Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
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DISCOURS


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Commentaires de l'honorable Jim Peterson, ministre du Commerce international








2004/38                                           SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS








NOTES POUR UNE ALLOCUTION DE


L’HONORABLE JIM PETERSON,


MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,


À L’OCCASION DU PREMIER ANNIVERSAIRE DE


COMMERCE INTERNATIONAL CANADA













OTTAWA (Ontario)
Le 7 décembre 2004


Bon après-midi. C’est un véritable plaisir de vous revoir. Je souhaite à chacun de vous une joyeuse période des Fêtes, que vous attendez tous avec beaucoup d’impatience, j’en suis sûr.


Je tiens à vous remercier de l’intérêt que vous portez envers le portefeuille du commerce international. Il ne donne pas toujours lieu à des manchettes fracassantes, mais j’apprécie les efforts que vous faites pour convaincre vos rédacteurs en chef que le commerce mérite la place qu’ils lui accordent.


Je vais vous entretenir brièvement de nos réussites au cours de l’année qui s’achève et vous donner un aperçu de l’orientation que nous entendons prendre. Je pourrai ensuite répondre à quelques questions avant de vous quitter.


Il y a maintenant un an que le premier ministre Paul Martin a créé le nouveau ministère du Commerce international pour aider au développement d’une économie vigoureuse au XXIe siècle.


Le commerce extérieur et l’investissement étranger, qui sont liés à plus d’un emploi sur quatre au Canada, constituent le moteur de notre économie. Pour assurer aux Canadiens une bonne qualité de vie et un nombre suffisant d’emplois, et pour nous permettre de poursuivre nos objectifs sociaux, il faut en effet une économie capable de se mesurer à la concurrence mondiale.


C’est pourquoi le premier ministre a créé un ministère voué exclusivement au commerce international. En tant que ministère pleinement autonome, nous sommes en mesure de nous adapter rapidement et avec souplesse aux nouvelles réalités économiques à travers le monde. Nous participons pleinement à la promotion des intérêts et des priorités économiques du Canada.


Les avantages que procure cette approche n’ont pas échappé à des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon, qui déploient également leurs efforts sur la scène internationale par l’intermédiaire de ministères distincts.


Il s’agit au fond de créer au sein du gouvernement un centre névralgique vers lequel convergent toutes les activités liées au commerce et à l’investissement, et qui s’emploie essentiellement à placer la prospérité et les intérêts économiques des Canadiens au cœur de nos priorités internationales.


Ce matin, nous avons présenté au Parlement la Loi constituant le ministère du Commerce international. Au cours des douze derniers mois, nous avons fait de grands progrès dans la mise sur pied d’un nouveau ministère dynamique et souple, sans cesser d’être actifs aux niveaux national et international, où nous avons ouvert de nouveaux consulats, remporté une série de victoires dans nos différends commerciaux et fait des marchés émergents une des grandes priorités du gouvernement.


Comme l’a fait remarquer le premier ministre hier soir, le monde qui nous entoure est en pleine transformation. Nous assistons à l’avènement de nouveaux modèles à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et chacun doit s’y adapter sous peine d’être laissé pour compte. En guise d’exemple, les centres de puissance et d’influence sur la scène économique mondiale se déplacent. L’intégration des marchés s’accélère et s’élargit.


Les nouveaux modèles commerciaux reposent sur l’investissement, sur les chaînes de valeur et sur la technologie de l’information. La concurrence est féroce et ceux qui tirent de l’arrière doivent payer un prix sans cesse plus élevé.


Tout en procédant à une transition vaste et complexe, Commerce international Canada a amélioré le niveau de ses services aux missions situées dans plus de 150 villes à travers le monde.


Nous nous sommes employés activement à consolider nos partenariats avec les entreprises, les provinces, les territoires, les municipalités et d’autres groupes d’intérêts, et à préciser et poursuivre nos objectifs stratégiques en Amérique du Nord, tant dans les marchés déjà bien établis que dans des secteurs où émergent de nouveaux partenaires économiques.


Sur le front nord-américain, nous avons montré toute l’importance que nous attachons à nos relations avec les États-Unis.


Nous avons établi un secrétariat à Washington pour mieux coordonner nos efforts chez nos voisins du sud. Nous avons ouvert sept nouveaux consulats pour pouvoir assurer une meilleure représentation aux États-Unis.


Nous allons bientôt y lancer des journées de promotion au cours desquelles des représentants de toutes les nuances politiques pourront engager un dialogue constructif.


Bien que la rétorsion ne soit guère notre premier choix, le Canada et sept autres membres de l’OMC ont obtenu le droit d’exercer des mesures de représailles à l’endroit des États-Unis si ceux-ci ne révoquent pas l’amendement Byrd, jugé illégal par l’OMC. Dans l’intervalle, nous n’hésiterons pas à défendre les droits des Canadiens et de nos industries.


Cela ne nous a pas empêchés de célébrer le dixième anniversaire de l’ALENA. Il faut souligner que 96 p. 100 de nos échanges avec les États-Unis dans le cadre de l’accord se déroulent sans histoire.


Le premier ministre et le président ont convenu la semaine dernière d’amorcer une nouvelle ère de collaboration en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.


Nous avons établi le partenariat Canada-Mexique pour intensifier les échanges commerciaux et les flux d’investissement entre nos deux pays, et pour aider nos petites et moyennes entreprises à s’implanter avec succès dans un marché nord-américain vigoureux.


Nous nous sommes énergiquement défendus face aux États-Unis. L’année qui s’achève a été pour nous ardue mais fructueuse en ce qui concerne le litige sur le bois d’œuvre; elle s’est soldée par huit victoires – trois remportées à l’OMC et cinq devant des groupes spéciaux de l’ALENA. Nous approchons du but, dans l’attente le printemps prochain des résultats de la procédure menée devant le Comité de contestation extraordinaire (CCE).


Nous avons également soigné nos relations avec les grandes économies bien établies, telle l’Union européenne (UE), avec laquelle nous avons récemment convenu d’un cadre de travail en vue de la conclusion d’un Accord visant à renforcer le commerce et l’investissement. Non seulement ce projet est-il susceptible d’assouplir nos échanges commerciaux, mais il vient également compléter les efforts déployés à l’OMC pour faciliter l’accès aux marchés.


Nous avons également conclu des ententes avec le Japon relativement à de nouveaux cadres bilatéraux propres à stimuler le commerce et l’investissement.


Comme je l’ai indiqué, nous ciblons par ailleurs de nouveaux partenaires économiques.


Comme vous le savez, nous avons déployé de nombreux efforts pour mettre au point un plan qui nous permettra de tirer le meilleur parti possible des nouveaux défis et des nouveaux débouchés qui s’offrent dans des pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil.


Des tables rondes qui ont eu lieu dernièrement avec des représentants des milieux universitaires, de la société civile et du monde des affaires ont mis en lumière les points suivants :

 

         les marchés émergents présentent des débouchés et des possibilités énormes pour les entreprises canadiennes, mais il faut mettre en place une stratégie qui s’étend à l’ensemble du gouvernement pour pouvoir en profiter;

 

         l’ALENA s’est avéré une grande réussite; il faut continuer sur cette lancée;

 

         les efforts axés sur les politiques et sur les outils d’investissement doivent viser à engendrer le plus d’avantages possibles;

 

         nos actions doivent tenir compte d’aspects tels que la bonne gouvernance, la justice sociale et les objectifs humanitaires.


Cet après-midi, je vais demander à un sous-comité du Parlement d’entreprendre des consultations publiques afin que tous les Canadiens puissent avoir voix au chapitre quant à la façon de traiter avec ces géants économiques.


Nous avons également entamé des discussions exploratoires avec la Corée du Sud en vue de la conclusion d’un éventuel accord de libre-échange, car ce pays est une porte d’entrée vers cette grande région où nous voulons être présents. Nous avons engagé des pourparlers avec la Chine et l’Inde au sujet d’accords éventuels sur la protection des investissements étrangers.


Accompagné de délégués d’une cinquantaine d’entreprises de tout le pays et de divers secteurs d’activité, j’ai récemment dirigé une mission commerciale au Brésil, à l’occasion de laquelle nos deux pays ont convenu de tourner la page. Le premier ministre et moi-même nous sommes engagés à poursuivre cette ligne de conduite.


Pour ce qui est des instruments commerciaux, le Canada continue de militer en faveur d’un système multilatéral efficace fondé sur des règles acceptées de tous. Je ne saurais trop insister sur l’importance que revêt le cadre négocié en juillet dernier pour ce qui est d’amener les pays en développement à s’intégrer dans le système commercial mondial. Le Canada a collaboré de près avec les États-Unis, l’UE et d’autres pays, et nous devons poursuivre dans cette voie.


Nous avons fait valoir les intérêts canadiens à l’ALENA, à l’OMC et à l’APEC, entre autres.


Nous avons mis sur pied une structure ministérielle plus souple au sein de laquelle se créent des équipes d’intervention rapide formées de représentants venus de tous les secteurs du gouvernement pour se pencher sur les débouchés et les défis commerciaux. La mise sur pied d’une nouvelle direction générale des marchés mondiaux aidera grandement le Canada à se positionner dans l’univers des chaînes mondiales d’approvisionnement.


J’ai fait allusion au lancement de nombreux projets très intéressants, telles les journées de promotion et notre stratégie envers les marchés émergents. Nous entendons y consacrer de nombreux efforts au cours de l’année qui vient afin d’assurer la réussite de ces initiatives.


Je me propose également de collaborer avec tous les milieux intéressés pour faire en sorte que nous ayons un accès élargi et plus sûr au marché vital que sont les États-Unis. Il m’est impossible d’accomplir mon travail sans la collaboration des entreprises canadiennes, et il m’est impossible de « vendre » le Canada à l’étranger sans leur réussite.


Si on jette un regard sur l’avenir, j’envisage que la collaboration étroite avec les provinces, les territoires et les milieux d’affaires sur les questions commerciales se poursuivra, tout comme la collaboration avec mes collègues des autres ministères dont les dossiers recoupent les miens. Je compte rencontrer mes homologues provinciaux deux fois par année ou plus, selon les besoins, et m’exprimer souvent.


Nous voulons maintenir la progression dynamique vers la libéralisation des échanges commerciaux à travers le monde, en particulier dans le cadre des négociations multilatérales, régionales et bilatérales.


Le Canada espère que les pourparlers relatifs à la création de la Zone de libre-échange des Amériques retrouveront un nouveau souffle. À l’OMC, nous souhaitons le succès de la réunion de Hong Kong en décembre 2005.


Je vais collaborer le plus étroitement possible avec les provinces et avec les secteurs concernés pour obtenir un règlement définitif du différend sur le bois d’œuvre avec les États-Unis et la réouverture du marché américain à nos bovins sur pied. Nous voulons améliorer le fonctionnement des mécanismes de règlement des différends dans l’intérêt de toute l’Amérique du Nord.


Nous voulons montrer que les entreprises canadiennes sont des partenaires attrayants dans les chaînes d’approvisionnement et de production qui sont en train de se former à l’échelle mondiale.


Nous entendons veiller à ce que le Canada reste une destination prisée aux yeux des investisseurs étrangers. À vrai dire, nous espérons que KPMG jugera de nouveau que le Canada est le meilleur endroit où investir en Amérique du Nord.


Commerce international Canada apportera son soutien aux entreprises canadiennes dans leurs activités à l’étranger. L’an prochain, nous espérons aider 18 000 firmes sur les marchés mondiaux.


Je veux faire en sorte que nos politiques économiques intérieures viennent étayer et refléter les priorités canadiennes en ce qui a trait au commerce et à l’investissement international.


Je suis prêt à répondre à vos questions.


Je vous remercie.


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Dernière mise à jour :
2005-04-15
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