--- Signature d'Environnement Canada Logo du gouvernement canadien
---
  English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Quoi de neuf
À notre sujet
Thèmes Publications Météo Accueil
Émissions de gaz à effet de serrePrincipaux contaminants atmosphériquesINRP
---
Les sources et les puits de gas à effet de serre

Le 12 février, 2006



Accueil > Guide quantification > Calcul des émissions de GES > Coefficients d'émission

Coefficients d'émission

Des coefficients d'émission (CE) peuvent servir à estimer le taux de rejet d'un polluant dans l'atmosphère (ou son piégeage) résultant d'un procédé ou de la capacité de production des installations. On peut utiliser des CE moyens ou des CE généraux, ou encore des CE propres à un secteur technologique donné. L'annexe 11 de l'Inventaire canadien des gaz à effet de serre présente de l'information sur les coefficients d'émission. On peut consulter l'annexe 7 en ligne ou la téléchargér en format pdf. Si le lecteur ne dispose pas des logiciels requis pour la lecture des fichiers dans ce format, il peut télécharger sans frais le logiciel Acrobat Reader d'Adobe en se rendant sur le site d'Adobe.

Coefficients d'émission - secteur de la production d'électricité

Avec les projets de GES fournissant une énergie propre à des réseaux de distribution d'électricité, on estime généralement les réductions obtenues en s'appuyant sur des hypothèses relatives à la source d'énergie qu'ils remplacent. Bien que la méthode d'estimation suivante

a MWh * b tCO2e/MWh = c tCO2e

soit d'application simple pour les promoteurs de projet, la justification de la valeur obtenue pour b est plus complexe. Pour le choix d'un coefficient d'émission en vue du calcul des réductions d'émissions obtenues par des sources peu ou pas polluantes d'approvisionnement des réseaux de distribution d'électricité, il existe plusieurs options qu'il faut bien connaître au moment de la prise de décisions relatives à la démarche à suivre.

Il n'existe pas de coefficient parfait, applicable dans tous les cas, et différents facteurs influeront sur le choix d'un type ou un autre de coefficient d'émission. Voici des éléments à considérer :

  1. Existe-t-il des projets ou des programmes similaires déjà en marche et avec lesquels il faut assurer une forte similitude sur le plan des méthodes?
  2. Existe-t-il un cadre réglementaire qui restreint le choix?
  3. Quel est le degré de précision ou d'assurance requis pour le calcul des émissions? Par exemple, s'il s'agit d'un projet où l'on envisage de participer à un échange de droits d'émission, il faudra s'astreindre à appliquer des méthodes et des calculs plus rigoureux que ceux qui seraient requis dans le cas plus simple du financement d'une démonstration de technologies possibles.
  4. Quel est le degré de spécificité régionale du projet? L'équité à l'échelle nationale est-elle préoccupante?
  5. Les données requises pour procéder aux calculs sont-elles disponibles? Sinon, les promoteurs ou les responsables de programme détiennent-ils les moyens requis pour cette tâche?

S'ensuit une courte analyse des CE par source. Cependant, les promoteurs de projet doivent être guidés par le programme auquel ils participent.

Méthodes nationales, régionales ou provinciales

Les méthodes provinciales permettent de tenir compte de différences à cette échelle, mais, à cause du nombre plus élevé de coefficients utilisés, et particulièrement si les données requises n'ont pas encore été obtenues, elles ajoutent à la complexité. L'emploi de coefficients nationaux serait équitable à l'échelle du pays, mais ces coefficients ne donnent pas toujours un reflet exact de la réalité. Le choix d'une valeur nationale serait utile en vue de l'application à grande échelle de projets.

On pourrait appliquer une approche régionale. Plutôt que de prendre les limites provinciales comme lignes de division, on pourrait découper le pays en régions selon le morcellement naturel des réseaux d'alimentation électrique. Ainsi, puisque le réseau de Terre-Neuve n'est branché à aucun autre réseau du pays, on pourrait considérer qu'il constitue un réseau indépendant auquel serait associé un CE qui lui est propre. Selon cette logique, puisque l'Île-du-Prince-Édouard importe la majeure partie de son électricité du Nouveau-Brunswick, les deux réseaux pourraient être considérés comme un seul réseau. Cette approche suppose qu'il faudrait déterminer quels réseaux sont régionaux, et il faudrait aussi réévaluer périodiquement la situation puisque les branchements entre les réseaux varient avec le temps.

Secteurs hors réseaux

Le traitement des réductions d'émissions dans les secteurs hors réseaux constitue également un problème. Puisque la source d'énergie compensée est parfaitement connue et parfaitement claire, on peut faire valoir à bon droit que le CE à appliquer dans ce cas devrait être fondé sur la quantité réelle d'émissions réduites plutôt que sur une valeur moyenne ou théorique.


---
La Voie verteMC, site Web d'Environnement Canada
Mise à jour le : 2006-02-12
Contenu revu le : 2006-02-12