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Vol. 14 no. 1
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Avril 2004

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PROFIL DE R-S

L'Unité marine des Services de police de la région de Peel brise la glace

L'Unité marine et sous-marine des Services de police de la région de Peel est opérationnelle à toute heure du jour. Elle est maintenant équipée pour faire face à toute situation allant du sauvetage sur glace au remorquage.


L'Unité sous-marine de recherche et de sauvetage des Services de police de la région de Peel est située dans la ville de Mississauga, à la marina Lakefront Promenade. La marina est adjacente à la centrale au charbon de Lakeview. La centrale, de par ses activités de production d'électricité, émet de l'eau chaude dans le bassin de la marina qui ne gèle ainsi jamais. Bref, l'Unité marine et sous-marine de R-S a la possibilité d'intervenir rapidement en cas d'urgence
maritime hivernale ou estivale dans l'ouest du lac Ontario 7 jours par semaine, 365 jours par année. En 2003, l'Unité est intervenue à la suite de 125 appels de R-S, allant de problèmes mécaniques à de véritables situations de R-S.

L'Unité a été mise sur pied en 1974 et conduisait alors un bateau d'aluminium de 14 pieds. Les patrouilles étaient confinées à la rivière Credit et le manque de formation et de matériel empêchait les agents de répondre de façon sécuritaire aux appels sur le lac Ontario.

L'Unité a pris de l'ampleur au cours des années, faisant l'acquisition de meilleures embarcations ainsi que de formation et de matériel spécialisés. Pour l'instant, elle se compose de quatre équipes formées de huit agents, un sergent et augmentées de six agents auxiliaires. Le Marine 1 est une embarcation de dix mètres à coque d'aluminium et à deux moteurs diesel. Le Marine 2 est une embarcation gonflable à coque rigide de huit mètres, propulsée par deux moteurs hors-bord d'une puissance de 150 chevaux. Ces deux embarcations sont munies de matériel de pointe en matière de navigation, de communications et de R-S.

La formation est intense, comme le souligne le sergent Mark Stafford, chef de l'Unité. Il existe 80 catégories de formation, telles que le cours de base en traumatologie, le sauvetage sur glace, les embarcations rapides de sauvetage, la formation de barreur ainsi que plusieurs cours liés à la R-S. Plusieurs de ces cours sont donnés à l'interne et sont régulièrement mis à niveau. Pendant l'hiver, lorsque les besoins opérationnels sont moins grands, l'accent est mis sur la formation.

L'Unité est responsable de 146 km2 sur le lac Ontario. Devant couvrir une zone aussi étendue, l'Unité marine des Services de police de la région de Peel comprend bien l'importance de la collaboration entre les organismes de R-S. Le sergent Stafford, qui dirige l'Unité depuis août 2003, croit qu'il est important d'être préparé pour n'importe quelle catastrophe. L'Unité marine des Services de police de la région de Peel travaille en étroite collaboration avec d'autres unités marines de l'ouest du lac Ontario, y compris celles de Toronto, York, Durham, Hamilton, Halton et Niagara, avec la Garde côtière des États-Unis, les Forces canadiennes et la Garde côtière canadienne à Trenton.

Avec le retour prochain des beaux jours, la saison de navigation de plaisance approche à grands pas et l'Unité maritime des Services de police de la région de Peel est bien préparée afin que le public puisse continuer à pratiquer ses activités nautiques, de plaisance et de pêche, de façon sécuritaire.

En souvenir d'un héros - Hommage à Al Banky
par Marie Woodruff

Au début des années 90, la revue SARSCÈNE a publié quelques articles du caporal-chef (et plus tard sergent) Al Banky, technicien en R-S au sein du 442e Escadron à Comox. Quatre de ces articles étaient : " Quand la bulle éclate : la gestion du stress lors d'un incident critique - point de vue d'un initié ", " Du sang, de la sueur et des larmes artificielles ", " Une mission inchangée - 50 ans de sauvetage " et, mon article préféré, " 672 pirates à la jambe de bois ". Les deux derniers articles ont été publiés en 1997 dans un numéro spécial commémorant 50 années de R-S au sein des Forces canadiennes. Al a également écrit pour d'autres publications, dont Sentinel, Airforce et le journal de la base des Forces canadiennes de Comox, Totem Times.

J'ai toujours apprécié ses articles, qui étaient très informatifs et bien écrits.

J'ai fait la connaissance du sgt Banky en 1998, lorsque j'étais agente administrative pour l'Association civile de recherche et de sauvetage aériens (ACRSA) et qu'il était affecté au Centre de coordination de sauvetage de Victoria. La même année, il a pris sa retraite et s'est joint au Service de police de Victoria pour devenir par la suite officier d'état-major de l'escadron Sidney Air Cadet. En juin 2003, devenu lieutenant, il a reçu la Médaille du jubilé d'or de la Reine.

Al est décédé d'un infarctus le 11 octobre 2003, à l'âge de 39 ans. Près de 1 000 personnes étaient présentes aux funérailles, malgré la pluie torrentielle.
J'ai assisté aux funérailles et à la réception qui a suivi où ses amis, sa famille et ses collègues ont pris le temps d'échanger certaines de leurs histoires préférées à son sujet.

Plusieurs de ses collègues de R-S étaient présents et j'ai été impressionnée de voir, épinglées sur divers uniformes, une Croix du service méritoire, une Mention élogieuse du Chef d'état-major de la Défense, une Mention élogieuse du commandant en chef à l'intention des unités, une Médaille du service méritoire et au moins trois Médailles de la bravoure. Ces médailles sont des symboles tangibles de l'appréciation de la nation pour les actions héroïques de ces gens, bien qu'une grande part de leur travail reste toujours dans l'ombre.

Un des meilleurs amis du sgt Banky était le sgt Dale Robillard, instructeur à l'École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes. Après lui avoir montré un poème que j'avais écrit après l'écrasement du Labrador 305, le sgt Robillard m'a convaincue de le lire lors du rassemblement. C'est ce que j'ai fait et le poème a été bien reçu. Plus tard, en parlant à Dale, je lui ai confié que je me sentais un peu mal à l'aise d'être parmi tant de professionnels de la
R-S. Je n'étais, après tout, qu'une bénévole. Mais il n'était pas d'accord : il m'a dit que les bénévoles sont aussi importants que les " professionnels rémunérés ". Nous avons tous, en travaillant conjointement, un rôle fondamental dans le succès des missions de R-S - pour sauver des vies.

Un travail d'équipe
Les membres de l'ACRSA reçoivent la même formation d'observateur que les membres des Forces canadiennes. La tâche qui leur incombe est très exigeante mentalement puisqu'elle requiert un niveau de concentration extrêmement élevé, pour des périodes continues de 20 minutes chacune. On survole la zone de recherches, examinant le sol, la mer ou la côte à la recherche d'un signe ou d'un signal.

On doit encore secourir le blessé et celui-ci aura certainement besoin d'attention médicale, mais la mission est déjà à moitié complétée, et les techniciens de R-S et autres équipages d'aéronef sont alors plus alertes et mieux préparés que s'ils avaient dû procéder à toutes les recherches eux-mêmes.

Au cours des dernières années, l'ACRSA a fait partie intégrante du SAREX annuel et des compétitions de R-S des Forces canadiennes, ce qui, je crois, souligne notre valeur. Je suis fière d'en faire partie et les mots du sgt Robillard m'ont vraiment fait sentir que j'appartenais à une grande équipe.

Marie Woodruff est affiliée au secteur équipage/QG des recherches/administration du programme provincial des mesures d'urgence (air) de la Colombie-Britannique, ACRSA zone de l'île de Vancouver, Victoria (C.-B.).

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Date de modification : 2004-04-20

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