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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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Navy Editor  
Hilary Crane (613) 592-4330


New Chief Petty Officer 1st Class for navy


Un nouveau premier maître; pour le Commandement maritime


By Hilary Crane

par Hilary Crane

Today's navy is not the same as the organization Chief Petty Officer 1st Class Richard Lupien joined in 1970. And he says today's sailors are different too.

"Back then we had one focus: the Warsaw Pact; now our role is more defined and varied: we protect Canadian interests at home and abroad, and participate in NATO deployments and regional disturbances," said the new Command Chief Maritime Services, who took over his new position June 1.

Sailors are better educated and more likely to question authority than they were 30 years ago, he said. No longer content to do what they're told without question, sailors today are looking for a different style of leadership, one in which decisions are based on solid research.

CPO 1 Lupien's job is to be a voice for these new-style NCMs with leadership to communicate what's important to them. Conditions of service, communication, personnel policy, training, discipline, dress and any other matters relating to the wellbeing and morale of the navy's NCMs are his bailiwicks.

And what is important to sailors in the new millennium? "Sailors want to be an effective military force that reflects the country they serve," said CPO 1 Lupien. "They are concerned with pay and benefits, respect, security and institutional stability, particularly the small number of personnel in some occupations and the slow promotion rate in others."

Having lived on the West Coast, CPO 1 Lupien knows first-hand the problems sailors there have with the high cost of living. "Entering the housing market in the Victoria area is almost impossible for the average sailor and AAA [Accommodation Assistance Allowance] is available only to those who are renting," he explained.

Sailors are also anxious about their chances for advancement. "One initiative that the navy is developing now is the Performance Development List, or PDL," he said. This is an amplified version of the merit list, and will give sailors a general idea of where they stand in relation to their

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peers and a clearer picture of their future in the military."

In his new role CPO 1 Lupien visits both coasts and Naval  
Reserve Headquarters, and keeps in close contact with the other Command  
CWOs and with the three formation chiefs. He attends periodic  
Command Chief conferences, which are a forum to discuss and resolve problems, and visits with as many units as possible, with the Admiral or on his own.

Serving on a wide range of committees has brought him up to speed on policy, he said, and despite the steep learning curve in his new position, he feels he is ready for the challenges.

The new Command Chief joined in Montréal; as a fire controlman. He served on HMC ships Gatineau, St. Croix, Terra Nova, Saskatchewan, Mackenzie and Kootenay.

In 1983 he was posted to CF Fleet School in Esquimalt, where he worked first as an instructor, then as a senior instructor. In 1988 he was posted to 201 Technical service detachment Montréal; to oversee HMCS Nipigon's refit. He then returned to Fleet School Esquimalt as the Combat Systems Engineering Chief.

In 1994, following a tour of duty of more than two years as coxswain of HMCS Kootenay, CPO 1 Lupien was again posted Esquimalt's Fleet School, this time as the Fleet School Chief. Most recently he was School Chief of the Canadian Forces Leadership and Recruit School in Saint- Jean-sur-Richelieu, Que.

Selon le pm 1 Richard  
Lupien, la Marine et les marins d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient; en 1970.

« À l'époque;, tout s'articulait autour du Pacte de Varsovie. Aujourd'hui, notre rôle; est mieux défini; et plus varié.; Nous protégeons; les intér;êts; canadiens au pays et à l'étranger.; Nous participons aussi aux déploiements; de l'OTAN et intervenons dans des troubles régionaux;, déclare; le nouveau premier maître; du Commandement maritime, entré en fonction le 1er juin dernier.

Les marins sont mieux formés; et contestent plus facilement l'autorité, ajoute-t-il. Ils ne se contentent plus de faire ce qu'on leur dit, ils s'attendent à un style de commandement dont les décisions; sont fondées; sur la recherche.

Le pm 1 Lupien a pour mandat d'être; le porte-parole de ces MR nouveau genre qui font preuve du leadership nécessaire; pour bien communiquer ce qui compte à leurs yeux. Conditions de service, communications, politique du personnel, entraînement;, discipline, code vestimentaire et autres questions touchant le bien-être; et le moral des MR de la Marine sont de son ressort.

Et qu'est-ce qui importe aux marins à l'aube du nouveau millénaire;? « Les marins

veulent être; une force militaire efficace et représentative; du pays qu'ils servent, explique le pm 1 Lupien. Ils se préoccupent; de rémun;ération; et d'avantages sociaux, de respect, de sécurit;é et de stabilité institutionnelle, en particulier du personnel restreint dans certaines occupations et de la lenteur des promotions dans d'autres. »

Ayant vécu; sur la côte; ouest, le pm 1 Lupien connaît; bien les problèmes; des marins aux prises avec le coût; élev;é de la

vie. « S'acheter une maison dans la région; de Victoria est presque impossible pour le marin moyen; d'autre part, pour profiter de l'IAL [indemnité d'aide au logement], il faut louer », explique-t-il.

Les marins s'inquiètent; également; de l'avancement professionnel. « La liste des candidats pour l'amélioration; du rendement (PDL) est une initiative de la Marine, précise-t-il.; Il s'agit d'une version étendue; de la liste des candidats par ordre de mérite;, qui donnera aux marins une idée; gén;érale; du rang qu'ils occupent par rapport à leurs pairs et un meilleur portrait de leur avenir dans les Forces. »

Son nouveau mandat amène; le pm 1 Lupien à se rendre sur les côtes; et au Quartier gén;éral; de la Réserve; navale et à travailler en étroite; relation avec les adjudants-chefs des autres commandements et les trois premiers maîtres; des formations. Il participe réguli;èrement; aux conférences; des premiers maîtres; de commandement - des forums pour discuter des problèmes; et trouver des solutions - et visite le plus d'unités; possible, seul ou avec l'amiral.

Siéger; à divers comités; l'oblige à être; bien informé sur la politique, soutient-il, et, malgré tout l'apprentissage qu'exige son nouveau mandat, il se sent prêt; à relever les défis.;

Le nouveau premier maître; du Commandement maritime a commencé comme sapeur à Montréal.; Il a servi à bord des NCSM Gatineau, St. Croix, Terra Nova, Saskatchewan, Mackenzie et Kootenay.

En 1983, il est muté à l'École; de la flotte des FC à Esquimalt, où il occupe le poste d'instructeur, puis d'instructeur principal. En 1988, il est muté à l'unité 201, Détachement; des services techniques Montréal;, pour superviser la remise en état; du NCSM Nipigon. Il retourne ensuite à l'École; de la flotte à Esquimalt à titre de chef - Génie; des systèmes; de combat.

En 1994, après; plus de deux ans comme capitaine d'armes sur le NCSM Kootenay, le pm 1 Lupien est à nouveau muté à l'École; de la flotte à Esquimalt, cette fois à titre de premier maître.; Dernièrement;, il a ét;é adjudant-chef à l'École; de leadership et de recrues des FC de Saint-Jean-sur-Richelieu (Qc).

CPO 1 / pm 1 Richard Lupien

HMCS

Protecteur

sails for East Timor


Le NCSM

Protecteur

en route vers le Timor-Oriental


By Hilary Crane

par Hilary Crane

HMCS Protecteur left Esquimalt September 23 bound for Darwin, Australia, the staging area for the UN peacekeeping mission to East Timor. The trip is expected to take about three weeks.

The ship, under the command of Commander Randy Maze, has a crew of 250, including 34 aircrew from 443 Maritime Helicopter Squadron, who will keep two Sea Kings in the air, and an extra complement of medical staff.

Lieutenant-Commander Chris Henderson, of MARPAC Public Affairs, said there was some last-minute maintenance and repair work on HMCS Protecteur, as well as the installation of some new communications equipment. "The biggest job was removing all the ammunition from the ship and replacing it with what we'll need for the mission," he said.

The crew received their inoculations on the Friday before departure and a briefing was held the previous Sunday to explain the mission to the sailors' families.

It is uncertain how long the ship will be in Darwin, but once it arrives in East Timor, it will be a command platform for the Canadian Joint Task Force, under the command of Captain (Navy) Roger Girouard, who flew with his staff to Darwin September 22 to do advance liaison and logistics work before the ship's arrival.

Troops on HMCS Protecteur will join 100 Canadian military personnel, who flew out of CFB Trenton September 20, and more than 7500 troops from a score of countries that make up the peacekeeping mission to restore law and order to the troubled area.

Le 23 septembre, le NCSM Protecteur a quitté Esquimalt à destination de Darwin, en Australie, la zone de transit pour la mission de maintien de la paix de l'ONU au Timor-Oriental. Le voyage est censé durer environ trois semaines.

Le navire, sous le commandement du capf Randy Maze, dispose d'un équipage; de 250 hommes, dont 34 membres d'équipage; du 443e Escadron d'hélicopt;ères; maritimes, responsables de deux Sea King et d'une équipe; médicale; élargie.;

Le capc Chris Henderson, des Affaires publiques des MARPAC, indique que des travaux d'entretien et de réparations; de dernière; minute ont ét;é effectués; sur le NCSM Protecteur, y compris l'installation de nouvel équipement; de communication. « Le plus gros travail a ét;é de retirer toutes les munitions du navire et de les remplacer par ce dont nous aurons besoin pour la mission », précise-t-il.;

L'équipage; a ét;é inoculé le vendredi juste

avant le départ;, et le dimanche préc;édent;, une session d'information avait expliqué la mission aux familles des marins.

Le navire séjournera; à Darwin pour une période; encore indétermin;ée.; Une fois au Timor-Oriental, il servira de plate-forme de commandement pour la Force opérationnelle; interarmées; canadienne, sous le commandement du capv Roger Girouard. Ce dernier avait pris l'avion à destination de Darwin avec son équipage;, le 22 septembre dernier, pour faire du travail de logistique et de liaison avant l'arrivée; du navire.

Les soldats à bord du NCSM Protecteur joindront les 100 militaires canadiens qui ont quitté la BFC Trenton le 20 septembre et les 7500 soldats d'une vingtaine de pays qui participent à la mission des Casques bleus pour rétablir; l'ordre public dans ce point de conflit.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédactrice; de la Marine Hilary Crane (613) 592-4330


Esquimalt adapting to migrants detained on base


By Hilary Crane

This summer's influx of close to 600 Chinese migrants has been a drain on the resources and personnel of CFB Esquimalt and an inconvenience for those who live and work there, said Lieutenant Nathalie Garcia, a base Public Affairs Officer; but Esquimalt Base Commander Captain Adrian Round has assured everyone that the situation is temporary and things will be back to normal as soon as possible.

"We are waiting for Citizenship and Immigration Canada (CIC) to determine when seasonal weather changes will make another crossing unlikely," she said. "Once we hear that, everything will be struck and the base will return to business as usual."

For now migrants continue to be held at Work Point gym. The site was originally chosen as a temporary shelter because it was the building that offered the best access and was easiest to secure. Also, as it is the least popular of the base gyms, using it for accommodation has been less disruptive than it could have been as personnel shift their workouts to alternate sites.

After the arrival of migrants from the fourth boat, migrants from the third were shifted to the drill shed in the middle of Naden. The shed was only out of bounds

for a few days, Lt Garcia said. "When the arrival of the fourth boatload of migrants was anticipated, CIC built an extension to the Work Point gym consisting of a series of trailers. They were ready by September 14, so migrants from boats three and four were moved to one location. Unfortunately, the trailers were erected on the track adjacent to the gym, so it's out of bounds to runners."

With the extension, the Work Point gym site can house double the number of migrants than before. "We could hold an absolute maximum of 400," she said. "But the RCMP has said that 300 is a much more appropriate number."

Lt Garcia is impressed with the hard work and dedication shown by employees during this busy summer. "Every available body is pressed into service," she said. "The galley is working overtime ... 23 medical staff worked 13 hours starting at 2 a.m. to complete full medical examinations, including X rays of the 190 illegal immigrants from boat three. And the crew of HMCS Vancouver, along with other military and civilian staff, worked overnight to help clean and prepare the gym between waves of new migrants."

Even base personnel not directly involved with coping with the migrants have accepted the inconveniences with good grace for the most part, she said. "I think they understand that this is a difficult time for us and that this kind of disruption is part of living or working on a military base."

Other residents of Esquimalt have not been quite so understanding, and Lt Garcia's office has received a number of complaints from them. "It seems that the closer they live to the gym, the unhappier they are with the situation. They have had to cope with increased car and truck traffic, media activity, the barking of RCMP dogs and construction noise. We recognize that this is a significant inconvenience for them and, while there is little we can do to help, we listen and respond to their complaints as best we can."

Image: LookoutPhoto: Melissa Atkinson,

Military and civilian workers ready the Work Point gym for another wave of Chinese migrants.

Les travailleurs civils et militaires préparent; le gymnase pour une autre vague d'immigrants chinois clandestins.

Esquimalt s'adapte aux immigrants clandestins détenus; à la base


par Hilary Crane

La vague d'immigrants chinois clandestins qui déferle; sur la Colombie-Britannique depuis le début; de l'ét;é épuise; les ressources et le personnel de la BFC Esquimalt et incommode les résidants; qui y travaillent, rapporte l'officier d'affaires publiques Nathalie Garcia. Mais le commandant de la base, le capt Adrian Round, a assuré que la situation était; temporaire et que tout reviendrait à la normale dès; que possible.

« Nous attendons que Citoyenneté et Immigration Canada détermine; le moment où les changements saisonniers de température; rendront peu probable une autre traversée; », souligne-t-elle. « Une fois que nous le saurons, tout sera démont;é et la base reprendra ses activités; normales. »

Pour l'instant, les immigrants clandestins continuent d'être; détenus; au gymnase Work Point. L'endroit a ét;é choisi parce qu'il

est facile d'en assurer la sécurit;é et qu'il offre le meilleur accès.; Comme c'est aussi le gymnase le moins fréquent;é de la base, y loger les immigrants clandestins n'a donc pas causé trop de dérangement.;

L'arrivée; d'un quatrième; bateau a entraîn;é

le transfert des immigrants du troisième; bateau dans la salle d'exercices, au milieu de Naden. L'accès; en a ét;é bloqué pendant quelques jours seulement, a déclar;é le lt Garcia. Comme l'arrivée; du quatrième; bateau était; prévue;, Citoyenneté et Immigration Canada avait construit une rallonge composée; de roulottes. Le 14 septembre, tout était; prêt;, et on a transfér;é les immigrants des troisième; et quatrième; bateaux au même; endroit. Malheureusement, les roulottes sont situées; sur la piste adjacente au gymnase et les coureurs n'y ont plus accès.;

Grâce; à la rallonge, le gymnase de Work

Point peut accueillir deux fois plus de gens. « On pourrait accueillir jusqu'à 400 personnes, indique le lt Garcia. Mais la GRC a affirmé que 300 serait plus réaliste.; »

Le lt Garcia est impressionnée; par les efforts et le dévouement; dont ont fait preuve les employés; au cours de cet ét;é bien rempli. « Tout le monde a mis la main à la pâte;, at-elle expliqué.; Les employés; des cuisines font des heures supplémentaires...; 23 employés; du personnel médical;, en service à deux heures du matin, ont travaillé pendant 13 heures pour terminer les examens médicaux;, y compris les radiographies des 190 immigrants clandestins du troisième; bateau. De plus, l'équipage; du NCSM Vancouver, aidé d'autres membres du personnel militaire et civil, a travaillé la nuit pour aider à nettoyer et à préparer; le gymnase entre les vagues de nouveaux immigrants clandestins. »

Même; le personnel de la base non mobilisé pour faire face aux immigrants clandestins en a accepté les inconvénients;, en grande majorité de bonne grâce;, a-t-elle rapporté.; « Je crois que les gens comprennent que nous vivons des moments difficiles et que cette situation fait partie du fait de vivre et de travailler sur une base militaire. »

D'autres habitants d'Esquimalt ne font pas preuve d'autant de compréhension; et se sont plaints au bureau du lt Garcia. « Il semble que plus ils habitent près; du gymnase, plus ils sont mécontents.; Ils ont dû endurer l'accroissement de la circulation, la présence; des médias;, les aboiements des chiens de la GRC et le vacarme de la construction. Bien sûr;, ce problème; constitue un sérieux; inconvénient; pour eux, et bien que nous ne puissions pas y faire grand-chose, nous les écoutons; et répondons; à leurs plaintes de notre mieux. »

HMCS

Huron

chases down freighter


Le NCSM

Huron

prend en chasse un cargo


By Hilary Crane

par Hilary Crane

HMCS Huron engaged in a serious game of chase with the latest ship bearing Chinese migrants to arrive off the British Columbia coast.

An 80 m coastal freighter, packed with an estimated 150 migrants, was first spotted on September 7 about 850 km offshore by an Aurora patrol aircraft. By the next night, Immigration and RCMP members were aboard HMCS Huron and heading for the freighter.

When the freighter was intercepted on the evening of September 9, its crew ignored hails. Instead, they speeded up in an attempt to elude capture.

But not for long. "With a very large and sleek warship bearing down on them, accompanied by three Sea King helicopters and a patrol aircraft, the master of the ship wisely decided to stop," said Lieutenant-Commander Chris Henderson, Head of Public Affairs at Maritime Forces Pacific.

The freighter was escorted to Nootka Sound and held overnight before the migrants and crew were transferred to HMCS Huron and transported to CFB Esquimalt for health checks and interviews.

There have been four such vessels intercepted since July 20. This latest arrival brings the number of Chinese migrants detained to nearly 600.

À l'issue d'une importante poursuite, le NCSM Huron a finalement intercepté, au large des côtes; de la Colombie-Britannique, un navire qui transportait des immigrants chinois clandestins.

Le 7 septembre, l'avion patrouilleur Aurora a aperçu; pour la première; fois, à environ 850 km au large, le cargo de 80 m ayant à bord environ 150 immigrants clandestins.

Image: A rusty coastal freighter carrying the latest group of  
Chinese migrants was escorted to  
Nootka Sound, B.C.Un cargo rongé par la rouille, transportant des immigrants chinois clandestins, a ét;é escorté jusqu'au détroit; de Nootka (C.-B.)Photo: CF / FC

Avant la nuit, des membres de l'immigration et de la GRC montaient à bord du NCSM Huron, qui se mettait à la poursuite du cargo.

Dans la soirée; du 9 septembre, lors de l'interception du navire, l'équipage; a fait fi des avertissements et a accél;ér;é pour se dérober; à la capture.

Toutefois, la poursuite a ét;é de courte durée.; « En voyant un imposant navire de guerre foncer sur eux, escorté de trois hélicopt;ères; Sea King et d'un avion patrouilleur, le capitaine a sagement décid;é de s'arrêter; », a indiqué le capc Chris Henderson, chef des Affaires publiques des Forces maritimes du Pacifique.

Le cargo a ét;é escorté jusqu'au détroit; de Nootka, où il a passé la nuit. Les immigrants clandestins et l'équipage; ont alors ét;é transfér;és; sur le NCSM Huron, puis conduits à la BFC Esquimalt pour un examen médical; et un interrogatoire.

C'est le quatrième; de ces navires à être; intercepté depuis le 20 juillet. Le nombre de Chinois détenus; frôle; maintenant les 600.

Vol. 2, No. 18, 1999




Navy Editor  
Hilary Crane (613) 592-4330


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Gun Run fires last shot this year


By Jeri Grychowsky

The 1999 Naval Gun Run has wrapped up a three-month season in which teams toured Nova Scotia, Prince Edward Island and Ontario. Highlights included the Nova Scotia International Tattoo and a two-week stint at the Canadian National Exhibition, drawing more than 500 people for each show.

Master Seaman Ian Matheson from HMCS St. John's was awarded the Brian Price Memorial Trophy for his strong work ethic, sound leadership and for best exemplifying the dedication of the gun run and the navy. The trophy is named in honour of a gun runner who died in 1999.

The Naval Gun Run Millennium Tour will begin next June and go to September. Participants from MARLANT, MARPAC and NAVRES will tour across Canada visiting ships' namesake cities and towns accompanied by a naval band and displays designed to tell Canadians about the navy. Jeri Grychowsky is a Public Affairs Practitioner at Maritime Forces Atlantic.

Dernière; course de canons de l'année;


par Jeri Grychowsky

Photo: Cpl / cpl G. Andrews, CFB/BFC

La course de canons 1999 de la Marine termine une saison de trois mois au cours de laquelle les équipes; se sont rendues en Nouvelle-Écosse;, à l'Île-du-Prince-;Édouard; et en Ontario. Les moments forts de cette année; comprennent la participation au Nova Scotia International Tattoo et un séjour; de deux semaines à l'Exposition nationale canadienne, où chacun des spectacles a attiré plus de 500 personnes.

Le matc Ian Matheson du NCSM St. John's a reçu; le trophée; commémoratif; Brian Price pour son sens de l'éthique; au travail, son solide leadership et son bel exemple de dévouement; pour la course de canons et la Marine. Le trophée; porte le nom d'un coureur de canons déc;éd;é en 1999.

La Tournée; du millénaire; de la course de canons débutera; en juin prochain et se poursuivra jusqu'en septembre. Les participants des MARLANT, MARPAC et de la RESNAV traverseront le Canada pour visiter les villes éponymes; de navires, accompagnés; d'une Musique de la Marine et de présentoirs; conçus; pour faire connaître; la Marine aux Canadiens. Jeri Grychowsky fait partie du bureau des Affaires publiques des Forces maritimes de l'Atlantique.

Halifax

MS Ian Matheson was awarded the first Brian Price Memorial Trophy for his dedication to the Naval Gun Run.

Le matc Ian Matheson a remporté le premier trophée; commémoratif; Brian Price pour son dévouement; pour la course de canons de la Marine.

HMCS

Sackville

makes nostalgic trip to Bedford Basin


Le NCSM

Sackville

fait un voyage nostalgique dans le bassin Bedford


By Hilary Crane

par Hilary Crane

September 17 was a day to remember-in more ways than one-for 37 merchant navy and Royal Canadian Navy veterans who were on board HMCS Sackville when she made a nostalgic return visit to Bedford Basin.

The trip on Canada's last remaining corvette, now Canada's National Naval Memorial, commemorated the 60th anniversary of the departure of the first convoy to leave Halifax during the Second World War and marked the official opening of Convoy Quay, a new jetty where visitors can dock a boat, stroll the boardwalk, shop or dine.

HMCS Sackville was towed from her usual location behind the Maritime Museum of the Atlantic and, along with HMCS St. John's, one of the navy's newest frigates, provided the backdrop to a ceremony that honoured the convoy sailors for whom the new jetty is named.

Navy Lieutenant Pat Jessup of MARLANT public affairs, who organized the event, said it was a great day despite some

gale-force winds thanks to Hurricane Floyd. "It was a treat having the veterans with us," she said. "They told us lots of stories about what it was like. Some of them were just boys of 13 when they served."

Guest John Milne was a teenager when he joined the merchant marine 60 years ago. Although bitter about the federal government's refusal to compensate the merchant seaman, he was pleased with the recognition Battle of the Atlantic veterans received at the opening ceremony. He hoped Convoy Quay would help younger people understand the role the merchant navy played in the war effort.

One mishap marred the day: 72-year- old former merchant seaman Kenneth Woods, edged backward while being inter- viewed by a CBC television crew, fell down some stairs and cracked his head. "It was quite a wound," said Lt (N) Jessup. "Luckily, medical crew on board were able to stitch him up and he was fine." With files from the Halifax Chronicle-Herald and the Halifax Daily News

Le 17 septembre est inoubliable pour les 37 anciens combattants de la marine marchande et de la Marine royale du Canada qui se trouvaient sur le NCSM Sackville pour une visite nostalgique dans le bassin Bedford.

Le voyage à bord de la dernière; corvette du Canada, aujourd'hui monument commémoratif; de la Marine canadienne, cél;ébrait; le 60e anniversaire du départ;, à partir de Halifax, du premier convoi ayant participé à la Deuxième; Guerre mondiale. Le voyage marquait aussi l'ouverture officielle du quai Convoy, une nouvelle jetée; où les visiteurs peuvent accoster, se balader, magasiner ou manger.

Le NCSM Sackville a ét;é remorqué de l'arrière; du Musée; maritime de l'Atlantique,

son emplacement habituel. De concert avec le NCSM St. John's, une des plus récentes; frégates;, il a servi d'arrière-plan; à la cér;émonie; en l'honneur des marins du convoi à qui la jetée; est dédi;ée.; L'organisatrice de l'év;énement;, le ltv Pat Jessup, responsable des affaires publiques des MARLANT, a déclar;é que la journée; a ét;é un succès; malgré les bourrasques de Floyd. « C'était; un

vrai plaisir d'être; en compagnie des anciens combattants, a-t-elle souligné.; Ils nous ont raconté comment c'était.; Certains d'entre eux n'avaient que 13 ans à l'époque.; »

John Milne, un invité, était; adolescent lorsqu'il a joint les rangs de la marine marchande, il y a 60 ans. Bien qu'amer en raison du refus du gouvernement féd;éral; d'indemniser les marins marchands, il était; néanmoins; heureux de la reconnaissance témoign;ée; aux anciens combattants de la bataille de l'Atlantique pendant la cér;émonie.; Il espère; que le quai Convoy aidera les jeunes à comprendre le rôle; de la marine marchande pendant la guerre.

Un incident a assombri la journée; : un ancien marin marchand de 72 ans s'est fendu la tête; quand il est tombé à la ren- verse et a déboul;é les marches pendant une entrevue à la SRC. « La blessure était; assez sérieuse;, a mentionné le ltv Jessup. Heureusement, l'équipe; médicale; du bord a pu lui faire des points de suture et le remettre sur pied. »

D'après; des dossiers du Chronicle-Herald de Halifax et du Halifax Daily News.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédactrice; de la Marine Hilary Crane (613) 592-4330


Sailboats teaching sailors how to sail


By Hilary Crane

Naval sail training programs may seem anachronistic when high tech seems to have taken over the high seas, but the navy believes experience in wind-powered vessels is still one of the best ways for its sailors to learn practical seamanship, environmental survival and the team-building skills that contribute directly to the expertise needed in a large, modern warship.

"We've had a boat on the East Coast now for 14 or 15 years," said Lieutenant-Commander Jim Reddy, commander of the Seamanship Division of CF Naval Operations School in Halifax. "I don't know of any more effective seamanship training tool."

Adventure-training-style courses are organized around two Canadian-built 11 m, 8 t fibreglass yachts: Tuna on the East Coast, Goldcrest on the West Coast. On the formal training side is HMCS Oriole, a 31 m Marconi-rigged ketch that sails on the West Coast, which, at nearly 80 years old, is the oldest commissioned ship in the navy.

LCdr Reddy said approximately 200 men and women climbed aboard Tuna this summer for courses that usually run five days, and for regional regattas and connecting cruises. Crews are mustered from all parts of the naval community, including air force and army personnel, and DND civilians. Novices are teamed with experienced sailors.

This summer, in honour of Newfound- land's Soiree 99 celebrations, Tuna made a five-week trip that included stops in Sydney, N.S., St. John's and a scattering of Newfoundland outports, and the French island of St. Pierre.

There were three crew changes along the way. "Anyone that believes Tuna is a party boat, should have been on this trip: weak low pressure systems made the trip wet, rough and miserable," said LCdr Reddy.

When they arrived, however, their reception was warm. "A new boat in port is always an event for a Newfoundland outport," said LCdr Reddy. "We were welcomed and looked after extremely well, and were lucky enough to arrive in Trepassey for the Saturday night dance!"

Petty Officer 2nd Class  
Stuart Jackman has been skipper of the West Coast's Goldcrest barely more than a year. He considers his job the best in the navy. Last year  
he trained 78  
NCMs, 20 officers  
and 10 DND civilians in 3 courses: com  
petent crew,

coastal skipper and skipper.

"Usually we sail through the day and have lectures on board in the evening. I get positive feedback, particularly from those in the competent crew course. They know nothing when they climb aboard, and leave after a week with valuable knowledge and skills they can use in their jobs."

Community participation and public relations are secondary roles for the navy's sail training vessels. Tuna competes in Chester Race Week, Charlottetown Race Week and Bras d'Or Lake events, and international events, such as the Marblehead and Falmouth-Yarmouth races. Goldcrest participates in the Swiftsure Classic, which runs from Victoria to the Strait of Juan de Fuca and back. HMCS Oriole has ranged farther afield, including participating in the Victoria-Maui Race, a distance of 5500 nautical miles.

LCdr Brooks, former CO of HMCS

Oriole and now head of west coast seamanship training, said long-distance trips for HMCS Oriole have been curtailed in recent years. "These voyages were an excellent opportunity for sail training; but Oriole is old now and these trips, particularly to tropical climates, are rough on her."

Despite having her wings clipped slight- ly, the public still loves HMCS Oriole, which is in great demand for charity events and as a VIP boat. "Almost every Canadian naval officer has sailed aboard Oriole," said LCdr Brooks. A book on her history, to be published in 2001, is being prepared.

LCdr Brooks shares his colleagues' opinion of the importance of sail training in today's navy. "A sailor can learn the mechanics of navigation in a dry trainer," he said, "But there's nothing like getting the sea in your face in a sailboat to develop a sailor's feel for the ocean."

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Des voiliers-écoles; forment les marins


par Hilary Crane

Image: TunaLes programmes d'enseignement de la navigation à voile peuvent sembler anachroniques à une époque; où la technologie domine en haute mer, mais la Marine estime que les voiliers demeu- rent la meilleure

façon; d'apprendre le matelotage pratique, la survie en mer et le travail d'équipe;, connaissances toujours de mise à bord des navires de guerre modernes.

« Depuis 14 ou 15 ans, nous avons un navire sur la côte; est, explique le capc Jim Reddy, commandant de la Division du matelotage, à l'École; des opérations; navales des FC, à Halifax. Je ne connais pas de meilleur outil pour la formation en matelotage. »

Les cours de formation par l'aventure se donnent sur deux yachts en fibre de verre de 11 m et de 8 t, de fabrication canadienne, le Tuna sur la côte; est et le Goldcrest sur la côte; ouest. La formation réguli;ère; se donne sur la côte; ouest, sur le plus vieux navire en service de la

Marine, le NCSM Oriole, un ketch de 31 m au gréement;

Marconi.

Selon le capc Reddy, près; de 200 hommes et femmes sont montés; à bord du Tuna cet ét;é pour y suivre cinq jours de cours et participer à des régates; régionales; et des croisières; de raccordement. Les membres d'équipage; viennent de tous les secteurs de la Marine, y compris la Force aérienne;, l'Armée; et le personnel civil du MDN. Les débutants; sont jumelés; à des marins d'expérience.;

Cet ét;é, dans le cadre des festivités; de Soirée; 99 à Terre- Neuve, le Tuna a fait un voyage de cinq semaines ponctué d'escales à Sydney (N.-É.;), à St. John's et à des ports isolés; de Terre-Neuve, ainsi qu'à l'île; française; de Saint-Pierre.

On a effectué trois changements d'équipage; en cours de route. « Ceux qui croient que c'était; la fête; à bord auraient dû être; du voyage, humide, difficile et misérable; à cause des dépressions; atmosphériques; », remarque le capc Reddy.

Par contre, l'accueil était; fort chaleureux. « L'arrivée; d'un nouveau bateau est toujours un év;énement; dans les petits ports de

Terre-Neuve, souligne le capc Reddy. Les gens étaient; aux petits soins pour nous. Surtout que notre arrivée; à Trepassey coïncidait; avec la danse du samedi soir! »

Le m 2 Stuart Jackman est skipper du Goldcrest depuis à peine un an. Selon lui, il détient; le meilleur poste de toute la Marine. L'an dernier, il a donné trois cours à 78 MR, 20 officiers et 10 civils du MDN : équipage; compétent;, skipper côtier; et skipper.

« D'habitude, explique le m 2 Jackman, on navigue de jour, et les cours théoriques; se donnent le soir, toujours à bord. Les commentaires étaient; très; positifs, surtout pour le cours d'équipage; compétent.; Les él;èves; ne connaissent rien quand ils montent à bord, mais après; une semaine, ils ont acquis une foule de connaissances et de compétences; qu'ils pourront mettre en pratique dans leur travail. »

Les activités; communautaires et les relations publiques constituent des rôles; secondaires pour les voiliers-écoles; de la Marine. Le Tuna participe aux épreuves; de la Chester Race Week, de la Charlottetown Race Week et du lac Bras-d'Or. Soulignons aussi des épreuves; internationales comme les courses Marblehead et Falmouth- Yarmouth. Le Goldcrest participe à la Classique Swiftsure, aller-retour entre Victoria et le détroit; Juan de Fuca. L'Oriole a même; fait la course Victoria-Maui (5500 milles nautiques).

Le capc Brooks, ancien commandant du NCSM Oriole et chef actuel du matelotage de la côte; ouest, mentionne que les voyages long parcours de ce bâtiment; ont ét;é suspendus : « Ils étaient; très; utiles pour l'entraînement;, mais l'Oriole se fait vieux, et ces voyages, surtout ceux en climat tropical, sont trop exigeants pour lui. »

Le NCSM Oriole reste très; populaire pour des activités; de bienfaisance ou des cér;émonies; officielles. « Presque tous les officiers de la Marine canadienne ont navigué à bord », rév;èle; le capc Brooks. Un livre sur son histoire paraîtra; en 2001.

Le capc Brooks croit aussi en l'importance de l'entraînement; à la navigation à voile dans la Marine d'aujourd'hui : « Un marin peut apprendre les techniques sur la terre ferme, mais il n'y rien comme d'être; sur un voilier, le visage exposé aux embruns, pour comprendre vraiment l'océan.; »

Photos: CFB / BFC Halifax

Vol. 2, No. 18, 1999



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