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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Navy / Marine Maple Leaf, 15 February 2006, Vol. 9, No. 07

la Feuille d'érable, 15 février 2006, vol. 9 no 07

Fredericton Crewmember wins arm-wrestling title

By Virginia Beaton

Corporal Will Sarty successfully defended his Canadian national arm-wrestling title, qualifying him for the world arm-wrestling championships in Tokyo last December, and the Arnold Schwarzenegger competition this March.

Cpl Sarty is a storesman onboard HMCS Fredericton. His ship commitments and lack of funding forced him to forfeit the invitations, though he continues to passionately participate in his chosen sport.

He has won many local and regional competitions, using both his right and left arms. Cpl Sarty participated in a ranking tournament for arm-wrestlers, or ‘pullers’ from Atlantic Canada in November.

“The guy I beat ended up getting two silvers at the Worlds,” said Cpl Sarty. “The chances of me getting a gold were very good that year. It would have been nice, but I can wait.”

Cpl Sarty trains three hour per day. His routine includes diet and weight training, mental discipline work, and studying the techniques of his prospective opponents.

“We arm-wrestle twice a week, sometimes three,” he said. He has a pulley system set up for practice in his office at lunch break. He also watches DVDs of other arm-wrestlers and looks for new techniques on the Internet. Cpl Sarty said he has always been encouraged and helped by Fredericton’s crew.

When he was dieting, the ship’s cooks provided the right menu choices for him. Training was exhausting but necessary, he said. “For a couple of weeks, I could hardly walk down the flats because I was so tired from dieting. They all helped me a lot.”

Cpl Sarty now prepares for the 2007 world championship in Las Vegas. He said it would be nice to be a professional arm-wrestler, but it isn’t necessarily one of his goals. “My goal is to stand on the podium and hold the flag. I think that would be awesome, a really good feeling to know that I’m at the top of my game.”

Ms. Beaton is a reporter for the Trident.

Un marin du Fredericton : notre champion de tir au poignet

par Virginia Beaton

Le Caporal Will Sarty a réussi à défendre son titre de champion canadien de tir au poignet, victoire lui garantissant une place aux championnats mondiaux de tir au poignet à Tokyo, en décembre et à la compétition Arnold Schwarzenegger en mars.

Le Cpl Sarty est magasinier à bord du NCSM Fredericton. Ses obligations navales et un manque de financement l’ont poussé à refuser les invitations, bien qu’il continue de pratiquer son sport avec une vive passion.

Il a remporté bon nombre de compétitions locales et régionales autant avec son bras droit qu’avec son bras gauche. En novembre, le Cpl Sarty a participé à un tournoi de classement pour les adeptes du tir au poignet au Canada atlantique.

« L’homme que j’ai battu a remporté deux médailles d’argent aux championnats du monde », précise le Cpl Sarty. « J’avais donc une très bonne chance de remporter l’or cette année, mais je peux attendre. »

Le Cpl Sarty s’entraîne trois heures par jour. Sa routine comprend une diète, un entraînement aux poids et haltères, des exercices de discipline mentale et l’étude des techniques de ses adversaires potentiels.

« Nous faisons du tir au poignet deux fois, parfois trois fois par semaine », ajoute-t-il. Il a un système de poulies dans son bureau pour s’exercer durant sa pause-repas. Il regarde également des DVD d’autres tireurs au poignet et il cherche de nouvelles techniques sur Internet. Le Cpl Sarty affirme que l’équipage du NCSM Fredericton l’a toujours encouragé et a contribué à ses efforts.

Lorsqu’il était au régime, les cuisiniers du navire lui offraient des choix adaptés. L’entraînement était exténuant, mais nécessaire, explique-t-il. « Pendant quelques semaines, j’avais peine à descendre les coursives parce que j’étais épuisé par le régime. Ils m’ont tous beaucoup aidé. »

Le Cpl Sarty se prépare maintenant pour les championnats du monde de 2007 à Las Vegas. Il avoue qu’il aimerait bien faire du tir au poignet professionnellement, mais que ça n’est pas nécessairement son but. « Mon objectif est d’être sur le podium avec le drapeau canadien. Je crois que ça serait extraordinaire de savoir que je suis au sommet de ma forme. »

Mme Beaton est rédactrice au journal Trident.

HMCS Edmonton crew retrieve bell at city visit

By Sarah Gilmour

EDMONTON, Alta. — Though the ship is too big to navigate lakes and rivers from Victoria, B.C. to Alberta, HMCS Edmonton’s crew still visited her namesake city.

Lieutenant-Commander Lorne Carruth, commander of the Maritime Coastal Defence Vessel (MCDV), and 14 crewmembers visited Edmonton from February 2-5. Their mission was to retrieve their bell from city hall.

Until then, the bell had been displayed at Edmonton City Hall for a year while the ship was alongside in Esquimalt, B.C. for routine maintenance. With the ship ready to return to operations, the ship’s bell needed to be in its rightful place onboard.

“LCdr White, [the ship’s former commander], brought the bell to Edmonton, and now it comes full circle,” said LCdr Carruth.

Edmonton’s mayor, Stephen Mandel, officially returned the bell in a ceremony atcity hall.

The visit strengthened the ship’s relationship with the city of Edmonton, increased the Navy’s visibility in a sea-less city, and introduced the new command team to city officials, said LCdr Carruth.

After receiving the bell, the crewmembers visited Vimy Ridge Academy to talk to grade eight and nine students about the Navy, giving them first-hand stories of life onboard HMCS Edmonton.

Later that day, crewmembers toured Stollery Children’s Hospital to learn more, and possibly develop a future charity relationship between it and the ship.

“It’s important to remind ourselves that we’re working for everyone in Canada, including kids that need our help,” said LCdr Carruth.

That evening, the crew watched the Edmonton Oilers play the Vancouver Canucks at Commonwealth Stadium.

L’équipage du NCSM Edmonton récupère sa cloche

par Sarah Gilmour

EDMONTON (Alb.) — Même si le navire est trop gros pour naviguer sur les lacs et les rivières entre Victoria (C.-B.) et l’Alberta, des membres de l’équipage du NCSM Edmonton sont quand même allés visiter leur ville éponyme.

Le Capitaine de corvette Lorne Carruth, commandant du navire de défense côtière (NDC), et 14 membres de l’équipage ont visité Edmonton du 2 au 5 février. Ils avaient comme mission de récupérer leur cloche à l’hôtel de ville.

La cloche était en montre à l’hôtel de ville d’Edmonton depuis un an, soit pendant que le navire se trouvait à quai à Esquimalt, en C.-B. pour des travaux routiniers d’entretien. Maintenant que le navire est prêt à reprendre ses opérations, la cloche du navire doit reprendre sa place à bord.

« Le Capc White [l’ancien commandant du navire] a amené la cloche à Edmonton, et aujourd’hui, c’est comme un chapitre qui se termine », fait observer le Capc Carruth.

Le maire d’Edmonton, Stephen Mandel, a officiellement remis la cloche à l’équipage lors d’une cérémonie à l’hôtel de ville.

La visite a permis de resserrer les liens entre la ville d’Edmonton et l’équipage du navire, d’augmenter la visibilité de la Marine dans une ville sans océan et de présenter la nouvelle équipe de commandement aux dirigeants de la ville, explique le Capc Carruth.

Après avoir reçu la cloche, les membres de l’équipage sont allés visiter l’Académie Vimy Ridge pour parler de la Marine aux élèves de huitième et de neuvième année, et leur raconter des anecdotes sur la vie à bord du NCSM Edmonton.

Plus tard dans la journée, les membres de l’équipage sont allés visiter l’hôpital pour enfants Stollery pour se renseigner sur la possibilité de créer un organisme de charité dirigé par l’équipage du navire.

« Il est important de se rappeler que nous travaillons pour tout le monde au Canada, y compris pour les enfants qui ont besoin de notre aide », ajoute le Capc Carruth.

Ce soir-là, l’équipage a assisté à un match de hockey entre les Oilers d’Edmonton et les Canucks de Vancouver au Commonwealth Stadium.

Avoiding the belly flop – MCDVs prevent slamming

By Melissa Atkinson

When Lieutenant-Commander Stephan King closed the door of his cabin, he felt confident HMCS Brandon could safely ride the Laredo Sound seas in one of the worst storms of 2002.

Moments later, the vessel stalled at the top of a massive wave and the entire ship free fell. LCdr King said it was like hitting concrete when the keel belly-flopped on the ocean’s surface. The impact bent a section of the bow hull, pushing it in about four inches. This ruptured a sewage pipe in the forward compartment.

If he’d had the information about slamming currently available to Maritime Coastal Defence Vessel (MCDV) crews, he said the incident could have been avoided.

Slam avoidance polar plots have since been distributed to all 12 Kingston-class ships after a three-year sea worthiness study. The study considered the Brandon incident and found constant slamming of the hull could lead to metal weakness.

Polar plots are scientifically generated wheels, like a slide rule. They allow a ship’s navigator to use wind direction, swell direction and ship’s speed to calculate slamming potential. If the wheel comes up green, the potential is low. Yellow and red mean the probability is high.

LCdr King said the wheel and good seamanship practices must be used together to lower risk. LCdr King is a mine warfare officer at Maritime Operations Group Four. “These ships are well-constructed and have been in every possible sea state,” he said. “Any ship will meet its limit in the ocean environment at some point; but as CO [commanding officer], it’s their responsibility to ensure the ship is safe and doesn’t get damaged.”

Unlike major warships, MCDVs have a fairly flat hull. This design lets them operate in shallow bays and harbours, and avoid contact with tethered mines. It also means MCDVs slam down into troughs as they fall off wave peaks.

The Navy installed and tested an operator guidance system in HMCS Shawinigan during her voyage to Sweden last year. Sensors warned the helmsmen before a slam was to occur. It also predicted the slam risk if the ship changed course or slowed down. The cost to install this equipment on the other 11 MCDVs is about $1 million. Defence authorities have not decided whether all the MCDVs will get the sensor system.

“The most prudent thing for the commanding officer to do is avoid that weather altogether,” said LCdr King, “or slow down if caught in rough conditions.”

No navigating can be fully predicted on paper, he said. Experience and skill guide a commanding officer’s judgment, but consulting a well-documented study gives them tools to keep their ship safe, he said.

Ms. Atkinson is editor of Lookout.

Prévenir le tossage et éviter que les NDC ne tombent à plat

par Melissa Atkinson

Lorsque le Capitaine de corvette Stephan King a refermé la porte de sa cabine, il était convaincu que le NCSM Brandon pourrait naviguer sans danger dans le détroit de Laredo malgré l’une des pires tempêtes de 2002.

Quelques instants plus tard, le navire a ralenti au sommet d’une immense vague, puis il est plongé en chute libre. Le Capc King a affirmé que lorsque la quille est retombée à plat sur la surface de l’océan, on aurait dit que le navire frappait du béton. L’impact a plié une partie de l’étrave, la renfonçant d’environ quatre pouces et rompant un tuyau d’égout dans un compartiment avant.

Le Capc King croit que s’il avait pu avoir les renseignements sur le tossage dont bénéficient maintenant les marins des navires de défense côtière (NDC), l’incident aurait pu être évité.

Les tracés polaires visant l’évitement des coups de boutoir ont depuis été distribués aux 12 navires de classe Kingston après une étude triennale de navigabilité. L’étude a tenu compte de l’incident du Brandon et a conclu qu’un tossage constant de la coque pouvait affaiblir le métal.

Les tracés polaires sont des roues produites de façon scientifique. Elles fonctionnent un peu comme une règle à calcul. Elles permettent au navigateur d’utiliser la direction du vent, la direction de la houle et la vitesse du navire pour calculer les possibilités de tossage du navire. Si la roue est verte, la probabilité est faible. Si la roue est jaune ou rouge, la probabilité est élevée.

Le Capc King prévient que pour réduire les risques, il faut jumeler l’utilisation de la roue à de bonnes pratiques de matelotage. Le Capc King est un officier de guerre des mines du Groupe opérationnel maritime quatre. « Ces navires, explique-t-il, sont bien construits et ils sont passés par presque toutes les conditions maritimes. Tout navire finira par atteindre sa limite dans un environnement marin, mais à titre de commandant, il faut veiller à protéger le navire contre les dommages. »

Contrairement aux grands navires de guerre, les NDC ont une coque relativement plate. Cette particularité leur permet de naviguer dans les baies et les havres dans des eaux peu profondes et d’éviter ainsi d’entrer en contact avec des mines ancrées. Mais cela signifie aussi que les NDC se fracassent dans le creux des vagues en tombant des crêtes.

La Marine a installé et mis à l’essai un système d’aide au pilotage dans le NCSM Shawinigan lors de son voyage en Suède l’an dernier. Les capteurs avertissaient les timoniers avant chaque coup de boutoir. Ils prévoyaient aussi le risque de tossage lorsque le navire changeait de cap ou ralentissait. Le coût d’installation de cet équipement dans les 11 autres NDC s’élèverait à environ un million de dollars. Les dirigeants de la Défense n’ont pas encore décidé si tous les NDC seront équipés du système de capteurs.

« Le plus prudent, pour le commandant, est d’éviter ce type de conditions climatiques ou de ralentir dans des situations difficiles », mentionne le Capc King.

Selon lui, il est impossible de prévoir complètement la navigation. L’expérience et l’habileté peuvent favoriser le bon jugement d’un commandant, mais la consultation d’une étude bien documentée lui permet aussi d’avoir les outils pour assurer la sécurité du navire.

Mme Atkinson est rédactrice au journal Lookout.

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