Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Gouvernement du Canada
Éviter tous les menus Éviter le premier menu
,  English Contactez-nous  Aide  Recherche  Site du Canada
     Quoi de neuf?  À notre sujet  Politiques  Documents  Site du SCT
   Calendrier  Liens  FAQ  Présentations  Accueil
,
Direction du dirigeant principal de l'information
Architecture intégrée et normes
Normes de l'information et de la technologie
Normes
Comités
NCTTI
1 2 3 4
5 6 7 8
9 10 11 12
13 14 15 16
17 18 19 20
21 22 23 24
25 26 27 28
29 30 31 32
33 34 35 36
37 38 39  
par # par cat.

Trouver l'information :
par sujet [ A à Z ] par sous-site
Versions :  
Version imprimable Version imprimable
Sujets apparentés :
Normes
Technologie de l'information
Commentaires sur le site web
,
,
Pour plus d'information, s.v.p. contacter Joseph Côté au 957-2496.
 

Norme de clavier du gouvernement du Canada pour le matériel informatique Annexe B - Notes explicatives, suggestions et considérations de mise en application,

En cours de révision

Cette annexe ne constitue pas une partie normative de la présente norme.

Cette annexe a pour but d'expliquer en partie la raison d'être de la NCTTI-5, de faire des recommandations au sujet de certains aspects des normes CSA et ISO 9995 qui n'ont pas encore été entièrement définis et d'expliquer certains des problèmes éventuels qui devraient être pris en compte dans la mise en application de cette norme.

1. Notes explicativesTop of Page

L'entête entre parenthèses réfère à l'en-tête correspondant dans le texte principal.

1.1 Loi sur les langues officiellesTop of Page

Les extraits suivants de la Loi sur les langues officielles définissent le contexte de cette norme :

35(1) Il incombe aux institutions fédérales de veiller à ce que :

a) dans la région de la capitale nationale et dans les régions ou secteurs du Canada ou lieux à l'étranger désignés, leur milieu de travail soit propice à l'usage effectif des deux langues officielles tout en permettant à leur personnel d'utiliser l'une ou l'autre;

36(1) Il incombe aux institutions fédérales, dans la région de la capitale nationale et dans les régions, secteurs ou lieux désignés au titre de l'alinéa 35(1)a) :

b) de veiller à ce que les systèmes informatiques d'usage courant et généralisé et acquis ou produits par elles à compter du 1er janvier 1991 puissent être utilisés dans l'une ou l'autre des langues officielles;

(2) Il leur incombe également de veiller à ce que soient prises, dans les régions, secteurs ou lieux visés au paragraphe (1), toutes autres mesures possibles permettant de créer et de maintenir en leur sein un milieu de travail propice à l'usage effectif des deux langues officielles et qui permette à leur personnel d'utiliser l'une ou l'autre.

Pour une liste des régions visées, voir l'annexe C.

1.2 (1.7 Renvois et 4. Interprétation) - Projet de norme internationale ISO 9995Top of Page

Au 1er avril 1992, la norme ISO 9995 ne correspond en très grande partie qu'à un projet de norme internationale. La plupart de ses parties devraient être adoptées définitivement en 1992.

1.3 (3. Champ d'application)Top of Page

Les « claviers »comprennent ceux qui sont intégrés à d'autres parties dans l'ordinateur comme un écran ou une unité de traitement. Bien que la norme vise principalement les claviers de bureau, on encourage les ministères et organismes à appliquer cette norme ou une partie déterminée de celle-ci dans toutes les applications pertinentes. Toutefois, elle ne devrait pas être appliquée dans les cas où elle restreindrait indûment la concurrence ou entraverait les activités.

1.4 (4. Interprétation)Top of Page

Les seuls changements actuellement prévus qui pourraient toucher le projet de norme ISO 9995 concernent la situation des touches [motion au niveau 3], [sélection de groupe], Alt et Ctrl. Le Secrétariat du Conseil du Trésor s'efforcera de diffuser les avis de mise à jour le plus tôt possible après toute modification apportée à cette norme provisoire.

La norme CSA définit une « [disposition de clavier primaire] » et une « [disposition de clavier secondaire] ». La [disposition de clavier primaire] de la CSA uniformise la situation des lettres accentuées et des caractères diacritiques et la manière d'y accéder. L'étiquetage prévu pour les touches de fonction utilisées avec cette [disposition de clavier primaire] rend possible l'utilisation d'une norme dans des environnements anglais, français et bilingues.

La [disposition de clavier secondaire] internationale normalisée offre aux usagers de [dispositions de clavier primaire sans accent] un moyen pratique et uniformisé de produire des caractères accentués. Elle permet aussi à tous les usagers un accès uniformisé à de nombreux caractères additionnels qui sont souvent utiles, comme des caractères utilisés dans d'autres langues, des fractions et des symboles spéciaux. La disponibilité de ces caractères additionnels dépend du matériel et du logiciel utilisés.

L'étiquetage d'une [disposition de clavier] concerne cette disposition ([groupe] dans la terminologie de l'ISO) seulement. Par exemple, si une touche est étiquetée selon la [disposition de clavier primaire] de la CSA et selon la [disposition de clavier secondaire] de l'ISO, elle est étiquetée selon deux dispositions. Par conséquent, le fait de définir une « disposition de clavier primaire sans accent » comme celle qui n'est pas étiquetée de caractères accentués ne concerne que cette disposition ou ce groupe seul; elle peut être combinée à une autre disposition ou à un autre groupe, comme la [disposition de clavier secondaire courant] de l'ISO, qui comprend des caractères accentués étiquetés.

1.5 (5.3 Exemptions) - Quelques exemplesTop of Page

Les ordinateurs portatifs n'ont souvent pas les dispositions de clavier matériel exacts nécessaires pour cette norme, et cela pourrait constituer une justification raisonnable de l'acquisition d'un clavier hors-normes. Toutefois, il peut encore être possible d'exiger qu'ils soient conformes aux exigences d'étiquetage et de fonctionnalité, à l'intérieur des limites de leurs dispositions matérielles hors-normes, selon le moment où les fabricants adapteront leurs ordinateurs portatifs à cette norme.

Si on fait l'acquisition d'un clavier essentiellement comme terminal d'un ordinateur existant qui ne peut pas soutenir les caractères accentués qui doivent être produits par le clavier, cela peut constituer une justification raisonnable de l'acquisition d'un clavier hors-normes.

La nécessité d'acquérir un clavier adapté à une personne handicapée constituerait un motif raisonnable de l'acquisition d'un clavier hors-normes.

1.6 (Annexe A, 3.1) - Nouveaux emplacements des touches [majuscules] et contrôleTop of Page

L'ISO se penche toujours sur les positions énoncées pour « [motion au niveau 3] », « [sélection de groupe] », « contrôle » et « [alternative] ». Nous prévoyons que ces échanges mèneront à une plus grande souplesse que ne prévoit la norme provisoire, à l'instar de la norme NCTTI-5. Celle-ci sera modifiée au besoin, dès l'adoption définitive de la norme ISO 9995. (Notons qu'elle se corrige automatiquement en vertu de la disposition 4 pour la plupart des changements de ce genre.)

1.7 (Annexe A, 4.4) - Accès au tiret verticalTop of Page

Il a été proposé à la CSA que ce caractère soit placé au niveau 3 de la touche E11 (touche trait d'union/soulignement), mais cette proposition n'a pas été retenue à cause de la confusion possible avec la ligne verticale continue et de l'erreur d'étiquetage courante de la ligne verticale comme tiret vertical. On peut citer comme exemples d'autres moyens d'accès acceptables le fait de maintenir enfoncée une touche comme « Alt» et d'inscrire le code du caractère, ou d'afficher une table de caractères à l'écran et d'offrir un moyen de choisir d'entrer le tiret vertical.

1.8 (Annexe A, 5.1) - [disposition de clavier secondaire]Top of Page

La « mise en application » équivaut généralement au « système d'exploitation », bien que cela n'empêche pas des applications ou d'autres niveaux de logiciels de mettre en application l'une quelconque des dispositions de clavier énoncées. Toutefois, il est habituellement préférable que cela soit fait au plus bas niveau possible. Par exemple, puisque l'on peut donner l'accès à tous les caractères graphiques de la norme NCTTI-3 (CAN/CSA Z243.4, ISO 8859-1) sur tous les micro-ordinateurs compatibles IBM (standard avec Windows; disponible sur MS/PC-DOS par la page de codes 850 ou des équivalents de tiers), toute la partie du jeu de caractères secondaires courants qui fait aussi partie du jeu de caractères de la norme NCTTI-3 devrait être fonctionnelle sur ces ordinateurs (mappé à la page de codes 850 pour MS/PC-DOS).

Notons que cela ne garantit pas que toute application donnée à l'intérieur de ces mises en application puisse traiter ou représenter correctement le jeu de caractères en entier, car il pourrait se passer un certain temps avant que les applications rattrapent les mises en application à ce sujet. Cette façon de procéder permet toutefois aux applications qui peuvent traiter et représenter les caractères de le faire.

Sans entrer dans les détails, la conséquence claire tant dans la norme CSA que dans ISO 9995 est que tous les caractères du groupe secondaire courant qui peuvent être fonctionnels le seront. Cela est logique, étant donné que les fabricants peuvent alors produire, pour une mise en application donnée, un seul gestionnaire fonctionnel pour la [disposition de clavier secondaire courant], peu importe les dispositions nationales auxquelles il peut être associé. L'étiquetage des caractères du groupe 2 sur les dessus de touches devient alors le problème distinct qu'il est, selon la disposition nationale.

Au Canada, cette façon de procéder comporte un avantage pratique immédiat, car les usagers qui souhaitent utiliser une disposition de clavier primaire sans accent peuvent encore utiliser la [disposition secondaire courante] pour obtenir tous les caractères disponibles à l'intérieur du ou des jeux de caractères d'une mise en application donnée.

1.9 Jeu de caractèresTop of Page

La norme NCTTI-3 adopte le jeu de caractères graphiques de l'alphabet latin no 1 de la norme CAN/CSA Z243.4-87, qui est identique à la norme ISO 8859-1:1987. Dans ce jeu de caractères, chaque caractère accentué est affecté à un point de code distinct.

Le jeu de caractères ISO 6937 est utilisé dans de nombreuses applications de télécommunications. Il n'affecte pas de points de codes distincts aux caractères accentués, mais comporte plutôt un groupe d'accents qui, lorsque suivi par une lettre valable, sont interprétés comme un caractère accentué unique. La [disposition de clavier secondaire courant] de l'ISO est basée sur les caractères qui peuvent être produits au moyen de la norme ISO 6937, qui comprend la norme ISO 8859-1 comme sous-ensemble acceptable.

Les micro-ordinateurs compatibles IBM qui utilisent une version 3.1 ou ultérieure de PC/MS-DOS peuvent utiliser divers jeux de caractères grâce à la caractéristique des pages de codes offerts par DOS. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une mise en application propre de l'une des normes de jeux de caractères que nous avons déjà mentionnées, la page de codes 850 offre le jeu de caractères de l'alphabet latin no 1 et devrait donc être utilisé jusqu'à ce qu'une meilleure option soit disponible.

Le cadre d'exploitation Microsoft Windows ignore les pages de codes DOS et utilise le jeu de caractères de la norme NCTTI-3 (avec l'ajout mineur des guillemets simples en `6 et 9' dans le jeu C1); par conséquent, les applications Windows sont essentiellement conformes à la norme NCTTI-3.

La mise en application des gestionnaires de clavier dans les micro-ordinateurs compatibles IBM devrait tenir compte de cette information.

2. SuggestionsTop of Page

Nous faisons ces suggestions pour aider les fournisseurs à décider comment mettre en application certaines caractéristiques qui ne sont pas clairement spécifiées par ailleurs. Il ne s'agit pas d'exigences, ni de critères d'évaluation ou de conformité. Toutefois, nous les recommandons aux fournisseurs de claviers tout comme à la CSA et à l'ISO, qui n'ont pas encore jugé bon d'inclure de tels détails dans leurs normes de clavier.

2.1 Action des caractères sans espacement (« accents »)Top of Page

Ni la norme CSA ni la norme ISO 9995 ne définit ce qui se passe lorsqu'un caractère sans espacement (« accent ») est suivi d'un caractère non valide, c'est-à-dire d'un caractère avec lequel l'accent ne peut être combiné, soit parce que la combinaison n'est pas reconnue (par exemple, ^3 ou ^?) ou parce que la mise en application particulière ne peut pas traiter la combinaison (par exemple, ^j, qui est une combinaison valide pour produire un caractère linguistique reconnu (^j), mais que la plupart des mises en application ne peuvent pas traiter).

La suggestion de la NCTTI aux fournisseurs est que cette situation soit toujours traitée de la façon simple et logique suivante : éliminer le premier caractère de la séquence de deux.

Ainsi, un accent suivi d'un 3 ne produirait que le 3. Un accent circonflexe suivi d'un j produirait le caractère ^j s'il est disponible dans la mise en application, mais produirait autrement seulement le j. Un accent circonflexe suivi d'un tréma éliminerait l'accent circonflexe et garderait le tréma pour l'appliquer au caractère suivant s'il s'agit d'un caractère valide; de même pour l'accent circonflexe suivi d'un autre accent circonflexe.

Un accent suivi d'un espace est donc une façon logique d'envisager de produire l'accent comme caractère avec espacement, étant donné qu'il s'agit essentiellement d'un espace accentué (qui devient un caractère valide par définition).

2.2 [sélection de groupe] et [motion au niveau 3]Top of Page

Ni la norme CSA ni la norme ISO 9995 ne définit d'importants aspects du fonctionnement des touches [sélection de groupe] et [motion au niveau 3].

La fonction [sélection de groupe] serait relativement simple s'il n'y avait que deux groupes, la [disposition de clavier primaire] et la [disposition de clavier secondaire courant], mais les normes prévoient un nombre de groupes illimité. De nombreux claviers au Canada disposent d'au moins trois groupes, le troisième étant une [disposition de clavier sans accent]. (La [disposition de clavier sans accent] restera vraisemblablement la disposition implicite si aucun logiciel pour mettre en application la norme CSA n'est chargé, et les usagers peuvent souvent devoir l'activer afin de travailler avec certains logiciels.)

L'annexe B de la norme ISO 9995-1 décrit (mais ne va pas jusqu'à recommander) une méthode de [faire une sélection de groupe] : utiliser la touche sélection de groupe <<in conjunction with>> les touches [majuscules] gauche et droite (ordinaires) pour se déplacer d'un groupe à l'autre. Il n'est pas clair si « in conjunction with » signifie « en même temps que » ou « l'une après l'autre », c'est-à-dire s'il faut, pour passer à un autre groupe, appuyer et maintenir enfoncée la touche [sélection de groupe] et appuyer ensuite sur une touche [majuscule] ordinaire, ou s'il faut appuyer sur la touche [sélection de groupe], la laisser remonter et appuyer ensuite sur une touche [majuscule] ordinaire. Toutefois, toute la description contredit un autre énoncé de l'annexe B de la norme ISO 9995-1 où on peut lire : « [Lorsque, une fois la touche » sélection de groupe » enfoncée, on appuie sur une touche de caractère graphique, le caractère graphique produit appartient à un groupe différent et ce groupe est fonction du niveau auquel est assortie la touche motion]+ (notre soulignement). Cet énoncé semble erroné, étant donné que le passage à un autre groupe ne peut exiger que l'on maintienne enfoncée la touche [sélection de groupe] afin d'obtenir des caractères d'un groupe quelconque.

De même, au sujet de la touche [motion au niveau 3], on peut lire à l'annexe B de la norme ISO 9995 1 : « [Lorsque la touche motion au niveau 3 a été enforcée, le caractère graphique produit appartient au niveau 3] » (notre soulignement). Cela pourrait vouloir dire qu'il s'agit ou pourrait s'agir d'une touche à fonctionnement consécutif et que l'on peut obtenir un caractère de niveau 3 en appuyant sur la touche [motion au niveau 3] et en la relâchant et en appuyant ensuite sur la touche de caractère.

Nous suggérons que les touches [sélection de groupe] et [motion au niveau 3] soient mises en application pour fonctionner de la même façon que des touches [majuscules] ordinaires, c'est-à-dire qu'on doive les maintenir enfoncées tandis que l'on appuie sur une autre touche afin d'obtenir un effet. Cette solution est la meilleure pour la cohérence et permet l'annulation facile d'une faute de frappe. Le seul inconvénient est pour les personnes qui ne peuvent pas taper des deux mains, mais celles-ci disposent généralement de gestionnaires de claviers spéciaux permettant de relâcher les touches [majuscules] avant d'appuyer sur les touches de caractères, ce qui résout le problème.

Nous suggérons aussi que la fonction [sélection de groupe] soit mise en application de la façon suivante : appuyer sur la touche [sélection de groupe] et la maintenir, et ensuite appuyer sur un chiffre de 0 à 9 pour indiquer le groupe (la disposition) auquel on veut passer. La [disposition de clavier primaire] pour une mise en application donnée devrait toujours être 1, la [disposition de clavier secondaire courant] devrait toujours être 2, et on peut ensuite en ajouter d'autres au-delà. La disposition de clavier 0 (zéro) devrait toujours être la disposition de clavier implicite au moment de l'allumage qui est activée si on ne charge aucun gestionnaire de clavier spécial. Par exemple, dans les micro-ordinateurs nord-américains actuels, il s'agirait presque toujours de la [disposition de clavier sans accent] fournie par un fournisseur donné. Cette disposition devrait toujours être accessible au cas où on en a besoin pour l'utiliser avec une application qui ne peut pas fonctionner avec une autre disposition. Il est très peu probable que qui que ce soit veuille mettre en application plus de sept autres dispositions de clavier.

Par conséquent, dans une mise en application de la norme CSA dans un micro-ordinateur existant, le groupe 0 serait la disposition implicite sans accent au moment de l'allumage, le groupe 1 serait la [disposition de clavier primaire] CSA et le groupe 2 serait la [disposition de clavier secondaire].

3. Certaines considérations de mise en applicationTop of Page

Ces considérations concernent essentiellement les micro-ordinateurs compatibles IBM, bien que certaines (particulièrement la première) s'appliquent à d'autres types de matériel.

3.1 Le clavier n'est qu'une étapeTop of Page

Il faut surtout reconnaître que le clavier n'est qu'une étape dans la mise en application de la capacité d'utiliser le français dans un système informatique. En fait, il ne s'agit même pas de la première étape, mais uniquement de la plus visible. Le clavier ne peut pas fonctionner correctement sans un jeu de caractères, un dispositif d'affichage et une imprimante compatibles. Bien entendu, le système d'exploitation et les applications doivent tous être compatibles avec chacun de ces autres éléments du système. En d'autres termes, il y a des complications.

Il faut prendre conscience que les usagers à qui on offre un clavier étiqueté de caractères accentués s'attendront à ce qu'il fonctionne tel qu'étiqueté. Par conséquent, s'il ne fonctionne pas avec certaines applications ou dans certains cas, il faudrait en aviser les usagers et leur montrer comment résoudre les problèmes. Chacun doit prendre conscience que la transition ne se fera pas sans problèmes.

3.2 Pages de codesTop of Page

Les versions 3.3 et ultérieures du MS/PC-DOS peuvent utiliser plusieurs jeux de caractères que DOS appelle « pages de codes ». La page de codes recommandée pour usage avec la norme de clavier NCTTI-5 est la page de codes 850 - Multilingue. Elle contient tous les caractères requis par NCTTI-3, bien qu'ils ne correspondent pas aux mêmes points de codes dans la moitié supérieure du jeu. (Il existe une exception possible, l'espace requis, qui devrait vraisemblablement être le point de code 255 décimal/FF hex dans la page de codes 850, mais il n'est pas certain que cela fonctionne.)

Toutefois, l'utilisation d'une page de codes présente des problèmes. L'un est la surcharge de la mémoire vive et un autre est le fait que de nombreuses applications, dont certaines des plus populaires, ne fonctionnent pas avec les pages de codes. Nous en parlons de façon plus détaillée plus loin. Un autre problème qui tient davantage de l'apparence que de la réalité est le fait que les intersections des lignes doubles et simples des symboles de tracés d'encadrés créés au moyen de la page de codes 437 apparaîtront comme des caractères alphabétiques sur un écran qui utilise la page de codes 850.

3.3 Exigences en matière de matériel et de systèmes d'exploitationTop of Page

Pour mettre en application correctement cette norme de clavier sur un micro-ordinateur compatible IBM, l'ordinateur devrait avoir un écran compatible EGA ou VGA et devrait fonctionner avec MS/PC-DOS version 3.3 ou ultérieure. Autrement, les pages de codes ne peuvent pas être entièrement mises en application et la plupart des lettres majuscules accentuées ne peuvent probablement pas être affichées.

3.4 Surcharge de la mémoire viveTop of Page

Un gestionnaire de clavier (le logiciel pour mettre en application cette norme de clavier) prend de la mémoire. La mise en application de la caractéristique de la page de codes prend encore plus de mémoire. Cela peut poser un problème, particulièrement pour les ordinateurs en réseau, car les gestionnaires de réseau prennent aussi beaucoup de mémoire. Il peut en résulter une mémoire insuffisante pour certaines applications. La mise à niveau à un nouveau système d'exploitation comme MS-DOS 5.0 ou DR-DOS 5.0/6.0 peut aider considérablement. Une autre solution possible est le recours de substituts de tiers pour les pages de codes DOS.

3.5 RéseauxTop of Page

Les réseaux présentent d'autres problèmes que la surcharge de la mémoire vive. Les plus importants sont les incompatibilités entre les ordinateurs d'un réseau. Si un ordinateur utilise la page de codes 850 et un autre la page de codes 437 (implicite pour les ordinateurs compatibles PC), il faut étudier alors les problèmes de compatibilité de transmission. Il peut ainsi y avoir des incompatibilités dans le contenu des fichiers, des complications en matière de gestionnaire d'imprimante et d'autres problèmes. Par exemple, une fiche de base de données ou un message de courrier électronique renfermant des majuscules accentuées inscrit au moyen de la page de codes 850 semblerait contenir des erreurs si on les voit sur un ordinateur utilisant la page de codes 437. En général, un gestionnaire d'imprimante doit savoir à quelle page de codes est imprimé afin de l'imprimer correctement (WordPerfect constitue une exception, car il traite lui-même les pages de codes et les caractères étendus). Le personnel de soutien informatique devra devenir beaucoup plus familier avec ces problèmes qu'il ne l'est actuellement.

3.6 Problèmes d'applicationTop of Page

Très peu d'applications MS/PC-DOS sont sensibles aux pages de codes, c'est-à-dire que peu reconnaissent même qu'il existe une page de codes autre que 437. Une exception importante est WordPerfect; pour de plus amples détails sur son utilisation avec les pages de codes et avec les caractères français, voir la norme NCTTI-15, Utilisation des caractères français sur les ordinateurs personnels compatible IBM. La plupart des applications considèrent les caractères comme des octets sans vraiment se préoccuper de ce qu'ils sont (à moins, par exemple, que l'on fasse un contrôle de validité dans une base de données ou une vérification orthographique dans un document). De telles applications « transparentes » peuvent poser peu de problèmes autres qu'avec les gestionnaires d'imprimantes. Quelques applications cherchent à prendre elles-mêmes en charge l'ordinateur jusqu'à prendre le contrôle du clavier et à utiliser leurs propres jeux de caractères. Lotus 1-2-3 en est le principal exemple. La clé consiste à connaître son environnement et la façon dont ses applications interagissent avec cet environnement.

3.7 Windows de MicrosoftTop of Page

Windows de Microsoft est un cadre d'exploitation qui se situe quelque part entre le système d'exploitation (MS/PC-DOS) et l'application (WordPerfect, Lotus 1-2-3, etc.). Toutefois, il crée un cadre tellement différent de DOS que l'on peut sans trop de risques de considérer, dans la plupart des utilisations, comme un autre système d'exploitation, particulièrement à l'égard des claviers et des jeux de caractères.

Windows atténue et crée à la fois des problèmes. Il atténue les problèmes parce qu'il utilise son propre jeu de caractères qui est essentiellement le même que le jeu de caractères de NCTTI-3, et toutes les véritables applications Windows peuvent utiliser ce jeu de caractères. (Notons que WordPerfect pour Windows utilise encore son propre jeu de caractères, exactement le même que dans la version DOS, mais que cela ne pose pas de problèmes car il sait comment traiter le jeu de caractères de Windows.) Windows offre aussi divers gestionnaires de clavier et pourra, nous l'espérons, offrir ceux qui exigent la présente norme NCTTI-5 d'ici la date d'entrée en vigueur.

Windows crée des problèmes parce qu'il prend en charge le clavier de DOS et lui substitut son propre clavier (sauf que dans une fenêtre DOS, le clavier DOS est réactivé). Par ailleurs, au moment de la rédaction du présent document, Windows semble supposer que toutes les données importées de DOS sont en format de la page de codes 437, et ne contient pas de moyens de préciser que ces données sont dans un autre format de page de codes, nommément la page de codes 850.

4. ConclusionTop of Page

Même de ce bref résumé, qui égratigne à peine la surface d'un dossier complexe, il devrait être évident que les nombreuses complications sont liées à la mise en application de la capacité d'utiliser le français sur des systèmes informatiques, et en particulier sur les micro-ordinateurs compatibles IBM. Les normes NCTTI-3 et NCTTI-5 sont des étapes importantes vers la résolution de ces complications. Ces normes sont entièrement compatibles avec les normes nationales et internationales et offriront enfin à l'industrie informatique un cadre canadien définitif qui résoudra la confusion qui existait précédemment.

Comme dans le cas de toute période de transition, on peut s'attendre à des problèmes. Il importe surtout que nous ayons établi un objectif pour l'avenir. Il incombe maintenant aux fournisseurs et au personnel de soutien informatique de l'État de travailler à réaliser un objectif commun d'éliminer les problèmes.

 


  ,
Haut de la page
Haut de la page
Avis importants