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Manipuler des objets dans l’espace |
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Module de sciences pour les secondaires 3 et 4
Lorsque le Canadarm de la navette fut déployé pour la première fois en 1981, les Canadiens
étaient rivés à leurs écrans alors que le bras, arborant fièrement le logo Canada,
commençait à bouger exactement comme ses concepteurs l’avaient planifié. Depuis ce jour,
le Canadarm est glorifié par la nation car il est devenu un véritable symbole international
d’excellence en robotique.
La carrière fructueuse du Canadarm sur la navette a fait de la robotique un choix naturel
pour la contribution canadienne à la Station spatiale internationale. Tout comme le
premier Canadarm, Canadarm2, installé sur le module laboratoire Destiny de la Station
spatiale internationale en avril 2001, est une contribution canadienne prestigieuse au
programme spatial international, et un outil essentiel sans lequel la Station spatiale ne
pourrait être assemblée et entretenue. En sous-traitance pour l’Agence spatiale
canadienne, des entreprises canadiennes de toutes les régions du pays ont participé à la
construction du Candarm2. MD Robotics, de Brampton en Ontario, en était le maître
d’oeuvre.
Le Canada a décidé que sa principale contribution à la Station spatiale serait un système
robotisé, afin de renforcer son leadership mondial en robotique spatiale et d’encourager
l’innovation et l’ingéniosité des entreprises canadiennes en haute technologie. La
participation du Canada dans le projet de la Station spatiale procure également aux
scientifiques canadiens un laisser-passer pour faire de la recherche d’avant-garde dans
l’environnement en microgravité de la station, afin d’augmenter nos connaissances dans
des domaines tels que la biotechnologie, la recherche biomédicale, la physique des
fluides, la science des matériaux, l’observation de la Terre et les sciences spatiales.
Ce module d’une semaine couvre les exigences du sujet de l’exploration spatiale dans la
matière Terre et sciences spatiales de secondaire 3 et du sujet mouvement de la matière
sciences physiques de secondaire 4*. En travaillant en groupes, les élèves feront une
recherche sur le développement du Canadarm et du Canadarm2. Ils prépareront et
présenteront un produit final qui inclura un survol historique du développement de cette
technologie, une comparaison entre le Canadarm et le Canadarm2, un profil des entreprises
canadiennes impliquées et des possibilités de carrières qui y sont associées.
Ce module de deux semaines couvre les exigences du sujet mouvement de la matière sciences
physiques de secondaire 4. Il traite des concepts de la distance, de la vitesse et de
l’accélération. La relation graphique entre ces quantités est illustrée en utilisant des
zones hachurées et des courbes tirées des graphiques sur la distance, la vitesse et
l’accélération.
Le travail, la force et l’énergie cinétique sont également discutés.
Les plans de cours comprenant les explications détaillées et des transparents pleine
grandeur conçu pour l’enseignement sont inclus.
Des exercices d’approfondissement pour les élèves sont aussi fournis dans chaque section.
Les sections 1 à 4 sont des cours d’introduction. Les sections 5 à 7 sont des applications
pratiques utilisant des données provenant de vraies missions et de vraies charges utiles
reliées à Canadarm2. Les sections 8 et 9 sont des recherches sur la construction de bras
robotisés. La section 10 est une grille de comparaison entre Canadarm et Canadarm2, avec
des liens vers des activités pertinentes.
Module 3 : En direct de la Station spatiale internationale!
Joignez-vous à des élèves de partout au pays pour participer à une diffusion sur Internet
en direct de la Station spatiale internationale. Les concepts étudiés dans le module 2
seront démontrés dans le milieu en microgravité de l’ISS.
Cette section couvre les exigences du sujet de l’Exploration spatiale dans la matière
Terre et sciences spatiales de secondaire 3 et du sujet Mouvement de la matière Sciences
physiques de secondaire 4*. En travaillant en équipe de 4, les élèves créeront la
prochaine génération de robot spatial, qui devra être capable de circuler «à volonté»
(librement) sur les parois extérieurs de la Station spatiale internationale, sans avoir
besoin de points d’attache (c'est-à-dire sans avoir besoin de bornes électromécaniques
[PDGF] sur la station.
* Tiré du Cadre commun d'apprentissage des sciences de la nature M à 12, Protocole
pancanadien pour la collaboration en matière de programmes scolaires, Conseil des
ministres de l’éducation (Canada), 1997.
Préparé par l’équipe scientifique YES I Can!,
Faculté des sciences pures et appliquées,
Université York |
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