Quels sont les effets du smog sur notre santé?
Les personnes âgées et celles qui ont des maladies cardiaques ou pulmonaires
asthme, emphysème, bronchite chronique sont particulièrement vulnérables
aux polluants atmosphériques. Lorsque les concentrations sont élevées, ces
personnes peuvent développer des symptômes après seulement une à deux
heures passées dehors.
Les enfants et les adultes actifs sont aussi plus à risque, car ils passent beaucoup de
temps en plein air. Les enfants sont généralement plus sensibles que leurs
aînés parce qu'ils respirent plus rapidement.
L'exposition à l'ozone peut irriter le nez et la gorge et entraîner une
gêne respiratoire, de la toux et une respiration sifflante.
Au Canada, I'augmentation des concentrations d'ozone été lié à un
accroissement de la mortalité, des visites dans les salles d'urgence des hôpitaux
et des hospitalisations pour troubles respiratoires. Chez les gens sensibles, le stress de
l'exposition à l'ozone peut être particulièrement dommageable.
Il a également été prouvé que l'ozone accroissait la sensibilité
des asthmatiques aux allergènes.
Bien des effets néfastes pour la santé provenant de l'exposition aux matières
particulaires sont semblables à ceux de l'ozone et se rapportent tout spécialement au
système cardio-respiratoire (coeur et poumons).
Plus les particules sont petites, plus elles pénètrent profondément dans les
poumons.
Les études sanitaires ont porté sur deux groupes de particules en suspension dans
l'air qui se sont révélées nocives, même dans des concentrations
très faibles :
PM10 (matières particulaires d'un diamètre inférieur à
10 microns) : Ces particules, dont le diamètre est environ le huitième de
celui d'un cheveu, se composent surtout de terre, de suie et de poussières provenant des
travaux de construction et des routes, et de l'agriculture.
PM2,5 (matières particulaires de diamètre inférieur à
2,5 microns) : Ces particules très fines sont les plus nocives. Elles
pénètrent profondément dans les poumons, qu'elles irritent, et elles peuvent
exacerber une maladie déjà présente. Les particules contribuent aussi à
réduire la visibilité. Elles proviennent surtout de polluants atmosphériques
communs, comme le dioxyde de soufre, les NOx et les COV.
Dans l'air pollué, des réactions chimiques convertissent ces gaz en particules de
sulfate, de nitrate et de composés organiques ou en minuscules gouttelettes d'acide sulfurique
ou nitrique.
Des études récentes ont établi un lien solide entre des concentrations
élevées de ces particules en suspension dans l'air et une augmentation du nombre
d'admissions à l'hôpital pour des problèmes respiratoires ou cardiaques ainsi
que de décès liés à ces maladies. D'autres études portant sur
des animaux ont indiqué que l'exposition à l'ozone diminue la capacité des
poumons de se prémunir contre la maladie.
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