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No H195/05
À publier le 14 octobre 2005

LES GOUVERNEMENTS
DU CANADA ET DE L’ONTARIO
CONTRIBUENT À ACCROÎTRE LA PROSPÉRITÉ
EN INVESTISSANT 4 MILLIONS DE DOLLARS
DANS DES TECHNOLOGIES VISANT À MAINTENIR
LA SÉCURITÉ ET L’EFFICIENCE À LA FRONTIÈRE

SARNIA (Ont.) — Le député fédéral de Sarnia-Lambton Roger Gallaway, au nom du ministre fédéral des Transports Jean-C. Lapierre, et la députée provinciale de Sarnia-Lambton Caroline Di Cocco, au nom du ministre des Transports de l’Ontario Harinder Takhar, ont annoncé aujourd’hui un investissement de 4 millions de dollars pour l’installation de caméras et de panneaux à messages variables afin de permettre aux conducteurs d’économiser du temps et d’accroître la sécurité sur le pont Blue Water et la route 402 menant à la frontière canado-américaine. Chaque gouvernement contribuera 2 millions de dollars au projet.

« C’est une très bonne nouvelle pour les utilisateurs qui comptent sur ce lien essentiel entre le Canada et les États-Unis pour le commerce et les déplacements », a déclaré M. Gallaway. « Des améliorations frontalières comme celles-ci contribueront à assurer le mouvement efficace des personnes et des biens. »

« Le pont Blue Water est le deuxième passage frontalier en importance de l’Ontario pour l’achalandage des camions », a déclaré Mme Di Cocco. « Environ 1,8 million de camions transportant des marchandises d’une valeur de 51 milliards de dollars passent chaque année par ce poste frontalier. L’installation de systèmes de transport intelligents comme ceux ci s’inscrit dans notre plan d’action pour accroître la prospérité de la région et de la province. »

« Cette entente est un merveilleux exemple de la collaboration qui existe entre les gouvernements du Canada et de l’Ontario pour améliorer les passages frontaliers en Ontario », a déclaré M. Lapierre. « Ce projet d’amélioration constitue une étape importante en vue de rehausser l’efficience et la sécurité de ce passage frontalier. »

« Le mouvement efficace et sécuritaire à la frontière internationale est une priorité de ce gouvernement », a déclaré M. Takhar. « Ces améliorations permettront à des milliards de dollars de marchandises de transiter par le pont Blue Water. »

Plus de cinq millions d’automobiles et de camions traversent chaque année le pont Blue Water, ce qui en fait le quatrième passage frontalier au chapitre de l’achalandage en Ontario. Un rapport récent de la Chambre de commerce de l’Ontario révèle que les délais à la frontière coûtent aux États-Unis et au Canada plus de 13 milliards de dollars canadiens par année. Or, le trafic commercial sur le pont pourrait plus que doubler au cours des dix prochaines années.

Pour palier au volume croissant de la circulation, on procède actuellement, sur un tronçon de 15 kilomètres de la route 402, à l’installation de :

  • capteurs dans la chaussée qui détecteront la vitesse des véhicules et, en 30 secondes, transmettront des renseignements en temps réel aux panneaux d’avertissement à la fin de la file d’attente et au centre de contrôle du ministère des Transports de l’Ontario. Les automobilistes connaîtront ainsi l’état de la circulation à l’avance et auront la possibilité de choisir d’autres routes;
  • caméras en circuit fermé qui permettront au personnel du ministère des Transports de l’Ontario de détecter les incidents et d’envoyer plus vite des équipes d’urgence et de résoudre plus rapidement les urgences et la congestion routière subséquentes.

Les gouvernements fédéral et provincial travaillent avec les autorités locales à la mise en œuvre de systèmes de transport intelligents pour améliorer l’efficience du réseau de transport et maintenir les routes de l’Ontario parmi les plus sécuritaires en Amérique du Nord*.

« Lorsque ce système sera pleinement opérationnel, il accroîtra la sécurité sur la route 402 et l’esplanade du pont, grâce à l’affichage électronique de renseignements en temps réel sur la circulation afin d’aider les automobilistes qui circulent dans la région ou se dirigent vers le pont à choisir d’autres routes », a indiqué le président et chef de la direction de l’Administration du pont Blue Water Dan Elash.

Le financement du gouvernement du Canada pour ce projet provient du Fonds sur l’infrastructure frontalière de 600 millions de dollars, créé dans le budget de 2001. Le Fonds vise à appuyer des projets qui réduisent la congestion frontalière, améliorent le mouvement des biens et des services, et accroissent la capacité de l’infrastructure à moyen terme.

Le financement de la province à ce projet fait partie d’un investissement de 1,2 milliard de dollars prévu cette année pour l’infrastructure routière.

*Source : Rapport annuel sur la sécurité routière de l’Ontario 2003

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Personnes-ressources :
Irène Marcheterre
Directeure des communications
Cabinet du ministre des Transports, Ottawa
(613) 991-0700
 
Aly Pecoskie
Cabinet du ministre des Transports
de l’Ontario, Toronto
(416) 327-2885
 

Robin Browne
Communications
Transports Canada
(613) 993-0055

Bob Nichols
Direction des Communications
Ministère des Transports de l’Ontario
(416) 327-1158

Transports Canada est en ligne à www.tc.gc.ca. Abonnez-vous aux communiqués de presse et aux discours à apps.tc.gc.ca/listserv/ et restez au fait des dernières nouvelles de Transports Canada.

Ce communiqué est disponible en formats substituts pour les personnes ayant une déficience visuelle.


INFORMATION

LE CANADA ET L’ONTARIO FONT APPEL À
LA TECHNOLOGIE POUR ACCROÎTRE LA
SÉCURITÉ ET L’EFFICIENCE AU PONT BLUE WATER

Les gouvernements du Canada et de l’Ontario travaillent ensemble dans la région de Sarnia à améliorer la sécurité et la fluidité de la circulation (mouvements des personnes et des biens) sur le pont Blue Water et la route 402. Les deux gouvernements reconnaissent que les retards dus à la congestion routière ont des répercussions sur l’économie de l’Ontario.

Améliorations au pont Blue Water et à la route 402

Des systèmes de transport intelligents sont en voie d’être installés sur le pont et le long d’un tronçon de 15 kilomètres de la route 402 menant à la frontière. Ce projet comprend la mise en place de :

  • 6 panneaux d’avertissement électronique à la fin de la file d’attente;
  • 30 capteurs de détection de la vitesse des véhicules;
  • 10 caméras de télévision en circuit fermé.

Les capteurs détecteront la vitesse des véhicules et, en 30 secondes, transmettront automatiquement des renseignements en temps réel aux panneaux d’avertissement à la fin des files d’attente et au centre de contrôle du ministère des Transports de l’Ontario. Des messages automatisés seront affichés sur des panneaux électroniques offrant aux automobilistes des renseignements sur ce qui les attend, leur donnant ainsi la possibilité de changer de route s’ils le désirent.

Des caméras en circuit fermé transmettront des images de l’état de la circulation au centre de communications du ministère des Transports, à London, pour que le personnel puisse vérifier les renseignements recueillis à l’aide des capteurs. Lorsque le système sera pleinement opérationnel au printemps 2006 :

  • les services d’ingénierie, d’incendie et de police auront accès plus rapidement à des renseignements plus complets sur l’état de la circulation et les situations d’urgence;
  • les conducteurs disposeront d’avertissements en temps réel des conditions de circulation qui les attendent.

Les projets routiers antérieurs et l’adoption de meilleures pratiques en matière de sécurité ont permis de réduire considérablement le nombre de collisions sur le pont ou à proximité. Entre janvier et juillet 2004, on a recensé 26 collisions de véhicules alors que la circulation était au ralenti ou arrêtée. Au cours de la même période cette année, aucune collision n’est survenue dans des conditions similaires.

L’installation, en 2003, de trois caméras en circuit fermé sur le pont et la route a contribué à réduire de façon spectaculaire le nombre de collisions à la frontière. L’annonce d’aujourd’hui est un pas de plus en ce sens qu’il s’agit de la toute première approche entièrement automatisée pour offrir aux conducteurs une sécurité et une commodité accrues.

Saviez-vous que?

  • Le pont Blue Water est le quatrième passage frontalier le plus achalandé et le deuxième passage frontalier le plus achalandé pour le trafic commercial de l’Ontario.
  • En 2003, 3,7 millions d’automobiles et 1,8 million de camions ont traversé le pont.
  • Par jour de grande affluence, 30 p. 100 des véhicules circulant sur le pont sont des camions.
  • Chaque jour, de 15 000 à 25 000 véhicules circulent sur la route 402.
  • L’Administration du pont Blue Water est propriétaire de la partie canadienne du pont Blue Water et est responsable de son exploitation.
  • La partie américaine du pont est la propriété de l’État du Michigan et est exploitée par le département des Transports du Michigan.

Projets en cours dans la région de Sarnia

  • Réfection d’un tronçon de 20 kilomètres de la route 402
  • Améliorations opérationnelles sur un tronçon de 9 kilomètres de la route 402
  • Réalignement de plusieurs routes locales à proximité du pont pour accroître la sécurité
  • Élargissement de la route 402 près du pont
  • Améliorations à la séparation des routes 401 et 402 près de London

Tous les projets financés en vertu du Fonds sur l’infrastructure frontalière doivent être approuvés conformément aux lois fédérales et provinciales, entre autres la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale et la Loi sur les évaluations environnementales de l’Ontario.

Personnes-ressources :
Irène Marcheterre
Directeure des communications
Cabinet du ministre des Transports, Ottawa
(613) 991-0700
 
Aly Pecoskie
Cabinet du ministre des Transports
de l’Ontario, Toronto
(416) 327-2885
 
Robin Browne
Communications
Transports Canada
(613) 993-0055
Bob Nichols
Direction des Communications
Ministère des Transports de l’Ontario
(416) 327-1158

INFORMATION

FONDS SUR L’INFRASTRUCTURE FRONTALIÈRE

Dans le budget de 2001, le gouvernement du Canada a annoncé son intention de verser 600 millions de dollars pour accroître l’efficacité à la frontière canadienne. Géré par Infrastructure Canada, le Fonds sur l’infrastructure frontalière utilise une approche globale en vue d’appuyer et d’accroître la sécurité et l’efficacité à long terme à la frontière canado-américaine. Ce fonds vise l’infrastructure matérielle et les systèmes de transport intelligents. De plus, il contribue à appuyer la capacité d’analyse qui fournira aux décideurs des renseignements plus précis sur les questions frontalières en ce qui a trait à la congestion.

Au lendemain des événements du 11 septembre 2001, le gouvernement du Canada a réitéré son engagement envers la sécurité du public et la sécurité économique en signant une déclaration sur la création d’une frontière intelligente pour le 21e siècle entre les États-Unis et le Canada. Le Plan d’action pour une frontière intelligente s’articule autour de quatre grands axes : la circulation sécuritaire des personnes, la circulation sécuritaire des biens, la sécurité des infrastructures, et la coordination et la mise en commun de l’information en vue d’atteindre ces objectifs.

Le Fonds sur l’infrastructure frontalière est mis en œuvre avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, les universités et les instituts de recherche, et des partenaires des secteurs public et privé des deux côtés de la frontière et fait partie intégrante du Plan d’action pour une frontière intelligente.

Les deux principaux objectifs du Fonds sur l’infrastructure frontalière consistent à appuyer le Plan d’action pour une frontière intelligente en réduisant la congestion à la frontière, et à améliorer, à moyen terme, la capacité de l’infrastructure existante pour appuyer la croissance économique.

La part du gouvernement du Canada dans le Fonds sur l’infrastructure frontalière est de 300 millions de dollars. Les fonds sont ciblés principalement sur des postes frontaliers importants, tels que Windsor, Sarnia, Niagara Falls et Fort Erie, en Ontario; et Douglas, en Colombie-Britannique.

Les projets retenus relèvent du ministre d’État (Infrastructure et Collectivités) en fonction des critères d’investissement suivants :

  • diminution de la congestion;
  • amélioration de la capacité du réseau;
  • coordination avec le réseau américain de postes frontaliers et de routes d’accès limitrophes;
  • appui à la mise en oeuvre du Plan d’action pour une frontière intelligente;
  • amélioration de la sécurité et de la sûreté aux postes frontaliers;
  • participation financière d’autres partenaires des secteurs public et privé.

Le gouvernement du Canada s’est engagé, dans le budget de 2005, à renouveler le financement destiné à l’infrastructure, y compris le Fonds sur l’infrastructure frontalière.

Octobre 2005


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