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Nouvelle carte d'identité pour les familles de militaires


New identification cards for military families


By Allison Delaney

The new Military Family Identification card (MFID) is expected to make life easier for spouses of CF personnel.

The MFID is designed to provide immediate military family members with the recognition of being an integral and important part of the CF. Gloria Kelly, incoming co-chair- person of the Military Family National Advisory Board (MFNAB), said the little plastic card will accomplish even more.

"Up; until now we (military spouses) had to have the CF member with us to access services," she said. "This; allows families to access programs, services and amenities that are available to (them)."

In the Halifax area alone, where Ms. Kelly is posted with her husband, there are more than 17 pages on a web site that advertises discounts for military families. Businesses value their military customers, but patrons have to prove their CF status, she said. "Military; families have been saying for a long time they would like something that says they are part of the military family."

Off-base is not the only place the card will be useful. Ms. Kelly said the MFID will help family members access services on base as well. "When; you go to places like the pool, rink or MFRC (Military Family Resource Centre) you have something that says, unequivocally, that you're a member of the military family," she said. "When; you go to register your child for hockey at the base rink, who is to say you are a military spouse? Now we have something."

Owning the card is optional. It will be available to families of both Reserve and Regular Force members. Responsibility for the care and custody of the MFID rests with the CF member. "The; card has been approved by DND and now they are looking at how to get them to the families at the base level," said Ms. Kelly. "It;'s just going to make life so much easier."

It is not yet known when the cards will be ready for distribution to military family members.

par Allison Delaney


La nouvelle carte d'identité pour les familles de militaires (CIFM) rendra sûrement; la vie plus facile aux conjointes et conjoints des membres des FC.

La CIFM est conçue; pour faire reconnaître; les membres directs des familles de militaires comme partie intégrante; des FC. Gloria Kelly, nouvelle coprésidente; du Conseil consultatif national pour les familles des militaires (CCNFM), affirme que cette petite carte en plastique fera même; plus.

« Jusqu'à aujourd'hui, nous (les conjointes et conjoints de militaires) devions être; accompagnés; d'un membre des FC pour avoir accès; aux services, indique-t-elle. Cette carte permettra aux familles d'avoir accès; directement aux programmes, services et commodités; qui sont à leur disposition. »

Dans la seule région; de Halifax, où les Kelly sont affectés;, il y a plus de 17 pages sur un site Web pour annoncer les réductions; offertes aux familles de militaires. Les entreprises apprécient; leurs clients militaires, mais ces derniers doivent fournir une preuve de leur appartenance aux FC, ajoute Gloria Kelly. « Les familles de militaires souhaitent depuis longtemps un moyen de les identifier comme membres de la grande famille militaire. »

La carte ne servira pas uniquement à l'extérieur; de la base. Mme Kelly précise; que la CIFM permettra également; aux membres des familles de militaires d'avoir accès; aux services offerts à la base. « Pour avoir accès; à la piscine, à la patinoire ou au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM), on aura désormais; une preuve non équivoque; qu'on est membre d'une famille de militaire. Lorsqu'on va inscrire son enfant au hockey à la patinoire de la base, qu'est-ce qui prouve qu'on est conjointe ou conjoint de militaire? Maintenant, la preuve existe. »

La carte, facultative, sera offerte aux familles des membres de la Réserve; et de la Force réguli;ère.; C'est le militaire qui assumera la responsabilité de la CIFM. « La carte a reçu; l'approbation du MDN. On cherche maintenant un moyen de la faire parvenir aux familles sur les bases. Elle nous rendra la vie tellement plus facile! » conclut Mme Kelly.

On ne sait pas encore quand les cartes pourront être; distribuées; aux membres des familles de militaires.

June 1 1866: In Canada West, Militia soldiers in Toronto and Hamilton entrain for Fort Erie to repel the 800-strong Fenian force that invaded on May 31. The Fenians advance to head them off, and take up a position about 5 km from the railway station in Ridgeway, where the Militia soldiers get off the train.

June 2 1866: As the Militia forces march north from Ridgeway under the command of Lieutenant- Colonel Alfred Booker, they see Fenian mounted scouts. Thinking he is facing a cavalry charge, Booker orders his inexperienced troops to form a square, and confusion follows. The Fenians (most of them veterans of the U.S. Civil War) recognize an opportunity when they see one and launch a bayonet charge that drives the Militia off the field with 48 casualties-10 killed and 38 wounded. The Fenians' losses are light and their opposition is in disarray. However, with the U.S. Army closing in on their rear, they retreat across the Niagara River and disperse. 1917: At Esnes, France, Major William Avery Bishop of the Royal Flying Corps earns the Victoria Cross by single-handedly attacking a German airfield and destroying seven aircraft.

June 3 1885: At Steele Narrows, North-  
Western Territory, a North West  
Mounted Police troop led by  
Superintendent Samuel Benfield  
Steele meets a Cree force led by Big  
Bear. The engagement that follows is the last land battle to take place in  
Canada.

June 6 1944: After almost a year of preparation, the Allies launch Operation  
OVERLORD,
a massive sea-borne invasion of Normandy. Between dawn and sunset, 3rd Canadian Infantry  
Division (Major-General R.O.D.  
Keller) and 2nd Canadian Armoured  
Brigade (Brigadier R.A. Wyman) land on the beach between Baix and St-  
Aubin-sur-Mer, code-named Juno  
Beach; establish a lodgement area; and penetrate about 9 km inland, fighting hard all the way. During the next several days, they continue to advance against growing opposition, aided by highly effective tactical air support. The assault force is soon augmented by 2nd Canadian Infantry  
Division (Major-General Charles  
Foulkes) and 4th Canadian Armoured  
Division (Major-General George  
Kitching), to form Second Canadian  
Corps (Lieutenant-General Guy  
Simonds).

FOURTH


1er juin 1866 : Au Canada-Ouest, des miliciens de Toronto et de Hamilton partent en train afin de repousser 800 Fenians qui ont envahi le fort Éri;é le 31 mai. Les Fenians avancent pour les intercepter et prennent position à 5 km de la gare de Ridgeway, où les miliciens descendront.

Image

DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


Image: June 6, 1944: Canadian troops in the first assault wave bound for Juno Beach. The men in these landing craft are members of the Royal Winnipeg Rifles. Photo: National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

2 juin 1866 : Alors que les forces de la Milice se dirigent vers le nord de Ridgeway, sous le commandement du lcol Alfred Booker, ils aperçoivent; des éclaireurs; Fenians à cheval. Croyant faire face à une charge de cavalerie, le lcol Booker donne l'ordre à ses troupes inexpériment;ées; de former un carré et la confusion s'ensuit. Les Fenians (la majorité sont d'anciens combattants de la guerre de Sécession;) saisissent l'occasion et lancent une charge à la baïonnette; qui chasse les miliciens du champ de bataille. Bilan : 48 victimes, dont 10 morts et 38 blessés.; Les pertes des Fenians sont lég;ères; et leurs adversaires, en déroute.; Cependant, comme l'armée; américaine; les talonne, ils bat- tent en retraite de l'autre côt;é de la rivière; Niagara et se dispersent.  
1917 : À Esnes, en France, le maj William Avery Bishop, du Corps royal d'aviation, mérite; la Croix de Victoria pour avoir attaqué, en solo, un aéroport; allemand et détruit; sept avions.

3 juin 1885 : À Steele Narrows (T-N.-O.), une troupe de la Police à cheval du Nord-  
Ouest, menée; par le chef Samuel  
Benfield Steele, rencontre une force crie dirigée; par Big Bear. La bataille qui s'ensuit est le dernier engagement militaire à se dérouler; au Canada.

6 juin 1944 : Après; presque un an de préparation;, les Alliés; lancent l'Op Overlord, une invasion maritime d'envergure de la Normandie. Entre le lever et le coucher du soleil, la 3e Division de l'infanterie canadienne (mgén; R.O.D.  
Keller) et la 2e Brigade blindée; canadienne (brig R.A. Wyman) débarquent; sur la plage entre Baix et Saint-Aubinsur-Mer (nom de code : plage Juno). Ils établissent; des quartiers et s'avancent à environ 9 km à l'intérieur; des terres en combattant âprement.; Bén;éficiant; d'un soutien aérien; tactique très; efficace, ils continuent d'avancer pendant encore plusieurs jours, malgré une opposition croissante. La force d'attaque est bientôt; renforcée; par la 2e Division de l'infanterie canadienne (mgén; Charles  
Foulkes) et la 4e Division blindée; canadienne (mgén; George Kitching), qui formera le Deuxième; corps d'armée; canadien (lgén; Guy Simonds).

By/par Charmion Chaplin-Thomas


6 juin 1944. Des troupes canadiennes de la première; vague d'assaut se dirigent vers la plage Juno. Les hommes à bord des péniches; de débarquement; appartiennent au Royal Winnipeg Rifles.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Le leadership diffère; selon qu'on est anglophone ou francophone


par Aline Dubois


Le leadership pratiqué dans les Forces canadiennes serait fonction entre autres de l'origine linguistique de celui qui l'exerce.

Jacques Castonguay, historien militaire et psychologue, en est venu à cette conclusion à la suite de recherches et d'entrevues menées; auprès; d'officiers supérieurs; des FC. L'exercice du leadership, avance-t-il, présente; des similitudes. « Les officiers francophones et anglophones ont des traits de comportement communs : désir; d'assumer des responsabilités;, influence dominante, niveau d'intelligence gén;érale;, intégrit;é, connaissance des tâches.; Ils sont dignes de confiance et ont des motivations intrinsèques.; Mais certains traits diffèrent.; Le francophone pense de façon; plus abstraite que l'anglophone. Le francophone ressent un besoin d'accomplissement plus marqué que l'anglophone. Les francophones sont plus sociables, davantage extravertis, prévenants; et expriment plus facilement leur joie de vivre. Ils transgressent davantage les

contraintes et ont plus tendance à prendre des décisions; sans recourir à une autorité supérieure; que les anglophones, plus disciplinés; et plus attachés; aux traditions. »

Les francophones sont plus concernés; par les individus, alors que les anglophones sont davantage axés; sur la tâche.; « Là où un officier anglophone dit à ses troupes : "Allez-y!", son homologue francophone dira : "Allons-y!" affirme M. Castonguay. Mais ces différences;, conclut-il, ne nuisent pas au bon fonctionnement des FC. Le conférencier;, qui a ét;é recteur de l'ancien Collège; militaire royal de Saint-Jean après; y avoir ét;é directeur du département; de psychologie et doyen de la faculté des humanités;, attribue plutôt; les bouleversements qui secouent l'institution à un manque d'éthique; et au non-respect des valeurs militaires. M. Castonguay, auteur entre autres d'une douzaine de volumes sur l'histoire militaire canadienne, faisait cette réflexion; lors du Colloque d'histoire militaire canadienne qui se tenait à Ottawa du 5 au 9 mai.

Image: DuboisPhoto: Aline

Selon l'historien militaire et psychologue Jacques Castonguay, le leadership diffère; selon qu'on est anglophone ou francophone, mais ces différences; ne nuisent pas au bon fonctionnement des FC.

Jacques Castonguay, a military historian and psychologist, said recently that leadership styles within the CF vary according to the linguistic origin of those practising it. These differences do not impede the proper functioning of the CF, he said.

Different language, different leadership


By Aline Dubois


Leadership within the CF varies according to the linguistic origin of those practising it, according to a military historian and psychologist who spoke at the recent Canadian Military History Conference (CMHC).

Jacques Castonguay came to this conclusion following research and interviews conducted with senior CF officers. Some leadership traits are universal, he said. "Francophone and Anglophone officers have common behavioral traits: desire to

take responsibility, dominating influence, general intelligence level, integrity and job knowledge. They are trustworthy and positively motivated. "

However, he said, some approaches are visibly different. "Francophones think more abstractly than Anglophones and feel a greater need for accomplishment than Anglophones. Francophones are more sociable, more extroverted and considerate, and express their joie de vivre more easily. They also bend the rules more and

are more likely to take decisions without consulting a higher authority than Anglophones, who are more disciplined and more attached to tradition."

Francophones are more concerned with individuals while Anglophones focus more on the task to be accomplished. "Where an Anglophone officer might say to his troops "Go do it!" his or her Francophone counterpart would likely say "Let's go," said Mr. Castonguay. These differences do not impede the proper func-

tioning of the CF, he concluded. Rather, Mr. Castonguay, who was Rector of the former Saint-Jean Military College after serving as Head of the Psychology Department and Dean of the Humanities Faculty, attributed current challenges to a lack of ethics and disrespect for military values.

Mr. Castonguay, who has published a dozen books on Canadian military history, made these remarks at the CMHC, which was held in Ottawa May 5-9.

Rethinking military culture


La culture militaire est à repenser


par Aline Dubois


By Aline Dubois

The CF's organizational culture should be reconsidered and tendencies toward silence must be reversed. That was the message given by Captain Claude Beauregard May 8 at the Canadian Military History Conference (CMHC).

Capt Beauregard, an analyst with the Quality of Life Project Office, made these remarks during a speech entitled "Military Culture as a Factor in Explaining the Problems of the Canadian Forces". His observations are a reflection on four reports he analyzed in the course of his duties.

Capt Beauregard criticized aspects of the CF's military culture and based his remarks on the Sharpe Report, which he compared to the Somalia Report. "In both cases, the problems were essentially the same: NDHQ staff misunderstood conditions in the field and the troops deployed had difficulty getting information. The context had changed, but the CF's doctrine and organization remained the same."

Capt Beauregard referred to decisions made concerning health services in the CF. "Budget reductions were not foreseen, nor were environmental and occupational health issues taken into account," he said. "This increased the demand for services in those areas." Research and reflection are not always encouraged in the military, often to the detriment of strategic planning, he said.

Capt Beauregard pointed to another study, "Canadian Officership in the 21st Century," which found reform of the officer corps is vital to the survival of the military institution. The creation of a CF university is essential, the report said. However, the authors of the study doubt the military has the skills and vision required to make these changes. They also question the quality of the diplomas and degrees earned by some officers.

The Minister's Monitoring Committee on Change in the Department of National Defence and the Canadian Forces, Final Report 1999, suggested some superior officers do not consider reorganization a priority, he added.

Capt Beauregard is working toward a post-doctoral degree in information control and manipulation at Université Laval in the city of Québec; and sits on the Board of Directors of the Canadian Historical Association.

La culture organisationnelle des FC est à repenser et le culte du silence qui prévaut; dans cette institution est à bannir. Telle est la teneur des propos du capt Claude Beauregard, analyste au Bureau du projet Qualité de vie, qui prenait la parole le 8 mai dernier à l'occasion du Colloque d'histoire militaire canadienne. La conférence; du capt Beauregard, intitulée; La culture militaire comme él;ément; d'explication des problèmes; des Forces canadiennes, se voulait une réflexion; sur quatre rapports qu'il a analysés; dans le cadre de ses fonctions.

Le capt Beauregard a condamné la culture militaire des FC en s'appuyant sur le rapport Sharpe, qu'il a comparé à celui de la Somalie. « Dans les deux cas, les problèmes; étaient; essentiellement les mêmes; : le personnel du QGDN comprenait mal les conditions dominantes sur le terrain et les troupes déploy;ées; avaient de la difficulté à recevoir l'information. Le contexte avait changé, pourtant la doctrine et l'organisation des FC étaient; demeurées; les mêmes.; »

Le capt Beauregard a également; fait allusion aux décisions; prises au sujet des services de santé dans les FC. « On n'avait ni prévu; la réduction; des budgets, ni tenu compte des questions liées; à l'environnement et à l'hygiène; professionnelle, qui ont augmenté la demande de services dans ces domaines », a-t-il précis;é, déplorant; le fait que la recherche et la réflexion; ne soient pas encouragées; chez les militaires et qu'une tactique omniprésente; l'emporte malheureusement trop souvent sur une stratégie; inexistante.

Le capt Beauregard s'est également; penché sur une autre étude;, Canadian Officership in the 21st Century, selon laquelle la réforme; du corps des officiers est essen- tielle à la survie de l'institution militaire et la création; d'une université des FC s'impose. Mais les auteurs de cette étude; doutent que les FC possèdent; les qualités;, les connaissances et les aptitudes intellectuelles requises pour procéder; à de tels changements. Ils remet- tent aussi en question la qualité des diplômes; obtenus par les officiers.

Le Rapport final 1999 du Comité de surveillance des changements au sein du MDN et des FC, selon lequel certains membres de la haute direction ne considèrent; pas le virage organisationnel comme une priorité, a également; ét;é évoqu;é par le capt Beauregard.

Le conférencier;, qui termine des études; post-doctorales à l'Université Laval, à Québec;, sur le contrôle; et la manipulation de l'information, siège; également; au conseil d'administration de la Sociét;é historique du Canada.

Image: DuboisPhoto: Aline

Selon une étude; citée; par le capt Claude Beauregard, la réforme; du corps des officiers est essentielle à la survie de l'institution militaire et la création; d'une université des FC s'impose.

Capt Claude Beauregard, who advocates the creation of a CF university, referred to a study which said reform of the officer corps is vital to the survival of the military.

Vol. 3, No. 20, 2000



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