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MAINTENIR L'ÉQUITÉ ET L'EFFICACITÉ DE L'APPAREIL JUDICIAIREL'INDÉPENDANCE JUDICIAIRE La « sécurité de mandat » signifie que, une fois nommé, un juge peut occuper sa charge jusqu'à l'âge de la retraite (obligatoire à l'âge de 75 ans dans le cas des juges nommés par le gouvernement fédéral; à 70 ans dans certaines provinces et certains territoires) et qu'il ne peut être révoqué que si une enquête indépendante révèle qu'il existe une bonne raison de le faire (voir Éthique et discipline). La « sécurité financière » signifie que les juges doivent recevoir une rémunération suffisante et ce, d'une manière qui ne les place pas dans une situation de dépendance ou d'exposition à des pressions. Au Canada, les gouvernements ne peuvent modifier la rémunération ni les avantages sociaux des juges sans consulter au préalable une commission indépendante. L'« indépendance administrative » signifie que personne ne peut s'ingérer dans la gestion des procès par les tribunaux, ni dans l’exercice de leurs fonctions judiciaires. Par exemple, c'est le juge en chef qui décide de l’assignation des causes aux juges de la cour. Un certain nombre d'institutions favorisent l'indépendance judiciaire, notamment le Conseil canadien de la magistrature, le Commissaire à la magistrature fédérale et l'Institut national de la magistrature. Ces institutions aident à maintenir la distance entre le gouvernement et la magistrature dans des domaines comme la discipline, la rémunération et les avantages sociaux, et la formation permanente des juges. NOMINATION ET FORMATION Au Canada, les juges ne sont pas tenus de suivre une formation officielle quelconque avant d'être nommés. Une fois qu'ils sont en poste, toutefois, ils ont accès, au niveau tant provincial, territorial que fédéral, à une gamme de programmes portant sur tous les aspects de la fonction de juge ainsi que sur des domaines du droit. L'Institut national de la magistrature, en particulier, coordonne et applique des programmes de formation destinés à tous les juges fédéraux, provinciaux et territoriaux. Le financement de cet organisme est assuré par les deux paliers de gouvernement, et il offre régulièrement des cours aux nouveaux juges. ÉTHIQUE ET DISCIPLINE Le Conseil canadien de la magistrature, qui a la responsabilité des juges nommés par le gouvernement fédéral, se compose des juges en chef de toutes les cours fédérales et cours supérieures provinciales et territoriales. Il a été créé par le gouvernement fédéral afin de promouvoir l'efficacité, l'uniformité et le bon service dans ces cours. L'une de ses tâches consiste à enquêter sur les plaintes et les allégations de mauvaise conduite de la part de juges nommés par le fédéral. S'il trouve des preuves de faute grave, le Conseil peut soit réprimander le juge en cause, soit recommander au ministre de la Justice de le révoquer. Ce dernier doit à son tour obtenir l'approbation de la Chambre des communes et du Sénat avant de pouvoir démettre le juge de ses fonctions. (Les règles applicables aux juges provinciaux et territoriaux sont semblables, mais ceux-ci peuvent être révoqués par le Cabinet provincial ou territorial.) Le Conseil a élaboré un ensemble de principes de déontologie judiciaire conçu afin d’aider les juges à conserver leur indépendance, leur intégrité et leur impartialité. |
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Mise à jour : 2005-10-20 | ![]() |
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