COMMUNIQUÉS
LE MINISTRE GRAHAM DÉPLORE L'ABSENCE DE PROGRÈS DANS LA RÉFORME DÉMOCRATIQUE À L'OCCASION DU 15e ANNIVERSAIRE DE LA RÉPRESSION MILITAIRE EN BIRMANIE
Le 8 août 2003 (15 h 35 HAE) Nº 112
LE MINISTRE GRAHAM DÉPLORE L'ABSENCE DE PROGRÈS DANS LA RÉFORME
DÉMOCRATIQUE À L'OCCASION DU 15e ANNIVERSAIRE DE LA RÉPRESSION MILITAIRE
EN BIRMANIE
Aujourd'hui, le ministre des Affaires étrangères, M. Bill Graham, s'est dit préoccupé de ce que, 15 années après le
massacre de centaines de manifestants pacifiques par l'armée à Rangoon, les autorités birmanes n'aient fait aucun progrès
tangible vers une réforme démocratique. Il y a à peine deux mois, la dirigeante du mouvement démocratique dans ce pays et
lauréate du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, a été de nouveau emprisonnée par le régime militaire dans un endroit
tenu secret et pour des raisons inconnues. Un grand nombre de ses collègues sont également détenus.
« En cette occasion solennelle, je continue d'exhorter les dirigeants militaires de la Birmanie à libérer Aung San Suu Kyi, a
déclaré le ministre Graham. Il existe un parallèle troublant entre l'horrible massacre survenu il y a 15 ans et les attaques
dont ont été la cible les manifestants pour la démocratie le 30 mai 2003, qui ont conduit à l'arrestation
d'Aung San Suu Kyi. Pour rompre le cycle de la violence et instaurer la confiance, le Canada engage le régime birman à
libérer immédiatement Aung San Suu Kyi et ses collègues, et à participer à un dialogue constructif sur la réforme
démocratique et la réconciliation nationale. »
Le 10 juillet 2003, le ministre Graham a annoncé le renforcement des mesures contre le régime birman, notamment la
décision de ne plus délivrer de visas aux membres du régime et d'imposer des restrictions aux déplacements des diplomates
birmans au Canada, pour protester contre la détention d'Aung San Suu Kyi et l'absence d'un dialogue constructif sur la
réconciliation nationale.
Dans un discours prononcé aujourd'hui pour souligner cet anniversaire, le secrétaire d'État (Asie-Pacifique), M. David
Kilgour, a déclaré que les nouvelles mesures canadiennes avaient été prises en raison de l'« absence d'un engagement
véritable du régime militaire birman en faveur d'une transition vers la démocratie ».
- 30 -
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :
Isabelle Savard
Directrice des communications
Cabinet du ministre des Affaires étrangères
(613) 995-1851
Michael Wodzicki
Cabinet du secrétaire d'État (Asie-Pacifique)
(613) 992-6539
Le Service des relations avec les médias
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(613) 995-1874
http://www.dfait-maeci.gc.ca
|