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Maple Leaf


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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 14-15 Maple Leaf, 1st February 2006, Vol. 9, No. 05

la Feuille d'érable, le 1er février 2006, vol. 9 no 05

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

February 4, 1915

At Shoreham Camp in Sussex, 22-year-old Lieutenant W.F.N. Sharpe of Prescott, Ontario, whose commission appeared in the Gazette only yesterday, takes off for his first solo flight as a pilot of No 3 (Reserve) Squadron, Royal Flying Corps. Unfortunately, something goes wrong with the primitive aircraft and it plummets to the ground, killing Lt Sharpe and bringing an end to an odd episode in Canadian military aviation.

Lt Sharpe’s journey to this moment began in September 1914 at Valcartier Camp, where he was one of the 30 000 volunteers being herded into the Canadian Expeditionary Force by the Minister of Militia and Defence himself, Lieutenant-Colonel Sam Hughes. Although he was one of only four Canadians certified as a pilot by the Aero Club of America, Lt Sharpe had no hope of finding a flying job among the infantry battalions of the CEF until the day he met Captain Ernest Lloyd Janney.

Capt Janney is known back home in Galt, Ont., as “a high flyer all right, but the meaning of the term is entirely different from that normally applied to an aviator.” At Valcartier, however, he was in command of the Canadian Aviation Corps (CAC), with documents to prove it—plus authorization in the Minister’s own handwriting to purchase “one biplane, with necessary accessories, entailing an expenditure of not more than $5 000.” Lt Sharpe accepted Capt Janney’s invitation to become the CAC’s first and only pilot.

As soon as he finished recruiting Lt Sharpe, Capt Janney hurried to Marblehead, Massachussets, where he bought a Burgess-Dunne seaplane, previously the property of the US Navy, that may have been the only aircraft within the Minister’s price range that was both available and close to Québec City. The Burgess-Dunne was a unique tailless hydro-plane with swept-back wings that made it so stable it could fly itself as long as the engine was running well; unfortunately, the engine on Capt Janney’s aircraft needed an overhaul. The Burgess Company shipped the machine by rail to Isle La Motte, Vermont and on September 21, 1914, it set off for Québec City flown by Clifford Webster, a company pilot, with Capt Janney in the second pilot’s seat.

After a severe engine failure and a week of waiting for parts at Deschaillons, Que., the Burgess-Dunne finally arrived at Québec City on September 29. It was loaded aboard the SS Athenia in pieces: the wings and engine were boxed up and stowed in the hold, and the fuselage was tied to the deck where it would bounce and lurch with every movement of the ship. By this time, the CAC had also acquired Sergeant Harry Farr, an aircraft mechanic recruited from a Victoria battalion by Lt Sharpe, and the three aviators found billets in the SS Franconia. The First Contingent departed Quebec on October 3, 1914.

In England, while the Canadian battalions drilled on Salisbury Plain, Capt Janney drew up a grand plan for the Canadian Aviation Corps: with eight aircraft (four operational and four spares), five horses, 10 trucks and 46 men, he reckoned it would cost $116 679 25. After presenting this proposal to the First Contingent’s astonished commanding officer, Lieutenant-General Sir Edwin Alderson, Capt Janney drew an advance from the paymaster and set off to tour England, allegedly in search of a suitable site for the CAC aerodrome. Nothing was heard from him for many weeks, and in his absence LGen Alderson struck the CAC from his establishment—easy to do, as no organization order had been issued to create it officially, and none of its members had been correctly enrolled in the CEF.

Lt Sharpe found a home with the Royal Flying Corps, and Sgt Farr eventually joined the Royal Naval Air Service, where he earned the Distinguished Service Cross and the Distinguished Flying Cross. In January 1915, Capt Janney surfaced again in Canada, as the organizer of a series of flying exhibitions to raise funds for the CAC; on hearing this news, LCol Hughes had him dismissed from the Militia.

The Burgess-Dunne never flew again. Damaged beyond repair during the voyage, it sat in the mud of Salisbury Plain until 1916, when its metal parts were sold as scrap.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 4 févier 1915

Au Camp Shoreham dans le Sussex, le Lieutenant W.F.N. Sharpe, âgé de 22 ans, de Prescott, en Ontario, dont la commission a été publiée la veille dans la Gazette du Canada, quitte le sol pour son premier vol solo en tant que pilote du 3e Escadron (Réserve) du Royal Flying Corps. Malheureusement, un pépin se produit et l’aéronef primitif plonge en flèche et enlève la vie au Lt Sharpe, marquant ainsi la fin d’un étrange épisode de l’histoire de l’aviation militaire du Canada.

Le cheminement du Lt Sharpe débute en septembre 1914, au Camp Valcartier, alors qu’il s’y trouve avec les 30 000 volontaires réunis au sein du Corps expéditionnaire canadien (CEC) par le ministre de la Milice et de la Défense, le Lieutenant-colonel Sam Hughes. Même s’il est l’un des quatre Canadiens à posséder un certificat de pilote de l’Aero Club of America, le Lt Sharpe n’a aucune chance de se retrouver pilote dans les bataillons de l’infanterie du CEC, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il rencontre le Capitaine Ernest Lloyd Janney.

Le Capt Janney est originaire de Galt, en Ontario, où il a acquis toute une réputation. Pourtant, à Valcartier, il est nommé commandant du Corps d’aviation canadien (CAC). Il possède les documents pour le prouver, ainsi qu’une autorisation du ministre pour acquérir « un biplan et les accessoires nécessaires, pour une somme ne dépassant pas 5000 $ ». Le Lt Sharpe accepte l’invitation du Capt Janney et devient le premier – et le seul – pilote du CAC.

Dès qu’il a recruté le Lt Sharpe, le Capt Janney se rend à Marblehead, au Massachussets, où il acquiert un hydravion Burgess-Dunne, qui appartenait à la marine américaine, probablement le seul appareil situé près de Québec à correspondre au prix du ministre. Le Burgess-Dunne est un hydravion sans empennage, à voilure en flèche si stable qu’il peut être piloté les yeux fermés lorsque le moteur fonctionne bien. Malheureusement, le moteur de l’aéronef acheté par le Capt Janney a besoin d’être remis en état. La société Burgess a expédié l’appareil par train à Isle La Motte, dans le Vermont, et un pilote de l’entreprise, Clifford Webster, part pour Québec le 21 septembre 1914, aux commandes de l’appareil. Le Capt Janney est dans le siège du second.

Après une panne de moteur grave et une semaine à attendre des pièces à Deschaillons (Québec), le Burgess-Dunne arrive à Québec le 29 septembre. On le charge en pièces détachées sur le paquebot SS Athenia : la voilure et le moteur sont entreposés dans des boîtes dans la cale, et le fuselage est attaché sur le pont, où il chambranle à chaque mouvement de roulis du bateau. Le CAC a pu recruter le Sergent Harry Farr, un mécanicien d’aéronef d’un bataillon de Victoria, trouvé par le Lt Sharpe. Les trois aviateurs prennent place à bord du SS Franconia. Le premier contingent du CAC quitte Québec le 3 octobre 1914.

En Grande-Bretagne, pendant que les bataillons canadiens s’entraînent sur la plaine de Salisbury, le Capt Janney concocte un plan grandiose pour le Corps d’aviation canadien : huit aéronefs (quatre appareils opérationnels et quatre appareils de rechange), cinq chevaux, dix camions et 46 hommes, le tout pour la somme de 116 679,25 $. Après avoir ahuri le commandant du Premier contingent, le Lieutenant-général sir Edwin Alderson, avec sa proposition, le Capt Janney obtient une avance du responsable de la paie et part parcourir la Grande-Bretagne, prétendument à la recherche d’un endroit pour aménager l’aérodrome du CAC. On reste sans nouvelles de lui pendant des semaines. Le Lgén Alderson raie donc le CAC de son établissement – rien de plus facile puisque aucun ordre d’organisation n’a été émis pour le créer et qu’aucun de ses membres n’a été enrôlé à proprement dit dans le CEC.

Le Lt Sharpe rejoint le Royal Flying Corps et le Sgt Farr se retrouve au sein du Royal Naval Air Service, où il reçoit la Croix du service distingué et la Croix du service distingué dans l’Aviation. En janvier 1915, le Capt Janney refait surface, au Canada, en tant qu’organisateur d’une série de spectacles aériens visant à recueillir des fonds pour le CAC. Dès qu’il apprend la nouvelle, le Lcol Hughes le fait renvoyer de la Milice.

Le Burgess-Dunne ne quittera plus jamais le sol. Endommagé pendant le voyage, il s’enlise dans la boue de la plaine de Salisbury jusqu’à ce qu’on vende ses pièces à la ferraille, en 1916.

Support for students in the Reserve Force

By Lt(N) Ian D.D. Livermore

Post-secondary students in Prince Edward Island who are members of Canada’s Reserve Force began their 2006 winter semester with a major show of support from the institutions they attend.

During a ceremony held on January 11 at the Queen Charlotte Armoury in Charlottetown, the presidents of the University of Prince Edward Island and Holland College, and the executive director of the Société educative de l’Île-du-Prince-Édouard, signed declarations that their institutions will grant student-Reservists such considerations as they may require to serve in the CF. The three institutions previously had statements of support for Reserve Force members who are employees.

Subject to maintaining the academic integrity of the institutions, the considerations student-Reservists may receive include deferments of assignments and exams when they conflict with military training schedules, and guaranteeing students re-admission to their program of study when they take a year off school to participate in military operations.

The Canadian Forces Liaison Council (CFLC), a group of Canadian business leaders, who volunteer their time to promote the Reserve Force within the workplace and education sector, conducted the ceremony. Council members believe civilian enterprises benefit from the skills Reservists gain through military training and operations, and therefore encourage employers and educators to grant Reservists time off for military service without it creating negative consequences for their job or academic status.

The CFLC’s P.E.I. chairman, Robert Bateman, said educational institutions in the province have a long history of supporting Reserve Force careers of staff members, adding that extending this support to students was a logical progression.

“The support for student-Reservists that the three educational institutions are providing today is highly symbolic and will have lasting impact on the operational capability of the Canadian Forces,” said Mr. Bateman.

“Post-secondary students constitute approximately 32 percent of all Reservists in Canada. Without the support of their school administrators, these Reservists would not be able to train for and mobilize in the defence of Canada and its international interests.”

On other education outreach fronts, the CFLC’s provincial committee in Quebec has secured the support for student-Reservists from 22 universities and cégeps including Université Laval, École Polytechnique, and the Université du Québec à Rimouski.

Lt(N) Livermore is a CFLC outreach officer.

Appui aux étudiants de la Réserve

par le Ltv Ian D.D. Livermore

Les étudiants de niveau postsecondaire de l’Île-du-Prince-Édouard qui sont membres de la Réserve du Canada ont commencé leur semestre d’hiver de 2006 en recevant un appui important des établissements qu’ils fréquentent.

Lors d’une cérémonie tenue le 11 janvier au manège militaire Queen Charlotte à Charlottetown, les administrateurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et du Collège Holland, et le directeur exécutif de la Société éducative de l’Île-du-Prince-Édouard, ont signé des déclarations qui indiquent que leurs établissements accorderont aux étudiants réservistes les privilèges dont ils ont besoin pour servir dans les FC. Les trois établissements avaient déjà signé des déclarations d’appui aux employés qui sont réservistes.

Sous réserve des exigences relatives à l’intégrité scolaire des établissements, les étudiants réservistes pourraient obtenir des concessions telles que le report des travaux pratiques et des examens quand ils entrent en conflit avec les calendriers d’entraînement militaire et la garantie de réadmission des étudiants à leur programme après que ceux-ci aient suspendu leurs études pendant un an pour participer à des opérations.

Le Conseil de liaison des Forces canadiennes (CLFC), un groupe de chefs d’entreprises canadiens qui se consacre à la promotion de la Réserve en milieu de travail et dans le secteur de l’éducation, a dirigé la cérémonie. Les membres du CLFC sont d’avis que les entreprises du monde civil peuvent profiter des compétences acquises par les réservistes lors de l’entraînement et des opérations militaires. Ils encouragent donc les employeurs et les administrateurs des établissements d’enseignement à accorder du temps aux réservistes pour le service militaire sans que cela ait de conséquences néfastes sur leur poste ou leur programme d’études.

Le président du CLFC de l’Î.-P.-É., M. Robert Bateman, a déclaré qu’il existe dans les établissements d’enseignement de la province une longue tradition d’appui des carrières militaires des réservistes, ajoutant que l’accroissement de l’appui aux étudiants était une progression logique.

« L’appui que les trois établissements d’enseignement accordent aujourd’hui aux étudiants réservistes est très symbolique et aura une incidence durable sur la capacité opérationnelle des Forces canadiennes », a déclaré M. Bateman.

« Les étudiants de niveau postsecondaire constituent environ 32 % de tous les réservistes au Canada. Sans l’appui des administrateurs de leur établissement d’enseignement, ces réservistes ne pourraient pas s’entraîner et être mobilisés pour défendre le Canada et ses intérêts internationaux. »

En ce qui concerne d’autres mouvements de sensibilisation à l’éducation, le comité du CLFC du Québec a réussi à obtenir l’appui pour les étudiants réservistes dans 22 universités et cégeps, dont l’Université Laval, l’École polytechnique et l’Université du Québec à Rimouski.

Le Ltv Livermore est officier des relations externes au CLFC.

CDS says Forces must be fit

By John Knoll

There is a renewed drive for fitness in the CF, and it is being led by the Chief of the Defence Staff.

In case you have not heard about it through your chain of command, the CDS issued guidance in a CANFORGEN just before Christmas, calling for a re-emphasis on physical fitness throughout the CF. It should come as no surprise to CF members, but it is worth repeating— fitness is not an option or an add-on: it is essential to operational readiness and is a fundamental requirement of military service.

Some highlights of the CANFORGEN:

  • The CDS calls for a reinvigoration of the culture of physical fitness in the CF, the purpose of which is not fitness testing, but helping to set the conditions for success in operations.
  • The encouragement of fitness and health is the personal responsibility of CF members, and the collective responsibility of CF leadership.
  • All Regular Force—and Reserve Force on Class B or C continuous service for over 180 days—are to be fitness tested by March 31, 2006. The resulting data will be compiled into a report that will give CF leadership a snapshot of current fitness levels.
  • Look for a new DAOD (Defence Administrative Order & Directive) on physical fitness sometime in the next few months to replace CFAO 50-1. Among other measures, the new DAOD will make physical fitness a condition for promotion.

Read CANFORGEN 198/05 at VCDS intranet site at http://vcds.mil.ca/vcds-exec/pubs/canforgen/intro_e.asp

Fitness testing: watch for information from your CO/unit. See page 16 for tips on shaping up safely.

Le CEMD l’a dit : Il faut être en forme!

par John Knoll

On assiste à un regain d’intérêt pour la forme physique dans les FC, et le premier à en faire la promotion est nul autre que le chef d’état-major de la Défense.

Si vous n’en avez pas entendu parler par le biais de votre chaîne de commandement, le CEMD a diffusé un message CANFORGEN un peu avant Noël, demandant que l’on recommence à mettre l’accent sur la bonne forme physique au sein des FC. Les membres des FC le savent déjà, mais il n’est pas mauvais de le répéter : la forme physique n’est ni une option ni un petit extra. Elle est essentielle à l’état de préparation opérationnelle, et il s’agit d’une exigence de base du service militaire.

Voici les grandes lignes du message du CEMD :

  • Il faut recommencer à accorder une grande importance à la culture de la forme physique dans les FC, dans le but non pas de mieux réussir aux tests d’aptitude physique, mais plutôt pour assurer le succès des opérations.
  • La promotion de la santé et de la bonne forme est la responsabilité personnelle des membres des FC et la responsabilité collective des dirigeants des FC.
  • Tous les membres de la Force régulière – et les membres de la Force de réserve de classe B ou C en service continu depuis plus de 180 jours – devront subir d’ici le 31 mars 2006 une évaluation de leur condition physique. Les résultats seront consignés dans un rapport qui donnera aux dirigeants un aperçu des niveaux actuels de la forme physique dans les FC.
  • Une nouvelle DOAD (Directives et ordonnances administratives de la Défense) sur la forme physique devrait venir remplacer l’OAFC 50-1 au cours des prochains mois. Parmi les autres mesures prises, veuillez noter que la nouvelle DOAD fera désormais de la forme physique une condition de promotion.

Voir le CANFORGEN 198-05, sur le site intranet du VCEMD à l’adresse http://vcds.mil.ca/vcds-exec/pubs/canforgen/intro_f.asp. En ce qui concerne l’évaluation de la condition physique, vous recevrez bientôt des renseignements additionnels de votre commandant ou de votre unité.

Pour savoir comment vous mettre en forme en toute sécurité, lisez la page 16.

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