Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
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DISCOURS


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2004/37 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS






NOTES POUR UNE ALLOCUTION


DE


L'HONORABLE JIM PETERSON,


MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,


À L’OCCASION DE LA SÉANCE PLÉNIÈRE DE PARTENARIAT


COMMERCIAL CANADA-BRÉSIL











SÃO PAULO, Brésil

Le 22 novembre 2004


Quel plaisir d’être ici à São Paulo, à la tête d’une mission de commerce et d’investissement d’une cinquantaine de gens d’affaires canadiens! Ce n’est pas ma première visite au Brésil, mais c’est ma première mission commerciale dans cette région. M. Paul Martin, le premier ministre du Canada, est aussi au Brésil cette semaine — ce qui témoigne de l’importance que le Canada attache à votre pays. Nous voulons renforcer une chose que nous avons déjà en commun : des échanges commerciaux bilatéraux de 2,1 milliards de dollars américains.


Je tiens à remercier l’ambassadrice, Mme Suzanne Laporte, le consul général, M. Ron Davidson, et tous nos fonctionnaires qui ont contribué à monter cette mission commerciale, notamment MM. Ken Sunquist et John Klassen. J’aimerais aussi citer M. Ted Menzies et Mme Johanne Deschamps qui m’accompagnent. Enfin, j’aimerais également saluer MM. Eduardo Klurfan et James Mohr-Bell, de la Chambre de commerce Brésil-Canada, et les remercier de l’excellent travail qu’ils accomplissent pour nouer de solides relations entre nos deux pays.


Permettez-moi aussi de remercier le président de la Banque centrale du Brésil, M. Henrique Meirelles, qui a généreusement accepté de nous consacrer du temps ce matin. Nous avons beaucoup d’admiration pour les mesures courageuses que la Banque centrale a prises pour restaurer la confiance des investisseurs dans le Brésil, lutter contre l’inflation, stabiliser la monnaie et créer une conjoncture économique propice aux affaires.


En outre, nous sommes ravis que le secrétaire aux Sciences et à la Technologie, au Développement économique et au Tourisme de l’État de São Paulo, M. Joao Carlos de Souza Meirelles, ait pu être des nôtres ce matin.


Il y a une multitude de raisons pour lesquelles les Canadiens s’intéressent autant au Brésil. C’est un pays dynamique qui gagne en richesse et en influence. Grâce à une économie de plus en plus puissante et diversifiée, il est devenu l’un des grands marchés du monde.


Le Brésil vient en tête des grandes priorités économiques du Canada dans le monde. Bon nombre de secteurs qui affichent la plus forte croissance ici — infrastructures, télécommunications, énergie et mines — sont des domaines où le Canada excelle. Il existe une correspondance extraordinaire entre ce que le Brésil recherche et ce que le Canada a à offrir. Aussi, tant le Brésil que le Canada sont des lieux concurrentiels et attrayants pour l’investissement étranger direct.


Permettez-moi de vous entretenir un instant du contexte mondial.


Comme le Brésil, le Canada reconnaît depuis longtemps l’importance du commerce international pour sa croissance et sa vitalité. Commerce et investissement sont les chevilles ouvrières d’une économie moderne et progressiste. Ils créent des emplois au pays, stimulent l’innovation, encouragent les entreprises à se faire concurrence et à se développer, et accroissent la prospérité du pays tout entier.

Une des ententes commerciales les plus importantes auxquelles le Canada est partie est l’Accord de libre-échange nord-américain [ALENA], qui forme sans conteste le plus grand bloc commercial du monde depuis plus de 10 ans. Et tout tend à prouver que la libéralisation du commerce porte fruit avec l’ALENA.


Nos échanges avec les États-Unis et le Mexique ont doublé. L’ALENA a contribué à la création de près de 3 millions de nouveaux emplois, soit près du cinquième de l’ensemble de nos emplois, et il nous a aidés à atteindre des résultats économiques qui nous placent constamment parmi les plus importants pays du G7.


Le Canada croit que la création de la Zone de libre-échange des Amériques [ZLEA] apportera les mêmes avantages à tout le continent. Bien qu’il apparaisse maintenant qu’il ne sera pas possible d’obtenir les avantages d’une éventuelle ZLEA aussi rapidement que nous l’avions envisagé au départ, l’idée à l’origine de cette initiative demeure valable. Je suis ici aujourd’hui pour dire que le Canada continue d’être fermement en faveur d’un accord sur la ZLEA global et de haute qualité, de nature à favoriser l’expansion du commerce et de l’investissement dans tout l’hémisphère occidental.


Je félicite le Brésil qui assure la coprésidence des négociations de la ZLEA, et lui donne l’assurance de notre plein appui.


Je me rendrai ce soir à Brasilia pour discuter avec mes homologues de ce que nous pourrions faire, ensemble, pour travailler à la libéralisation du commerce et de l’investissement à l’échelle régionale et mondiale.


Le Canada veut entamer avec le Brésil une nouvelle ère de coopération. Cela peut impliquer de laisser certaines choses du passé derrière nous et de tourner la page. Cela impliquera de nous attaquer de front à des questions difficiles en misant sur nos forces communes.


Au niveau mondial, nous nous sommes employés ensemble, au sein de l’Organisation mondiale du commerce [OMC], à faire en sorte que les résultats du cycle de négociation de Doha soient ambitieux. Le Canada et le Brésil n’ont pas perdu de vue l’objectif d’ensemble et ils ont contribué à la conclusion de l’Accord cadre du 1er août. Ce résultat historique constitue une étape importante vers la réalisation de toutes les possibilités du système commercial mondial.


Je tiens à rendre un hommage particulier à votre ministre des Affaires étrangères, M. Celso Amorim. Nous lui devons tous mille mercis pour le rôle crucial qu’il a joué et que le Brésil a joué. Sans son leadership au G20 et ailleurs, nous ne serions pas arrivés à ce résutat-là.


Cet accord cadre s’oriente clairement vers des avancées en ce qui concerne la question des subventions à l’agriculture qui faussent les échanges, l’élimination de toutes les subventions à l’exportation et l’amélioration de l’accès des produits agricoles aux marchés. Le résultat final profitera non seulement aux producteurs brésiliens et canadiens, mais aussi à ceux des autres pays — les pays en développement en particulier — qui n’ont pas la bourse aussi bien garnie que les États-Unis et l’Europe.


N’oublions pas cependant les secteurs non agricoles. Les membres de l’OMC doivent aussi veiller à progresser dans les domaines qui comptent pour leurs milieux d’affaires. Il est essentiel d’apporter de réelles améliorations à l’accès des produits industriels et des services aux marchés, de réduire le coût des affaires en améliorant les formalités douanières dans un accord multilatéral sur la facilitation des échanges et en renforçant les règles en matière de règlement des différends.


Le fait est que le monde dans lequel le Brésil et le Canada commercent et investissent aujourd’hui se transforme rapidement. Il y a des économies intégrées et des chaînes de valeur partout. Nous avons dû l’un et l’autre nous adapter aux nouvelles réalités du commerce international. Cela suppose de mettre notre compétitivité à l’épreuve, de trouver de nouveaux rôles à l’investissement et aux coentreprises, de privilégier les secteurs fondés sur le savoir et de forcer nos infrastructures à rattraper le retard.


Et nous nous rendons compte aussi que la croissance se heurte à des contraintes — l’énergie, les ressources naturelles et l’environnement, par exemple. Nous devons viser la durabilité.


Le nouveau monde du commerce international exige un nouvel engagement au plus haut niveau de la part de nos gouvernements et de nos milieux d’affaires, pour mettre nos plans d’action à jour.


Les choses sont devenues beaucoup plus compliquées qu’acheter et vendre simplement des biens et des services. Le monde du commerce actuel se caractérise par l’importance critique que revêt l’investissement direct étranger, par le rôle des connaissances ajoutées imbriquées dans ces investissements, et par la capacité de diriger les diverses fonctions des entreprises vers différentes parties du monde. Aujourd’hui, les entreprises peuvent trouver des capitaux dans une région et construire leur usine dans une autre. Elles peuvent engager du personnel dans un pays et développer leur capacité de recherche et développement et de distribution dans un autre.


Les entreprises cherchent des chaînes de valeur mondiales dans lesquelles les produits et les services sont extrêmement concurrentiels, et elles s’installent ou achètent en conséquence. Désormais, dans la quête de la compétitivité, les frontières ne sont plus sacrées.


Bref, le monde devient hautement intégré, à un rythme qu’on aurait difficilement imaginé. C’est pourquoi le Canada et le Brésil ont tant à gagner à travailler de concert.


Les entreprises canadiennes sont attirées au Brésil pour y investir et, comme je le signalais tout à l’heure, notre présence continue de s’y développer.


À l’inverse, l’investissement étranger direct joue un grand rôle dans l’économie canadienne, et le Canada est reconnu comme un des meilleurs endroits au monde où investir. L’étude de 2004 de KPMG sur les coûts et la compétitivité internationale a classé le Canada au premier rang des 11 grands pays étudiés. KPMG a attribué au Canada un avantage de 5,5 p. 100 sur les États-Unis en ce qui concerne les coûts. Cela veut dire que si vous ciblez expressément les États-Unis, le plus grand marché du monde, le meilleur endroit où s’installer est le Canada.


L’étude de KPMG a aussi conclu que le Canada avait les meilleurs taux d’imposition sur le revenu des sociétés en ce qui concerne les activités de recherche et développement, et un des plus bas taux en ce qui concerne les activités de fabrication.


De plus, l’Economist Intelligence Unit classe aussi le Canada comme le meilleur endroit du monde où faire des affaires pour les cinq prochaines années.


Et nous voulons que les investisseurs brésiliens connaissent mieux les avantages que le Canada offre :

 

         Notre taux de croissance de 3,1 p. 100 depuis 1999 est le meilleur des pays du G7.

 

         Nous avons eu sept budgets consécutifs équilibrés et nous sommes le seul pays du G7 à avoir à la fois un excédent budgétaire et un solde courant positif.

 

         Les agences de cotation ont relevé la cote de crédit du Canada à « triple A ».

 

         L’Organisation de coopération et de développement économiques et le Fonds monétaire international prédisent que le Canada sera parmi les premiers pour la croissance en 2004-2005.

 

         Notre économie est centrée sur les technologies de pointe. Le financement fédéral consacré à la recherche et à l’innovation est passé de 320 millions de dollars américains en 1999 à 1,7 milliard de dollars américains l’an dernier.

 

         Le magazine Scientist vient de citer cinq universités canadiennes parmi les 10 établissements offrant les meilleures conditions de travail aux universitaires.

 

         Le Canada est un chef de file mondial de la technologie de l’information et des communications, grâce à des entreprises comme Nortel, Mitel et Research in Motion. Il est aussi un chef de file des technologies centrées sur la sécurité, comme la sécurité des communications, les produits d’identification et les technologies de reconnaissance faciale.

 

         Nous sommes le pays le plus branché du monde; toutes nos écoles et toutes nos bibliothèques publiques sont connectées à Internet.


Nous avons une des meilleures technologies de pile à combustible du monde grâce à Ballard Power Systems. Nous sommes un chef de file mondial en géomatique. Nos industries pharmaceutiques et biotechnologiques d’avant-garde sont très avancées dans les domaines de la recherche sur les génomes animaux, de la biosécurité, de la salubrité des aliments et du traitement des déchets.


Il y a de nombreux domaines en science et en technologie où la collaboration avec le Canada est susceptible de produire des résultats appréciables, pour votre bénéfice et le nôtre. Il y a un an, en novembre, le Canada et le Brésil ont organisé la première table ronde sur la coopération en science et en technologie pour jeter les bases de la coopération dans des domaines comme l’innovation dans l’industrie, l’aquaculture, la biotechnologie, la technologie spatiale et l’énergie durable.


À la suite de la création du Réseau Canada-Brésil pour l’innovation, les sciences et la technologie plus tôt cette année, nos deux pays préparent un plan d’action pour établir des activités et des objectifs concrets. Le Canada se réjouit que le Brésil le considère comme un partenaire prioritaire pour la collaboration internationale en science et en technologie, et nous escomptons promouvoir nos intérêts mutuels dans ces domaines.


Par le biais de son bureau à São Paulo, le Réseau des centres d’éducation canadiens diffuse aussi de l’information pour inciter les étudiants brésiliens à envisager d’aller étudier au Canada. Cet échange et ce transfert de connaissances contribuent aussi à approfondir nos relations.


Où en sont le Canada et le Brésil sur le plan du commerce et de l’investissement? Le commerce bilatéral des marchandises entre nos deux pays s’établissait à 2,1 milliards de dollars américains par année en 2003. Les exportations de marchandises canadiennes vers le Brésil ont augmenté de près de 31 p. 100 l’an dernier, pour atteindre 638 millions de dollars américains. Plusieurs centaines d’entreprises canadiennes traitent avec le Brésil, et plus de 100 y ont établi des bureaux. La plupart d’entre vous savez sans doute que des sociétés de premier plan comme Alcan, Apotex, la Banque de Montréal, Brascan, CAE, Celestica, EnCana, Nexen, Golder and Associates, Molson, Nortel, Quebecor World et la Banque Scotia, pour ne citer que celles-là, sont présentes au Brésil.


Notre société de crédit à l’exportation, Exportation et développement Canada [EDC], considère le Brésil comme un marché prioritaire, et elle a consacré 1 milliard de dollars canadiens (soit environ 714 millions de dollars américains) en prêts, assurances et garanties en 2003 pour stimuler les affaires entre nos deux pays. EDC a d’ailleurs ouvert un deuxième bureau au Brésil, à Rio, en mars dernier.


Les autorités brésiliennes ont autorisé récemment Air Canada à offrir une liaison sept jours par semaine au lieu de six entre Toronto et São Paulo. Voilà qui va resserrer les liens entre nos deux pays.


Le Canada continue par ailleurs d’investir beaucoup au Brésil, soit 5,9 milliards de dollars américains en 2003 selon les estimations. L’investissement canadien direct au Brésil remonte loin, soit à la fondation, au tournant du siècle dernier, de la Brazilian Traction, Light and Power Company Limited (communément appelée la « Light », puis Brascan en 1969), qui a joué, jusqu’en 1978, un rôle important dans le secteur de la production et de la distribution d’électricité.


L’an dernier, les exportations du Brésil vers le Canada ont augmenté de 17,3 p. 100, pour atteindre 1,4 milliard de dollars américains, ce qui a dégagé un solide excédent pour le Brésil. Le deuxième produit que le Brésil exporte le plus au Canada est l’automobile. Toutes les Volkswagen Golf quatre cylindres, des voitures très populaires sur les routes canadiennes, sont fabriquées au Brésil.


L’investissement brésilien au Canada s’élève actuellement à 596 millions de dollars américains, et il se situe principalement dans les secteurs de l’acier (Gerdau) et du ciment (Votorantim). Le grand brasseur brésilien Ambev vient d’acquérir la brasserie Labatt au Canada, signe que le Brésil élargit sa présence dans notre pays.


Même si nos relations commerciales bilatérales s’intensifient, et que le Brésil est notre partenaire le plus important en Amérique du Sud, je sais que nous pouvons faire beaucoup plus dans un certain nombre de secteurs clés, comme la technologie de l’information, les communications, l’agriculture, la biotechnologie, les pâtes et papiers, l’énergie, les mines et l’environnement.


Dans le domaine de la technologie de l’information, le Canada est un chef de file mondial pour la mise au point et l’application de nouvelles technologies avancées dans les marchés du matériel, des logiciels et des services. Les logiciels de gestion, l’enseignement virtuel, les logiciels de sécurité, la connectivité et le cybergouvernement, notamment, intéressent beaucoup les clients brésiliens.


Le marché des communications est très développé et très concurrentiel au Brésil, mais il y a de nouveaux débouchés pour les systèmes et les services de pointe à valeur ajoutée. Le Canada est un grand innovateur pour une vaste gamme d’applications, notamment les communications sans fil et les technologies connexes.


Dans le secteur de l’environnement, où la demande de services et de technologie augmente rapidement au Brésil, le Canada possède des technologies de pointe s’appliquant aux systèmes d’adduction d’eau municipaux et industriels, à la lutte contre la pollution de l’air et à la gestion des déchets solides et dangereux.


En agriculture, le Canada peut répondre aux besoins du Brésil en lui fournissant des systèmes de contrôle des cultures et de la production, des technologies d’irrigation, des systèmes de surveillance et de contrôle de la qualité, ainsi que des technologies et des procédés pour la salubrité des aliments, l’élevage et l’aquaculture.


Dans l’industrie des pâtes et papiers, nous avons de nouveaux procédés et de nouvelles technologies de fabrication, des services de génie pour le transfert de technologie, des études de viabilité et des évaluations des répercussions environnementales.


Je vous invite à envisager de collaborer avec le Canada dans les secteurs que je viens d’énumérer et dans d’autres secteurs encore. Les membres de notre mission sont là pour vous aider à examiner les intérêts des uns et des autres.


Je crois que la croissance soutenue des affaires entre le Canada et le Brésil est tout à fait dans notre intérêt commun. Il y a un énorme potentiel d’expansion du commerce et de l’investissement entre nos deux économies. Comme je l’ai mentionné, il existe aussi d’excellentes occasions de renforcer la coopération et les liens entre nos secteurs de l’éducation et de la recherche et développement.


Je crois que le dialogue politique de haut niveau et les contacts en personne rendus faciles par les missions de promotion du commerce et de l’investissement comme celle-ci, contribuent beaucoup à tracer la voie du succès. Des visites de la part du premier ministre, du ministre du Commerce international, d’autres ministres et de dirigeants provinciaux nous aident à nouer des relations et ne laissent aucun doute sur la nature durable de l’engagement du Canada. Le Canada encourage en outre ses entreprises à regarder le marché brésilien dans une perspective à long terme, en envisageant l’investissement et le partenariat comme des moyens efficaces de pénétrer ce marché et d’y maintenir leur présence.


Pour terminer, j’aimerais dire qu’il y a eu, dans le passé, des sujets de discussion et de division entre nous, mais je tiens à affirmer que les relations entre nos deux pays ne sauraient se limiter aux sujets qui ont pu faire la une des journaux ni même aux relations commerciales dont je vous ai entretenu ce matin.


Les Canadiens sont heureux non seulement des liens d’affaires toujours plus forts, mais aussi des visées communes et de l’amitié qui lient nos deux grands pays.


Nous sommes ici pour miser sur des relations fondées sur le respect et l’amitié, pour nous employer avec vous à créer de vastes possibilités pour le Brésil et le Canada et à bâtir un monde meilleur pour tous. Nous pouvons accomplir beaucoup en unissant nos efforts. Le meilleur est encore à venir.


Je vous remercie.


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Dernière mise à jour :
2005-04-15
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