Secrétariat national recherche et sauvetage / National Search and Rescue Secretariat Gouvernement du Canada
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Rapports

Exercice sur table : Prince Rupert
30 octobre 2003

Cet exercice sur table s'est déroulé à Prince Rupert (C.-B.) le 30 octobre 2003. Selon le scénario, une explosion se produit dans la salle des machines d'un navire de croisière. Le capitaine du navire communique avec le JRCC Victoria et demande l'évacuation des 1 900 passagers. Le navire en difficulté se trouve à une distance de 25 milles de Prince Rupert (Colombie-Britannique), au large de l'île Triple.

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Participants
Objectifs de l'exercice
Observations

Conclusion

Participants

Y ont participé des représentants des organismes suivants :

Alaska Marine Highway System Holland America Line Westours
Service d'ambulance de la C.-B. (BCAS) Services de communication et de trafic maritimes (SCTM)
BC Coast Pilots Secrétariat national de recherche et de sauvetage (SNRS)
Services de traversiers de la C.-B. Administration de pilotage du Pacifique (APP)
Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) Parcs Canada - Gwaii Haanas
Garde côtière canadienne (GCC) Service des incendies de Prince Rupert (PRFD)
Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC) Autorité portuaire de Prince Rupert (PRPA)
Hélicoptères de la Garde côtière canadienne Princess Cruises
Citoyenneté et Immigration Canada Provincial Emergency Program (PEP)
Ministère des Pêches et Océans (MPO) Gendarmerie royale du Canada (GRC)
Ministère de la Défense nationale (MDN) Transports Canada (TC)
Services sociaux d'urgence (SSU) Bureau de la sécurité des transports (BST)
United States Coast Guard (USCG)


 

Objectifs de l'exercice

Certains des objectifs clés pour l'exercice étaient :

  • l'évacuation sécuritaire des passagers et de l'équipage, sans que quiconque ne manque à l'appel;
  • la mise en place d'un système d'hébergement ou de transport pour tous les évacués une fois ceux-ci sur la terre ferme;
  • l'identification de toutes les préoccupations en matière de sécurité et des besoins en matière de coordination entre les participants;
  • l'évaluation de la communication et de la liaison interministérielles;
  • l'évaluation des défis auxquels les petites collectivités et leurs organismes sont confrontés dans le cas d'un incident majeur de R-S.

Dans le cadre de cet exercice sur table, les participants ont dû décrire la série de mesures que leur organisme prendrait lors d'une situation d'urgence réelle. L'objectif principal de l'exercice était d'améliorer la compréhension des rôles, responsabilités et préoccupations de chacun des participants.

 

Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) Prince Rupert

Les SCTM obtiendraient le plus de renseignements possible au sujet du navire, tels que sa position, sa description, etc. L'opérateur des SCTM lancerait ensuite une alerte maritime afin d'informer les ressources présentes dans les environs de l'emplacement du navire en difficulté et demanderait l'heure d'arrivée prévue sur les lieux de tous les navires pouvant intervenir. Les SCTM communiqueraient également avec le JRCC Victoria afin de recevoir leurs instructions. Le Service des incendies serait aussi averti immédiatement. On a estimé que ces activités prendraient environ cinq minutes.

 

Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage (JRCC) Victoria

Le JRCC confirmerait auprès des SCTM que tous les navires disponibles ont reçu la mission d'intervenir et déterminerait quel type de matériel de survie est à bord du navire en difficulté.
La GCC de Prince Rupert ferait appel aux membres de son équipe en repos et communiquerait avec le pilote de permanence de la GCC. On enverrait divers navires de la GCC et de la GCAC (le Point Henry et le Rainbow Responder) sur les lieux. Le JRCC nommerait le Point Henry commandant sur place. Ce dernier serait ainsi utilisé en tant que plate-forme de communication et non pour l'évacuation des passagers et des blessés. Le traversier Queen of Prince Rupert pourrait être utilisé pour l'évacuation des canots de sauvetage, sauf en cas de météo défavorable.

Le JRCC enverrait également le 442e Escadron de Comox afin d'appuyer les ressources intervenant sur les lieux de l'accident.

On communiquerait immédiatement avec les stations de Sitka, Juneau et Ketchikan de la USGC, avec le PEP de la C.-B., ainsi qu'avec le Centre des opérations maritimes et l'amiral du JRCC. Ce dernier mettrait en œuvre le plan d'intervention en cas de catastrophe maritime majeure. On mettrait également en place le centre de commandement unifié et on avertirait la 1re Division aérienne du Canada, à Winnipeg, de la situation. On demanderait à la USGC de communiquer avec l'Alaska Marine Highway System.

 

Navire de croisière

On communiquerait avec l'officier de service du navire de croisière par téléphone satellite et le siège social de la compagnie déciderait d'un système de commandement des interventions. On enverrait une équipe logistique à Prince Rupert et on prendrait des mesures afin d'affréter un aéronef pour l'évacuation des passagers, en cas de besoin. Une équipe de base, comprenant des pompiers, resterait à bord et on mettrait en place un centre de commandement sur la terre ferme. La compagnie de croisières émettrait un communiqué de presse immédiatement après l'incident.

 

Service d'ambulance de la C.-B. (BCAS)

Le BCAS recevrait un appel de son centre de répartition, et le Chef de service communiquerait avec le navire Point Henry. Le BCAS communiquerait également avec l'hôpital et avec le BC PEP à des fins de coordination.

 

Services sociaux d'urgence (SSU)

Les SSU seraient responsables de veiller à ce que les passagers qui ne sont pas hospitalisés puissent être hébergés quelque part. Ils mettraient sur pied un centre de secours d'urgence afin d'offrir de l'aide au besoin. Les SSU procéderaient également à l'inscription des évacués et seraient responsables de rester au courant de qui est envoyé où.

 

Provincial Emergency Program de la C.-B. (BC PEP)

Le BC PEP aurait besoin d'une liste détaillée des passagers, comprenant leur nombre, le type de blessures subies, etc. Il mettrait en place un centre d'accueil et se chargerait de la concordance des noms des évacués avec le manifeste des passagers. Il travaillerait en étroite collaboration avec l'ADRC et assureraient la liaison avec la compagnie de navire de croisière.

 

Gendarmerie royale du Canada (GRC)

La GRC ferait sa propre évaluation de la situation, en se servant des renseignements recueillis par les autres organismes participant au sauvetage. Elle identifierait la nationalité du navire et son dernier port d'escale (Immigration Canada et l'ADRC auraient également besoin de ces renseignements). La GRC pourrait décider de faire appel aux ressources de collectivités avoisinantes, telles que Terrace et Prince George. Un hélicoptère de la GRC, pouvant transporter 10 passagers, pourrait être envoyé afin d'évacuer les blessés graves, au besoin, et le navire Inkster de la GRC pourrait transporter 50 personnes. La GRC serait également intéressée à déterminer si un élément criminel était à l'origine de l'accident (terrorisme, incendie criminel, etc.). Elle s'occuperait de la sécurité à bord du navire. L'équipe de plongée de la GRC serait mise en attente et un représentant des médias serait présent au point de débarquement. La GRC s'assurerait également d'avoir un représentant en attente à l'hôpital, ainsi qu'un responsable des relations avec les médias sur les lieux afin de répondre aux questions.

 

Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC)

Il faudrait avertir immédiatement l'ADRC, qui aurait pour sa part besoin elle aussi d'une liste des passagers et de l'équipage ainsi que d'un emplacement central afin de pouvoir s'occuper de ces gens et de ces renseignements.

 

Bureau de la sécurité des transports (BST)

La seule participation du BST serait d'interroger les membres de l'équipage aussitôt que possible après l'incident.

 

Centre national des opérations (CNO)

En cas d'urgence réelle, un CNO, à Ottawa, serait sans doute mis sur pied afin d'informer, d'une part, les ministres et, d'autre part, les médias de la situation. Le SNRS effectue présentement des recherches pour voir lequel des sites ministériels fédéraux serait le mieux adapté à ces fins, sur le plan de l'accessibilité et celui de la disponibilité.

 

Divers

Puisque les communications sont souvent le point névralgique lors d'intervention de R-S à grande échelle, les SCTM devraient faire appel à des opérateurs supplémentaires et choisir une fréquence vouée aux communications avec le site de l'accident. On devrait également établir un lien INMARSAT entre le navire en difficulté, le JRCC et les SSU afin qu'ils soient en communication constante tout au long de l'intervention.

On aurait dû inviter la Croix-Rouge, les représentants des compagnies maritimes, les navires remorqueurs locaux et Industrie Canada afin qu'ils participent à cet exercice.

 

Conclusion

Cet exercice sur table s'est révélé être un outil d'apprentissage constructif, puisqu'il a permis à tous de comprendre les fonctions et responsabilités de chacun, ce qui devrait permettre d'éliminer une partie de la confusion et du dédoublement des efforts qui pourraient se produire lors d'une situation d'urgence réelle.

Le Secrétariat de recherche et de sauvetage espère, à l'avenir, procéder à d'autres exercices, tant sur table que " réels ".

* Au sujet des documents en formant PDF

 

Date de modification : 2004-02-18

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