English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil
À propos
de l'ASC
Images
Carrières
Ressources
 Auditoires
 .Média
 .Jeunesse
 .Éducateurs
 .Industrie
 .Milieu scientifique
 Activités
 .Observation de la Terre
 .Satellites
 .Sciences
 .Exploration
 Bulletin
 .APOGÉE
Centre spatial
John H.
Chapman
Laboratoire
David
Florida
 .Visite virtuelle
  Index A à Z
Vous êtes ici : accueil | apogee | page 3 de apogee
Une étude sur l’alitement pour améliorer la vie des astronautes et des patients

La Clinique spatiale de MEDES à Toulouse, en France, a été l'hôte de la deuxième étude de simulation internationale de femmes exploratrices de l'espace (WISE). Durant deux mois à compter du 1er octobre 2005, les douze participantes de la France, de la Finlande, de la Suisse et du Royaume-Uni devaient demeurer alitées, les pieds légèrement surélevés, sur des lits inclinés à six degrés par rapport à l’horizontale.

Le fait de rester allonger la tête légèrement plus basse que les pieds provoque des changements physiologiques qui se produisent également chez les astronautes en mission spatiale. Les résultats de l’étude seront donc utiles pour la planification des missions spatiales habitées de longue durée.

Une étude à long terme

C'est en janvier cette année qu'à eu lieu la première étude portant sur l’évaluation du rôle de la nutrition et des programmes d’exercice physique en tant que contre-mesures pour atténuer les effets nuisibles de l’absence prolongée de gravité simulée par l’alitement. « Les équipages sont de plus en plus souvent mixtes, alors il est important de voir quels sont les effets de l'apesanteur sur le corps humain en fonction du sexe pour pouvoir ensuite trouver des moyens de réduire ces effets », d'expliquer Nicole Buckley, directrice des sciences physiques et de la vie à l'Agence spatiale canadienne.

Pour les besoins de l'étude, les participantes ont été réparties en trois groupes. Le groupe témoin ne recevait aucun stimulus additionnel durant toute la période d’alitement. Le deuxième groupe était soumis à un programme d’exercices supplémentaires, tandis que le troisième groupe bénéficiait de compléments nutritionnels pendant les 60 jours que durait l’étude.

Des applications pratiques

Les résultats de cette recherche auront une incidence clinique sur Terre, car ils nous permettront d’approfondir nos connaissances et d’améliorer les méthodes utilisées pour aider les patients alités à récupérer. On prévoit également que l’étude sur le plan moléculaire des effets précoces de la réduction de l’activité physique confirmera les bienfaits de l’exercice physique pour la prévention de certains problèmes de santé comme le diabète de type 2 et l’hypertension artérielle.

Deux chercheurs canadiens, soit Richard L. Hughson, du Département de kinésiologie de l’Université de Waterloo et Guy Trudel, du Département de médecine de l’Université d’Ottawa, se sont associés à ce projet conjoint d’études scientifiques entrepris par l’Agence spatiale européenne, l’Agence spatiale française, la National Aeronautics and Space Administration (NASA) et l’Agence spatiale canadienne. Le Dr Hughson est un expert de la recherche sur l'appareil cardiovasculaire alors que le
Dr Trudel se spécialise plutôt dans la recherche sur le système musculosquelettique.

Volontaire de sexe féminin alitée à la Clinique spatiale de MEDES à Toulouse, France. Le lit est incliné à six degrés en dessous de la position horizontale, position tête en bas.
Volontaire de sexe féminin alitée à la Clinique spatiale de MEDES à Toulouse, en France. Le lit est incliné à six degrés en dessous de la position horizontale, position tête en bas. (Photo : ESA/M. Specht)



Dernière mise à jour : 2005/12/16 Avis importants