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Politique internationale du Canada
Discussion sur la politique gouvernementale
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Dialogue sur la politique étrangère -
Compte rendu hebdomadaire
Du 23 avril au 1 mai 2003

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Le ministre Graham a lancé un Dialogue sur la politique étrangère le mercredi 22 janvier 2003 en publiant un document de réflexion. Le Dialogue vise à faire participer les Canadiens aux échanges sur la politique étrangère du Canada.

Le présent rapport résume les observations et les recommandations reçues entre le mercredi 23 avril 2003 et le jeudi 1er mai. Il présente les réponses données aux questions du document de réflexion, le compte rendu des assemblées publiques, [des tables rondes?], de la correspondance et des discussions par Internet. Les points saillants des activités de la semaine figurent dans la marge de gauche.

Réponses par Internet au document de réflexion du ministre :
Visites du site: 62 647
Documents imprimés: 23 298
Participants inscrits: 1 846
Réponses aux questions: 3 803

Assemblées publiques :
Edmonton, 23 avril 2003
Saskatoon, 24 avril 2003
Toronto, 25 avril 2003

Citation de la semaine

«  Nous félicitons le gouvernement d'avoir supprimé les restrictions tarifaires imposées aux importations des 48 pays les moins avancés. »

« Il ne fait aucun doute que notre sécurité sera mieux assurée si nous mettons l'accent sur une conception plus large de la sécurité, qui englobe un ordre économique mondial plus juste, un environnement plus sain, un contrôle et une coopération accrus au niveau international concernant les maladies infectieuses et d'autres questions de santé. »

« Nous devons envisager la sécurité sous l'angle des besoins fondamentaux de tous les Canadiens et du reste du monde. Je crois que, en continuant comme maintenant à renforcer la sécurité par un accroissement de la capacité militaire et de la capacité de renseignement, nous ne ferons que détruire les valeurs auxquelles les Canadiens sont attachés. Nous devrions nous efforcer de faire advenir un monde où existe la sécurité alimentaire et environnementale. »

« Je suis en faveur du multilatéralisme, et je félicite notre gouvernement de sa position au sujet du Protocole de Kyoto. Je crains que notre engagement à l'égard du multilatéralisme ne diminue parce que notre gouvernement ne prévoit pas assez de fonds. »

« Le Canada n'est pas une nation guerrière, mais nous ne devrions pas avoir peur des conflits futurs et nous ne devrions pas soutenir nos alliés seulement avec des forces symboliques, dans des rôles de soutien. Si nos intérêts se situent d'un certain côté, nous devrions être disposés à envoyer des soldats en ligne de front... Une politique militaire inefficace atténue notre influence internationale. »

« La meilleure façon d'empêcher que des gens ne deviennent des terroristes est de les empêcher de vouloir le devenir. »

« On peut soutenir que l'immigration donne lieu à un devoir et à un intérêt pour ce qui est de promouvoir le développement de la bonne gouvernance dans les pays d'où viennent les nouveaux Canadiens, c'est-à-dire tous les pays. Notre population s'enrichit aux dépens de ces pays, et nous devrions le leur rendre le mieux possible. »

« Pour promouvoir la prospérité chez les moins nantis, nous souhaiterions des politiques favorables au développement des petites entreprises chez nous et dans d'autres pays. Un microcrédit administré au niveau local, notamment pour les femmes, est très prometteur à cet égard. »

« La seule façon dont la population mondiale peut profiter de la mondialisation est de ne plus mettre l'accent sur le commerce (et la richesse que peut produire un meilleur accès aux marchés) et insister sur le développement et l'exploration des domaines où nos valeurs convergent. Telle était l'impulsion qui a soutenu le développement de l'ONU, et ces valeurs demeurent l'assise la plus importante pour la coopération dans le monde. »

« Comme démocratie riche, nous devons être à la hauteur de nos valeurs et respecter nos principes. Nous ne devons pas céder à notre propre propagande sur la façon favorable dont nous sommes perçus et acceptés. »
« Il doit y avoir un échange,  pas une promotion aveugle de la culture et des valeurs canadiennes. »

VUE D'ENSEMBLE

Tendances
Le Canada doit pratiquer une politique étrangère indépendante. Notre politique internationale doit être fidèle à notre politique intérieure. Nous devons continuer de soutenir l'ONU dans ses efforts de médiation dans les conflits. Nous devons aussi avoir le courage d'opter pour une politique étrangère différente de celle des États-Unis.

Réponse au Dialogue
« Nous SOMMES distincts. J'ai voyagé au Japon, souvent dans les États baltes, dans l'ensemble du Royaume-Uni et des États-Unis : les Canadiens sont différents, notamment par leur souci d'être considéré comme 'gentils'. Nous devrions chercher à faire ce qui s'impose, pour nous, pour l'avenir, et non à nous comporter différemment des autres. »

« Dans l'établissement de la politique étrangère du Canada, il est impérieux de reconnaître que les simples Canadiens demandent non seulement dans quel type de pays, mais aussi dans quel type de communauté internationale nous voulons vivre. À ce propos, la majorité des Canadiens qui voient le Canada comme une société civile juste, égalitaire, prospère et moderne sont conscients que la démocratie et l'indépendance nationales n'auraient aucun sens sans l'ordre international, la primauté du droit et la sécurité et la paix collectives. »

« Je n'ai pas l'impression que, en ce moment, nous ayons une politique étrangère efficace. La classe politique relaie des banalités et des 'messages', mais ne s'engage pas à l'égard d'une politique étrangère rationnelle. Cette semaine, nous sommes convaincus de la nécessité du multilatéralisme au sujet de l'ONU, la semaine prochaine, ce seront les relations bilatérales avec les États-Unis qui prédomineront. De plus, ces 'engagements' peuvent tourner autour du même dossier et ne reposer sur aucun critère clair. Il en résulte une politique étrangère irrationnelle (et même capricieuse) qui ne fait que diluer l'efficacité de notre influence internationale. Les autres pays cesseront de faire attention à nos demandes ou à nos politiques. Après tout, elles auront changé d'ici la semaine suivante. »

« Le Canada, qui est l'une des seules démocraties libres qui n'ont pas eu à lutter contre le colonialisme par le passé, est dans une position enviable pour jouer un rôle de premier plan dans le règlement de certains des grands conflits du monde, sur les plans tant politique qu'économique. »

« La politique étrangère du Canada devrait s'harmoniser avec sa politique intérieure. Toutes deux devraient permettre une démocratie active en ce sens que la politique serait remise en question et transformée non pas une fois tous les quelques mois, mais de façon constante. » « Il faut que le processus qui vise à faire correspondre la politique étrangère aux préoccupations et aux priorités des Canadiens soit permanent et qu'il réagisse concrètement à leurs opinions et à leurs idées. Il ne faut pas laisser aux seules autorités gouvernementales et aux diplomates le soin de façonner et d'exécuter les voeux des Canadiens. »

Paix et sécurité internationales

Tendances
- La majorité appuie les efforts du Canada contre les situations qui engendrent conflits et insécurité hors de nos frontières.
- De nombreux participants privilégient l'action non militaire, le Canada assumant un rôle de chef de file dans la diplomatie préventive et la reconstruction après les conflits, mais d'autres veulent continuer de soutenir les organisations de sécurité collective (OTAN).
- Une forte majorité s'oppose à la participation canadienne au projet américain de défense contre les missiles balistiques. Un participant estime que le projet « ne donnera pas les résultats promis, mais favorisera une plus grande militarisation du monde ».
- Le commerce international du matériel militaire menace la sécurité internationale et canadienne. Les armes légères sont considérées comme déstabilisatrices et leur commerce draine les ressources des pays en développement.
- La menace nucléaire existe toujours - il reste des armes aux États-Unis, en Russie et dans d'autres anciennes républiques soviétiques.

Opinions
- Le Canada doit aider à la reconstruction postérieure au conflit en Iraq, mais un participant estime qu'il doit s'en abstenir, car ce serait « simplement soutenir et rendre crédible une occupation américaine illégale ».
- Le Canada devrait devenir un pays neutre.
- Le Canada ne devrait pas vendre de matériel militaire à des pays qui violent les droits de la personne et ont bafoué les résolutions de l'ONU.
- Renforcer l'OTAN comme mécanisme pour régler les conflits, car l'ONU n'a pas su intervenir.
- Continuer de combattre la production et l'utilisation des mines antipersonnel et préconiser l'interdiction de l'utilisation d'uranium appauvri dans les armes.
- Mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats.
- Je crains l'expansion de l'armement nucléaire dans le monde. Vu la probabilité d'escalade au Moyen-Orient, dans le sud de l'Asie et ailleurs, je recommande la convocation d'une conférence mondiale à la première occasion pour évaluer la situation. Le Canada recherche la paix, et nous devrions réclamer l'abolition des armes nucléaires.
Autres conflits signalés : Le Canada peut aider à stabiliser et à renforcer l'Érythrée et la Somalie.

Sécurité (en général)

Criminalité internationale et terrorisme
- Accroître les services de surveillance et de renseignement ne protègera pas comme il faut les populations contre le terrorisme et « créera un type de société dans laquelle personne ne veut vivre. »
- Le Canada doit allonger la liste des organisations terroristes auxquelles il est interdit de s'organiser et de se financer au Canada.
- Le Canada est sur la liste de cibles d'al-Qaïda - il devrait être plus vigilant et mieux préparé et mieux mettre en commun les renseignements.
- Le Canada devrait mettre sur pied un ministère de la Sécurité intérieure semblable à celui des États-Unis, créer un organisme conjoint pour combattre le terrorisme et intensifier les efforts diplomatiques et politiques pour calmer les conflits d'où peuvent émerger les terroristes de demain.

Environnement
- Le Canada devrait protéger plus énergiquement les ressources naturelles non renouvelables, promouvoir les technologies durables et sans danger pour l'environnement et lever une taxe sur les combustibles fossiles pour décourager la pollution.
- Mieux soutenir les protections internationales de l'environnement. La majorité des participants appuient la promotion de l'accord de Kyoto, mais l'un d'eux estime qu'il repose sur « de la science de pacotille ».
- Nous devrions essayer de protéger le passage du Nord-Ouest contre le réchauffement de la planète.

Santé
- Le SRAS nous a sensibilisé davantage à la menace des maladies infectieuses. Le Canada doit mieux soutenir l'OMS pour qu'elle renforce sa capacité de surveiller ces maladies.
- Le Canada devrait promouvoir des mécanismes bilatéraux de soutien pour renforcer les systèmes de santé des populations vulnérables, surtout dans les pays à revenu faible ou moyen. Accent sur la malnutrition et les maladies touchant les enfants, et sur le prix abordable des médicaments dans les pays en développement.
- La sécurité alimentaire internationale « quantité et qualité » devrait être plus prioritaire. Le Canada devrait appliquer le principe de précaution et s'opposer aux OGM.

Droit international et droits de la personne
- Promouvoir les droits de la personne définis dans le [Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques].
- La Commission internationale de l'intervention et de la souveraineté des États (CIISE) témoigne du potentiel du Canada de devenir un chef de file en matière de droits de l'homme. Quelle est la position du Canada à ce sujet?
- Le Canada devrait chercher un moyen de tenir compte des demandes de différents groupes ethniques, dans le cadre fédéral, pour faire face aux aspirations croissantes à l'autodétermination de nombreux groupes minoritaires dans le monde.

Multilatéralisme
- La majorité appuie la participation du Canada aux institutions multilatérales comme moyen de mieux faire entendre la voix du Canada sur la scène internationale, mais plusieurs disent que des organisations comme l'OMC et le NORAD limitent l'indépendance du Canada.
- Il faudrait réévaluer notre adhésion à toutes les organisations multilatérales et mettre l'accent sur celles qui sont les plus efficaces pour le Canada, faire valoir les principes des trois piliers ou étendre la portée des relations internationales du Canada.
- Le Canada devrait fonder une organisation des puissances intermédiaires pour avoir plus d'influence dans des dossiers comme celui du commerce.
- Il faudrait revoir l'adhésion à l'OTAN - tenir compte des changements intervenus dans l'environnement de sécurité international depuis la fin de la guerre froide et de la politique nucléaire. Le Canada devrait se retirer ou y rester s'il peut convaincre l'OTAN de renoncer à sa politique de dissuasion nucléaire.
- Il faudrait renforcer l'ONU et accroître sa capacité d'action.
- Conseil de l'Arctique - favorise les relations avec des voisins autres que les États-Unis.
- Crainte d'une influence excessive des États-Unis à l'OEA, mais l'OEA peut soutenir des démocraties relativement jeunes en Amérique centrale et du Sud. OEA - mécanisme pour intensifier les relations avec l'Amérique du Sud.
- Le Canada devrait rechercher des liens - sud-est de l'Europe, par le soutien du Pacte de stabilité, Groupe des 8 pays en développement (lien entre G8 et D8).
- Soutien de l'ONU. Le Canada devrait chercher les moyens de renforcer l'organisation.
- Nous faisons partie du G8, mais on ne tient pas compte du D8 (Groupe de 8 pays en développement). Le Canada devrait y demander le statut d'observateur pour assurer le lien entre D8 et G8.
- Les institutions internationales ne sont pas démocratiques. Elles soutiennent aussi des régimes non démocratiques. Nous devrions essayer de changer cela.

Forces armées

Tendances
- Vigoureux soutien pour le maintien de la paix comme rôle principal pour les Forces canadiennes.
- Les forces armées doivent être correctement équipées pour remplir les rôles qui leur sont confiés.
- Appui à une augmentation de la collecte et de l'analyse de renseignements, plutôt que d'autres capacités. On tient à ce que le renseignement ne serve pas à une surveillance inadmissible de citoyens canadiens.
- L'action militaire n'est pas une arme efficace contre le terrorisme. Devant l'exercice de la force, certains peuvent par désespoir recourir davantage au terrorisme.
Opinions
Le maintien de la paix devrait jouer un plus grand rôle dans la reconstruction après les conflits, au lieu de laisser le champ libre aux contrats privés.
- Accroître la capacité de recherche et sauvetage.
- Les forces militaires devraient être autonomes pour le matériel et le soutien. Pleine interopérabilité avec les alliés.
- Les FC et la GRC devraient jouer un plus grand rôle dans la formation des gardiens de la paix et des policiers dans les régions qui émergent d'un conflit.
- Participation aux coalitions internationales.
- Il faudrait un examen complet du dispositif militaire.
- Accroître la capacité navale de surveillance des eaux canadiennes; contrôler l'activité dans l'Arctique canadien - peut-être recruter des Inuits comme réservistes.
- Maintien de la paix et intervention humanitaire dans le cadre de l'ONU; soutien à une force de l'ONU à déploiement rapide.
- Il y a une grave pénurie de médecins et d'infirmières dans les forces militaires. Ils partent à cause de tensions trop vives.
- Maintien de la paix, défense nationale à l'avant-plan.
- Le Canada devrait garder un large éventail de capacités pour avoir de la souplesse, non se concentrer sur des créneaux
- Prévention de la guerre et du génocide.
- Une forte majorité s'oppose à la participation du Canada au projet américain de défense contre les missiles balistiques. Un participant estime que le projet « ne donnera pas les résultats promis, mais favorisera une plus grande militarisation du monde ».
- Le commerce international du matériel militaire menace la sécurité internationale et canadienne. Les armes légères sont considérées comme déstabilisatrices et leur commerce draine les ressources des pays en développement.
- La menace nucléaire existe toujours - il reste des armes aux États-Unis, en Russie et dans d'autres anciennes républiques soviétiques.
- Investir davantage dans l'armée, car elle a le plus de chance d'être utilisée au Canada (catastrophes naturelles ou causées par l'homme); mettre l'accent sur les éléments de la marine et des forces aériennes qui soutiennent l'armée (p. ex., transport stratégique).
- Plus d'argent, un mandat et une orientation plus clairs pour le MDN et les FC; capacité accrue d'honorer les obligations internationales.
- Remplacer le ministère de la Défense nationale par le ministère du Maintien de la paix. 
- Accroître le financement pour honorer nos obligations internationales et dépenser le même montant, au dollar près, pour assurer la souveraineté du Canada par la surveillance et le contrôle. Les dépenses doivent être proportionnelles à la population.
- Réduire les dépenses militaires pour accroître les dépenses en santé et en éducation.
- Reconnaître que la nature du maintien de la paix a changé et qu'il faut un maintien de la paix « robuste ». « Les forces de maintien de la paix sont des cibles faciles à moins qu'elles ne soient armées, blindées et autorisées à combattre pour se défendre. »
- Responsabilité mutuelle, avec les États-Unis, de protéger les abords du continent.
- Éliminer le rôle de combat et travailler à l'aide humanitaire et au développement de l'infrastructure.

Commerce et prospérité

Tendances
- L'ALENA est trop puissant et limite trop l'autonomie du Canada.
- La ZLEA devrait être un moyen de diluer l'influence américaine dans le commerce.
- Nous sommes déjà prospères; il faut qu'un plus grand nombre ait part à cette prospérité.
- Des participants craignent que la diversification de nos relations économiques ne compromette notre engagement à l'égard des droits de la personne.
- De nombreux participants soutiennent que le Canada devrait être économiquement moins dépendant des États-Unis.
- La plupart des participants estiment que le Canada devrait diversifier ses partenariats économiques avec des pays des Amériques, d'Asie, d'Europe et d'Afrique. Certains préconisent une diversification générale, tandis que d'autres signalent que les partenariats économiques devraient être orientés vers des pays particuliers. Beaucoup ont soulevé des préoccupations au sujet de la suite des relations commerciales entre le Canada et la Chine.
- Les participations de cette semaine (comme celles qui ont précédé) soulignent la nécessité que la mondialisation ne se fasse pas au détriment des populations locales des pays pauvres et que les bienfaits de la mondialisation soient plus largement partagés. On insiste également sur la notion de mondialisation de valeurs comme les droits de la personne, les normes du travail, la démocratie, le développement humain durable et la gestion responsable des écosystèmes du monde.
- Les politiques commerciales ne doivent pas nuire à notre politique agricole intérieure.

Opinions
- Les Canadiens devraient décider par référendum s'ils veulent poursuivre l'intégration économique avec les États-Unis ou essayer de conclure d'autres accords commerciaux avec l'UE et d'autres pays.
- Se rapprocher davantage des États-Unis - maintenir l'accès, mieux gérer les différends commerciaux.
- Multiplier les missions commerciales dans les pays en développement.
- La qualité de vie au Canada tient en partie à l'objectif politique d'un ordre économique plus équitable chez nous. Il faudrait promouvoir cette valeur centrale.
- La croissance économique mondiale et sa distribution assureraient une plus grande sécurité.
- Nous devrions tendre la main aux principales puissances économiques nouvelles. Notre position dans les tribunes multilatérales devrait donner la préférence aux pays en développement.
- Nous devrions limiter l'importation de ressources qui existent déjà au Canada.
- Insister sur une économie durable.
- Considérer l'équité comme une mesure de la prospérité - des mesures fondées sur la qualité de vie et non sur la consommation.
- La protection de la culture et des services sociaux devrait être prise en compte dans la négociation des accords commerciaux.
- Le Canada peut réclamer un mode de ratification vraiment démocratique dans tous les pays signataires.
- Négocier des normes applicables au travail et à l'environnement dans les accords commerciaux internationaux. Étendre les avantages de l'assurance-emploi pour mieux aider ceux qui sont au chômage à cause de l'évolution du commerce.
- Nécessité de refermer l'écart croissant entre riches et pauvres.
- Le système économique doit soutenir la valeur des produits de base dont les pays en développement dépendent.
- Les accords sur le commerce et l'investissement doivent tenir compte des besoins particuliers des petites économies du Sud et faire plus de place à leurs préoccupations. Le Canada devrait limiter les droits tarifaires sur les produits des pays en développement. Les laisser se développer.
- À la prochaine réunion ministérielle de la ZLEA, en novembre 2003, le Canada devrait s'efforcer d'atteindre les objectifs de développement pour répondre aux besoins des pauvres. 
- Pour se protéger, le Canada devrait agir tout de suite pour soustraire les services culturels et publics (santé) et des biens publics clés comme l'eau au GATS, à la ZLEA et à d'autres accords commerciaux nouveaux. Il devrait soutenir aussi le droit des autres parties aux accords à des exemptions semblables.
- La Déclaration internationale des droits de l'homme et la Convention relative aux droits de l'enfant, par exemple, devraient être les pierres de touche des règlements de l'OMC et du FMI, ou de la Banque mondiale. Le Canada peut être utile en rappelant à ces institutions dans leurs négociations qu'il y a des lois supérieures auxquelles la communauté internationale a déjà donné son assentiment.
- Le Canada devrait travailler dans le cadre du système commercial international pour faire en sorte que les accords commerciaux luttent contre la pauvreté et assurent un commerce équitable.
- Dans les lois sur la propriété intellectuelle, prévoir la protection de la propriété intellectuelle collective comme l'art, les conceptions et les récits autochtones. Le Canada devrait diversifier son commerce (moins de dépendance à l'égard des États-Unis). Crainte que les accords commerciaux multilatéraux ne menacent les services de santé publics canadiens et d'autres services sociaux.
- Exposé important sur les difficultés des agriculteurs- producteurs, appauvris à cause des subventions américaines et européennes.
- La souveraineté du Canada est compromise par la ZLEA. Qui décide de la souveraineté du Canada? Les Canadiens ne prennent pas ces décisions; ils restent en dehors de la prise de décisions. Pour résoudre ce problème, il faudrait prévoir des référendums sur les questions clés de politique étrangère.
Aide à l'étranger
- Les programmes de développement ne devraient pas « venir d'en haut », mais répondre aux besoins sociaux des plus vulnérables de toute société, au lieu des aspirations économiques de l'élite.
- Accent sur l'Afrique subsaharienne.
- Améliorer le système de santé pour combattre la maladie.
- La politique d'immigration contribue à l'exode des cerveaux des pays en développement - il faudrait encourager les spécialistes qualifiés (médecins) à exercer dans leur pays d'origine, quitte à subventionner leur rémunération pour la porter au niveau canadien.
- Plusieurs participants signalent que le budget de l'APD canadienne est relativement faible et ils en recommandent l'augmentation.
- Travailler à l'éradication de la pauvreté dans le monde.
- Le NEPAD vise à accroître notre propre PIB plus que la prospérité des États africains. Le Canada devrait annuler son soutien au NEPAD. Le NEPAD laisse de côté la société civile africaine.
- Accroître l'APD et en consacrer le tiers à l'établissement et au renforcement d'institutions démocratiques.

Aide à l'étranger
- Partager davantage nos ressources financières et autres avec les pays en développement. Cela serait particulièrement bénéfique dans trois domaines : santé, éducation et agriculture.
- Je félicite le gouvernement du Canada de son leadership au sein du G8 et du NEPAD, et d'avoir inscrit l'Afrique au programme international. Quelles initiatives concrètes pouvez-vous citer dans les domaines suivants : gouvernance, lutte contre la pauvreté, mécanismes d'examen par les pairs en Afrique, renforcement des capacités? Où notre action a-t-elle eu des effets? Je recommande également la création d'un poste de secrétaire d'État exclusivement pour l'Afrique.

Valeurs et culture

Tendances
Le climat international actuel et le renforcement des États-Unis comme seule superpuissance veulent dire qu'il est plus important que jamais que le Canada fasse la promotion d'une politique étrangère fondée sur des valeurs. Continuer - prêcher par l'exemple.
L'histoire du Canada comme pays qui fait la promotion de ses valeurs a attiré de nombreux immigrants.

Opinions
- Le Canada devrait promouvoir la liberté de religion et d'expression, favoriser l'inclusion et la participation égale des femmes dans les consultations chez lui et dans des pays étrangers.
- Démocratie, participation, respect des minorités; droits de la personne et sécurité humaine :
- Société ouverte caractérisée par la transparence et la reddition de comptes; durabilité sur les plans écologique et économique; bien public de préférence au profit des intérêts privés. Soutenir les programmes universitaires (études canadiennes) à l'étranger comme moyen de renforcer les activités traditionnelles du Canada sur les plans de la diplomatie et des relations publiques.
- Il faudrait soutenir davantage l'art et les artistes canadiens à l'étranger.
- Le manque de soutien de la part de ceux qui n'ont que leur porte-monnaie en tête compromet les visées altruistes de la politique étrangère du Canada. La cupidité à courte vue menace l'idéal classique d'une société compatissante et généreuse. 
- Pour promouvoir des valeurs à l'étranger, il faut les respecter chez soi - application régulière de la loi (mention de Mahmoud Jaballah) dans les cas de personnes soupçonnées d'être des terroristes.
- Fin du travail des enfants et de l'esclavagisme.
- Justice prosociale.
- Aide accrue aux étrangers qui étudient au Canada; les chercheurs de niveau postdoctoral encouragent des personnes qualifiées à travailler au Canada et favorisent les liens avec les Canadiens.
- Le Canada pourrait faire connaître son modèle et son expérience du fédéralisme.
- Subventionner la production de films américains au Canada.

Dialogue interculturel et interconfessionnel
- La majorité des participants conviennent que le Canada devrait intensifier le dialogue. Certains soutiennent qu'il faut insister sur le dialogue interculturel plutôt qu'interconfessionnel. Pour d'autres, le Canada doit aider à résoudre les conflits religieux qui font rage ailleurs dans le monde. Il est signalé aussi que, avant d'aider les autres, nous devons y être invités.
- Une minorité de participants répond non. Parmi eux, certains soutiennent que ce serait une dépense inutile pour le contribuable, alors que d'autres disent que le dialogue interculturel et interconfessionnel ne relève pas de la politique étrangère.
- Il y a maintenant un énorme besoin d'une meilleure compréhension de la foi musulmane, du monde musulman (histoire, culture, etc.). Cela comprend l'histoire coloniale et les sources de la méfiance et du ressentiment. Il faut faire cette promotion au Canada. En préconisant le dialogue des cultures chez nous, nous pouvons donner un exemple sur le plan international.
- Le dialogue avec les groupes islamiques est particulièrement important. Il faudrait renforcer l'UNESCO pour qu'elle appuie cet objectif.

Capacité
Le gouvernement du Canada, et plus particulièrement le MAECI, devraient coopérer plus directement avec les organisations de la société civile pour cerner les possibilités et favoriser la participation du public.
- La politique étrangère du Canada doit être plus cohérente; elle devrait éviter des orientations contradictoires.
- Il faut accroître la coopération fédérale-provinciale, particulièrement en ce qui concerne les avantages, pour éviter que les Canadiens ne soient laissés derrière dans les nouveaux accords commerciaux.
- Tous les ministres devraient parcourir le Canada. Le dialogue devrait être permanent.
- Le Canada devrait faire connaître son expérience du multiculturalisme et s'ouvrir à d'autres sociétés.


Dernière mise à jour :
2004-09-27

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