Une aire de stationnement est attribuée au véhicule du ministre appartenant à l'État, à proximité de son cabinet.
Le chef de cabinet d'un ministre a droit à une remise de 50 p. 100 de ses frais mensuels de stationnement, que ce soit dans un stationnement appartenant
à l'État ou loué par celui-ci ou encore dans un stationnement commercial. Cependant, le montant remboursé pour le stationnement commercial ne doit pas
dépasser la moitié du taux mensuel établi pour le stationnement dans un stationnement appartenant à l'État ou loué par celui-ci dans le
secteur. Ce remboursement est considéré comme un avantage imposable lorsque le taux payé par l'employé ne correspond pas à la juste valeur
marchande.
Tous les autres membres du personnel doivent payer leur stationnement dans les zones de stationnement de l'État aux taux fixés pour les fonctionnaires.
Un ministre peut, à sa discrétion, rembourser les frais de réinstallation des personnes nommées qui acceptent un emploi à titre de membre du
personnel exonéré à un poste de niveau équivalent à EX-2 et supérieur. Tout avantage est négocié entre le ministre et la personne
concernée.L'aide à la réinstallation qui a été négociée pour ces personnes serait payée à même le budget de
fonctionnement du ministre. L'aide à la réinstallation peut inclure toutes les dispositions de la Directive sur le programme de réinstallation
intégré à l'adresse Internet suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/Pubs_pol/hrpubs/TBM_113/irp_f.asp.
Un tiers fournisseur de services offre des services d'aide professionnelle qui sont coordonnés par chaque coordonnateur ministériel national qui devrait
être la première personne-ressource pour toute demande d'information au sujet de la réinstallation ou pour de l'aide. La lettre d'offre ou toute autre
correspondance à verser au dossier de la personne nommée devrait clairement indiquer les frais exacts de réinstallation à rembourser à la
personne, y compris une disposition pour le recouvrement au prorata des dépenses dans le cadre d'une cessation d'emploi volontaire hâtive, conformément aux
politiques du Conseil du Trésor. Il n'y a aucune disposition pour le remboursement des frais de réinstallation à la fin de l'emploi. Aucuns frais de
réinstallation ne devraient être engagés par la personne avant d'obtenir une autorisation officielle.
La Politique sur l'accueil du Conseil du Trésor se trouve à l'adresse Internet suivante :http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/TBM_113/HOSP_f.asp. Bien que les événements pour
lesquels un ministre fait fonction d'hôte à titre personnel soient exclus des dispositions de la politique, les lignes directrices énoncées dans cette
politique sont jugées satisfaisantes pour l'accueil assuré au nom de l'État. Ces lignes directrices énumèrent les occasions légitimes, les
diverses formes d'accueil et les types d'installations, de préférence des installations appartenant à l'État, mais jamais des installations
commerciales dont les pratiques sont discriminatoires.
En raison des avantages personnels qu'ils pourraient donner l'impression de tirer de l'exercice des fonctions d'accueil, les ministres doivent être conscients des
normes élevées qu'on attend d'eux et, par conséquent, de la nécessité d'éviter de susciter le moindre doute quant à l'utilisation des
installations ou des fonds publics à des fins autres que purement officielles.
8.3.1.1 Comptabilité
Lorsqu'ils demandent le remboursement de frais d'accueil, les ministres doivent déposer l'attestation suivante :
« J'atteste avoir fait les dépenses susmentionnées pour affaires officielles au cours de [mois] [année]. »
[Signature du ministre]
Cette attestation est conforme à l'article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques.
Les ministres sont tenus d'afficher sur le site Web de leur ministère tous les frais d'accueil. Ceux-ci seront affichés à chaque trimestre dans les
30 jours ouvrables suivant le dernier jour du trimestre. Les dépenses affichées sur le site Web doivent inclure les renseignements suivants :
- le montant total des frais d'accueil engagés;
- l'établissement ou le restaurant où l'accueil a eu lieu.
Tous les secrétaires parlementaires et tous les membres du personnel exonéré d'un ministre seront également tenus d'afficher tous les frais
d'accueil sur le site Web du ministère (voir la section 8.3.2).
Les ministres devraient conserver des dossiers complets de chaque cas d'accueil afin de pouvoir répondre à toute question ultérieure.
Il peut arriver qu'un secrétaire parlementaire ou un membre du personnel d'un ministre soient chargés par ce dernier de s'acquitter de fonctions d'accueil au
nom du ministre ou du ministère. Ces fonctions d'accueil peuvent être nécessaires parce que cela sera un moyen économique de faciliter la conduite des
affaires du ministère ou de l'organisme, ou que cela est jugé essentiel pour des raisons de courtoisie ou de protocole. Il faut alors se conformer à
laPolitique sur l'accueil et satisfaire à toutes les exigences en matière de justification. Les demandes de remboursement devraient être
approuvées par le chef de cabinet ou le ministre (le cas échéant).
Il faudrait soumettre des demandes de remboursement distinctes à l'égard des fonctions d'accueil pour les dépenses engagées par un membre du cabinet
du ministre au nom du ministre et en son propre nom. Les dépenses du membre du cabinet du ministre devraient être comptabilisées séparément,
incluses dans tout rapport sur les dépenses de son cabinet et accompagnées de l'attestation signée par le ministre.
Les secrétaires parlementaires et les membres du personnel exonéré des ministres sont tenus d'afficher sur le site Web de leur ministère tous les
frais d'accueil. Ceux-ci seront affichés à chaque trimestre dans les 30 jours ouvrables suivant le dernier jour du trimestre et doivent inclure les
renseignements suivants :
- le nom du membre du personnel ou personnel exonéré qui a assuré l'accueil;
- le montant total des frais d'accueil engagés;
- l'établissement ou le restaurant où l'accueil a eu lieu.
Il peut y avoir des restrictions sur les cadeaux, les marques d'hospitalité et les autres avantages reçus par les ministres, les secrétaires
parlementaires et les membres du personnel exonéré. Pour plus de détails, veuillez consulter le Code régissant la conduite des titulaires de charge
publique en ce qui concerne les conflits d'intérêts et l'après-mandat, à l'adresse Internet suivante :http://www.parl.gc.ca/oec/fr/.
Le gouvernement a pour politique de n'offrir des cadeaux et des souvenirs officiels que :
- lorsqu'ils favorisent les relations internationales;
- lorsqu'il y a accueil officiel à l'étranger;
- lorsque des visiteurs ou des délégations de l'étranger sont reçus au Canada.
Dans ces circonstances, un membre du personnel du ministre devrait communiquer avec la Banque de cadeaux exploitée par la Direction du cérémonial
d'État de Patrimoine canadien. La Banque veille aussi à ce que les cadeaux soient typiquement canadiens. Parmi les cadeaux convenables, mentionnons des
objets contemporains et d'artisanat ou des articles représentatifs de la culture ou de l'industrie canadienne. La Banque de cadeaux peut fournir des conseils sur les
types de cadeaux appropriés. Il lui incombe de veiller à ce que les cadeaux officiels soient d'une valeur correspondant au statut de la personne à qui ils
sont offerts.
Pour offrir des cadeaux autres que ceux de la Banque, et en dernier recours et dans des circonstances exceptionnelles, il faut parfois obtenir certaines autorisations,
notamment le pouvoir d'envisager l'acquisition du cadeau comme une dépense légitime de fonds publics. Il en va de même pour le transfert de cadeaux. Il faut
parfois soumettre une présentation au Conseil du Trésor pour recommander au gouverneur en conseil d'obtenir ces autorisations.
Conformément à la Politique sur les cotisations et les frais d'adhésion du Conseil du Trésor énoncée sous
« Déboursements d'octrois aux employés », qu'on peut trouver à l'adresse Internet suivante : http://www.tbs-ct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/tbm_113/chap6_1_f.asp, le personnel exonéré des ministres
peut se faire rembourser les frais des cotisations ou d'adhésion par le ministère ou l'organisme visé. Les cotisations se limitent à celles
exigées par les affaires du ministère et, dans la mesure du possible, devraient être versées au nom du ministère. Celles qui ne constituent pas
une exigence de poste prévue par une disposition législative et dont le but principal est de permettre un contact accru du public avec les activités des
ministères ne devraient être autorisées que dans des circonstances tout à fait exceptionnelles. La justification de ces cotisations doit être
incontestable, en particulier lorsqu'elles ont trait à des activités sociales ou récréatives, compte tenu du fait que le personnel exonéré
peut avoir des exigences particulières dans ses fonctions politiques qui sont distinctes des exigences du ministère.
Dans la mesure du possible, il faudrait limiter à huit personnes de nationalité canadienne, incluant le personnel du ministre, mais non le personnel technique
essentiel, le nombre de délégués qui participent à d'importantes conférences gouvernementales internationales dirigées par un ministre.
Il faut informer le sous-ministre des Affaires étrangères lorsque les délégués proviennent de plus d'un ministère, afin que la
représentation canadienne globale puisse être coordonnée.
Il incombe au ministre du ministère parrain qui dirige la délégation de décider du nombre définitif de délégués qui en feront
partie.
En vertu du Règlement sur les marchés de l'État, les marchés relatifs à la prestation de services juridiques ne doivent être
conclus que par le ministre de la Justice ou avec son autorisation.
Cette protection est actuellement identique à celle qui est offerte aux préposés de l'État, conformément à la Politique sur
l'indemnisation des fonctionnaires de l'État et sur la prestation de services juridiques à ces derniers qui se trouve à l'adresse Internet
suivante : www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/tb_851/pila_f.asp. Les ministres et leur
personnel exonéré sont admissibles à une indemnisation en ce qui concerne leur responsabilité civile et ont droit à une aide juridique pourvu
qu'ils respectent les exigences de base de la politique, c.-à-d., qu'ils ont agi honnêtement et sans malice dans le cadre de leurs fonctions et qu'ils ont
raisonnablement satisfait aux attentes. Ce besoin peut découler d'une action ou d'une omission du ministre ou du membre du personnel exerçant des activités
du portefeuille ou d'autres fonctions officielles de l'État.
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