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Le Canada signe le Protocole facultatif pour la sauvegarde des enfants
par Mitch Gillett
Le projet de loi S-18, qui confirme la politique des FC de ne pas déployer; de person-
nes de moins de 18 ans dans un secteur
hostile, a reçu; la sanction royale le 29 juin
dernier et est maintenant devenu loi.
« Cette modification apportée; à la Loi
sur la défense; nationale consacre sur le plan
juridique les mesures de protection déj;à
établies; par les Forces canadiennes pour
veiller à ce que les personnes de moins de
18 ans ne soient pas affectées; dans un
théâtre; d'hostilités; », a rappelé Art
Eggleton, ministre de la Défense; nationale,
dans un communiqué de presse.
« Par ailleurs, les FC continueront à
déployer; des efforts pour réduire; les effets
de la guerre sur les enfants partout où
elles mènent; des opérations; », a poursuivi
le ministre.
Le Canada a ét;é à l'avant-garde de la
campagne internationale visant à établir;
des lois pour protéger; les enfants des
ravages de la guerre. Il a ét;é le premier pays
à signer, le 6 juin dernier, le Protocole facultatif des Nations Unies concernant l'impli-
cation d'enfants dans les conflits armés.; Au
cours des six dernières; années;, les Nations
Unies ont accentué leurs efforts en vue de
l'élaboration; et de l'adoption d'un proto
cole facultatif le plus ferme possible.
« Il s'agit d'une mesure importante pour
la protection des enfants piég;és; au milieu
d'un conflit », a ajouté le ministre des
Affaires étrang;ères;, Lloyd Axworthy.
Une étude; menée; par les Nations Unies
en 1996 démontre; que les armées;
gouvernementales ou rebelles recrutent
fréquemment; des garçons; et des filles pour
servir comme combattants, cuisiniers, porteurs, esclaves sexuels, semeurs de mines
ou espions. L'étude; indique également; que
plusieurs des enfants-soldats ont moins
de 10 ans.
Les représentants; de l'ONU estiment à
environ 300 000 le nombre d'enfants qui
servent présentement; dans des armées;
réguli;ères; ou rebelles. Selon eux, deux millions d'enfants auraient perdu la vie dans
des conflits armés; durant les 10 dernières;
années;, plus de 10 millions seraient
devenus des sans-abri ou auraient souffert
de traumatismes psychologiques consécutifs; à la guerre et 20 millions d'enfants
auraient ét;é déplac;és; dans leur pays ou vers
l'extérieur; par suite de la guerre.
Le Protocole facultatif veut assurer la
protection des enfants en établissant; de
nouvelles normes internationales en ce
qui concerne leur implication dans les
conflits armés.; L'âge; minimum de
l'engagement obligatoire est établi; à 18 ans
et celui de l'engagement volontaire, à
16 ans. Les pays doivent prendre toutes les
mesures possible pour s'assurer que les
membres de leurs forces armées; qui ont
moins de 18 ans ne prennent pas directement part aux conflits.
Canada signs Optional Protocol to safeguard children
By Mitch Gillett
The CF policy not to deploy persons under
the age of 18 to hostile areas is now a law.
On June 29, Bill S-18 on Non-Deployment
of Persons under the Age of 18 Years to
Theatres of Hostilities was given Royal Assent.
"The change to the National Defence Act
enshrines in law the safeguards that we
have in place to ensure that the CF do not
deploy persons under the age of 18 to theatres of hostility," said Art Eggleton, Minister
of National Defence, in a press release.
"At the same time, the Canadian Forces
will continue to work to reduce the effects
of war on children wherever they operate."
Canada has been at the forefront of an
international drive to develop laws to protect children around the world from the
ravages of war. Canada was the first country to sign the Optional Protocol on the
Involvement of Children in Armed Conflict
on June 6. Over the past six years, the UN
has worked hard toward the development
and adoption of the strongest possible
optional protocol.
"This is an important step toward the
protection of children trapped in the midst
of conflict," said Minister of Foreign
Affairs, Lloyd Axworthy.
A study conducted by the UN in 1996
shows that government and rebel armies
frequently recruit boys and girls to serve as
fighters, cooks, porters, sexual slaves,
mine layers or spies. The study also shows
that many of the child soldiers are 10 years
of age or younger.
UN officials estimate that about
300,000 children are currently serving in
regular armies and guerrilla forces. They
also estimate that two million children
have been killed in armed conflict in the
last 10 years, that over 10 million children
suffer from the psychological trauma of
war, and that 20 million children have
been displaced by war within and outside
their country.
The Optional Protocol seeks to protect
children from involvement in hostilities by
establishing new international standards.
The minimum age for compulsory recruitment is set at 18 years, that of voluntary
recruitment is set at 16, and countries are
required to take all feasible measures to
ensure that members of their armed forces
who are under 18 do not take a direct part
in hostilities.
New generation of
peacekeeping injury: Dallaire
« Les Forces canadiennes n'échapperont;
pas à cette nouvelle gén;ération; de
problèmes; reliés; au maintien de la paix »
By Mitch Gillett
A media letter written by Retired Lieutenant-General Roméo; Dallaire highlights the positive and negative effects peacekeeping missions can have on Canada's military personnel.
"Everyone of those in military uniform who has served outside our magnificent country, comes home with a stronger desire to defend it, to love it, to protect it and to live
within it with dignity and respect," wrote LGen (Ret) Dallaire, who commanded the UN
mission to Rwanda in 1994.
LGen (Ret) Dallaire, an advocate for the support and treatment of CF members who
suffer from operational stress-related injuries, also wrote that Canada will see personnel
"suffering from this new generation of peacekeeping injury."
With approximately 4000 CF members participating in more than 20 operational
missions in 1999, and Canada's continued involvement in UN missions, LGen (Ret)
Dallaire's letter resonates for many.
Toronto-based Major Stéphane; Grenier, communications director for Land Forces
Central Area, did a UN tour in Rwanda. He knows how a peacekeeping tour can change
a person's priorities.
Even now, Maj Grenier said, he finds
Canadians have "mixed-up" priorities.
"People are used to getting everything when they want it and when they
need it. When it doesn't happen that
way, people get upset or uptight. I look
around and think, 'hey, you don't
know how bad it can be. Be thankful
you live here.'"
On his good days, Maj Grenier says
life is great-but on his bad days, memories of Rwanda haunt him. To help
alleviate these negetive effects Maj
Grenier works to attract experts in post-
traumatic stress to lecture in Canada.
Upon hearing some members of the
Rwanda mission were having difficulty
dealing with their memories, Maj
Grenier began spending his off-hours
finding and talking to experts in treating post-traumatic stress.
Although he has found a few specialists with the right qualifications and
experience, he has yet to get any to
make the trip to Canada to lecture. All
is not lost however: Maj Grenier is writing a paper on post-traumatic stress that
he hopes will enhance the services
already available to CF members.
Image: Thursday February 24, 2000.
Mitrovica, Kosovo. Cpl Greg Whitman of Dukes Company, 1st Battalion, The Royal
Canadian Regiment directs the crowd back near the West Bridge over the Ibar river.
The bridge seperates the city from the ethnic Albanians and the Serbian Kosovars.Photo:
MCpl / cplc Ken Allan
par Mitch Gillett
Une lettre aux médias; du lgén; (ret) Roméo; Dallaire met en évidence; les effets positifs et
négatifs; que peuvent avoir les missions de maintien de la paix sur les militaires canadiens.
« Quiconque a servi à l'extérieur; de notre grand pays revient dans sa patrie plus ardent
à la défendre;, à l'aimer, à la protéger; et à y vivre dans le respect et dans la dignité », écrit;
le lgén; (ret) Dallaire, qui a commandé une mission des Nations Unies au Rwanda en 1994.
Le lgén; (ret) Dallaire, qui prône; qu'il faut soutenir et traiter les membres des FC souffrant de problèmes; reliés; au stress opérationnel;, écrit; aussi que « les Forces canadiennes
n'échapperont; pas à cette nouvelle gén;ération; de problèmes; reliés; au maintien de la paix ».;
La participation, en 1999, d'environ 4000 membres des FC à plus de 20 missions
opérationnelles; et le rôle; permanent du Canada au sein des missions des Nations Unies
donnent tout son sens, aux yeux de plusieurs, à la lettre du lgén; (ret) Dallaire.
Le maj Stéphane; Grenier, de la base de Toronto, directeur des communications pour le
Secteur du centre de la Force terrestre, a ét;é affecté au Rwanda. Il sait donc comment une
mission de maintien de la paix peut changer
les priorités.;
Les Canadiens, constate le maj Grenier, ont
du mal à distinguer leurs priorités.; « Les gens
ont l'habitude d'obtenir tout ce qu'ils veulent,
quand ils le veulent et quand ils en ont
besoin. Faute de quoi, ils se fâchent; et se
crispent. J'ai envie de leur dire : « Si vous
saviez comme vous êtes; heureux de vivre ici! »
Quand les choses vont bien, le maj Grenier
se dit que la vie est belle. Quand ses mauvais
souvenirs reviennent le hanter, il essaie de les
surmonter en invitant des spécialistes; du
stress post-traumatique à venir faire des conférences; au Canada.
Ayant appris que des membres de la mission
envoyée; au Rwanda avaient des troubles de
mémoire;, le maj Grenier a décid;é de consacrer ses
heures libres à communiquer avec des spécialistes;
du traitement du stress post-traumatique.
Il en a bien trouvé quelques-uns pourvus
des compétences; et de l'expérience; nécessaires;, mais il lui reste à les convaincre de
venir au Canada. Cependant, tout espoir n'est
pas perdu : le maj Grenier est en train de rédiger; un mémoire; sur le stress post-traumatique. Il espère; que ce travail accroîtra; les
services déj;à offerts aux membres des FC.
Mitrovica, Kosovo, le jeudi 24 février; 2000. Le
cpl Greg Whitman, de la Compagnie D, 1er Bataillon,
The Royal Canadian Regiment, fait reculer la foule
près; du pont Ouest, sur la rivière; Ibar. Le pont
marque le clivage de la ville entre le secteur des
Serbes et celui des Albanais du Kosovo.
Vol. 3, No. 26, 2000
Image
Exercise a learning experience for CF medical specialists
By Mitch Gillett
CAMP LEJEUNE, North Carolina -
Working in the midday heat and humidity
of a typical North Carolina afternoon, CF
medical specialists dressed for combat
"saved" the lives of mock casualties suffering from a range of battle wounds.
When the doors of a land ambulance or
helicopter flung open and stretcher-bearers
carried the wounded to the first stage of
treatment, CF medics responsible for
assessing the wounded combat soldiers
had to be prepared for every emergency.
Treating mock casualties with everything
from combat stress to gunshot wounds,
52 Regular and Reserve Force medical
specialists from across Canada worked
hand-in-hand with their American
counterparts during Exercise PURPLE
CADUCEUS -the medical part of Exercise
ROVING SANDS 00-to keep the wounded alive.
"It was an extremely successful joint, allarms operation," said Captain Suzanne
Mclean, a critical care and flight nurse at
Ottawa's 2 Health Services Operational
Training Unit (HSOTU) who performed
casualty management and triage during the
training exercise. "The U.S. personnel had
their strengths and we had ours. We complemented each other's skills quite well."
CF members brought flexibility in training to the table because they are part of a
tri-service military, Capt Mclean said.
"One U.S. naval officer told me he would
trade three of his marine men for one of
our female medics. They were quite
impressed with the physical and mental
strengths of our female medics."
During the course of the training exercise about 800 mock battlefield casual-
ties-more than all the casualities
sustained by the Allied forces in the Gulf
War-were treated by front-line medical
specialists or experts on board a hospital
ship or at the field surgical unit.
Ex PURPLE CADUCEUS held at Camp
Lejeune, North Carolina, integrated elements of the United States Army, Navy
medical commands and the CF Medical
Service. Twenty-six CF medical special-
ists were on board the USNS Comfort,
a hospital ship anchored off the
North Carolina coast; 14 CF medical
specialists were at Camp Lejuene's
Fleet Hospital and 13 were attached to a
surgical company and trauma deployed
to the field.
The joint training exercise allowed them
to share ideas and practice medical techniques learned through experience.
Sergeant Jeff Hopping, a Medical
Assistant at Ottawa's 2 HSOTU who was
attached to a surgical company from Camp
Lejeune's 2nd Medical Battalion, was in
the field for the exercise. The chance to
train at a mass casualty exercise was
extremely rewarding, he said.
"For the most, it was a lot of review. But
working in triage or patient assessment in
the advance trauma life-support capacity
was a learning experience," he said. "We
had three emergency room doctors-
ones who do this for a living-and they
were fantastic. They taught us a lot about
assessment."
Un réserviste; des FC
reçoit; un certificat du
Corps des Marines
des États-Unis;
Image: Cpl Joel Shoihet of 28 Medical
Company receives a Certificate of Appreciation from Capt James Need (second from
right), CO of the 2nd Medical Battalion at Camp Lejeune, North Carolina, and HMCM
(SW) Ed Rowntree (right), Command Master Chief, 2nd Medical Battalion.Photo:
Capt / capt Suzanne Mclean
par le capt Suzanne Mclean
CAMP LEJEUNE, Caroline du Nord - Un réserviste; des
FC de la 28e Compagnie médicale; a reçu; un certificat
d'appréciation; du 2e Bataillon médical; du Corps
des Marines des États-Unis;, pour ses efforts durant
l'Ex Roving Sands/Purple Caduceus.
Le cpl Joel Shoihet a reçu; le certificat en reconnaissance de son dévouement; à la réussite; de la mission, alors
qu'il servait comme assistant médical; dans une unité de
soins intensifs avec la Compagnie chirurgicale B. Au
cours de l'exercice, qui a eu lieu du 13 au 25 juin, le
cpl Shoihet a ét;é perçu; comme un membre indispensable de l'équipe.; Il a fait preuve d'initiative et s'est rapidement intégr;é au personnel de la direction médicale; de la
U.S. Navy et du Corps des Marines des États-Unis.; Il a
coordonné, pour l'unité de soins intensifs, un système; de
suivi qui a permis d'accél;érer; le déplacement; des patients
et d'accéder; immédiatement; à leurs dossiers.
Treize membres du personnel médical; des FC ont ét;é
affectés; au 2e Bataillon médical; pendant l'exercice. Ils
étaient; membres reconnus de la Compagnie chirurgicale
et de trois pelotons de traumatologie.
Le capt Suzanne Mclean est infirmière; en soins de phase
aiguë et de vol à la 2e Unité d'instruction opérationnelle;,
Services de santé, à Ottawa.
Le cpl Joel Shoihet, de la 28e Compagnie médicale;, reçoit; un
certificat d'appréciation; du capt James Need, deuxième; à
droite, commandant du 2e Bataillon médical; au camp Lejeune,
en Caroline du Nord, et du HMCM (SW) Ed Rowntree, à droite,
chef-maître; du commandement, 2e Bataillon médical.;
CF reservist receives certificate from U.S. Marine Corps
By Capt Suzanne Mclean
CAMP LEJEUNE, North Carolina - A CF reservist with
28 Medical Company was given a Certificate of
Appreciation by the U.S. Marine Corps, 2nd Medical
Battalion, for his efforts during Exercise ROVING
SANDS/PURPLE CADUCEUS.
Corporal Joel Shoihet was recognized for his dedication to mission accomplishment while serving as a
Medical Assistant in an intensive care unit with Bravo
Surgical Company. During the June 13 to 25 exercise,
Cpl Shoihet was observed establishing himself as a "team
player" by displaying initiative and rapidly integrating
with the U.S. Navy Medical Department and U.S. Marine
Corps personnel. He co-ordinated a tracking system for
the intensive care unit that expedited patient flow and
allowed instant retrieval of patient information.
Thirteen CF medical personnel took part in the exercise. They deployed with 2nd Medical Battalion and were
core members of the Surgical Company and three Shock
Trauma Platoons.
Capt Suzanne Mclean is a critical care and flight nurse at
Ottawa's 2 Health Services Operational Training Unit.
The Maple Leaf / La Feuille d'érable;
En avant la musique!
Image
par le capt Darren Steele
Image: Le sgt Jeff Hopping, à
gauche, 2e Unité d'instruction opérationnelle;,
Services de santé, et le matc A.R. Pittman, 3e Unité
d'instruction opérationnelle;, Services de santé, dans le feu de l'action
pendant l'Ex Roving Sands.Photo : Capt / capt Suzanne Mclean
Sgt Jeff Hopping (left), 2 HSOTU, and
MS A. R. Pittman, 3 HSOTU, busy at
work during Ex ROVING SANDS.
Un exercice formateur pour les
spécialistes; médicaux; des FC
par Mitch Gillett
CAMP LEJEUNE, Caroline du Nord -
Dans la chaleur et l'humidité d'un
après-midi; typique de Caroline du Nord,
les spécialistes; médicaux; des FC, portant
leur tenue de combat, ont sauvé la vie de
victimes simulant une gamme de blessures
de guerre.
Lorsque les portes d'une ambulance terrestre ou d'un hélicopt;ère; s'ouvraient et que
les brancardiers portaient les blessés; à la
première; étape; du traitement, les infirmiers
des FC responsables d'évaluer; l'état; des soldats blessés; devaient être; prêts; pour tout
type d'urgence.
Traitant de fausses victimes souffrant de
tout, du stress de combat aux blessures par
balles, 52 spécialistes; médicaux; de la Force
réguli;ère; et de la Réserve;, venant de partout
au Canada, ont travaillé main dans la main
avec leurs vis-à-vis; américains; durant
l'Ex Purple Caduceus, la partie médicale; de
l'Ex Roving Sands, afin de garder en vie les
blessés.;
« Il s'agit là d'une opération; conjointe
toutes armes couronnée; de succès; », affirme
le capt Suzanne Mclean, infirmière; en soins
de phase aiguë et de vol à la 2e Unité d'instruction opérationnelle;, Services de santé, à
Ottawa, qui assurait la prise en charge et le
tri des victimes durant l'exercice d'entraînement.; « Le personnel américain; avait ses
points forts et nous avions les nôtres.; Chacun
complétait; admirablement les compétences;
de l'autre. »
« Les membres des FC ont démontr;é de la
flexibilité parce qu'ils font partie d'unités;
interarmées;, souligne le capt Mclean. Un
officier naval des États-Unis; m'a confié qu'il
échangerait; trois de ses fusiliers marins contre une de nos assistantes médicales.; Ils ont
ét;é fortement impressionnés; par la force
physique et la force de caractère; de nos
assistantes médicales.; »
Au cours de l'exercice d'entraînement;,
environ 800 fausses victimes de campagne,
soit plus que toutes les victimes des forces
alliées; de la guerre du Golfe réunies;, ont ét;é
traitées; par des spécialistes; de première;
ligne ou des experts à bord d'un navirehôpital; militaire ou à l'unité chirurgicale de
campagne.
L'Ex Purple Caduceus, qui avait lieu au
camp Lejeune, en Caroline du Nord, comprenait des él;éments; de la U.S. Army, des
commandements médicaux; de la Marine et
du Service médical; des FC. Vingt-six
spécialistes; médicaux; des FC étaient; à bord
du USNS Comfort, un navire-hôpital; militaire ancré au large des côtes; de Caroline du
Nord. Il y avait 14 spécialistes; médicaux;
au Fleet Hospital du camp Lejeune, dont
13 étaient; affectés; à une compagnie de
chirurgie et trauma déploy;ée; sur le terrain.
L'exercice d'entraînement; conjoint leur a
permis de partager des idées; et de mettre en
pratique des techniques médicales; apprises
sur le tas.
Le sgt Jeff Hopping, assistant médical; à la
2e Unité d'instruction opérationnelle;, Services
de santé, à Ottawa, affecté à une compagnie
chirurgicale du 2e Bataillon médical; du camp
Lejeune, était; sur le terrain pour l'exercice. Il
reconnaît; que l'occasion de s'entraîner; lors
d'un exercice dénombrant; un grand nombre
de victimes a ét;é extrêmement; satisfaisant.
« En gén;éral;, il s'agissait de beaucoup de
révision.; Mais travailler au tri ou à l'évaluation;
des patients à l'unité avancée; de réanimation;
de trauma a ét;é une expérience; formatrice. Il
y avait trois vrais urgentologues qui ont ét;é
sensationnels. Ils nous ont enseigné plein de
choses au sujet de l'évaluation.; »
Les Musiques des FC interpréteront;
Fortissimo 2000 sur la colline du Parlement,
du 20 au 22 juillet, à 19 h 30. Fortissimo a
ét;é conçu; pour répondre; aux besoins de la
cér;émonie; traditionnelle de la retraite. Plus
de 300 soldats de la Force réguli;ère; et de la
Réserve;, marins et membres de la Force
aérienne; participent à ce spectacle éblouissant; de deux heures.
Le premier Fortissimo a ét;é produit en
1997 afin de faire partager au public le riche
patrimoine des FC. Plus beau d'une année; à
l'autre, le spectacle réjouit; des milliers de
visiteurs de partout dans le monde.
Cette année;, l'auditoire de Fortissimo
entendra diverses oeuvres nouvelles et traditionnelles jouées; par six formations d'instruments à cuivres et à vent et deux
ensembles de cornemuses. On y présentera;
aussi un spectacle de marche de précision;
avec les compagnies de carabiniers de la
Garde de cér;émonie.; Le clou de la soirée; sera
l'Ouverture 1812 de Tchaïkovsky;, adaptée;
pour incorporer une véritable; artillerie -
fournie par le 30e Régiment; d'artillerie de
campagne, Artillerie royale canadienne - et
de vraies cloches, jouées; par le carillonneur
du Dominion dans la tour de la Paix.
La « retraite » est l'appellation militaire
de la routine de fin de journée; où les
troupes, avant de retourner à la garnison,
baissaient le drapeau et barraient les portes
de la ville pour la nuit. Un coup de canon
annonçait; à ceux de l'extérieur; des murs
qu'on devait attendre au matin pour entrer
dans la ville. On battait le tambour pour
ordonner cette routine.
Les portes fermées;, la veille de nuit débutait.; Les soldats qui n'étaient; pas de garde
devaient tous être; rentrés; à la caserne au
moment où la dernière; sentinelle arrivait à
son poste. Cette partie de la cér;émonie; nous
a donné les sonneries de cor communément;
appelées; « première; sonnerie » et « dernière;
sonnerie ».; On peut encore les entendre aux
installations des FC comme la BFC Shilo.
Entre la première; et la dernière; sonnerie,
pendant que le commandant de la garde faisait le tour du périm;ètre; où était; postée; la
veille de nuit, la fanfare de la garnison jouait
des marches, des hymnes et des mélodies;
populaires, clôturant; gén;éralement; avec
l'hymne national.
Fortissimo 2000 invitera les participants
et les spectateurs à associer la cér;émonie; de
la retraite à d'autres aspects de notre histoire militaire.
Le capt Darren Steele est l'officier d'affaires
publiques de Fortissimo 2000.
Image: The Stadacona Band of the Maritime
Forces Atlantic, one of six brass and reed bands that will perform at Fortissimo
2000 on Parliament Hill July 20-22.Photo: Cpl / cpl G. Andrews
L'ensemble Stadacona des Forces maritimes de
l'Atlantique, l'une des six formations d'instruments
à cuivres et à vent qui joueront à Fortissimo 2000,
sur la colline du Parlement, du 20 au 22 juillet.
Strike up the bands
By Capt Darren Steele
The Canadian Forces Massed Bands will
perform Fortissimo 2000 on Parliament
Hill at 7:30 p.m. each evening from July
20 to July 22. Fortissimo is the Massed
Bands' answer to the traditional Beating
Retreat ceremony and involves more than
300 Regular and Reserve Force soldiers,
sailors and Air Force personnel in a spectacular two-hour show.
The first Fortissimo was staged in 1997
as a way to share part of the CF's rich heritage with the public. The show becomes
more sophisticated each year and is
enjoyed by thousands of visitors from
around the world.
Audiences at this year's Fortissimo will
hear a variety of new and traditional works
performed by six brass and reed bands and
two pipe bands. They will also see a dis-
play of precision drill by rifle companies
of the Ceremonial Guard. The highlight of
the evening will be Tchaikovsky's 1812
Overture, specially orchestrated to include
real artillery-provided by the 30th Field
Regiment, Royal Canadian Artillery-and
real bells, played by the Dominion
Carillonneur in the Peace Tower.
"Retreat" is the army's name for the sunset routine in which troops in garrison
turned out, lowered the flag and secured
the town gates for the night. A gun was fired
to announce to those outside the walls that
they would have to wait until morning to
enter the town. The calls that ordered this
routine were beaten on drums, so it
became known as "beating retreat".
With the gates closed, the night watch
was set. All soldiers not on duty had to be
in barracks by the time the last sentry was
placed at his post. This part of Retreat gave
us the familiar "First Post" and "Last Post"
bugle calls, which can be heard at CF
installations like CFB Shilo even today.
Between the First Post and the Last Post,
while the guard commander worked his
way around the perimeter posting night
watch, the garrison band would play
marches, hymns and popular tunes, generally ending with the National Anthem.
Fortissimo 2000 will give participants
and spectators a link to the Beating Retreat
ceremony and other aspects of our military past.
Capt Darren Steele is the Public Affairs
Officer for Fortissimo 2000.
Vol. 3, No. 26, 2000
Image: Under the watchful eye of British
instructors, soldiers from the three Entity Armed Forces in Bosnia conduct a familiarization
shoot with the British SA-80 rifle at Longmoor Camp in southern England. Photo
: Capt / capt Glen MacNeil
Sous l'oeil avisé des instructeurs britanniques, les soldats des trois forces armées; d'entité de Bosnie
exécutent; des tirs de familiarisation à l'aide du fusil britannique SA-80, au camp Longmoor, dans le
sud de l'Angleterre.
Des compagnons d'armes en Bosnie
Brothers in arms in Bosnia
par le capt Doug Allison
By Capt Doug Allison
BANJA LUKA, Bosnie - Chacune des anciennes factions adverses en Bosnie (Serbes,
Croates et Musulmans) entretient une
armée; permanente, appelée; Force armée;
d'entité (FAE), et l'une des principales
tâches; de la Force de stabilisation de l'OTAN
(SFOR) consiste à surveiller ces FAE.
Récemment;, quelques pays participant à
la SFOR ont commencé à diriger leurs
efforts vers l'amélioration; du profession-
nalisme des FAE, en forgeant des liens plus
étroits; entre les FAE et en cherchant à
fusionner les trois entités; en une armée;
professionnelle bien formée; pour la Bosnie.
En avril, cinq officiers de chaque FAE se
sont rendus dans le sud de l'Angleterre
dans le cadre d'un programme soutenu par
le ministère; britannique de la Défense.; Le
groupe est allé au camp Longmoor suivre
un cours d'une semaine offert par l'équipe;
consultative britannique des Nations Unies
en matière; de formation.
Le capt Glen MacNeil, des Forces canadiennes, actuellement en poste au quartier
gén;éral; de la Division multinationale
(Sud-Ouest), à Banja Luka, accompagnait
le groupe. Il explique que cette formation
avait un double objectif. « D'une part, ils
sont allés; observer le type de formation
qu'un pays membre de l'OTAN offre à ses
soldats pour les préparer; à une mission de
maintien de la paix. Dans le cas présent;,
environ 400 soldats britanniques étaient;
en formation pour un déploiement; en
Bosnie ou au Kosovo. »
« D'autre part, les membres de chaque
FAE ont pu en profiter pour établir; des relations professionnelles avec les membres de
leurs armées; respectives ainsi qu'entre elles. »
Les visiteurs ont pu à la fois observer la
plupart des aspects de la formation et y participer. La formation touchait les inspections
des sites d'entreposage, le secourisme, la
sensibilisation aux mines, la familiarisation
aux armes, les règles; d'engagement et la
portée; des armes. Ils ont également; assisté à
des scénarios; de formation conçus; pour
exposer les soldats à des situations types
auxquelles ils pourraient faire face dans le
théâtre; d'opérations.; La sensibilisation au
théâtre; d'opérations; et les séances; de familiarisation, le bien-être; des troupes ainsi que
les questions d'ordre administratif et logistique ont également; ét;é abordés.;
« Dans l'ensemble, ils ont touché aux
questions gén;érales; ayant trait à la préparation; des soldats en déploiement; pour une
opération; de maintien de la paix », rapporte le capt MacNeil.
Selon lui, la formation a marqué les visiteurs. « Ils ont ét;é impressionnés; par les
techniques de formation utilisées; par
l'Armée; britannique pour préparer; ses sol
dats. Bon nombre d'entre eux ont affirmé
qu'ils importeront ces techniques de formation en Bosnie pour les appliquer à la formation au sein de leur propre armée.; »
Le capt Doug Allison est SO3 Impression et
publication, QG de la division multinationale (Sud-Ouest), à Banja Luka, en Bosnie.
BANJA LUKA, Bosnia - Each of the former warring factions in Bosnia-Serbs,
Croats, and Muslims-maintains a standing military known as an Entity Armed
Force (EAF), and one of the main tasks of
NATO's Stabilization Force (SFOR) is to
monitor them.
Recently, some SFOR nations began
working to improve the professionalism of
the EAFs to forge closer links between the
EAFs and to move toward the integration
of the three entities into one well-trained
professional military for Bosnia.
In April five officers from each EAF
visited southern England under a program supported by the British Ministry of
Defence. The group went to Longmoor
Camp for a week-long course run by the
British United Nations Training Advisory
Team.
CF Captain Glen MacNeil, currently
working at Multinational Division (South-
West) Headquarters in Banja Luka,
accompanied the group. He said the purpose of the training was twofold. "They
went to observe the typical training that a
NATO country undertakes to prepare its
soldiers for a peacekeeping mission. In
this case, it was about 400 British soldiers
training to deploy either to Bosnia or to
Kosovo."
"Second, it was an opportunity for
members of each of the EAFs to develop
professional contacts within and among
their respective militaries."
The visitors had an opportunity to both
observe and take part in most aspects of
the training. Instruction was given on
cantonment site inspections, first aid,
mine awareness, weapons familiarizations, rules of engagement stands and
weapons ranges. They also observed
training scenarios set up to expose the
soldiers to typical situations they may
encounter in theatre. As well, theatre
awareness and familiarization briefings,
troop welfare, and administration and
logistic issues were discussed.
"In all," said Capt MacNeil "they
covered the general preparation for
soldiers deploying on a peacekeeping
mission."
The training they observed left a mark
on the visitors, according to Capt
MacNeil. "They were quite impressed by
the training techniques used by the British
Army to prepare their soldiers," he said.
"Many of them stated that they would take
these training techniques back to Bosnia
and apply them when conducting training
within their own militaries."
Capt Doug Allison is SO3 Media Production,
Multi-National Divisional HQ Southwest in
Banja Luka, Bosnia.
Chief Justice of Canada
joins Vimy Award Jury
La juge en chef du Canada membre du jury
de la Distinction honorifique Vimy
The Right Honourable Beverly McLachlin, Chief Justice of Canada, will be a member of
the Vimy Award Jury for year 2000, the Conference of Defence Associations Institute
(CDAI) announced recently.
Ms. McLachlin, who was first called to the bar in 1969, is a former lecturer and professor at the University of British Columbia. She was appointed to the Supreme Court of
Canada in March 1989 and became Chief Justice in January of this year.
The CDAI promotes public awareness of Canada's security situation and the vital role
played in our society by the Canadian Forces. It also sponsors the Vimy Award, which
is given each year to a Canadian who made "a significant and outstanding contribution to the defence and security of our nation and the preservation of our democratic values."
Previous recipients of the Vimy Award include General John de Chastelain, Vice-
Admiral Larry Murray, Lieutenant-General Charles H. Belzile, and Majors-General
Lewis MacKenzie, Bill Howard and Roméo; Dallaire.
The announcement of this year's recipient is expected in August.
L'Institut de la Conférence; des associations de la défense; (ICAD) a annoncé récemment;
que la très; honorable Beverly McLachlin, juge en chef du Canada, fera partie du jury de
la Distinction honorifique Vimy 2000.
Admise au Barreau en 1969, Madame la juge McLachlin a d'abord ét;é chargée; de cours,
puis professeure à l'University of British Columbia. Nommée; à la Cour suprême; du
Canada en mars 1989, elle en est devenue la juge en chef en janvier dernier.
L'ICAD tente de sensibiliser le public à la sécurit;é du Canada et au rôle; indispensable
joué par les Forces canadiennes dans notre sociét;é.; Il parraine aussi la Distinction
honorifique Vimy, remise annuellement à une Canadienne ou à un Canadien ayant
apporté « une contribution extraordinaire à la sécurit;é ou à la défense; de notre nation et
à la préservation; de notre démocratie; ».;
Parmi les récipiendaires; de la Distinction honorifique Vimy, on retrouve le gén; John
de Chastelain, le vam Larry Murray, le lgén; Charles H. Belzile et les mgén; Lewis
MacKenzie, Bill Howard et Roméo; Dallaire.
La nomination du récipiendaire; de cette année; est prévue; pour le mois d'août.;
The Maple Leaf / La Feuille d'érable;
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