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LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES D'UNE ÉVENTUELLELIBÉRALISATION DU COMMERCE AVEC L'UNION EUROPÉENNE

Le 21 juin 2001 (10 h HAE) Nº 86

LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES D'UNE ÉVENTUELLE

LIBÉRALISATION DU COMMERCE AVEC L'UNION EUROPÉENNE

Le ministre du Commerce international, M. Pierre Pettigrew, a dévoilé aujourd'hui le contenu d'une étude qui indique que les échanges commerciaux entre le Canada et l'Union européenne pourraient augmenter de plus de 10 milliards de dollars par année si on éliminait les droits tarifaires dont font actuellement l'objet les échanges transatlantiques.

Le ministre Pettigrew a présenté l'étude à l'occasion de sa rencontre avec M. Pascal Lamy, commissaire européen au Commerce, organisée dans le cadre du Sommet Canada-Union européenne, qui se déroule à Stockholm. Le ministre Pettigrew et le ministre des Affaires étrangères John Manley ont accompagné le premier ministre Jean Chrétien au Sommet.

« Le Canada doit envisager sérieusement la possibilité de libéraliser les échanges avec l'Union européenne, son deuxième partenaire commercial, a déclaré le ministre Pettigrew. Il existe un potential commercial énorme à exploiter pour les deux parties. »

L'étude indique que les exportations du Canada vers l'UE augmenteraient d'au moins 11,2 %, soit 2,4 milliards de dollars par année, si on supprimait les droits tarifaires qui frappent toutes les marchandises sauf les produits agricoles et les produits alimentaires transformés. Si on éliminait aussi les droits s'appliquant aux produits agricoles qui sont actuellement échangés entre le Canada et l'UE, les exportations canadiennes pourraient alors s'accroître de 15,6 % par année, soit 3,4 milliards de dollars. Les exportations de l'UE vers le Canada augmenteraient elles aussi de plus de 7 milliards de dollars par année, soit une hausse de plus de 34 %.

« De toute évidence, il y a lieu d'intensifier nos relations commerciales, a ajouté M. Pettigrew. L'établissement de liens commerciaux plus étroits constituerait un prolongement naturel des liens politiques et culturels qui nous unissent. L'étude pourra servir de base à des consultations entre le Canada et ses partenaires européens au sujet des bienfaits qui pourraient découler de relations commerciales plus étroites. »

L'étude indique que l'UE est, après les États-Unis, le deuxième partenaire du Canada en importance, aussi bien comme source que comme destination d'investissements directs étrangers. La valeur du stock d'investissements directs canadiens dans l'Union européenne atteignait près de 49 milliards de dollars en 1999, tandis que le stock des investissements directs de l'UE au Canada se chiffrait à 45 milliards. Pour ce qui est des échanges de marchandises, les exportations canadiennes vers l'Europe des 15 s'élevaient à 16 milliards en 1999 (l'année la plus récente considérée dans l'étude), tandis que nos importations en provenance de l'UE totalisaient 31,4 milliards. Le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international de la Chambre des communes ont déjà tous deux recommandé que les répercussions d'une éventuelle libéralisation du commerce transatlantique fassent l'objet d'un examen attentif.

L'étude diffusée aujourd'hui représente une étape de l'évaluation coûts-bénéfices de la libéralisation du commerce entre le Canada et l'UE. D'autres questions -- les barrières non tarifaires, l'investissement, le commerce des services, les considérations relatives aux règles d'origine et l'agriculture -- exigeront un examen plus approfondi.

Les résultats de l'étude seront affichés sur le site Web du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/francais/geo/europe/EU/Eumainpage2francais.html

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Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Sébastien Théberge

Cabinet du ministre du Commerce international

(613) 992-7332

Le Service des relations avec les médias

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

(613) 995-1874

Document d'information

ÉTUDE SUR L'ÉLIMINATION DES DROITS TARIFAIRES

ENTRE LE CANADA ET L'UNION EUROPÉENNE

L'élimination des droits tarifaires s'appliquant aux échanges commerciaux entre le Canada et l'UE aurait des effets positifs pour les consommateurs et les entreprises des deux côtés de l'Atlantique grâce à l'élargissement des choix quant aux produits disponibles et à la diminution des prix et des coûts des facteurs de production.

D'après l'étude sur l'élimination éventuelle des droits tarifaires entre le Canada et l'Union européenne, les exportations canadiennes vers l'UE augmenteraient vraisemblablement de 2,4 milliards de dollars canadiens si on abolissait les tarifs - et même de 3,4 milliards si on libéraliserait aussi le commerce des produits agricoles et des produits alimentaires transformés. Cette hausse provoquerait une légère diminution des exportations vers d'autres destinations. Dans l'ensemble, les exportations canadiennes s'accroîtraient vraisemblablement de quelque 2,3 à 2,5 milliards de dollars.

En même temps, on verrait probablement les importations canadiennes en provenance de l'UE s'accroître de près de 7,1 milliards de dollars. Cette augmentation aurait pour effet de réduire légèrement les importations en provenance d'autres régions du monde, de sorte que la hausse nette des importations totales du Canada se chiffrerait à 3 milliards.

Par exemple, les exportations canadiennes de machines, de biens d'équipement et de matériel de transport vers l'UE connaîtraient une forte augmentation. Les importations canadiennes en provenance de l'Europe des 15 progresseraient elles aussi dans les secteurs de la haute technologie et les secteurs à forte valeur ajoutée (machines et biens d'équipement, matériel de transport), de même que dans le secteur minier, la sidérurgie et l'industrie textile.

L'étude n'examine pas d'autres facteurs qui jouent un rôle important, comme les barrières non tarifaires, la libéralisation des investissements et du commerce des services, et les règles d'origine. Dans les secteurs comme l'agriculture, où les droits tarifaires en place sont élevés, la méthodologie appliquée dans le cadre de l'étude n'a qu'une utilité limitée pour ce qui est de mesurer l'impact éventuel sur les échanges commerciaux. Il faudra une étude plus approfondie pour mesurer les effets d'une éventuelle libéralisation du commerce des produits agricoles.

Document d'information

RELATIONS ÉCONOMIQUES

ENTRE LE CANADA ET L'UNION EUROPÉENNE

L'Union européenne constitue le marché unitaire le plus vaste au monde. Avec une population de 376 millions de personnes et une capacité commerciale et productive prodigieuse, l'UE représentait 20,3 % du PIB mondial en 1999. Elle est d'ailleurs la plus importante entité commerciale au monde : en 1999, sa part de tous les produits et services offerts dans le monde se chiffrait à 39,3 %.

Les relations économiques entre le Canada et l'UE sont marquées par de solides liens bilatéraux au titre du commerce et des investissements, la valeur totale de ces échanges s'établissant à 180 milliards de dollars. Les échanges commerciaux pourraient d'ailleurs s'intensifier davantage. Le Canada compte en effet parmi seulement huit pays membres de l'Organisation mondiale du commerce qui ne bénéficient pas d'un accès préférentiel au marché de l'UE. Les échanges avec l'UE ne représentent à l'heure actuelle que 6 % du commerce canadien de produits et services. Comme ces échanges ne progressent pas aussi rapidement que le commerce avec les autres régions du globe, la part que représente l'UE dans les exportations et les importations canadiennes diminue depuis dix ans.

Commerce

L'UE est, après les États-Unis, le deuxième partenaire commercial du Canada en importance.

• En 1999 (l'année la plus récente considérée dans l'étude), les échanges de marchandises entre le Canada et l'UE atteignaient 47,4 milliards de dollars.

• Les exportations canadiennes de services vers l'UE se chiffraient à 8,1 milliards cette année-là, tandis que les importations en provenance de l'UE s'établissaient à 9,5 milliards.

• En 2000, les exportations canadiennes de marchandises vers l'UE ont totalisé 19 milliards; les importations en provenance de l'UE se chiffraient à 36,9 milliards.

• En ce qui concerne les échanges de services en 2000, les exportations canadiennes vers l'UE atteignaient 8,9 milliards, tandis que les importations étaient de 10,3 milliards.

Investissement

Le volume de l'investissement étranger direct (IED) canadien dans les pays de l'UE a beaucoup augmenté ces dix dernières années.

• En 1999, le stock de l'IED canadien dans l'Europe des 15 s'établissait à près de 49 milliards de dollars.

• Cette même année, le stock d'IED de l'UE au Canada s'élevait à 45 milliards.

• En 2000, le stock de l'IED canadien dans les pays de l'UE s'établissait à 54 milliards.

• Toujours en 2000, le volume de l'IED de l'UE au Canada totalisait 77,8 milliards. Cette forte hausse (23,8 milliards) par rapport à l'année précédente était imputable à d'importantes acquisitions d'entreprises, notamment l'achat de Newbridge par Alcatel, et de Seagram par Vivendi.


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Dernière mise à jour :
2005-04-15
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