inquiètent le plus des défis plutôt que de considérer les perspectives. Quand ils entendent « protectionnisme », ils pensent « délocalisation », « externalisation » et même « révision de l’ALENA [Accord de libre-échange nord-américain] ».


Mais le protectionnisme n’a jamais protégé personne, et surtout pas ceux qu’il prétend chercher à protéger. Au mieux, il peut sauver quelques emplois non compétitifs dans le court terme, mais quel en est le prix pour les consommateurs du pays? Le protectionnisme ne peut pas arrêter l’avance inexorable de l’économie mondiale et l’avantage comparatif.


Joseph Schumpeter a dit de l’économie moderne qu’il s’agit d’une « destruction créatrice » dans laquelle le nouveau remplace l’ancien et le plus efficace remplace ce qui l’est moins.


Au bout du compte, la vraie question qui se pose concerne non pas les emplois perdus, mais le nombre de nouveaux emplois qu’on pourra créer. Voilà ce que signifie en réalité l’économie mondiale. Voilà ce qu’implique la libéralisation du commerce et de l’investissement.


Quand on parle de libéralisation de l’investissement, il faut comprendre que l’investissement direct canadien à l’étranger est essentiel. Nous devons avoir accès aux chaînes mondiales de valeurs qui peuvent nous rendre vraiment compétitifs dans ce que nous faisons le mieux.


Nous devons aussi favoriser les investissements indiens au Canada, qui ne s’élèvent actuellement qu’à 62 millions de dollars. Il faudrait que ce chiffre augmente.


Le Canada a un potentiel extraordinaire pour les investisseurs étrangers. Nous sommes le pays d’Amérique du Nord où il est le plus avantageux d’investir pour accéder au marché le plus riche du monde, celui de l’ALENA. Les études de KPMG montrent que le Canada est l’endroit où il est le moins coûteux de faire des affaires parmi les pays du G7 et quatre autres pays. Notre avantage sur les États-Unis est de l’ordre de 9 p. 100.


Même si le commerce et l’investissement augmentent à l’échelle bilatérale, ils restent inférieurs à notre potentiel dans des domaines tels que les technologies de l’information et des communications, l’énergie, les sciences et la technologie et l’environnement.


Naturellement, il y a aussi des sociétés canadiennes et indiennes qui sont en train d’ouvrir de nouvelles perspectives dans ces domaines. Par exemple :

 

         La Financière Sun Life a lancé une coentreprise de 100 millions de dollars avec le groupe Aditya Birla. De plus, six des plus grandes sociétés indiennes d’informatique se sont établies au Canada : TCS, Infosys, Wipro Infotech, Datamatics Technologies, Patni et Satyam.

 

         La Bharti Tele-Ventures Ltd., qui est la plus importante société privée indienne d’exploitation des communications GSM [réseau mondial de téléphonie mobile], a récemment lancé le premier service indien de « courriel instantané » basé sur les appareils Blackberry de la société canadienne Research in Motion, de Waterloo, en Ontario. Ce service sera offert à 43 millions d’utilisateurs de téléphonie cellulaire dans 13 villes de l’Inde.

 

         La société Sierra Wireless de Vancouver a signé une entente pour la distribution sur le marché indien de ses cartes d’accès au réseau sans fil pour ordinateurs portables.

 

         ICICI, la deuxième banque en importance en Inde, offre actuellement des services aux particuliers et aux entreprises dans ses succursales de Brampton et de Toronto, ainsi qu’une gamme complète de services dans Internet.


Il est donc clair que du bon travail commence à se faire dans ces secteurs dynamiques. Il est tout aussi évident, cependant, que nous manquons d’autres occasions et que nous ne pouvons plus nous permettre de céder davantage de terrain à nos concurrents.


L’action du gouvernement


Nous prenons donc des mesures :

 

         Je dirigerai une mission commerciale en Inde en 2005.

 

         Nous sommes en train de négocier une expansion des services aériens entre le Canada et l’Inde pour faciliter les déplacements et les échanges.

 

         Nous travaillons avec l’Inde en vue de la conclusion d’un accord de promotion et de protection des investissements d’ici la fin de 2005. Une telle entente donnera plus de certitude aux entreprises canadiennes qui veulent investir en Inde et favorisera également les investissements indiens.


Il y a quelques semaines, j’ai annoncé la tenue d’une série de tables rondes de consultation sur les marchés émergents avec le monde des affaires, les universités, la société civile, les provinces et d’autres parties intéressées. Mark Eyking, secrétaire parlementaire pour les marchés émergents, jouera un rôle important dans ces discussions.


Ces tables rondes nous aideront à déterminer les outils et les services commerciaux les plus essentiels dans le nouvel environnement international du commerce et de l’investissement. Elles contribueront également à la définition des politiques nécessaires pour régler les questions d’accès aux marchés et profiter des occasions d’affaires qui s’offrent à l’échelle locale.


Les tables rondes chercheront aussi à déterminer pourquoi le Canada n’obtient pas une plus grande part du commerce et de l’investissement dans des marchés émergents tels que l’Inde.


Je suis heureux de constater que des représentants du Conseil de commerce Canada-Inde participeront à ces consultations.


En qualité de ministre, je dois savoir ce que Commerce international Canada peut faire pour vous aider de façon efficace à profiter de ces occasions d’affaires avant que vos concurrents ne vous coiffent au poteau. De votre côté, à titre de gens d’affaires intéressés à l’Inde, vous avez besoin, quelle que soit l’importance de votre entreprise, d’en savoir plus sur ce que CICan peut vous offrir pour faciliter votre adaptation à la nouvelle économie mondiale et au rôle que l’Inde y joue.


Appui du gouvernement fédéral aux entreprises


À Commerce international Canada, nous nous efforçons d’appuyer les entreprises canadiennes dans quatre domaines essentiels.


Premièrement, nous veillons à la crédibilité de l’image de marque et des relations du Canada, qui constituent le fondement des affaires. Pour ce faire, il y a des contacts entre les gouvernements, aussi bien au niveau politique le plus élevé qu’à l’échelon des hauts fonctionnaires.


Nous croyons que le dialogue politique et les contacts personnels de haut niveau auxquels donnent lieu nos missions commerciales et d’investissement sont de la plus grande importance. En Inde, les quatre visites effectuées par le premier ministre ou le ministre du Commerce dans les 11 dernières années nous ont permis d’établir des relations et d’écarter tout doute qui pouvait exister quant au sérieux de notre engagement à long terme. Le maintien de notre présence est essentiel.


Mais il y a plus que les contacts entre gouvernements. Il faut créer une plus grande conscience et une plus grande compréhension entre nos deux pays comme base durable pour le renforcement de la confiance des entreprises.


Deuxièmement, nous sommes une source de renseignements commerciaux stratégiques sur les occasions et les risques émergents. Nous assurons un soutien quotidien aux entreprises canadiennes par l’entremise de nos délégués commerciaux aux centres du commerce international, au Canada, ainsi que dans nos missions partout dans le monde. Ces délégués sont une source pratique d’information, de conseils et de renseignements dans de nombreux domaines. Par exemple, ils peuvent recommander des avocats locaux pouvant fournir des services juridiques et des consultants pouvant donner des conseils sur les chaînes de distribution et la localisation des entreprises.


Troisièmement, nous sommes présents sur place et pouvons négocier des ententes avec d’autres États pour réduire ou éliminer les risques qui pourraient autrement vous empêcher de faire des affaires. Nous négocions des accords bilatéraux et régionaux dans les domaines du commerce, des services aux entreprises, des services aériens, de la réglementation et de la fiscalité, qui ouvrent beaucoup de portes aux sociétés canadiennes.


Enfin, nous gérons un ensemble de services aux entreprises aussi bien au Canada qu’à l’étranger pour appuyer toutes sortes d’activités allant de la promotion commerciale au dépannage. Nous aidons les entreprises à s’établir dans les marchés émergents par l’entremise de 140 missions à l’étranger et de centres situés dans une douzaine de villes du Canada.


Nous collaborons avec Exportation et développement Canada [EDC] ainsi qu’avec la Corporation commerciale canadienne [CCC], deux sociétés d’État dont je suis responsable et qui partagent avec vous les risques associés au commerce et vous offrent des services financiers et des produits d’assurance innovateurs.


L’année dernière, EDC a fourni des services commerciaux de financement et de gestion de risque qui ont appuyé des exportations canadiennes d’une valeur de 52 milliards de dollars. Elle a aidé 7 200 entreprises, dont 6 500 s’inscrivaient dans la catégorie des PME [petites et moyennes entreprises].


En 2003, EDC avait un portefeuille d’appui lié aux activités canadiennes en Inde qui totalisait 266 millions de dollars. De toute évidence, EDC est un partenaire important que vous avez intérêt à associer à vos stratégies en Inde. Je vous encourage à prendre contact avec ses représentants.


En Inde, le Canada a 22 spécialistes du commerce dans cinq grandes villes. En plus de notre haut-commissariat à New Delhi, nous avons des consulats généraux à Mumbai et Chandigarh, un bureau commercial à Bangalore et un consul honoraire à Kolkata.


Nos délégués commerciaux aident les entreprises à évaluer le potentiel du marché, à trouver les bons contacts, à déterminer les secteurs les plus prometteurs et à réaliser toute une gamme d’activités de promotion, comme la participation aux salons professionnels locaux.


Nous travaillons donc très fort pour vous donner les meilleurs services possibles. Mais en fin de compte, nous ne pouvons réussir que dans la mesure où vous nous faites savoir ce qui fonctionne et ne fonctionne pas.


Nouveaux outils


Je voudrais connaître vos réactions aux services que nous vous offrons actuellement. Je crois déjà pouvoir vous dire cependant que nous devons en faire davantage. C’est pour cette raison que j’ai chargé CICan de prendre diverses initiatives pour étendre nos services aux sociétés canadiennes.


Nous examinons les moyens de renforcer notre représentation commerciale sur le terrain. Nous concentrerons nos efforts sur les domaines et les secteurs les plus prometteurs et adapterons nos services aux besoins des activités réussies dans le cadre de ces chaînes d’approvisionnement régionales complexes. De plus, nous offrirons notre aide et nos conseils non seulement aux exportateurs, mais aussi aux investisseurs et aux partenaires possibles en matière de recherche-développement.


Comme la compétitivité dépend beaucoup de services financiers souples et innovateurs, EDC et la CCC réexaminent constamment leurs produits et leurs services pour s’assurer qu’ils sont bien adaptés à l’environnement concurrentiel.


Compte tenu de l’importance considérable de l’économie du savoir, nous sommes en train de renforcer les services de sciences et de technologie de nos missions pour aider les sociétés canadiennes à trouver les bons contacts et les bonnes occasions au bon moment.


Ainsi, l’année dernière, nous avons réaffecté huit délégués commerciaux à l’étranger pour les charger de responsabilités directement liées aux sciences et à la technologie (quatre aux États-Unis, trois en Europe et un en Inde). Nous espérons étendre davantage ce réseau, particulièrement dans le contexte de notre stratégie de développement des marchés émergents.


Nous ne devons pas perdre de vue l’importance à long terme de la diplomatie scientifique. Souvent, c’est un simple contrat de recherche-développement qui permet d’établir un lien économique. Une seule découverte, une seule invention découlant de la recherche peut créer d’énormes perspectives de travaux sous licence et nous donner une base solide dans une nouvelle région.




Faits saillants de l’étude sur l’Inde


C’est l’une des raisons pour lesquelles Commerce international Canada, en collaboration avec Affaires étrangères Canada et Industrie Canada, a entrepris une étude très novatrice sur les forces, les faiblesses, les liens et les partenariats dans le domaine de la collaboration scientifique et technique entre le Canada et l’Inde.


L’étude avait pour but de mieux cerner les secteurs de collaboration, y compris les échanges d’étudiants et d’enseignants et le rôle des partenariats publics-privés dans la commercialisation des résultats de la recherche-développement universitaire.


Nous voulions déterminer les domaines dans lesquels il y a double emploi et chevauchement des efforts entre partenaires, secteurs et ressources. Nous avons obtenu des réponses aux questions que nous nous posions.


En gros, le rapport de l’étude nous dit que nous devons mieux structurer nos relations avec l’Inde dans ce domaine. Nous avons besoin de former des partenariats avec les organismes publics et privés de sciences et technologie de l’Inde, en veillant à une meilleure coordination et à une plus grande cohérence des efforts.


Le rapport, qui sera rendu public ce mois-ci, a déjà commencé à influencer la façon dont CICan aborde le partenariat Canada-Inde. Il servira à élaborer un modèle de sciences et technologie pour l’Inde, qui fera partie de notre stratégie générale de développement des marchés émergents.


Il a fallu plus d’un an pour réaliser cette étude, qui a nécessité des consultations avec des intervenants partout au Canada ainsi qu’une analyse scientifique très pointue. L’étude est également fondée sur les conclusions d’une délégation universitaire de 20 membres qui s’est rendue en Inde sous la direction de David Johnston, recteur de l’Université de Waterloo, et de Ravi Seethapathy, ancien président de l’Indo-Canada Chamber of Commerce, dont l’apport a été extrêmement précieux.


Cette étude est un modèle du genre d’analyse dont nous avons besoin pour mieux connaître les marchés émergents. Je sais que beaucoup d’entre vous ont été consultés à ce sujet, et je tiens à vous remercier de votre contribution.


Reconnaître le bon travail


Pour conclure, je tiens à souligner que le travail que vous faites chaque jour constitue la base de notre économie et la source de notre prospérité.


Faute d’agir tout de suite ou de ne pas nous montrer assez énergiques dans les marchés émergents tels que l’Inde, nous prendrons du retard, ce qui aura des répercussions sur notre prospérité et des retombées qui se feront sentir dans nos hôpitaux, nos écoles, nos lieux de travail et nos collectivités.


Nos entreprises comptent parmi les meilleures du monde. Elles doivent avoir accès à ce que le monde a de mieux à offrir. Si nous n’arrivons pas à nous maintenir à la fine pointe de la compétitivité mondiale, tous les Canadiens y perdront.


Je suis sûr que nos relations commerciales avec l’Inde peuvent suivre le rythme de la croissance économique rapide du pays. J’en suis persuadé parce que le Canada a les ressources, la technologie, les services et les liens personnels nécessaires pour y arriver.


J’ai mentionné la valeur de l’atout commercial et culturel que représente la communauté indo-canadienne. Je crois que le Conseil de commerce Canada-Inde continuera à jouer un rôle clé dans le renforcement des liens économiques entre nos deux pays. Dans notre environnement commercial de plus en plus concurrentiel, nous avons plus que jamais besoin de votre expertise et de vos connaissances.


En qualité de ministre du Commerce international, je ferai tout mon possible pour faciliter l’accès au marché indien et pour donner au Canada la possibilité de profiter de tout ce que l’Inde et le monde peuvent nous offrir.


Nous avons vraiment beaucoup à gagner. Et le meilleur est à venir!


Je vous remercie.



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Dernière mise à jour :
2005-04-15
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