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OSIRIS à l'avant-garde des études sur la couche d'ozone

On ne prétend pas qu'OSIRIS soit la réincarnation d'un dieu égyptien. Néanmoins, la communauté scientifique internationale le consulte depuis son lancement en 2001 pour ses facultés d'observation de la couche d'ozone depuis l'espace. OSIRIS, à bord du satellite suédois Odin, est un instrument scientifique canadien qui procure des données détaillées sur l'appauvrissement de l'ozone, particulièrement aux hautes latitudes et au-dessus du Canada.


OSIRIS
(Photo : Université de la Saskatchewan)
Ce spectrographe optique et imageur dans l'infrarouge permet d'observer les endroits où la couche d'ozone se détériore. Les chercheurs l'utilisent pour produire des cartes sur la concentration d'aérosols et de dioxyde d'azote, deux grands pollueurs atmosphériques. OSIRIS permet aussi de dresser un profil quotidien, mensuel ou annuel de la répartition verticale de l'ozone pour une région.

Protection de la couche d'ozone : où en sommes-nous?

En 2002, les données recueillies par OSIRIS indiquaient que l'appauvrissement de l'ozone était en perte de vitesse. Toutefois, le trou au-dessus de l'Antarctique n'a jamais été aussi imposant qu'en 2003 puisque l'ozone se régénère beaucoup plus lentement que prévu.
Première observation du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique faite par OSIRIS. Les murs du trou sont très abrupts. (Image : Université de la Saskatchewan)

Les nouvelles techniques mises au point pour le système de télédétection optique d'OSIRIS trouveront des applications pour d'autres projets, et pas seulement dans le secteur de l'aérospatiale. L'expertise canadienne acquise grâce aux nouvelles méthodes développées pour OSIRIS est d'autant plus utile qu'elle pourrait très bien servir à l'étude de l'atmosphère de la planète Mars et d'autres planètes de notre système solaire.

Issu d'un partenariat canadien

Le scientifique responsable de la mission d'OSIRIS est le professeur Edward Llewellyn de l'Institute of Space and Atmospheric Studies de l'Université de la Saskatchewan. « Avant OSIRIS, les structures de l'atmosphère n'avaient encore jamais été définies avec autant de précision », 
affirme-t-il. « OSIRIS a donné lieu à des innovations sans précédent dans le domaine de la tomographie atmosphérique. L'instrument a permis aux chercheurs de découvrir que l'atmosphère était structurée de façon très différente de ce que l'on croyait auparavant. »

Le lancement du satellite Odin a eu lieu le 23 février 2001 depuis Svobodny, dans l'Est de la Sibérie. Il évolue présentement à une altitude de 600 km au-dessus de la Terre.

La mission d'OSIRIS est le troisième projet de collaboration entre le Canada et la Suède. L'ASC avait auparavant fourni des imageurs dans l'ultraviolet pour les satellites Viking (1986) et Freja (1992) dans le but de photographier l'activité aurorale dans la haute atmosphère. OSIRIS a été conçu et construit par Routes AstroEngineering, une entreprise en génie spatial dont le siège social se trouve à Kanata, en Ontario.

Pour en savoir plus :

Le professeur Llewellyn, dans une entrevue très intéressante accordée à Apogée, explique en quoi OSIRIS se démarque des autres instruments.

Site Web officiel de la mission (en anglais seulement)


Dernière mise à jour : 2006/01/30 Avis importants