Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


"Operation  
EMPLOYMENT EQUITY"


By Anne Boys

Implementing Employment Equity (EE) in the CF is a military priority according to senior officials at a major conference on diversity held February 23 to 25.

"Employment Equity is a military operation; it has to be done," said Lieutenant-Colonel Cheryl Lamerson, co-ordinator of the conference, called Beyond Gender Integration: Building Diversity in the CF, and section head for the Directorate of Military Gender Integration and Employment Equity.

Conference administrator Captain Paula Holder said the meeting was designed to bring together civilian and military experts in the field of diversity and apply their knowledge to the CF's first Employment Equity plan.

The draft plan for the fiscal years in 1999-2002 was developed in

accordance with the Employment Equity Act, which came into effect for all government departments, including DND, on October 24, 1996; however, before the CF is legally subject to the provisions of the act, it is also required to develop regulations that reflect the unique circumstances and operational requirements of the military.

The plan, which will be monitored by the Canadian Human Rights Commission, outlines the CF's strategy for implementing EE. It details how the CF will eliminate barriers to four designated groups-women, aboriginal peoples, visible minorities and people with disabilities-through recruitment, career development and the work environment.

However, if and how the CF

will integrate people with disabilities is a larger question that has not yet been answered, and this is not addressed in the current draft of the plan.

LCol Lamerson explained that standards will not be affected by EE. "The Employment Equity Act is very clear in that it states you are not required to hire anyone who is not capable of doing the job," she said. "But from within the group of people capable of doing the job, you encourage participation from the designated groups."

A final draft of the plan will be ready for review in April 1999 by the Armed Forces Council, the body that advises the Chief of the Defence Staff (CDS). Once the CDS approves the plan, the implementation process will begin.

Image: BoysPhoto: Anne

Opération; EME


par Anne Boys

Selon les hauts dirigeants présents; à une importante conférence; sur la diversité tenue du 23 au 25 février; dernier, l'implantation de l'équit;é en matière; d'emploi (EME) dans les FC constitue une priorité militaire.

« L'équit;é en matière; d'emploi est une opération; militaire : il faut y voir », affirme le lcol Cheryl Lamerson, coordonnatrice de la conférence; intitulée; Au-delà de l'intégration; des femmes - Réaliser;

la diversité dans les FC et chef de section à la Direction de l'intégration; des femmes et de l'équit;é en matière; d'emploi dans les FC.

Le capt Paula Holder, administratrice de la conférence;, signale que la rencontre avait pour but de mettre en présence; des experts civils et militaires de la diversité et d'appliquer leurs connaissances au premier plan d'EME des FC.

Le projet de plan, qui porte sur les

exercices 1999 à 2002, a ét;é élabor;é en conformité avec la Loi sur l'équit;é en matière; d'emploi qui

s'applique depuis le 24 octobre 1996 à tous les ministères.; Avant d'être; légalement; sujettes aux dispositions de la loi, les FC sont tenues de produire une réglementation; reflétant; les circonstances et les exigences opérationnelles; qui leur sont particulières.;

Le plan, qui fera l'objet d'un suivi de la Commission canadienne des droits de la personne, trace la stratégie; des FC pour l'implantation de l'EME. Il explique la démarche; à entreprendre pour éliminer; les obstacles auxquels se heurtent quatre groupes désign;és; (les femmes, les Autochtones, les minorités; visibles et les handicapés;) aux chapitres du recrutement, du déroulement; de la carrière; et du milieu de travail.

Quant à savoir si les FC intégreront; dans leurs rangs des hand- icapés; et, si oui, quand cela se fera, voilà une vaste question toujours sans réponse; et dont le document actuel ne fait aucune mention.

Le lcol Lamerson explique que l'EME ne modifiera pas les normes : « La Loi sur l'équit;é en matière; d'emploi est très; claire : on y lit qu'il n'existe pas d'obligation d'engager une personne qui n'est pas en mesure d'effectuer le travail. Au sein du bassin de gens qui en sont capables, toutefois, la participation des groupes désign;és; est encouragée; ».;

Une version finale du plan sera soumise pour étude;, en avril, au Conseil des Forces armées; (CFA), l'organisme administratif qui conseille le chef d'état-major; de la Défense.; Le processus de mise sur pied commencera quand le CFA aura approuvé le plan.

Capt Paula Holder, the diversity conference administrator, reflects on the role of women in the military. In the background, she is featured in the recruiting poster "Equal to the Challenge," designed to show the public the range of roles and opportunities open to women in the CF.

Le capt Paula Holder, administratrice de la conférence;, commente le rôle; des femmes dans les FC. On la voit, à l'arrière-plan;, sur l'affiche de recrute

ment « À la hauteur du défi; » qui vise à montrer au public la gamme des chances et des rôles; offerts aux femmes dans les FC.

"Anthrax" is a deceptive cognate


Anthrax (français;) et anthrax (anglais) : des faux-amis


By Michèle; Plamondon

There have been reports that soldiers going to Iraq were not inoculated against anthrax. Since there may be confusion among terms used by French-language media when they translate this word from English, it is important to establish a proper definition.

Anthrax (maladie du charbon in French) is a peracute disease of all animal species, caused by Bacillus anthracis and characterized by septicaemia and sudden death, as defined by Baillière;'s Comprehensive Veterinary Dictionary.

Carbuncle (anthrax in French), as defined by Webster's Dictionary, is a painful local inflammation of the skin and deeper tissues, especially of the back of the neck...characterized by hardness, formation of openings for the discharge of pus... usually accompanied by fever. It is caused by Staphylococcus aureus, and no vaccine is available for it.

Michèle; Plamondon is a terminolo- gist with DND's translation office in Ottawa

par Michèle; Plamondon

Des militaires qui doivent aller en Iraq n'ont pas reçu; les injections nécessaires; contre l'anthrax. Bien que ce terme existe en français;, il ne se traduit pas par « anthrax ».; Il faut dire que ces gens doivent être; immunisés; contre la maladie du charbon, le charbon, le charbon bactérien; ou la fièvre; charbonneuse (anthrax en anglais). Définition; : Maladie infectieuse, contagieuse, commune à l'homme et au bétail; due à la bac

téridie; charbonneuse ou Bacillus anthracis (Dictionnaire médical; Manuila 1996).

L'anthrax (carbuncle en anglais), se définit; de la façon; suivante : ensemble de furoncles avec diffusion de l'infection dans les tissus sous-cutanés;, produisant une suppuration profonde, avec souvent formation d'une escarre. Cette maladie est due au Staphylococcus aureus (Manuel Merck de diagnostic et thérapeutique;, 1988). Il n'y a pas de vaccin contre cette maladie.

Michèle; Plamondon est terminologue au Bureau de la traduction du QGDN.

Une brigade d'intervention rapide des Nations Unies


Ô De la

Onze pays sont représent;és; au comité directeur, dont la Pologne, qui a envoyé des casques bleus au Moyen-Orient en 1975, aux côt;és; de ceux du Canada.

Le sous-chef d'état-major; des plans et politiques de l'armée; danoise, le mgén; Jan Scharling, a déclar;é que la brigade est unique en son genre parce qu'elle remplira un rôle; qui manquait aux Nations Unies. « Cette nouvelle force donne à l'ONU une capacité qu'elle n'avait pas, a-t-il expliqué.; Je pense que l'ONU suit avec

intér;êt; cette initiative et que le Secrétaire; gén;éral;, Koffi Annan, attend avec impatience le moment où les pays participants pourront lui dire : 'Monsieur le Secrétaire; gén;éral;, cette brigade est maintenant à votre disposition pour répondre; à vos besoins'. »

Entre-temps, 11 autres pays participent maintenant aux réunions; à titre d'observateurs. Les représentants; de pays envisageant de se joindre à l'initiative suivent attentivement la mise au point du projet.

Ils en reconnaissent les avantages. « Il est absolument essen- tiel de déployer; rapidement des troupes sur le terrain », a déclar;é le lcol Mark O'Brien, officier responsable des affaires étrang;ères; au sein de la Direction des opérations; des Forces de défense; de la République; d'Irlande. « C'est à ce moment-là qu'il est possible de prévenir; une escalade. Autrement, des problèmes; beau- coup plus graves vous attendent plus tard si vous devez différer; votre intervention. »


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Basic training: the fine print


At the Canadian Forces Leadership and Training Centre (CFLTC) in St- Jean, Que., basic recruit training (BRT) and the Basic Officer Training Course (BOTC) have undergone a number of changes in the past five years.

Qualification standards for these two courses now require that candidates be trained rather than simply selected. This change in orientation has had considerable impact on the CFLTC's training process. Instead of seeking to produce an individual who has a head full of military information, the bottom line is now producing a person with a sound attitude toward the CF.

Attitude is paramount in many areas, such as teamwork, good will, pride in a job well done, respect for others, compliance with regulations, and ethics. All this makes the development and assessment of a candidate's attitude essential.

The basic courses aim to soften the transition from civilian life to military life, provide the elementary knowledge and skills common to officers and noncommissioned members, and inculcate them with the attitude essential to their development in the military.

It has been observed that induction and the first 72 hours are critical to a candidate's "survival"-the desire to remain in the CF. Furthermore, respect for the candidates-they are considered one of our own as they are no longer strangers-the need to adapt to the candidates, helping them, explaining things, and making training a pleasure, are all seen as essential components of a candidate's success.

Considerable progress has already been made in the area of respect for the individual. Instructors who swear at candidates and call them all kinds of names are no longer tolerated. Setting an example, explaining things, and being convincing are far more effective tools than denigration, belittlement or ridicule.

Our instructors themselves have undergone a professional development program, which led to changes in attitude, mentality, and how they do things.

In their role as coaches, our instructors must demonstrate greater patience, understanding, judgment and determination than they used to. The instructor training course has been modified accordingly.

While the old course stressed technical ability, the stress is now on instructor attitude and teaching ability. In the past, we were at the top of the hill challenging candidates to climb to our level-if they could. Today, we climb the hill with them, giving them useful advice and encouragement along the way.

Furthermore, the traditional error/punishment concept has been dropped. Error is now considered part of the learning process, tolerated up to a point. Punishment is kept for the true delinquent who consciously decides to break the rules and has gone beyond a first serious offence.

Image

By Capt Hervé Ducrocq Photos by MCpl Mario Poirier

Image

The concepts of instruction standards have also been demystified. The uniform standard for all candidates applies only at the time of individual evaluation. What the CFLTC guarantees is a constant "product" that meets requirements. It is possible that to achieve this aim we will need programs that vary slightly depending on the type, age

group or social background of the candidates.

If we start from different points to reach a common goal, the routes taken to arrive there will necessarily differ. Capt Hervé Ducrocq is a Training Development Officer at the CFLTC This article is a shortened version of a long feature submitted to The Maple Leaf.

L'entraînement; de base : une affaire de subtilité


Image

par le Capt Hervé Ducrocq photos par cplc Mario Poirier

Au cours des cinq dernières; années;, l'Instruction él;émentaire; des recrues (IER) et le Cours él;émentaire; des officiers (CEO) ont subi de nombreuses transformations à l'École; du leadership et des re

crues des Forces canadiennes (ÉLRFC;), à Saint-Jean (Qc).

Les normes de qualification de ces deux cours exigent maintenant de « former » les candidats et non de seulement « sélectionner; » des candidats. Ce changement d'orientation a beaucoup influencé le processus de formation de l'ÉLRFC.;

Au lieu de chercher à former une personne possédant; une tête; bien remplie de la chose militaire, on s'intéresse; à ce qu'en bout de ligne on se retrouve avec une personne possédant; la bonne attitude envers les FC

L'attitude joue un rôle; primordial dans le travail d'équipe;, la bonne volonté, le désir; du travail bien fait, le respect d'autrui, le

respect des règlements;, l'éthique;, etc., d'où l'importance de développer; et d'évaluer; l'attitude des candidats.

Les cours de base visent à faciliter la transition de la vie civile à la vie militaire et à fournir les connaissances et les habiletés; él;émentaires; communes aux militaires du rang et aux officiers, et à leur inculquer l'attitude nécessaire; à leur développement; dans le monde militaire.

On a observé que l'accueil et les premières; 72 heures sont critiques à la « survie » du candidat, c'est-à-dire; à son désir; de demeurer dans les FC. D'autre part, le respect du candidat - considér;é comme un des nôtres; et non plus un étranger; - , la nécessit;é de s'adapter à lui, de l'aider, de lui expliquer le pourquoi et de lui faire aimer sa formation sont perçus; comme des composantes essentielles de sa réussite.;

Des progrès; considérables; ont donc ét;é réalis;és; du côt;é du respect de la personne. On ne tolère; plus que les instructeurs jurent et traitent les candidats de toutes sortes de noms. Donner l'exemple, expliquer pourquoi et convaincre sont des outils beau- coup plus efficaces que dénigrer;, dépr;écier; et rabaisser.

Il a donc fallu entreprendre le perfectionnement professionnel, le changement d'attitude et de mentalité, ainsi que les façons; de faire de nos propres instructeurs.

Dans leur rôle; de formateurs, nos instructeurs doivent faire preuve de plus de patience, de plus de compréhension;, de plus de jugement et de détermination; qu'auparavant. Le cours de formation des instructeurs a par conséquent; ét;é modifié.;

Auparavant, ce cours se concentrait sur la compétence; technique. Nous insistons maintenant sur l'attitude et les aptitudes de

l'instructeur. Dans le passé, nous nous tenions en haut de notre colline et demandions au candidat de nous y rejoindre... s'il en était; capable. Aujourd'hui, nous l'accompagnons vers le sommet en lui prodiguant des conseils qui lui sont utiles et en l'encourageant.

Par ailleurs, l'association traditionnelle « erreur-punition » a ét;é dissociée.; On considère; que l'erreur fait partie du processus d'apprentissage et on la tolère; jusqu'à un certain point. La punition est réserv;ée; au vrai délinquant; qui a sciemment décid;é de faire autrement et qui n'en est pas à sa première; offense sérieuse.;

Les notions de « norme » de l'instruction ont aussi ét;é démystifi;ées.; La norme uniforme pour tous les candidats ne s'applique

qu'au moment de l'évaluation; individuelle. Ce que l'ÉLRFC; garantit, c'est un « produit » constant et conforme à la norme. Il est possible que pour en arriver là, on ait besoin de programmes lég;èrement; différents; selon le genre, le groupe d'âge; ou les antéc;édents; socioculturels.

Lorsque les points de départ; sont différents; mais que le point d'arrivée; est le même;, il faut forcément; prendre des routes différentes; pour en arriver à un résultat; commun. Le Capt Hervé Ducrocq est officier du développement; de l'instruction à l'ÉLRFC.;

Cet article est une version abrég;ée; d'un article de fond soumis à La Feuille d'érable.;

Vol. 2, No. 6, 1999




First Canadian to orbit Earth in space shuttle comes full circle


Marc Garneau went from being an astronaut to training them


By Mitch Gillett

The first Canadian astronaut to orbit the earth in a space shuttle has a global perspective that goes beyond regional concerns of pestilence, famine and war.

Space shuttle payload specialist and retired naval Captain Marc Garneau, 50, said orbiting Earth 16 times a day gave him deep respect for the frailty of the planet.

"What really strikes me is the really thin atmosphere that surrounds the Earth and the fact that this atmosphere makes life possible, and we are all very aware of the environmental concerns that we face in this period of our history," he said. The fact that [the atmosphere] is very thin makes you realize that it is not just a problem for one country, it is a problem for humankind. So you tend to think more as a citizen of the planet than as a citizen of a particular country."

Speaking to about 200 Royal Canadian Sea Cadets on February 26 at the Salaberry Armoury in Hull, Que., Mr. Garneau narrated a slide show of still pictures taken in space, followed by a short video of a space mission.

The aim of the evening's presentation was to stimulate young people's interest in space and science. "Being an astronaut is an absolutely fabulous experience and it is a very privileged one as well. It is one that I have certain- ly cherished now for about 15 years," he said. "It is definitely an option for young Canadians. It was not [an option] when I was growing up, but now we have seven Canadian astronauts. We have had eight Canadians who have flown in space. So it is something for young [Canadians] who have...big dreams. It is definitely a possibility."

Mr Garneau, who was a combat systems engineer on HMCS Algonquin in 1974-76, was one of six Canadian astronauts selected in December 1983. He served as an instructor in naval weapon systems at the Canadian Forces Fleet School in Halifax in 1976-77, where he designed a simulator for use in training weapons officers in the use of missile systems aboard Tribal-class destroyers.

After a stint as a project engineer in naval weapon systems in Ottawa in 1977-1980, Mr. Garneau returned to Halifax with the Naval Engineering Unit, which troubleshoots and performs trials on ship-fitted equipment. He went on to help develop an aircraft-towed target system for the scoring of naval gunnery accuracy. Promoted to Commander in 1982 while at staff college, he was transferred

to Ottawa in 1983 and became a design authority for naval communications and electronic warfare equipment and systems.

In January 1986 Mr. Garneau was promoted to Captain. He was seconded to the Canadian Astronaut Program from the Department of National Defence in February 1984 to begin astronaut training. He flew as a pay-

load specialist on Shuttle Mission 41-G, from October 5 to 13, 1984.

He retired from the CF in 1989. He was named Deputy Director of the Canadian Astronaut Program for which he provided technical and program support in the preparation of experiments to fly in future Canadian missions. He was selected for training astronaut candidates in July 1992.

Le premier astronaute canadien stimule l'intér;êt; des jeunes


Image: Marc Garneau inspects Sea Cadets at the Salaberry Armoury in Hull, Que.Photo: Mitch Gillett

par Mitch Gillett

Le premier Canadien à graviter autour de la terre dans une navette spatiale a tiré de son expérience; une perspective planétaire; qui dépasse; des préoccupations; d'ordre régional; telles la peste, la famine ou la guerre.

Marc Garneau, capitaine de marine à la retraite de 50 ans, affirme que le fait d'avoir accompli chaque jour, au cours de sa mission dans l'espace, 16 révolutions; autour de la terre lui avait inculqué un profond respect pour la fragilité de la planète.;

« Je suis frappé par la minceur de la couche atmosphérique; qui enveloppe la terre et par le fait que c'est elle qui rend la vie possible, at-il déclar;é.; Nous sommes tous très; conscients des préoccupations; d'ordre environnemental auxquelles nous avons à faire face. Cette fragilité de l'atmosphère; nous fait comprendre que le pro-

blème; touche le genre humain dans son ensemble. »

Marc Garneau prenait la parole, le 26 février;, devant quelque 200 Cadets de la Marine au manège; militaire de Salaberry, à Hull (Qc). Il a présent;é un diaporama commenté d'images captées; dans l'espace et une vidéo; d'une mis

sion spatiale.

La rencontre avait pour objectif de stimuler l'intér;êt; des jeunes pour l'espace et les sciences. « L'occasion de voyager dans l'espace est une expérience; extraordinaire et privilégi;ée;, a-t-il déclar;é.; J'en chéris; le souvenir depuis 15 ans. Cette expérience; est dorénavant; à la portée; des jeunes Canadiens. Nous avons maintenant sept astronautes canadiens. Au total, huit Canadiens ont volé dans l'espace, de sorte qu'une occasion très; réelle; s'offre aux jeunes qui rêvent; grand », a-t-il ajouté.;

M. Garneau, qui était; ingénieur; des systèmes; de combat à bord du NCSM Algonquin entre 1974 et 1976, était; au nombre de six astronautes canadiens choisis en décembre; 1983. En 1976-77, il est devenu instructeur en systèmes; d'armes navales à l'École; de la flotte à Halifax, où il a conçu; un simulateur destiné à préparer; les officiers prépos;és; aux armes à utiliser des systèmes; de missiles à bord des destroyers de classe Tribal.

Après; être; passé à Ottawa, de 1977 à 1980, en tant qu'ingénieur; de projet en systèmes; d'armes navales, il s'est joint, à Halifax, à l'Unité du génie; naval qui procède; à des dépannages; et à des essais sur l'équipement; embarqué.; Il a ét;é associé à la conception d'un système; d'objectif remorqué par aéronef; destiné au pointage de précision; de l'artillerie navale. Promu commander

Marc Garneau passe en revue des Cadets de la Marine au manège; militaire de Salaberry, à Hull (Qc)

en 1982 alors qu'il effectuait un stage au collège; d'état-major;, il est revenu à Ottawa en 1983 en tant que responsable de la conception de transmissions de la marine et d'équipements; et systèmes; de guerre électronique.;

En janvier 1986, M. Garneau est promu capitaine de marine. En février; 1984, il avait ét;é détach;é du ministère; de la Défense; et affecté au Programme canadien des astronautes pour y entreprendre son entraînement; de navigateur de l'espace. C'est en tant que spécialiste; de charge utile à bord

de la navette spatiale qu'il a participé à la mission G-41, du 5 au 13 octobre 1984.

Marc Garneau a pris sa retraite des FC en 1989. Il a par la suite ét;é nommé directeur adjoint du Programme canadien des astronautes, auquel il a fourni une assistance technique et de soutien des programmes dans la préparation; d'expériences; à être; menées; lors de futures missions canadiennes. C'est en juillet 1992 qu'il a ét;é choisi pour participer à la formation d'aspirants au statut d'astronaute.

Budget gives families tax break


Le budget avantage les familles


By Mitch Gillett

par Mitch Gillett

The federal government's second balanced budget in as many years has trig- gered modest tax cuts for middle- and low-income families.

In the February 16 budget, Finance Minister Paul Martin announced $16.5 billion in across-the-board tax relief over the next three years: $3.9 billion, $6 billion and $6.6 billion respectively.

This means single parents with an income of $20 000 will see government credits rise by $50 a month to $2095 annually. A family with two children and an income of $30 000 will see relief on taxes paid to the federal government of $498, a net tax credit of $47. A single person with no children and a $30 000 annual income will pay $3159 in taxes, down $227 from last year. A two- income family making $50 000 will pay $3160, down $556 from last year.

The government also announced an extra $300 million in funding for the Canada Child Tax Benefit (CCTB), which tops up the $850-million, two-year program announced last year.

It will also put more money in the pockets of low-income families. This extra money will increase the point at which the credit begins to get clawed back from about $26 000 to $29 500. Benefits will be fully phased out at the $70 390 level.

The maximum CCTB benefits will reach $1975 annually for the first child and $1775 for each additional child. A typical two-child family with a $20 000 annual income will get $3750 each year.

Le deuxième; budget équilibr;é du gouvernement féd;éral; en autant d'années; procure de modestes réductions; d'impôts; aux familles à moyen et faible revenu.

Le 16 février; dernier, le ministre des Finances Paul Martin annonçait; un allègement; fiscal global de 16,5 milliards $ réparti; sur les trois ans, soit 3,9, 6, et 6,6 milliards $.

Les chefs de famille monoparentale dont le revenu s'él;ève; à 20 000 $ verront leurs crédits; d'impôt; augmenter de 50 $ par mois, et atteindre 2095 $ par an. Une famille comptant deux enfants et dont le revenu est de 30 000 $ bén;éficiera; d'un allègement; de 498 $ des impôts; versés; au féd;éral;, donc un crédit; d'impôt; net de 47 $. Les célibataires; sans enfants dont le revenu annuel est de 30 000 $ verseront 3159 $ d'impôts;, 227 $ de moins que l'an dernier, et les familles à deux revenus total- isant 50 000 $ verseront 3160 $, 556 $ de moins que l'an dernier.

Le gouvernement a aussi annoncé l'ajout de 300 millions $ au financement de la prestation fiscale pour enfants, ce qui arrondit le programme de deux ans de 850 millions $ annoncé l'an dernier, laissant plus d'argent aux familles à faible revenu et faisant passer le point où le crédit; est repris de 26 000 $ à 29 500 $. Les avantages seront entièrement; récup;ér;és; au niveau de 70 390 $.

La prestation fiscale maximale annuelle pour enfants atteindra 1975 $ pour le premier et 1775 $ pour chacun des autres enfants. Une famille typique de deux enfants disposant d'un revenu annuel de 20 000 $ recevra 3750 $ par année.;


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Image: Jack Granatstein dans son bureau du Musée; canadien de la guerre. Une exposition permanente sur l'apport du Canada à l'OTAN y ouvrira ses portes le 23 septembre prochain.Photo: Christopher Busby

NATO at 50


Ô Continued from

members of NATO; however, recent Serbian military action in Kosovo leading to NATO airstrikes threatens to dramatically polarize East-West relations.

Christopher Busby asked Dr. Jack Granatstein, historian and Director of the Canadian War Museum, to reflect on Canada's former and future role in this important alliance.

How unique is NATO?

It is the first formal transatlantic alliance. It is one of the few alliances to win a war without fighting and to have gone on once its nominal enemy was off the field.

How did Canada come to be a founding member of NATO?

It was essentially Canada, the U.S., and the U.K. in 1948 that began the original discussions on whether there should be some kind of alliance. Then it expanded to include the French, the Nordics and others.

We tried to figure out how to keep the West together, how to keep Western Europe's spirits up. There was less of a fear of a Soviet invasion and more of a fear of an internal subversion in France and West Germany that might bring the West into collapse. NATO initially was really moral and spiritual more than anything else.

It was not until [the Korean War in 1950- 53] that NATO became the military alliance that it has been for the last 49 years.

How has NATO affected Canada's military?

NATO was our major commitment. It was what we shaped our Armed Forces to do: fight the Russians on the central European plain, deal with their aircraft above that plain, and counter their submarines in the North Atlantic. Everything was geared for our forces to cope with the Soviet threat.

It shaped our defence policy to the point that when [former Prime Minister] Trudeau came to power in 1968, he used to argue that Canada did not have a defence policy, it was the NATO tail wagging the Canadian dog.

How has NATO and Canada's role in it changed in 50 years?

NATO is obviously weaker on the ground now than it was at the height of the Cold War. It is now playing out-of-area roles in a way it did not before. Canada has used peacekeeping for the broader interests of NATO.

We have downsized our forces dramatically from a peak of 120 000 [individuals] to 60 000. We are probably reaching a very critical point at which we will not be able to do anything very much in NATO or anywhere else if we do not get more money to keep our numbers up.

What were Canada's highest and lowest points in NATO?

A high point was Lester Pearson's role as one of the "three wise men" in the 1950s with the aim of redesigning NATO to make it fit the 1950s instead of the 1940s.

There are two low points. One was the Trudeau government's decision in 1968- 69 to cut the Canadian Forces in half.

The decision of the Mulronrey government to withdraw our NATO force entirely from Europe in 1993 is clearly the lowest point. I think that has had a serious effect on our military because it means we cannot train with the best and do not have the operational readiness we had when we were in Europe.

Is there a need now for NATO and Canada's presence in it?

I think it is very important, first, because we are of the West and it is important for us to stay involved, and second, because it is important for the CF to work with, train with and be part of the best. Without that, our quality of training and doctrine are bound to deteriorate.

What is the threat as former East Bloc countries come to NATO?

I do not think you have to work very hard to create a scenario in which a right-wing dictator could come to power in the former Soviet Union. I do not think you have to strain very hard to see Kosovo blowing up into a new Balkan war that could disrupt all of Europe.

Has NATO been worth it for Canada?

Absolutely. All defence is an insurance policy: you pay your premiums and you cover your risks. We got full value for whatever we put into NATO.

NATO has been one of the great bargains in world history because there was the very real prospect of a Soviet invasion of Europe [leading to] World War Three, a nuclear war. NATO, more than anything else, prevented that.

Dr. Jack Granatstein in his office at the Canadian War Museum, which will be installing a permanent exhibit on Canada's contribution to NATO opening September 23.

Les 50 ans de l'OTAN


Ô De la

tchèque; se sont jointes à l'OTAN. Toutefois, les récentes; actions militaires serbes au Kosovo, qui ont contraint l'OTAN à mener des frappes aériennes;, mettent considérablement; en péril; les relations Est-Ouest.

Christopher Busby a demandé à Jack Granatstein, historien et directeur du Musée; canadien de la guerre, de lui livrer ses pensées; sur les rôles; actuel et futur du Canada au sein de cette importante alliance.

Qu'est-ce qui fait la particularité de l'OTAN?

L'OTAN est la première; alliance transatlantique formelle, et c'est l'une des rares alliances à avoir gagné une guerre sans combattre et à avoir survécu; à la disparition de son ennemi officiel.

Comment le Canada est-il devenu membre fondateur de l'OTAN?

Ce sont le Canada, les États-Unis; et le Royaume-Uni qui, en 1948, ont entamé les premières; discussions sur le bien-fondé d'une alliance. Le groupe a ensuite inclus la France, les pays scandinaves et d'autres nations. Les pays membres essayaient de trouver un moyen de maintenir la cohésion; de l'Ouest, de protéger; le moral de l'Europe occidentale. Il s'agissait moins de la crainte d'une invasion soviétique; que de la peur d'une subversion en France et en Allemagne de l'Ouest qui aurait pu causer l'effondrement de l'Ouest. L'OTAN, dans ses premiers jours, était; en réalit;é de nature beaucoup plus morale et spirituelle que militaire ou politique. Ce n'est qu'à la fin de la guerre de Corée; (1950-1953) que l'OTAN est devenue l'alliance militaire que nous connaissons.

Quelle a ét;é l'influence de l'OTAN sur les Forces canadiennes?

L'OTAN était; notre grand engagement. C'est sur ses principes que nous avons façonn;é nos forces armées; pour combattre les Russes dans les plaines de l'Europe centrale, se mesurer à leurs aéronefs; au-dessus de ces mêmes; plaines et affronter leurs sous-marins dans l'Atlantique Nord. Tout, dans les FC, était; conçu; en fonction de la menace soviétique.; Cette vision a influé sur notre politique de défense; à tel point que, quand Pierre Trudeau est devenu premier ministre en 1968, il se plaisait à dire que le Canada n'avait pas de politique de défense;, qu'il n'était; qu'une annexe de l'OTAN.

Quelle a ét;é l'évolution; de l'OTAN, et du rôle; du Canada dans l'alliance, en 50 ans?

Il est clair que l'OTAN n'est plus la puissance terrestre qu'elle était; au plus fort de la guerre froide. Elle joue des rôles; internationaux qui ne lui appartenaient pas auparavant. Le Canada a recouru au maintien de la paix pour servir les intér;êts; plus vastes de l'OTAN. Nous avons dramatiquement réduit; nos forces, d'un maximum de 120 000 militaires à, aujourd'hui, 60 000. Nous approchons du point critique auquel nous ne pourrons guère; participer aux activités; de l'OTAN, ni à quelque activité que ce soit, si nous n'obtenons pas le financement supplémentaire; qu'il faut pour maintenir notre effectif.

Quels ont ét;é les pires et les meilleurs moments du Canada en tant que membre de l'OTAN?

Le rôle; joué, dans les années; 1950, par Lester Pearson, l'un des « trois sages » qui avaient pour mission de redéfinir; l'OTAN pour qu'elle corresponde à la réalit;é de cette décennie; et non plus à celle des années; 1940. Voilà une belle période.; Il y a eu deux

très; mauvaises passes : d'abord, la décision; de l'administration Trudeau, en 1968-1969, de réduire; les Forces de moitié ensuite, en 1993, celle de l'administration Mulroney de retirer d'Europe l'entièret;é de notre représentation.; Ça; a ét;é le pire moment. Ce retrait a eu de graves conséquences; sur nous parce que dès; lors, nous n'avons plus ét;é en mesure de nous entraîner; avec les meilleures armées;, ni de maintenir la préparation; opérationnelle; dont nous jouissions quand nous avions une présence; européenne.;

L'OTAN est-elle toujours nécessaire; de nos jours? Et la présence; du Canada dans ses rangs?

Je pense que l'OTAN est très; importante, d'abord parce que nous faisons partie des pays de l'Ouest et qu'il faut que nous demeurions engagés.; Puis, parce qu'il importe pour les FC de travailler et de s'entraîner; avec les meilleures armées; et d'en faire partie. Autrement, la qualité de notre instruction et de notre doctrine ne peut que se dét;ériorer.;

Quelle est la menace, maintenant que les pays de l'Est se joignent à l'OTAN?

Il est assez facile d'imaginer un scénario; où un dictateur de droite prendrait le pouvoir dans l'ancienne Union soviétique;, ou de supposer que les troubles du Kosovo puissent dég;én;érer; en une nouvelle guerre des Balkans qui déstabiliserait; l'Europe tout entière.;

Est-ce que cela a valu la peine, pour le Canada, de faire partie de l'OTAN?

Certainement. Toute défense; est une police d'assurance : on paie ses primes et on couvre ses risques. L'OTAN nous a largement rendu tout ce que nous y avons investi. L'OTAN a ét;é l'un des très; bons marchés; de l'histoire du monde parce qu'il existait la possibilité très; réelle; d'une invasion soviétique; de l'Europe qui aurait mené à la troisième; guerre mondiale, en l'occurrence une guerre nucléaire.; L'OTAN, plus que toute autre mesure, a empêch;é ce désastre.;

Image

Vol. 2, No. 6, 1999



This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)