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Les cadets honorent le Soldat inconnu
Anciens et nouveaux ont fait connaissance à
l'occasion de la récente; cér;émonie; honorant
le Soldat canadien inconnu à Ottawa. Les
cadets de toutes appartenances se sont joints
aux anciens combattants et aux membres
des FC pour rendre un hommage commun
aux sacrifices humains en défense; de la liberté et de la paix.
Du 25 au 28 mai, des jeunes des cadets
de l'Air, de l'Armée; et de la Marine ainsi
que des membres des Rangers juniors
canadiens ont aidé les anciens combattants
au rapatriement du Soldat inconnu. Les
jeunes ont accompagné les visiteurs à la
veille dans le Hall d'honneur sur la Colline
du Parlement, ils ont aidé les anciens combattants handicapés;, ils ont distribué des
programmes et ont défil;é au Monument
commémoratif; de guerre du Canada.
Le cpl Vicky Chevrier, âg;ée; de 16 ans, et
le sgt Sophie Annanack, des Rangers juniors canadiens, ont fait le voyage de
Kangirsualujjuaq, près; de la rivière;
Churchill au Nunavut, afin de participer
aux cér;émonies.; C'était; leur premier voyage
à Ottawa et toutes deux ont ét;é éblouies; par
la grandeur et la splendeur de l'év;énement.;
« C'était; incroyable. Je n'ai jamais vu
autant de catégories; de soldats et d'anciens combattants », s'exclama le cpl
Chevrier. « C'était; très; spécial.; Je pensais
à lui, à son travail et aux choses qu'il
devait faire. C'était; triste [...] il était; probablement le bon ami de quelqu'un. »
Le sous-officier breveté de 2e classe
Chelsey Monette, du 832 Ottawa Twillick
Squadron, croit que le tombeau commémoratif; du Soldat inconnu est un objet
ayant une valeur historique importante
pour le Canada. L'adj Monette, un cadet
de l'Air de 18 ans, a visité le Plateau de
Vimy pendant qu'elle vivait en Allemagne
avec sa famille. Elle affirme que le Soldat
inconnu fait partie de l'histoire canadienne et qu'il fallait le ramener au Canada.
« Les cér;émonies; lui ont rendu le respect
qui lui était; dû », a-t-elle ajouté.;
Le sgt Kessy Bergeron, cadet du 2644
Corps de cadets de l'Armée-R;égiment; de
Hull, aime participer à des cér;émonies.;
Âgé de 18 ans, il s'apprête; à quitter les
cadets de l'Armée; et souhaite faire carrière;
dans les FC. Il rêve; de devenir parachutiste
depuis l'âge; de 8 ans. Il s'est déj;à rendu au
centre de recrutement et aimerait se join-
dre au Troisième; bataillon du Royal
Canadian Regiment de Petawawa.
« Les cadets font partie de ma vie. Ce n'est
pas un passe-temps, c'est un emploi »,
avoue-t-il. « Je sers mon pays et le drapeau. Je
suis très; patriotique. » Le sgt Bergeron, qui a
assisté aux cér;émonies; de la fin de semaine,
a passé beaucoup de temps avec les anciens
combattants. « Plusieurs de leurs amis [des
anciens combattants] sont morts pour que
nous puissions vivre en paix », dit-il. « C'est
important que les anciens soldats sachent
que nous les aimons. [La cér;émonie;] était;
vraiment belle. Les Canadiens deviennent
plus patriotiques, j'étais; très; fier. »
Le pm 1 Kristin Thomas du 319 Centurion
était; surprise de voir tant de jeunes de son
âge; dans la foule. Ce cadet de la Marine âg;é
de 17 ans a passé la fin de semaine à aider les
anciens combattants pendant la veille, qui
s'est poursuivie jusqu'à ce que le Soldat
inconnu soit enterré au pied du Monument
commémoratif; de guerre du Canada. « En
tant que cadet, je connais bien les activités;
militaires et je comprends l'histoire du
Canada », a-t-elle déclar;é.; « C'était; bien de
voir que d'autres jeunes ont assisté à la cér;é-;
monie, pas seulement des cadets. »
Le tombeau du Soldat inconnu a permis
de rappeler à tous les Canadiens que des vies
humaines ont ét;é sacrifiées; pour notre
engagement à vouloir la paix et la liberté
dans le passé, le présent; et l'avenir. « C'est
un morceau de notre histoire contenant tous
les ingrédients; du Canada. Des soldats sont
morts et, grâce; à eux, nous vivons et nous
sommes libres », a dit le m 1 Thomas. «
C'était; notre façon; de leur rendre hommage
et de leur dire merci. J'étais; très; honorée; de
faire partie de la cér;émonie.; »
par Allison Delaney
Image: GregorPhoto: Cpl / cpl
Paul M
Home at last: Chaplain General BGen Murray Farwell blessing the remains of
the Unknown Soldier, brought from Vimy, France, to be reinterred at the
National War Memorial, in Ottawa on May 28.
Enfin de retour : Le 23 mai dernier, à Ottawa, l'aumônier; gén;éral;, le bgén;
Murray Farwell bénit; la dépouille; du Soldat inconnu, rapatriée; de Vimy, France,
pour être; réinhum;ée; au Monument commémoratif; de guerre du Canada.
Cadets honour
Unknown Soldier
By Allison Delaney
Image: A mourning figure on
France's Vimy Battlefield Memorial. The remains of Canada's Unknown Soldier were
exhumed from a nearby cemetery May 25.Statue de femme en deuil au Plateau de Vimy.
Le 25 mai, la dépouille; du Soldat inconnu du Canada a ét;é exhumée;
d'un cimetière; adjacent.Photo: Sgt / sgt France Dupuis
Old met new at the ceremony for Canada's
Unknown Soldier in Ottawa when cadets of
all stripes joined veterans and CF members
in common respect for the human cost of
freedom and peace.
From May 25 to 28, youths from air,
army and sea cadets, together with members of the Junior Canadian Rangers, assisted veterans in the repatriation of the
Unknown Soldier. The youths accompanied
visitors to the vigil in the Hall of Honour on
Parliament Hill, assisted disabled veterans,
distributed programs at the cenotaph and
paraded at the National War Memorial.
Junior Cadet Rangers 16-year-old
Corporal Vicky Chevrier and 15-year-old
Sergeant Sophie Annanack travelled from
their community of Kangirsualujjuaq, near
the Churchill River in Nunavut, to take part
in the ceremonies. This was their first time
in Ottawa, and both were overwhelmed
with the pomp and splendour in which the
event took place.
"It was incredible. I've never seen so
many different kinds of soldiers and veterans," said Cpl Chevrier. "It was very special. I was thinking about him, his job and
the things he had to do. It was sad ... he
probably was a good friend to somebody."
Warrant Officer Second Class Chelsey
Monette of 832 Ottawa Twillick Squadron
said the Tomb of the Unknown Soldier
memorial is an important piece of
Canadian history. WO Monette, an 18-year-
old air force cadet, visited Vimy Ridge
when she was living with her family in
Germany. She said the Unknown Soldier
was a necessary piece of history to bring
back to Canada. "The celebrations gave the
respect that soldier deserved," she said.
Cadet Sergeant Kessy Bergeron of 2644
Army Cadet Corps-Régiment; de Hull loves
participating in ceremonial events. At 18
years of age he is ready to leave the Army
cadets and looks forward to a career in the
CF. Since he was 8 years old, Sgt Bergeron
has dreamed of being a paratrooper. He has
already been to the recruiting centre and is
looking at joining the Third Battalion, Royal
Canadian Regiment, in Petawawa.
"Cadets has been a part of my life. It's
not a hobby, it's a job to me," he said. "I
serve my country and the flag. I'm very
patriotic." Sgt Bergeron, who attended the
weekend ceremonies, spent a lot of his
time visiting with veterans. "Many of their
[the veterans] friends died so we could live
in peace," he said. "It's important the ex-
soldiers know that we care for them. [The
ceremony] was really nice to see. Canada
is becoming more patriotic, and I was
very proud."
Petty Officer First Class Kristin Thomas
of 319 Centurion was surprised to see so
many young people her age in attendance. The 17-year-old sea cadet spent
the weekend assisting veterans during the
vigil, which took place all weekend until
the Unknown Soldier was finally laid to
rest at the foot of the National War
Memorial. "Being a cadet, I'm familiar
with military stuff and I understand
Canadian history," she said. "It was good
to see there were other young people
there, not just cadets."
The Tomb of the Unknown Soldier has
been hailed as a reminder to all
Canadians of the human cost of our
country's commitment to the cause of
peace and freedom in the past, present
and future. "It is a piece of history with all
of Canada in it. Soldiers passed on, and
because of that, we get to live and be
free," said PO1 Thomas. "This was a way
for us to pay our respects and say thank
you. It was an awesome honour to be a
part of it."
Vol. 3, No. 21, 2000
Le système; de sécurit;é
électronique; du QGDN bientôt;
remis en service
par Allison Delaney
Le système; de sécurit;é électronique; du
QGDN sera activé et remis en service
avant la fin de juillet, a affirmé Peter
Foottit, directeur des systèmes; d'information du Groupe des finances et services
du Ministère; .
Les lecteurs de cartes à puce montés;
sur tourniquets qui limitent l'accès; au
complexe sont hors service depuis que le
système; a ét;é désactiv;é avant le passage à
l'an 2000. Puisque le système; n'était; pas
conforme à l'an 2000 et n'avait aucun
contrat d'entretien depuis juillet 1999, les
dirigeants du MDN ont jugé qu'il était;
préf;érable; de fermer le système; plutôt; que
de s'exposer à des problèmes.;
Un nouveau contrat sera bientôt;
accordé, et on prendra ensuite les mesures
pour remettre le système; en service.
« Pour le moment, nous essayons de le rendre opérationnel; et conforme à l'an 2000 »,
a affirmé Peter Foottit. « Une fois le système;
remis en service, nous aurons jusqu'à juillet
2001 pour décider; de son avenir. »
Bien que le 31 décembre; soit passé,
les systèmes; doivent tout de même; être;
conformes à l'an 2000 afin de pouvoir
traiter les dates des années; 2000.
M. Foottit a expliqué qu'encore aujourd'hui, les dates pourraient être; interprét;ées;
comme celles des années; 1900, à moins que
le système; ne soit configuré pour reconnaître; la différence.;
Un contrat d'entretien à court terme a
ét;é signé, laissant aux dirigeants du MDN
le temps de décider; ce qu'ils comptent faire
en matière; de sécurit;é.; Le lcol Jacques
Taillefer, chef d'état-major; de l'Unité de
soutien des FC Ottawa, a expliqué que le
MDN préf;érerait; un système; de sécurit;é
intégr;é, qui permet aux personnes
autorisées; l'accès; à toutes les installations à
l'aide d'une seule carte. « Nous devons
savoir qui entre dans nos édifices; et qui s'y
trouve », a-t-il dit.
Depuis décembre; 1999, les commission-
naires vérifient; visuellement les laissez-
passer de sécurit;é des gens qui entrent au
QGDN. Le quartier-gén;éral; est sans
système; de sécurit;é électronique; depuis
presque six mois, mais le lcol Taillefer
affirme qu'il est plus important de
concevoir et d'installer un bon système; que
d'en installer un trop rapidement qui
pourrait tomber de nouveau en panne.
« Nous voulons un meilleur système; dans
tous nos édifices;, a-t-dit. Nous voulons nous
NDHQ electronic security system
to be fixed soon
By Allison Delaney
National Defence Headquarters should
have its electronic security system up and
running by the end of July, said Peter
Foottit, Director of Information Systems for
Finance and Corporate Services Group.
Electronic card readers mounted on
turnstiles controlling access to the complex have been kaput since the system was
shut down prior to the Year 2000 rollover.
Deemed not Y2K compliant and without a
maintenance contract since July 1999,
DND officials decided it was better to shut
the system down than risk problems.
A new contract to establish the system
will be awarded soon. Then, steps will be
taken to get the system up and running
again. "Our focus right now is to get the
system fully operational and Y2K compliant," said Mr. Foottit. "Once we are operational, we have until July 2001 to look at
the future of the system."
While December 31, 1999, has passed,
systems still have to be Y2K compliant to
handle the new 2000 dates. Even now, Mr.
Foottit said dates could be mistaken for
those in the 1900s unless the system is
equipped to recognize the difference.
Meantime, a short-term maintenance
contract has been signed, giving DND officials time to decide what they want to do
in terms of security. Lieutenant-Colonel
Jacques Taillefer, Chief of Staff for
Canadian Forces Support Unit Ottawa,
said, ideally, DND would like to have an
integrated security system allowing authorized personnel access to all facilities
through the use of one card. "We need to
know who is coming into the building and
whom we have in the building," he said.
Since December 1999, commissionaires
have been visually checking security passes
as people enter NDHQ. It has been almost
six months since NDHQ has had an electronic security system in place, but LCol
Taillefer said it is more important to have
the system created and installed properly
than rushing and having it crash again. "We
want to make the system better and have a
more comprehensive system throughout all
our buildings," he said. "We want to make
sure it is good and can do the job."
Expressément; pour vous :
M. Wayne Lee, qui a élabor;é le
programme EXPRES FC en 1988,
s'est vu décerner; le Médaillon; des
Forces canadiennes pour service
distingué.; M. Lee, détenteur; d'un
doctorat en physiologie de l'exercice
a reçu; ce médaillon;, l'honneur
militaire le plus élev;é présent;é à
un civil, des mains du CEM, le
gén; Maurice Baril. Le programme
EXPRES FC a constitué la base
des normes de conditionnement
physique de la Force terrestre, des
pompiers et des techniciens en
recherche et sauvetage.
Expressly for you: Mr. Wayne Lee,
who developed the CF EXPRES
program in 1988, was awarded the
CF Medallion for Distinguished
Service. Mr. Lee, who has a PhD
in exercise physiology, received the
award, the highest military honour
possible for a civilian, from CDS
Gen Maurice Baril. The CF EXPRES
program formed the foundation for
the Land Force Command Physical
Fitness Standard, Fire Fighter Fitness
Standard, and Search and Rescue
Technician Fitness Standard.
Image: Photo: Mitch Gillett
Job search help for
military spouses
By Aline Dubois
CF Military Family Resource Centres
(MFRC) in Canada, the United States and
Europe will soon have access to Adult
Choice, a specialized job-search software package.
Frequent transfers faced by military personnel are often perceived by their spouses as major roadblocks to finding a job
and even more so to pursuing a career.
Further, as these spouses adapt to new
environments, job searches often turn into
what seem to be military obstacle courses.
Adult Choice is designed to provide
new ways of evaluating individuals' work
experience, establishing links among
their transferable skills, interests and priorities, and providing various career and
training opportunities.
The package provides a direct link to
job banks in Canada and help in writing
résum;és.; It includes a self-evaluation
module through which job searchers can
review their professional qualifications,
identify transferable skills, and link occupations, study programs and educational
institutions.
This acquisition by the MFRCs was
made possible by a three-year, $45,000
grant by the Bank of Montreal. The package is already available at the CF
Rockcliffe Base MFRC in Ottawa, where it
was officially launched on May 15; other
centres are receiving their packages now.
For more information, visit the
Careerware Web site at www.careerware.com.
Aide en matière; de
recherche d'emploi
pour les conjoints(es)
de militaires
par Aline Dubois
Dans les semaines à venir, les Centres de
ressources pour les familles de militaires
(CRFM) des FC du Canada, des États-;
Unis et d'Europe auront à leur disposition
« Choix Adulte », un logiciel spécialis;é en
recherche d'emploi.
Les fréquentes; mutations auxquelles sont
confrontés; les militaires sont souvent vécues;
par leurs conjoints et conjointes comme des
entraves majeures à l'obtention d'un emploi
et à plus forte raison, à la poursuite d'une
carrière; professionnelle. Quand, en plus, on
doit s'adapter à un nouvel environnement, la
recherche d'un emploi tient souvent du parcours du combattant.
« Choix Adulte » a donc ét;é conçu; pour
fournir aux adultes de nouvelles façons;
d'évaluer; leur expérience; de travail et
d'établir; des liens entre leurs compétences; transférables;, leurs intér;êts; et leurs
priorités;, ainsi que diverses possibilités; de
carrières; et de formation, peut-on lire
dans le document promotionnel.
Le logiciel offre un lien direct aux banques d'emploi du Canada et permet de rédiger; les curriculum vitae. Il comprend en
outre un module d'auto-évaluation; grâce;
auquel le chercheur d'emploi peut passer en
revue ses antéc;édents; professionnels, identifier ses compétences; transférables;, et relier
les professions, les programmes d'étude; et
les établissements; d'enseignement.
Cette acquisition des CRFM a ét;é faite
grâce; à une contribution de 45 000 $, étal;ée;
sur trois ans, de la Banque de Montréal.; Le
logiciel est déj;à disponible au Centre de la
base des FC de Rockliffe, à Ottawa, où a eu
lieu l'annonce officielle le 15 mai dernier.
Les autres Centres recevront le leur
dans les semaines à venir.
Ceux et celles qui sont intéress;és; peu-
vent d'ores et déj;à consulter le site Web de
Logicarrières; en tapant : www.careerware.com
The Maple Leaf / La Feuille d'érable;
KRWAU completed missions
and helped children in Kosovo
Treatment of
CF officers in Congo
was 'non-issue'
By Mitch Gillett
An administrative hiccup that soured a
visit to Congo by two CF officers went
from bad to worse, with allegations of a
cover-up; however, Defence spokesperson Lieutenant-Commander Jeff Agnew
said there was no cover-up.
"In the series of things that happen to
CF members abroad, it was something
that did not merit a press release," he said.
"There was simply a problem with our
people and their clearances. Of the 300
things that happened to Canadian soldiers
on any given day, such as people being
shot at, this incident was a non-issue.
"They were not beaten ... handcuffed
and thrown in jail," he said. "They had their
passports taken away [and] their rooms
searched, and they were questioned. They
were sent back to their hotel rooms, sent
back to the embassy. [They] got their passports back and left the country."
On April 1, two days after entering the
country in civilian clothes on military
business, Captains Shawn Bannach and
Brian East were ordered back to their hotel
rooms in Kinshasa. The two officers were
summoned to a hotel room where they
were questioned and filmed about the purpose of their visit. A state-run television
station aired footage of the questioning.
The next day, plainclothes agents
armed with search warrants came to their
rooms to inspect and do an inventory of
their personal belongings. During the
search of his room, Capt East, as he
reached to answer the phone, was hit by
one of the agents.
Once the security team was finished in
the rooms, the two officers were transported in a vehicle with darkened windows to an office where they were asked
more questions.
"The biggest concern Brian and I had
during the six-hour period, we had asked if
we could phone our embassy, and we were
told no," said Capt Bannach. "Nobody
knew where we were. I had just finished a
situation report with our command centre
here, and no one knew we were here."
A misunderstanding over some paperwork the two officers filled out when they
entered the country triggered the incident.
At the same time, a CF officer with the
UN met them at the airport, which
seemed to add to the confusion.
The two officers were on Canadian military business, not UN matters, and
should have been met by a Canadian
embassy official. They were visiting
Congo to see what kinds of services are
available if Canada decides to send more
observers to the region.
Since Captains East and Bannach left
the country prematurely, a second team
will be sent to Congo to complete the
mission.
Le traitement de deux
officiers des FC au Congo :
« une affaire banale »
par Mitch Gillett
Un accrochage administratif qui a laissé une
ombre sur la visite de deux officiers des FC
au Congo s'est envenimé à la suite d'accusations de dissimulation; le porte-parole de la
Défense;, le capc Jeff Agnew, a nié qu'il y avait
dissimulation des faits.
« Parmi les incidents qui surviennent
aux FC à l'étranger;, cette affaire ne méritait;
pas qu'on l'annonce à la presse », a-t-il
déclar;é.; « Il y a simplement eu un problème;
de formalités; d'arrivée; de nos militaires. Sur
les quelque 300 incidents qui touchent les
soldats canadiens en un jour donné (p. ex.
être; atteint d'une balle), celui-ci était; sans
importance. »
« Ils n'ont pas ét;é battus [...] menottés; et
jetés; en prison », a-t-il ajouté.; « On leur a
enlevé leurs passeports, [et] on a fouillé
leurs chambres, on les a interrogés;, on les a
envoyés; dans leurs chambres d'hôtel;,
ensuite à l'ambassade. On leur a remis leurs
passeports et ils ont quitté le pays. »
Le 1er avril, deux jours après; leur entrée; au
pays en tenue civile pour une mission militaire, les capitaines Shawn Bannach et Brian
East ont reçu; l'ordre de rester dans leurs
chambres d'hôtel; à Kinshasa. Les deux
officiers ont ét;é convoqués; dans une chambre d'hôtel; où ils ont subi un interrogatoire
filmé sur l'objet de leur visite. Une station de
tél;évision; de l'État; a diffusé l'enregistrement
de l'interrogatoire.
Le jour suivant, des agents en tenue civile
sont entrés; dans leurs chambres avec un
mandat de perquisition pour fouiller et faire
un inventaire de leurs effets personnels.
Pendant la fouille de sa chambre, le capt East
a ét;é frappé par l'un des agents alors qu'il
essayait de répondre; au tél;éphone.;
Une fois que l'équipe; de sécurit;é a
complét;é sa fouille, les deux officiers ont ét;é
conduits dans un véhicule; aux vitres teintées;
à un bureau où on leur a posé d'autres
questions.
« Ce qui nous a préoccup;és; le plus,
Brian et moi, c'est que durant l'interrogatoire qui a duré six heures, nous avons
demandé si nous pouvions appeler notre
ambassade et ils nous l'ont refusé », a dit le
capt Bannach. « Personne ne savait où
nous étions.; Je venais juste de donner un
compte rendu de la situation à notre centre
de commandement local et personne ne
savait que nous étions; ici. »
C'est un malentendu concernant certains documents que les deux officiers
avaient remplis à leur entrée; au pays qui a
déclench;é cet incident. Par ailleurs, un
officier des FC au service de l'ONU les a
accueillis à l'aéroport;, ce qui a semblé
accentuer la confusion.
Les deux officiers qui étaient; en mission
militaire canadienne, et non au service de
l'ONU, auraient dû être; accueillis par un
agent de l'ambassade canadienne. Leur visite au Congo visait à explorer les services
disponibles dans la région; si le Canada
décidait; d'y envoyer plus d'observateurs.
Comme les capitaines East et Bannach
ont dû quitter le pays plus rapidement que
prévu;, une deuxième; équipe; sera envoyée;
au Congo pour finir la mission.
By Capt J. Lemaire-Martin
430 Tac Hel Sqn took an active part in stabilization operations in Kosovo, particular-
ly in the area of responsibility of the Central
Multinational Brigade under British command.
Better known as the KRWAU (Kosovo
Rotary Wing Aviation Unit), 430 Tac Hel
Sqn members completed four different
humanitarian aid projects.
First, they sponsored a Scouts and
Guides group in the Donja Koretica
region. Captains Knaul and Dubois and
Corporal Couture ran the group during
most of the winter and spring of 2000.
Second, a day care centre was sponsored
by Captains Delisle and Girard. On weekends, children were given first aid and mine
awareness courses, a multimedia presentation on Canada-and dancing lessons.
For the third project, our aircraft maintenance team, led by Warrant Officer Roi
and Master Corporals Laflamme and
Bolduc, constructed five bungalows to
house the Enfants réfugi;és; du monde
organization, which is active around the
village of Poklek, just north of Donja
Koretica. The inhabitants of this village
were terribly shaken in the summer of
1999 by the massacre of several Albanian
children by a group of Serb militiamen.
The fourth project was an initiative of
Capt Boer. A playground was set up in the
yard of an elementary school in the village of Globar.
From an operational viewpoint, 430 Tac
Hel Sqn accomplished a vast amount of
work in a short time. The 1000th mission
was completed after some four months in
the theatre of operations, and 430 Tac Hel
Sqn also took part in flying the 3000th
cumulative mission of the two rotations.
KRWAU crews carried out border surveillance, escorted bus convoys, and performed patrols and night surveillance using
a high-intensity spotlight and an infrared
surveillance system. They also gave very
effective assistance to Allied troops during
weapons and vehicle searches.
Image: Play station: In
their spare time, members of 430 Tac Hel Sqn helped children in Kosovo by, among
other things, setting up a playground.Bien joué: Pendant leurs
loisirs, les membres de l'Escadron 430 Tac Hel ont aidé des enfants du Kosovo
à, entre autres, installer un terrain de jeu.
Le KRWAU a complét;é
des missions et aidé des enfants au Kosovo
Le 430 ETAH a participé activement aux
opérations; de stabilisation du Kosovo, plus
spécialement; dans la zone de responsabilité de la brigade multinationale centrale
sous tutelle britannique.
Mieux connu sous l'acronyme KRWAU
(Kosovo Rotary Wing Aviation Unit),
(Unité d'hélicopt;ères;) les membres du 430
ETAH ont mené à terme quatre différents;
projets d'aide humanitaire.
Dans un premier temps, ils ont parrainé
un groupe de Scouts et de Guides de la
région; de Donja Koretica. Les capitaines
Knaul et Dubois ainsi que la cpl Couture
ont ét;é responsables du groupe durant la
majeure partie de l'hiver et du printemps
2000.
Le deuxième; projet fut le parrainage
d'une garderie de la région; par les capitaines Delisle et Girard. Plusieurs activités;
ont ét;é organisées; de façon; à instruire et à
divertir les jeunes enfants durant les fins de
semaine. Parmi les activités; offertes, mentionnons des cours de premiers soins et de
sensibilisation aux dangers que représen-;
tent les mines, une présentation; multimédia; du Canada et des cours de danse.
Le troisième; projet en a ét;é un d'envergure. Notre équipe; d'entretien des aéronefs;,
dirigée; par l'adjudant Roi et les caporaux-
chefs Laflamme et Bolduc, a mené à terme
la construction de cinq bungalows qui serviront à abriter les locaux de l'organisme
« Enfants réfugi;és; du monde », qui oeuvre
dans la région; du village de Poklek, situé à
quelques kilomètres; au nord de Donja
Koretica. Les habitants de ce village ont ét;é
terriblement bouleversés; à l'ét;é de 1999 lors
du massacre de plusieurs enfants albanais
par un groupe de la milice serbe.
Finalement, le quatrième; projet a ét;é
l'initiative du capt Boer. Il s'agit d'un terrain de jeux qui a ét;é installé dans la cour
de l'école; primaire du village de Globar.
Dans le domaine opérationnel;, le 430
ETAH a accompli énorm;ément; de travail en
peu de temps. La 1000e mission a ét;é complét;ée; après; environ quatre mois en théâtre;
d'opérations.; Soulignons également; que le
430 ETAH a participé au vol de la 3000e
mission cumulative des deux rotations.
Les équipages; du KRWAU ont effectué la
surveillance de frontière; et des escortes de
convois d'autobus, des insertions de
patrouilles et de la surveillance de nuit à
l'aide du projecteur à haute intensité et du
système; de surveillance infrarouge. Ils ont
aussi apporté une aide très; efficace aux
troupes alliées; à l'occasion de fouilles
d'armes et de véhicules.;
par le capt J. Lemaire-Martin
Vol. 3, No. 21, 2000
Les soldats canadiens connaissaient le fameux
bouclier rouge et lui faisaient confiance lorsqu'ils
avaient besoin des conseils, du soutien et des distractions si nécessaires; des réalit;és; de la guerre.
L'Armée; du salut offrait de tout : du papier à écrire;
gratuit et des périodiques; jusqu'à des longs métrages;
et des év;énements; sportifs durant les Première; et
Seconde Guerres mondiales et la guerre froide.
Des douzaines de cantines fixes et mobiles
offraient des rafraîchissements; aux troupes fatiguées;
et aidaient à garder un bon morale. Des centres de
repos et de villégiature; étaient; disponibles pour le
divertissement et la détente; des troupes canadiennes
en congé en Angleterre, en Italie, en France, en
Belgique et en Hollande. Au pays, l'Armée; du salut a
établi; un réseau;, d'un océan; à l'autre, de 165 centres,
abris, hébergements;, cantines et autres installations
boucliers rouges, afin d'offrir des aménagements; de
base et des logements aux militaires.
Les frais de services du bouclier rouge, au
Canada et outre-mer, se sont élev;és; à 21 000 000 $
durant la Seconde Guerre mondiale, pour fournir
plus de 270 millions de feuilles de papier à écrire; et
d'enveloppes, 38 millions de breuvages chauds des
cantines mobiles et 35 millions de repas chauds,
servis dans des abris et des hébergements.; Plus de
68 millions de personnes ont assisté à des films et
à des concerts de l'Armée; du salut.
L'Armée; du salut a poursuivi sa mission durant la
guerre froide, au service des Forces canadiennes de
l'OTAN. Il y avait des installations de repos et de vil
légiature; presque partout où les Canadiens étaient;
en devoir en Allemagne de 1955 jusqu'au départ; des
troupes en 1993.
Canadian soldiers identified and relied upon the
famous Red Shield for guidance, support and much-
needed diversion from the realities of war.
The Salvation Army provided everything from free
writing paper and magazines to feature films and
sporting events during the First and Second World
War and the Cold War.
Dozens of fixed and mobile canteens provided
refreshments for tired troops and helped maintain
morale. In Britain, Italy, France, Belgium and the
Netherlands, rest and recreation centres were available for the entertainment and relaxation of Canadian
troops on leave. On the home front the Salvation Army
established a coast-to-coast network of 165 Red
Shield centres, huts, hostels, canteens and other facilities to provide basic amenities and accommodations
for military personnel.
Red Shield services in Canada and abroad during
the Second World War cost $21 million, providing
Canadians with more than 270 million sheets of writing paper and envelopes, 38 million hot beverages
from mobile canteens and 35 million meals, served in
huts and hostels. More than 68 million people attended Salvation Army films and concerts.
The Salvation Army continued its mission during
the Cold War, serving Canada's NATO forces. Rest and
recreation facilities were almost everywhere
Canadians served in Germany from 1955 until troops
departed in 1993.
L'autre « Armée; » du Canada qui
a porté secours aux troupes
Le Musée; canadien de la guerre à Ottawa rend hommage à l'Armée; du salut établie; au Canada depuis 1882 dans le cadre
de l'exposition Un peu de chez-soi : Les services de guerre de l'Armée; du salut. L'exposition, présent;ée; jusqu'au 4 septembre 2000,
est une chronique des réalisations; de l'organisme chrétien.;
Image: Un soldat déguste;
un beigne et une tasse de thé, le goûter; habituellement offert par
les cantines mobiles de l'Armée; du salut outre-mer.Photo: Salvation
Army file / Dossiers de l'Armée; du salut
L'Armée; du salut c'est bien plus que des magasins d'occasions et
des activités; de charité : durant les Première; et Seconde Guerres
mondiales et à l'époque; de la Guerre froide, on pouvait compter sur
les salutistes pour maintenir le moral élev;é chez nos troupes. Qu'il
s'agissait de fournir des camps de repos à ceux qui étaient; fatigués;
ou de pousser des cantines mobiles pour que les troupes puissent
manger un beigne et prendre une tasse de thé, les salutistes
essayaient de rendre les soldats d'outre-mer et du pays aussi
heureux que possible.
Mme Elsie Fisher, membre actif de l'Armée; du salut pendant 40
ans et à la retraite depuis 20 ans, a servi durant la Seconde Guerre
mondiale et en Allemagne durant la guerre froide. Elle se souvient
avec tendresse d'avoir prépar;é des oeufs et du bacon pour les troupes
le dimanche matin et d'avoir organisé 13 spectacles de variét;és; par
semaine pour divertir les troupes. « Les troupes étaient; en position le
long de la côte; de la Nouvelle-Écosse; en cas d'invasion », mentionnet-elle. « Étant; isolés; à divers forts, les soldats venaient à Shelburne
lorsqu'ils étaient; en congé.; »
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée; du salut s'assura que les soldats alliés; reçoivent; une cél;ébration; de vainqueur.
« Le jour de la Victoire en Europe, j'ai lavé la vaisselle toute la
journée; », ajoute-t-elle. « Nous accueillions les troupes qui revenaient de France et il y avait une grande fête; au Regent Park de
Londres. »
Après; la guerre, Mme Fisher et son mari, aussi un salutiste, sont
revenus poursuivre leur travail au Canada. La guerre était; terminée;, mais il y avait encore beaucoup à faire au pays pour
l'Armée; du salut. Les salutistes réconfortaient; les familles qui
avaient perdu un des leurs outre-mer et aidaient les anciens combattants à s'intégrer; à la vie canadienne.
En 1962 les Fisher ont ét;é envoyés; en Allemagne. « Je m'occupais
de la boutique de cadeaux et de la salle à manger », dit-elle. « Nous
avions le seul tél;éphone; de tout Soest; mon mari passait beaucoup de
temps à planifier les appels de manière; à ce que chacun puisse
appeler au Canada. »
Mme Fisher a avoué qu'apporter un peu de chez-soi aux
Canadiens en devoir en Allemagne avait ét;é une mission importante pour l'Armée; du salut. Les salutistes ont contribué d'une
façon; considérable; aux victoires du Canada et elle se souvient avec
affection de son service.
A soldier enjoys a doughnut and a
cup of tea, the standard snack provided by the Salvation Army's mobile
canteens overseas.
Canada's other 'army'
gave salvation to troops
Ottawa's Canadian War Museum is honouring the work of the Salvation Army, which has existed in Canada since 1882,
in A Touch of Home: The War Services of the Salvation Army. The exhibit, which will run until September 4, 2000,
chronicles the achievements of the Christian organization.
Image: DelaneyPhoto: Allison
The Salvation Army represents much more
than thrift stores and charity: during the
First and Second World Wars and the Cold
War era, Salvationists could be counted on
to keep morale high among Canadian
troops. Whether it was providing rest
camps for the weary or toting mobile canteens so troops could enjoy a donut and a
cup of tea, Salvationists were in the business of making soldiers overseas, and at
home, as happy as possible.
Mrs. Elsie Fisher, active for 40 years with
the Salvation Army and retired for 20 years,
served during the Second World War and
in Germany during the Cold War. She
remembers with fondness cooking bacon
and eggs on Sunday mornings for the
troops and organizing 13 variety shows a
week to keep soldiers entertained. "Troops
were posted along the shores of Nova
Scotia in case of an invasion," she said.
"They were isolated at the different forts, so
when they had time off, they would come
to Shelburne."
At the end of the Second World War the
Salvation Army made sure Allied soldiers
By Allison Delaney
par Allison Delaney
were treated to a victory celebration.
"On VE Day I washed dishes all day," she
said. "We were welcoming troops back
from France, and a big party was held in
London's Regent Park."
After the war Mrs. Fisher and her husband, also a Salvationist, returned to
Canada to continue their work. The war
was over, but there was still much for the
Salvation Army to do at home. Salvationists
provided comfort to families who lost loved
ones overseas and helped returning veterans settle back into Canadian life.
In 1962 the Fishers were sent to
Germany. "I looked after the gift shop
and eating area," she said. "We had the
only telephone in Soest, so my husband
spent a lot of his time scheduling it so
everyone would have the opportunity to
call back to Canada."
Mrs. Fisher said providing a touch of
home to Canadians serving overseas was
an important mission of the Salvation
Army. Salvationists played a significant
role in Canada's victories, and she recalls
her days of service with fondness.
Mrs. Elsie Fisher in front of a photograph of
her late husband, who was also a member of
the Salvation Army, at the Canadian War
Museum exhibit.
Mme Elsie Fisher devant une photographie de
son défunt; mari, lui aussi membre de l'Armée;
du salut, à l'exposition du Musée; canadien de
la guerre.
The Maple Leaf / La Feuille d'érable;
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