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![]() Orientations stratégiques 2005-2009
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En vue d'atteindre ce but, le gouvernement fédéral a défini six stratégies qui orienteront l'élaboration des politiques et des activités du Programme national de recherche et de sauvetage. | |
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Partenariats Renforcer les partenariats actuels et en créer de nouveaux afin de soutenir et rehausser les activités de prévention et d'intervention en R-S. |
| Exercices multi-instances Prendre part à un programme d'exercices à instances multiples qui vise des préoccupations traditionnelles ou futures, et confirmer avec les autres instances les plans et méthodes relatifs aux activités d'intervention de R-S. |
| Bénévolat Maximiser le recours efficace aux bénévoles, selon les besoins. |
| Technologie et innovation Encourager la génération de la connaissance, recherche et l'élaboration de pratiques exemplaires, d'innovations et de technologies nouvelles à l'appui des activités de prévention et d'intervention en R-S. |
| Interopérabilité Déterminer le matériel et l'équipement de R-S dont le genre et les qualités les rendent compatibles ou interopérables. |
| Données et renseignements Promouvoir la collecte et l'échange ouvert de renseignements et de données applicables aux activités de prévention et d'intervention en R-S. |
Voici les grands objectifs de la R-S à l'échelle nationale formant le cadre d'action qui mènera les activités de R-S au Canada à leur état final souhaité; ils sont accompagnés des objectifs intermédiaires que viseront les activités fédérales de R-S réalisées à titre d'apport à la concrétisation de la perspective d'un système de R-S sans faille.
Objectif en matière d'intervention de
R-S
Garantir l'existence des capacités et des ressources nécessaires à des interventions efficaces de R-S dans toutes les régions du Canada. |
Objectif en matière de prévention
en R-S
Initier les personnes et organismes à l'évaluation des risques et les convaincre de l'importance d'acquérir et d'utiliser les connaissances, les compétences et le matériel requis pour réduire au minimum les blessures et les pertes de vie. |
Les orientations stratégiques suivantes, qui guideront les ministères et organismes fédéraux s'occupant de R-S dans leur passage du contexte de travail actuel à celui de demain, ont été élaborées à partir de problèmes cernés dans le cours d'une analyse de l'environnement. Cette analyse a permis de dégager un sommaire des tendances et enjeux clés qui influent sur le Programme national de recherche et de sauvetage.
Le Comité interministériel de recherché et de sauvetage
(CIRS) a cerné quatre domaines sur lesquels axer les efforts des
prochaines années et la gestion des activités courantes.
Ces domaines font partie intégrante du plan stratégique.
Ils aideront le CIRS à dresser ses plans de travail et à
rendre compte des résultats obtenus.
R-S sans faille Mettre sur pied, en renforçant les dispositions de partenariat, des normes propres à rehausser l'efficacité et l'efficience des services de R-S et à favoriser une plus grande coopération. |
R-S en mer Trouver et mettre en application des solutions permettant de réduire le nombre et la gravité des cas de R-S.
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R-S dans le Nord Examiner les services actuels et recommander des ajustements à apporter au mode de prestation des services de R-S pour l'adapter à l'accroissement des activités dans le Nord.
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Bénévoles Soutenir les organismes bénévoles dans leur participation active et essentielle aux Programme national de R-S.
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Chaque ministère, organisme et groupe de R S a ses propres niveaux définis et exclusifs de service, de fonction, de responsabilité et de capacité. Pour arriver à concrétiser la perspective d'une " R-S sans faille ", il faut d'abord et avant tout que les activités de prévention et d'intervention de tous les intervenants soient intégrées les unes aux autres de manière complémentaire, sans chevauchements ni redondances inutiles. En théorie, chacun des ministères, organismes et groupes de R-S devra déterminer et décrire les capacités et les plans qui lui sont propres. Les organisations du système de R-S pourront ensuite utiliser ces renseignements afin de mieux harmoniser les activités courantes et de lancer des projets en collaboration qui ne pourraient être exécutés avec les ressources d'un seul groupe.
Le CIRS continuera d'établir des relations et des partenariats durables avec les organismes de R-S provinciaux, territoriaux, bénévoles et autres. Il devra, pour réussir dans cette entreprise, créer des mécanismes ou modifier les mécanismes actuels en vue d'intégrer de nouveaux intervenants à la gestion du Programme national de R-S.
Dans ce but, le CIRS favorisera l'évolution recherchée en mettant sur pied et en promouvant des exercices multi-instances et en établissant des normes de formation qui pourront s'appliquer à tout le milieu de la R-S au Canada. De plus, en collaboration avec d'autres organes intéressés, par exemple, Industrie Canada, le CIRS commencera à adopter des normes propres à harmoniser les communications radio entre tous les organismes d'intervention de R-S.
En outre, le CIRS encouragera la génération de la connaissance et l'amélioration de la collecte et de la mise en commun des données de R-S afin que les gestionnaires du domaine disposent de tous les renseignements dont ils ont besoin pour prendre les meilleures décisions possibles.
Le Canada est investi d'une responsabilité nationale et internationale
de prestation de services de R-S, une obligation partagée entre
les autorités compétentes de niveau fédéral,
provincial et territorial. Le gouvernement fédéral est responsable
de la R-S maritime, aux termes des accords de l'Organisation maritime
internationale (OMI), sur 15 millions de kilomètres carrés
de pleine mer et aussi dans les eaux canadiennes des Grands Lacs, du bassin
hydrographique du Saint-Laurent et des lacs et cours d'eau situés
dans les Parcs nationaux. Plus de 75 p. 100 des interventions fédérales
de R-S ont lieu en milieu marin et chacun des six ministères s'occupant
de R-S joue un rôle de première importance en prévention
et intervention dans cet environnement. La prestation des services de
R-S sur tous les autres lacs et cours d'eau de l'intérieur relève
des provinces et des territoires.
Chaque année, au Canada, les Centres de coordination conjointe des opérations de sauvetage (JRCC) interviennent dans environ 6 000 cas de R-S en milieu marin. Plus de 60 p. 100 de ces interventions sont liées à la navigation de plaisance et à peu près 23 p. 100 ont trait à des bateaux de pêche.
La navigation de plaisance englobe toutes les activités maritimes non commerciales dans lesquelles on utilise des véhicules marins : embarcations à moteur, motomarines, voiliers, planches à voile, parachutes ascensionnels, embarcations à pagaies, bateaux à rames, canoës, kayaks, radeaux pneumatiques et tout autre type d'embarcation.
Vu le grand nombre de cas de R-S en mer chaque année et les risques liés à l'immersion dans une eau presque toujours très froide, il est d'une importance critique que la composante maritime du Programme fédéral de R-S opère avec toute l'efficience et l'efficacité possibles. Des efforts spéciaux seront consentis afin de réduire le nombre des accidents qui frappent les plaisanciers et les pêcheurs. Les ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux de R-S et les organismes non gouvernementaux, chacun de leur côté et collectivement, mettent en uvre une vaste gamme d'activités de prévention. Le CIRS affectera plus de temps et de ressources à la coordination et à la promotion de ces activités.
Le Canada nordique est immense et peu peuplé et son environnement est très hostile. Les efforts des territoires pour attirer les touristes et les exploitants des ressources naturelles contenues dans le sol accroîtront le nombre des visiteurs dans le Nord canadien. Récemment, le gouvernement fédéral annonçait la création de nouveaux parcs nationaux dans la région, ce qui attirera encore plus de touristes. Les effets du réchauffement planétaire ouvriront des routes maritimes jusqu'ici gelées dans l'Arctique, et la navigation maritime s'en trouvera accrue. De plus, les économies tirées de l'emprunt des routes aériennes polaires font augmenter le nombre d'aéronefs dans l'espace arctique.
Cette effervescence d'activités dans le Nord accroît le risque de cas de R-S. En outre, les interventions de R-S peuvent être gravement entravées par les conditions météorologiques, les distances, les mauvaises communications radio et le manque de renseignements sur l'état de la surface. La conjugaison de ces facteurs signale le besoin de déterminer si les plans et les ressources actuels de R-S suffisent à contrer les risques présents et prévus, et de déterminer aussi les mesures à prendre pour atténuer ces risques.
La définition des genres et degrés particuliers de risque de cas de R-S demande au préalable un examen approfondi et intégré des activités propres au Nord :
Un examen exhaustif des facteurs ci-dessus devrait permettre de cerner les points forts et les points faibles des plans actuels de développement des infrastructures et ceux des plans et méthodes de R-S, et déboucher sur des recommandations visant la réduction des risques.
Toute démarche fructueuse dans ce secteur devra absolument se fonder sur l'établissement de partenariats solides et durables avec les intervenants du Nord, surtout les gouvernements territoriaux et les Premières nations.
Les bénévoles remplissent une fonction critique dans la prestation du Programme national de R S. En plus d'un effectif dépassant les 21 000, ces personnes apportent au programme des millions de dollars en biens de toutes sortes, tels que navires, aéronefs et matériel de R-S, ainsi qu'une contribution importante à la réalisation des objectifs de prévention et d'intervention inscrits dans la perspective d'un système national de R-S sans faille. L'interaction coordonnée de la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC), de l'Association canadienne de recherche et de sauvetage aériens (ACRSA) et des nombreux groupes de R-S au sol avec les ressources fédérales et provinciales de R-S est essentielle à la prestation efficace de la R-S dans les airs, sur terre et en mer, dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada.
Les limites imposées au financement fédéral, les changements socio-économiques et les glissements démographiques qui se produisent en ce pays pourraient fort bien mettre en danger ces ressources précieuses. Les restrictions budgétaires prolongées dans les ministères et organismes fédéraux, conjuguées à l'augmentation constante des coûts des opérations de R-S, risquent de réduire gravement le degré de disponibilité et d'efficacité des ressources fédérales de prévention et d'intervention. Le vieillissement de la population canadienne, de même que d'autres engagements concurrents, pourraient entraîner une diminution du nombre de bénévoles capables des efforts physiques exigés par la R-S.
L'État et les bénévoles canadiens, admettant pleinement qu'un élément bénévole vigoureux est essentiel à l'édification de collectivités fortes et solides, ont signé en 2001 un " Accord entre le gouvernement du Canada et le secteur bénévole ". Le texte de l'Accord énonce les valeurs, principes et obligations qui sous-tendront les rapports futurs entre le gouvernement fédéral et les organismes bénévoles. L'Initiative du secteur bénévole (ISB) a pour objectif à long terme de renforcer la capacité des bénévoles à relever les défis de l'avenir, de valoriser les rapports des bénévoles avec le gouvernement fédéral et d'accroître l'aptitude des bénévoles à servir les Canadiens.
Les ministères et organismes membres du CIRS, en reconnaissance de la valeur des bénévoles de R-S et en concordance avec les principes de l'Accord, continueront de :
Les orientations stratégiques décrites dans le présent document, pour mener aux avantages escomptés, nécessiteront divers degrés d'investissement et d'engagement. Tout le monde sait que les ressources financières sont limitées et que chacun des ministères et organismes visés a ses propres responsabilités relativement à tout un éventail de programmes. Il convient de rappeler, cependant, que diverses instances font leurs propres investissements. Même si chaque organisme étaient entreprendre la recherche et le développement et acheter les applications technologiques les plus perfectionnées pour son propre territoire d'activité, les bienfaits et avantages promis par ces investissements ne pourraient pas se réaliser pleinement - si les ponts nécessaires ne sont pas érigés - à moins d'efforts soutenus pour intégrer le matériel et les ensembles de compétences de chaque organisme avec ceux des autres instances qui composent le milieu de la R-S. Le gouvernement fédéral doit absolument apporter des améliorations critiques qui avantageront le Programme national de R-S et apporteront les accroissements de capacité nécessaires à l'avènement de la R-S sans faille.
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