COMMUNIQUÉS
MM. MANLEY ET PAGTAKHAN LANCENT UN APPEL EN FAVEUR DE LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME D'ACTION DES NATIONS UNIES CONCERNANT LES ARMES LÉGÈRES
Le 23 juillet 2001 (13 h 15 HAE) Nº 110
MM. MANLEY ET PAGTAKHAN LANCENT UN APPEL EN FAVEUR DE LA MISE EN
OEUVRE DU PROGRAMME D'ACTION DES NATIONS UNIES CONCERNANT LES ARMES
LÉGÈRES
Le ministre des Affaires étrangères, M. John Manley, et le secrétaire d'État (Asie-Pacifique),
M. Rey Pagtakhan, se sont réjouis aujourd'hui des résultats de la Conférence des Nations Unies sur le
commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, qui s'est tenue à New York du 9 au 20 juillet.
La Conférence s'est terminée par l'adoption d'un Programme d'action qui montre la détermination de la
communauté internationale à s'attaquer aux souffrances humaines et à l'insécurité causées par l'accumulation
excessive et à effet déstabilisateur des armes légères et par leur prolifération incontrôlée.
« La conférence a montré que le commerce légal et illégal des armes légères pose de réels défis à la
communauté internationale. Les ONG canadiennes et internationales et les personnes qui travaillent dans le
domaine nous ont rappelé qu'il s'agit aussi d'un problème humanitaire, a déclaré le ministre Manley. En
adoptant le Programme d'action, nous avons pris une première mesure importante pour aborder le problème
des armes légères. »
La Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères a commencé le 9 juillet et a duré
deux semaines. M. Pagtakhan y a dirigé la délégation canadienne, et le 11 juillet, il y a prononcé l'allocution
canadienne, déposé une étude portant sur les armes légères et leur incidence sur les enfants, et dévoilé
officiellement l'installation artistique de l'Initiative pour la paix i human 2000 : Sculpture d'armes à feu.
« Le plus important maintenant est l'aspect suivi et mise en oeuvre, en particulier à l'échelle régionale et locale.
Il me tarde de m'y attaquer cette semaine, au Forum régional de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est
à Hanoï, a fait remarquer M. Pagtakhan. La Conférence des Nations Unies a montré que les gouvernements
ne peuvent à eux seuls trouver de solution à cette crise humanitaire. La recherche d'une solution passe par un
partenariat constant avec les autres gouvernements, les organisations internationales et les organisations non
gouvernementales en ce qui concerne la mise en oeuvre du Programme d'action. »
Les priorités du Canada apparaissent dans le Programme d'action, qui englobe la mention explicite de la
dimension humanitaire du problème, l'incidence sur les enfants, la nécessité du désarmement, de la
démobilisation et des efforts de réintégration après un conflit, l'établissement ou le maintien d'un système
efficace d'autorisation et d'octroi de licences d'importation et d'exportation, la nécessité de recenser et de
détruire les stocks excédentaires et, enfin, un mécanisme de suivi.
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Cabinet du secrétaire d'État (Asie-Pacifique)
(613) 995-2742
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(613) 995-1874
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