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Minister's Speech

The Canadian Forces mission in Afghanistan - Canadian Policy and Values in Action - Montréal, Québec

Speaking Notes for the Honourable Bill Graham, P.C., M.P. Minister of National Defence at the Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM)

Montréal, Québec - September 22, 2005


NOTE:  The following transcript is presented in the language(s) in which it occurred. There is no translation available.  We are providing the transcript for your information.
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Introduction

Je suis heureux d’être ici aujourd’hui pour vous parler de ce qui m’apparaît comme la plus importante mission des forces canadiennes à l’étranger depuis de nombreuses années: notre mission en Afghanistan.

Les canadiens veulent savoir pourquoi le gouvernement a demandé à nos militaires de se déployer en Afghanistan à ce moment, comment cette nouvelle mission est la suite logique de nos engagements antérieurs dans ce pays, comment elle s’inscrit dans notre histoire, comment elle est un exemple d’application de nos nouvelles politiques étrangère et de défense, et comment elle est l’expression de nos valeurs.

Nouvelles politiques étrangère et de défense du Canada

Il y a quelques mois, le gouvernement du Canada a publié deux documents: l’énoncé de la politique de défense, et l’énoncé de la politique internationale. Ensemble, ces deux documents déterminent l’orientation de la politique étrangère et de la politique de défense du Canada au moins pour la prochaine décennie.

Ces documents ne sont pas des exercices purement théoriques. Ils sont fondés sur l’histoire récente, et en particulier sur l’expérience que les forces canadiennes ont acquise au cours des 15 dernières années dans des endroits aussi divers et difficiles que la somalie, les Balkans, Haïti, et bien sûr Afghanistan. Le trait commun de ces endroits très divers est qu’ils étaient incapables de fournir un niveau acceptable de sécurité à leurs citoyens ou de remplir leurs obligations internationales. C’étaient – et dans certains cas ce sont encore – des états défaillants ou en situation d’échec.

L’énoncé de la politique de défense et l’énoncé de la politique internationale utilisent tous les deux le concept d’état défaillant et d’état en situation d’échec comme principe directeur pour les futures opérations militaires du Canada à l’étranger.

C’est dans la période de l’après‑guerre froide que les termes « état défaillant » et « état en situation d’échec » sont entrés dans le vocabulaire courant. Après la désintégration de l’Union soviétique, le monde est devenu beaucoup plus instable, et dans de nombreuses régions, les clivages ethniques, religieux, économiques et sociaux qui avaient été occultés pendant des années sont remontés à la surface, ce qui a provoqué la desintégration économique, sociale et politique de nombreux pays.

Il n’y a pas de définition officielle du terme « état en situation d’échec », ni même de consensus sur le nombre de pays qui répondent à cette définition, mais d’après les estimations, il y en aurait entre 20 et 30. Je crois cependant que nous pouvons nous entendre sur certains attributs qui caractérisent ces pays, comme l’existence de conflits armés à l’intérieur des frontières du pays, la famine, les pandémies, les mouvements de réfugiés, la faiblesse du gouvernement ou son absence sur une grande partie du territoire, et la ruine des institutions politiques et sociales.

Et ce phénomène est sans aucun doute la principale menace à la paix et à la sécurité mondiales en cette première partie du XXIe siècle. C’est pourquoi il est au cœur des nouvelles politiques étrangère et de défense du Canada.

Laissez moi vous référer au passage de l’énoncé de la politique de défense qui en effet article ce principe:

Les états en situation d’échec ou défaillants présentent un double défi pour le Canada. Dans le premier cas, la souffrance qu’ils engendrent est un affront aux valeurs canadiennes, et ils font également naître des menaces pour la sécurité régionale et mondiale.

En effet les canadiens savent aussi que si nous ne nous adressons à ces problèmes à la source, ils vont tôt ou tard nous hanter chez nous.

Notre politique étrangère et notre politique de défense montrent de façon convaincante que pour des raisons liées à la géopolitique et à la sécurité, les états en en situation d’échec et les états défaillants doivent être l’élément central de nos efforts internationaux. Mais il y a aussi une autre raison: le Canada est mieux en mesure d’aider ces pays et ces populations en difficulté que bien d’autres pays développés.

En effet, pour venir en aide à ces populations, il ne s’agit que simplement de faire la guerre. Ce genre de mission exige plutôt une combinaison complexe de ressources et de compétences, y compris des capacités de combat, une bonne maîtrise de l’art de la diplomatie et de la négociation, une certaine sensibilité aux différences culturelles.

Ce sont des attributs que les forces canadiennes possèdent plus que n’importe quelle autre force dans le monde. Cela leur vient de leur vaste expérience des opérations de maintien de la paix partout dans le monde depuis les années 1950, de leur performance enviable dans les guerres du passé, notamment la seconde guerre mondiale et la guerre de Corée, et de leur expérience plus récente dans des régions difficiles comme les balkans.

Et il n’y a pas de meilleur endroit que Montréal pour rendre hommage aux compétences et au professionnalisme des troupes basées au québec. Car qui de par à leur attribues reliés à leur dualité linguistique les rendent particulièrement efficace au sein de missions multilatérales, et où leur ouverture au dialogue et à l’écoute envers les cultures diverse est mise à contribution.

Peu de forces armées dans le monde jouissent de ce bagage historique et de cette expérience, qui ont permis à nos militaires d’acquérir toutes sortes de qualités et de compétences. En effet, je crois que les forces canadiennes ont un avantage comparatif qui leur permettra de faire face, sur la scène internationale, aux grands problèmes de défense et de sécurité du XXIe siècle.

De plus, l’approche « 3‑D » du gouvernement du Canada dans le domaine des opérations internationales, c’est à dire l’intégration de la défense, de la diplomatie et de l’aide au développement, est parfaitement adaptée à une politique centrée sur les états défaillants. Cette approche globale et intégrée donne au Canada la capacité d’atteindre ses objectifs sur le terrain, qu’il s’agisse de la sécurité et de la stabilisation, de l’aide humanitaire, du renforcement des institutions ou du développement économique.

C’est pour ces raisons que le gouvernement du Canada a décidé de placer les états défaillants au cœur de sa nouvelle politique étrangère et de sa nouvelle politique de défense. C’est dans notre intérêt national, et c’est conforme à notre désir d’aider les peuples les plus en difficulté. C’est dans ces pays que le Canada peut le plus contribuer à changer le cours des choses.

Et Afghanistan - où les forces canadiennes sont présentes depuis 2002 dans le cadre de diverses missions - est l’état défaillant par excellence depuis une décennie, quels que soient la définition ou les critères utilisés.

Why Afghanistan, why now?

As we all know, after the terrorist attacks of 9-11, the origins of which were in Afghanistan, a coalition of states, under United Nations authority, intervened in Afghanistan and toppled the Taliban regime.

And the CF was there from the early period of this operation. In 2002, the government of Canada sent 800 soldiers into the Kandahar region to help root out the remaining Taliban and al Qaeda forces in one of their last strongholds. It was a highly successful, although dangerous, mission, resulting in 4 tragic fatalities as well as injured personnel.

There can be no doubt that this was the right mission for Canada, both as a substantive contribution to the international effort to fight terrorism, and as a tangible effort to help re-build a war-torn country.

Subsequently, Canada spearheaded an effort to have NATO take over the international security assistance force (ISAF) in Kabul, the afghan capital. The ISAF, today an 8,000 strong, 35- nation force, was established by the international community to stabilize the capital, and provide security for the afghan transitional government. When NATO took over ISAF in 2003, Canada contributed the largest contingent of forces to the mission, numbering close to 2,000, and in 2004 a Canadian general, Rick Hillier, now Chief of the Defence Staff, took command of this multi-lateral mission. Canada remains committed to ISAF today, with over 700 troops engaged in vital reconnaissance activities in and around Kabul.

ISAF has been and continues to be instrumental in providing the stability and security the Afghan government needs to extend its authority throughout the country. It was crucial to the successful and relatively peaceful presidential elections of last year and parliamentary and provincial elections of just a few days ago.

I have no doubt that ISAF was also the right mission for Canada, although, like Kandahar, it has proved to be dangerous, resulting in 3 canadian fatalities and further injured personnel.

Canada’s efforts to secure and re-build Afghanistan both in respect to our military and our substantial aide contribution of over $600 million have been consistent and robust for well over 3 years. And real progress has been made, notably with successful elections and gradual re-building of institutions.

Nevertheless, Afghanistan could probably still be accurately described as a failing or certainly a fragile state. Extremist insurgents continue to roam some parts of the country in an effort to regain their previous authority, terrorize the population and destabilize the government. Its economy is overwhelmingly dependent on the international narcotics trade and the country is therefore highly vulnerable to organized crime.

Afghanistan then is at a critical juncture today. Progress has been substantial but the ongoing commitment of the international community is required if it is to become a peaceful, stable and prosperous country. Without a solid, long-term, multi-faceted international commitment, it could revert back to a failed state or become a “narco-state”. That is in no country’s interest.

This is not the time for Canada or the international community to abandon or even reduce our commitment to a country in which we have invested so much in human and financial resources over the past few years.

That is why the government has decided to increase Canada’s military commitment to Afghanistan over the next several months. In fact, by early next year, our military presence and role in Afghanistan will be greater and more varied than it has been to date, notwithstanding significant contributions over the past three years.

Just last month, the Canadian Forces returned to Kandahar, and established a provincial reconstruction team (PRT), comprised of about 250 CF members as well as officials from cida, the RCMP and foreign affairs.

The intent of the PRT concept, developed by the U.S. and NATO, is to assist the Afghan authorities in providing governance and security, as well as delivering basic services to citizens. It is a concept that is highly consistent with canadian values and expertise. It also corresponds with the thrust of our defence and international policy statements.

PRTs have been established by various nato countries throughout Afghanistan. Canada chose to deploy a PRT to Kandahar because it is region we know well, having been there before. It is also one of the provinces most in need of security and re-building. Kandahar is a big challenge for the international community and for Canada, but we know we can make a real difference there, given our past experience and expertise.

In February, the Canadian Forces will also be deploying into Kandahar province a brigade headquarters of about 350 personnel that will command the multi-national force there for nine months. At the same time, we will be deploying a task force of about 1,000 troops into Kandahar for one year. As an essential complement to the reconstruction efforts of our PRT, this force will provide much needed security in the region.

We have also recently deployed elements of JTF2, Canada’s elite special- forces unit, into southern Afghanistan to work with our allies in counter-insurgency operations, again to help provide security and stability so re-building can take place.

Donc comme vous le voyez, l’engagement militaire du Canada en Afghanistan est substantiel et multiforme, et il reflète la complexité de la situation sur le terrain.

Nos opérations en Afghanistan sont indispensables pour les citoyens de ce pays et pour leur gouvernement. À plusieurs occasions, j’ai entendu personnellement le président Karzai et le ministre des affaires étrangères Abdullah souligner jusqu’à quel point le gouvernement et le peuple afghans apprécient la contribution du Canada à la stabilisation et à la reconstruction de leur pays.

J’ai également entendu nos alliés de l’OTAN, en particulier les américains, les britanniques et les hollandais, dire combien ils apprécient la qualité de notre participation et de notre contribution au succès du mandat de l’OTAN sous l’égide des nations unies. Nous ne devons pas sous‑estimer non plus jusqu’à quel point cette participation contribue à rehausser la réputation du Canada sur la scène internationale, où il y a une réelle appréciation de la menace que représente un Afghanistan instable.

Par conséquent, du point de vue canadien, notre mission en Afghanistan est tout à fait conforme avec la nouvelle politique internationale et la nouvelle politique de défense du Canada. En fait, c’est la première fois que ces politiques sont appliquées de façon concrète sur le terrain. Tout aussi important de plus, notre rôle en Afghanistan est tout à fait conforme à nos valeurs: nous contribuons à la reconstruction d’un pays en difficulté, et nous redonnons espoir à un peuple qui souffre depuis longtemps. Il s’agit clairement de mettre en pratique les valeurs qui sont les nôtres.

Mais les canadiens ne doivent pas se faire d’illusions: c’est une mission très complexe, très exigeante et très dangereuse. La région de l’Afghanistan où nos troupes vont se déployer est l’une des plus instables et des plus dangereuses du pays. En fait, c’est pour cette raison qu’on nous a demandé d’y aller, et que nous avons accepté.

Je peux vous assurer que nos militaires sont extrêmement bien entraînés et équipés pour cette mission, et qu’ils peuvent compter sur un bon leadership. J’ai parlé à quelques‑uns d’entre eux lorsqu’ils sont partis pour Kandahar. Ils sont convaincus qu’ils sont capables de remplir cette tâche avec la compétence et le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans leurs missions antérieures. Parmi eux, il y en a qui ont déjà servi à Kandahar. Ils savent par expérience que ce sera un travail dangereux avec un risque élevé de blessures, et qu’il est possible qu’il y ait des pertes de vie. Les canadiens doivent être conscients eux aussi de cet aspect de leur mission, et être prêts à les appuyer par tous les moyens si cela se produit.

L’Afghanistan et le maintien de la paix au XXIe siècle

Cet été, les médias ont beaucoup parlé de notre mission en Afghanistan. Certains l’ont décrite comme une mission de maintien de la paix, tandis que d’autres l’ont qualifiée de rupture par rapport aux missions traditionnelles de maintien de la paix.

Dans les faits, ces deux descriptions sont inexactes, et elles révèlent une mauvaise compréhension de l’évolution de nos opérations militaires à l’étranger.

Cette mission comporte de nombreux éléments, y compris du maintien de la paix et des opérations de combat. Il n’y a pas de terme simple pour la décrire. Le général roméo dallaire, qui a eu plus que sa part des défis que ce genre de mission comporte pour un commandant, l’explique en ces termes:

« L’ère des généraux qui ne savent que combattre est terminée. Aujourd’hui, un général doit être aussi un diplomate et un humaniste. L’époque actuelle est complexe et ambiguë, et ceux qui sont incapables de fonctionner dans l’ambiguïté risquent d’avoir des problèmes. »

À mon avis, nous ne pourrions pas faire efficacement ce que nous faisons en Afghanistan si nous n’avions pas une longue et fière tradition de maintien de la paix, universellement reconnue, qui a apporté aux forces canadiennes une culture particulière et des compétences que peu de forces armées possèdent. De plus, et c’est tout aussi important, nos militaires ne pourraient pas remplir efficacement cette mission s’ils n’avaient pas une capacité de combat tous azimuts et la capacité de se défendre contre les agressions violentes. Ils ont les capacités requises, et ils ont une bonne expérience des opérations de combat, y compris en Afghanistan.

Certains croient que le terme « maintien de la paix » devrait être relégué aux livres d’histoire, en tant que relique de l’époque de la guerre froide. D’autres s’y accrochent comme à un symbole de l’identité canadienne. Après tout, les canadiens sont à l’origine du concept de maintien de la paix , et ce terme reflète ce que nous sommes en tant que peuple. Les canadiens croient passionnément en la paix, et ils s’efforcent de la promouvoir, de la consolider et de la maintenir. Notre constitution, qui est unique au monde à cet égard, met l’accent sur « la paix, l’ordre et le bon gouvernement ». La guerre, pour les canadiens, constitue toujours au dernier recours, y compris pour nos militaires, qui en ont l’expérience. Comme l’a dit le grand philosophe érasme: « la guerre est douce pour ceux qui n’en ont pas l’expérience. »

En ce qui concerne la nature changeante du maintien de la paix, la aussi je suis du même avis que le général dallaire. Il fait la distinction entre « les missions de maintien de la paix classiques fondées sur le chapitre six de la charte de l’ONU », courantes à l’époque de la guerre froide et menées par des forces militaires légèrement armées qui s’interposent entre deux anciennes factions combattantes, et les opérations militaires multilatérales plus complexes qui ont été le lot des forces armées au cours de la dernière décennie. Le général dallaire n’abandonne pas le concept de maintien de la paix, mais il le met à jour pour l’adapter aux nouvelles réalités. Comme d’autres spécialistes, il signale avec justesse que pour être efficaces, les « soldats de la paix » d’aujourd’hui ont souvent besoin d’un mandat et de règles d’engagement plus robustes et plus flexibles, et de meilleures capacités de combat.

Dans mon esprit, peu importe les terme utilisée, il ne fait aucun doute que la longue tradition du Canada dans le domaine du maintien de la paix confère à nos militaires l’expertise, la capacité et la reconnaissance internationale dont ils ont besoin pour remplir efficacement cette mission complexe.

Les canadiens ne sont pas des colonisateurs. Nous essayons d’apporter à l’Afghanistan et aux autres états ou nous apportons notre aide, ce qui nous apparaît comme des valeurs universelles, soit la paix, l’ordre et le bon gouvernement. Fondamentalement, c’est pour cette raison que nous sommes en Afghanistan depuis 2002, avec tous les sacrifices que cela implique. Et c’est pourquoi nous allons accroître notre présence dans ce pays, aujourd’hui et dans les années à venir.

As I conclude these remarks, I can envisage the faces of those men and women of the Canadian Forces that I saw off to Afghanistan from edmonton and those now training for the larger mission in february. They are the face of Canada. Open, generous, sensitive to the needs and culture of their far away destination, willing to take risks and determined to use their considerable skills to bring stability to the lives of people living in hard conditions. With their colleagues from the rcmp and cida, theirs will be the face of Canada for the people of Kandahar, as their colleagues were for kabul. And experience tells us that the positive image that they will generate of our country will contribute to the great reputation that we, as Canadians, benefit from around the world.

Forty-five years ago, in 1960, I had the privilege of driving through Afghanistan; from Herat in the west, to Khandahar in the south, Kabul and Bahmian in the north east and south to Pakistan through the fabled Khyber pass, itself a constant reminder of wars of the eighteenth century imperial “great game”. This was a poor country, one of hard mountain landscapes of Gurdjieff but with green agricultural valleys inhabited by self-sufficient shepherds and farmers with a tradition of generous hospitality for infrequent visitors. Today, after 30 years of Soviet occupation, ethnic violence, Taliban rule and war it is another place entirely. Destruction and suspicion have replaced hearth and hospitality but hope in reconstruction is strong.

Many of us have heard President Kharzai speak of his dream to see once again the Afghanistan of his youth; a country of pomegranates, grapes and valleys of peace and hospitality, of a proud, self sufficient and independent people. I know that our troops that are there will do their utmost to realize that dream such that Afghanistan will no longer be a source of problems but regain its place as a stable and prosperous member of the family of nations. As Canadians, who have the privilege of living in one of the most blessed countries on earth, we can take a real pride in sharing in that dream and in contributing in a significant way to its realization.

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de vous entretenir de ce sujet d’une importance vitale.

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