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RADARSAT-1 : dix années de bons et loyaux services

L’œil du Canada dans le ciel franchit le cap des deux milliards de kilomètres

Depuis plus de dix ans maintenant, l’imagerie fournie par le satellite RADARSAT-1 fait voir au monde entier à quel point les données d’observation de la Terre sont utiles.

L’Agence spatiale canadienne a récemment célébré l’anniversaire du lancement de cet inébranlable satellite qui dessert le milieu de la recherche avec brio. Au fil des ans, il a transmis, de jour comme de nuit et malgré les nuages, la fumée et la brume, des données fiables à des fins de recherche dans les domaines des glaces, de l’agriculture, de l’occupation des sols, des ressources hydriques, de la foresterie et des océans, tout en surveillant les littoraux et en captant des données essentielles en situation d’urgence.

Le satellite RADARSAT-1.
Lancé en novembre 1995, RADARSAT-1 a dépassé toutes les attentes grâce au dévouement de l'équipe au sol.

Au-delà des espérances

Lancé le 4 novembre 1995 sur une orbite polaire à 798 kilomètres d’altitude, cet engin spatial de
2 750 kilogrammes a réalisé plus de 51 000 révolutions autour de la Terre, soit l’équivalent de
2,3 milliards de kilomètres.

« Au départ, il devait fonctionner pendant cinq ans. Mais grâce à la détermination et à l’ingéniosité du personnel de l’Agence, RADARSAT-1 a aujourd’hui un meilleur rendement que lors de sa mise en service, note Rolf Mamen, directeur général des exploitations spatiales à l’Agence spatiale canadienne. Les paramètres concernant le carburant, l’alimentation électrique et la protection thermique vont très bien, partiellement en raison de l’expérience acquise par les opérateurs qui en savent maintenant plus au sujet de l’engin spatial et de sa charge utile que les gens qui les ont construits. »

De nombreuses réalisations

RADARSAT-1 a été construit principalement pour assurer la surveillance des mouvements des glaces dans l’Arctique canadien. Il fournit quelque 3 800 images par année au Service canadien des glaces, le plus important des 600 clients que compte RADARSAT dans le monde. La surveillance saisonnière des glaces dans l’Arctique et l’Antarctique permet aux scientifiques de mieux analyser les tendances pour évaluer les changements climatiques.

Le premier satellite canadien d’observation de la Terre a à son actif de nombreuses réalisations. En 1997, par exemple, il est le premier satellite civil à cartographier toute la région de l’Antarctique, y compris le pôle Sud.

Mosaïque de l'Antarctique.
Mosaïque de l'Antarctique. (Source : Agence spatiale canadienne)

Pour accomplir cet exploit historique, les contrôleurs au sol ont dû oser une manœuvre risquée.
« Nous nous sommes servis des roues à réaction du système de commande d’attitude du satellite pour lui faire faire une rotation. Le radar pouvait ainsi viser vers la gauche au lieu de vers la droite, son orientation habituelle », explique Surendra Parashar, directeur de l’exploitation de satellites à l’Agence spatiale canadienne.

Des retombées partout dans le monde

RADARSAT-1 a un rôle à jouer en matière de développement durable dans le monde. Il peut observer les forêts tropicales humides, même par temps pluvieux et nuageux, ainsi que les coupes à blanc et les activités forestières. RADARSAT-1 contribue à l’agriculture en surveillant l’humidité des sols. Lors d’ouragans, d’inondations, de tremblements de terre, de feux de forêt ou de déversements d’hydrocarbures, il capte des données qui sont transmises aux responsables des opérations de gestion des catastrophes dans le cadre de la Charte internationale « Espace et catastrophes majeures ».

Grâce aux données de RADARSAT-1, les hydrologues peuvent cartographier et mieux gérer les précieuses ressources hydriques de la planète. Les agriculteurs sont en mesure de décider quel est le meilleur moment pour fertiliser et arroser leurs champs et quelles sont les zones précises à traiter, ce qui permet de réaliser des économies et de protéger l’environnement.

Des données à profusion

De janvier 1996 à octobre 2005, le bureau de commande de RADARSAT a reçu plus de
200 000 demandes d’images. Au Canada, les données sont transmises aux stations au sol qu’exploite le Centre canadien de télédétection à Prince Albert en Saskatchewan et à Gatineau au Québec. Les utilisateurs peuvent obtenir les données demandées quatre heures après leur acquisition. Le délai pour le Service canadien des glaces est d’une demi-heure.

La commercialisation et la distribution des données de RADARSAT-1 sont assurées par MDA Geospatial Services International (anciennement RADARSAT International). MDA administre également le Centre canadien de traitement des données qui se trouve à Gatineau, au Québec.




Dernière mise à jour : 2005/12/16 Avis importants