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Army Editor  
Paul Mooney (613) 945-0363


B Company moves into TSG


Image: MGen Freddie Vigger, Commander of Multinational Division (Southwest), inspects the Canadians before the official handover.Le mgén; Freddie Vigger, commandant la Division multinationale (sud-ouest), passe les Canadiens en revue avant la passation des pouvoirs.

Photo: Sgt / sgt Ghislaine Olscamp

By Capt Bernard Dionne

The Canadian flag was raised with pride in Tomislavgrad (TSG), Bosnia-Herzegovina, just after midnight on a crisp, cold January 15. In doing so, Corporal Scott MacDonald, of Quebec City, a reservist with Les Voltigeurs de Québec;, assisted by Cpl Dominic Labelle, of Rouyn Noranda, marked the transfer of authority of the camp in a vast area formerly patrolled by 500 soldiers of Belgium and Luxembourg.

"This represents the first marking points in the Task Force Bosnia-Herzegovina (TFBH) restructure, which means more responsibilities," said Colonel Michel Jones, Commander TFBH. "The second being the augmentation of troops in Bosnia, followed by Canada's taking over the Multinational Division (Southwest) Command in October." Col Jones also mentioned the excellent co-operation with the Belgium contingent: "Canadians will continue the outstanding work [of their predecessors] to make Bosnia a better place to live."

Major Marc Gagné, B Company Commander, moved his 120-member company from Zgon to TSG without a glitch, but the 12- day move was an administrative challenge. "It's all the support: transport, cooks, communications.... It was like a sprint with more demanding efforts at the end. We worked a lot, which kept the morale high," Maj Gagné recalled.

Master-Corporal Guy Roy likes his new camp, although he now has to get dressed for his ablutions. "I like it! It is more comfortable in the ISO [the look-alike containers sleeping two]," he said, explaining that he used to sleep in a tent under the roof of the old carpet factory in Zgon.

Cramped in a busy dining room, Canadians had really looked forward to this day, when the cooks would do their best for morale: Canadian cooking. Despite different procedures and sometimes being a little too close for comfort, "We got along well with Belgian soldiers" said MCpl Roy. "We've had to adapt to their system as they were still in charge."

Maj Christian Labrosse, Acting CO, took over command during the parade, which was attended by VIPs and guests of many organizations in Bosnia-Herzegovina. Among them was U.S. LGen Ronald E. Adams, Commander SFOR.

"With the anti-armour platoon, the engineers and support personnel, TSG now accommodates 200 people. It's a good camp. This move is the first tangible proof that the restructure is well underway," said Maj Labrosse as preparations began for accommodating an artillery battery.

The new Canadian camp, which has yet to be named, is about a six-hour drive south from

Velika Kladusa and two hours from Split. It sits in a vast and beautiful plain surrounded by snow-covered mountains that will remind 3PPCLI soldiers of "Wild Rose Country."

"Belgium had to go because we are strongly involved in Kosovo and we cannot afford to be involved in two countries," said Belgian Ambassador Robert Devriese. "It is the end of a chapter. It always hurts a little bit [to leave]."

Canadian Ambassador Sam Hanson said Bosnia is "the right choice for Canada." Supportive of Civil-Military Co-operation projects to assist in rebuilding Bosnia-Herzegovina, he backed 1R22eR's recommendations for additional funding.

Now that the seven-month tour led by Lieutenant-Colonel Guy Laroche draws to an end, personnel are prepared for a smooth and seamless transition to 3PPCLI Battle Group on March 1. Capt Bernard Dionne is the 1 R22eR BG Paffo.

La Compagnie B à Tomislavgrad


par le capt Bernard Dionne

Le 15 janvier, tout juste après; minuit, le drapeau canadien s'est fièrement; déploy;é dans l'air froid et vif de Tomislavgrad (TSG), en Bosnie-Herzégovine.; C'est de cette façon; que le cpl Scott MacDonald, de Québec;, réserviste; pour les Voltigeurs de cette ville, et le cpl Dominic Labelle, de Rouyn-Noranda, ont marqué la passation des pouvoirs du camp de cette grande région; auparavant patrouillée; par 500 soldats de Belgique et du Luxembourg.

« C'est la première; étape; de la restructuration de la Force opérationnelle; en Bosnie-Herzegovine (TFBH), et cela veut dire plus de responsabilités;, explique le colonel Michel Jones, commandant de la TFBH. La deuxième; étape; est l'ajout de troupes en Bosnie, suivie par la prise du commandement de la Division multinationale (sud-ouest) par le Canada en novembre. » Le col Jones mentionne aussi l'excellente coopération; avec le contingent

belge : « Les Canadiens poursuivront le travail remarquable [de leurs préd;écesseurs;] pour faire de la Bosnie un endroit où il fait bon vivre. »

Le major Marc Gagné, commandant de la Compagnie B, a dém;énag;é sans problème; les 120 membres de sa Compagnie de Zgon à TSG, mais un dém;énagement; de 12 jours représente; tout un défi; administratif. « C'est tout ce qui est relié au soutien : transport, cuisiniers, communications [...] C'était; comme un sprint, il fallait fournir un effort supplémentaire; vers la fin. Nous avons travaillé fort, ce qui a maintenu le moral des troupes », se souvient le maj Gagné.;

Le cplc Guy Roy apprécie; le nouveau camp, même; s'il doit s'habiller maintenant pour faire ses ablutions. « J'aime ça; ici! Le genre de conteneurs pour deux person- nes est plus confortable », remarque-t-il, expliquant qu'il avait l'habitude de dormir sous une tente dans une vieille usine de tapis à Zgon.

Tassés; dans une salle à manger bourdonnante d'activité, les Canadiens avaient hâte; que les cuisiniers préparent; ce qu'il y a de mieux pour le moral : la cuisine canadienne. Malgré des procédures; différentes; et une proximité parfois exaspérante;, « nous nous sommes bien entendus avec les soldats belges, commente le cplc Roy. Nous nous sommes adaptés; à leur système; parce qu'ils étaient; toujours en charge. »

Le maj Christian Labrosse, commandant par intérim;, a pris le commandement à l'occasion d'une parade à laquelle assis

taient des personnalités; et invités; de nombreux organismes de Bosnie-Herzégovine.; Parmi ceux-ci, se trouvait le lgén; américain; Ronald E. Adams, commandant de la SFOR.

« En comptant le peloton anti-blindés;, les ingénieurs; et le personnel de soutien, TSG compte maintenant 200 personnes. C'est un camp agréable.; Le dém;énagement; est la preuve tangible que la restructuration progresse », souligne le maj Labrosse pendant les préparatifs; d'accueil d'une batterie d'artillerie.

Le nouveau camp canadien, toujours sans nom, se trouve à environ six heures de route au sud de Velika Kladusa et à deux heures de Split. Il est situé dans une belle grande plaine entourée; de monts enneigées; qui rappellent aux soldats du 3e PPCLI le « Wild Rose Country ».;

« La Belgique devait partir parce qu'elle est très; engagée; au Kosovo et qu'elle ne peut pas se permettre d'intervenir dans deux pays, explique l'ambassadeur de Belgique, Robert Devriese. C'est la fin d'un chapitre. Ça; fait toujours quelque chose [de partir]. »

Selon l'ambassadeur du Canada, Sam Hanson, la Bosnie est « le bon choix pour le Canada ».; Soutenant les projets de coopération; civile - militaire pour aider à reconstruire la Bosnie-Herzégovine;, il a aussi appuyé les recommandations du 1er R22eR pour un financement supplémentaire.;

Comme la tournée; de sept mois dirigée; par le lcol Guy Laroche tire à sa fin, le personnel se prépare; à effectuer, le 1er mars, une transition en douceur vers le groupement tactique du 3e PPCLI. Le capt Bernard Dionne est OAP au GT du 1er R22eR.

Image:

Photo: Sgt / sgt Ghislaine Olscamp

B Company's Cpl Scott MacDonald of Québec; City, a reservist with Les Voltigeurs de Québec;, and Cpl Dominic Labelle, of Rouyn-Noranda, raise the flag during the ceremony of the transfer of authority between Canada and Belgium in Tomislavgrad, Bosnia-Herzegovina.

Le cpl de la Compagnie B, Scott MacDonald, de Québec;, réserviste; pour les Voltigeurs de cette ville, et le cpl Dominic Labelle, de Rouyn-Noranda, hissent le drapeau pendant la cér;émonie; de la passation des pouvoirs entre le Canada et la Belgique à Tomislavgrad, en Bosnie-Herzégovine.;

The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédacteur; de l'Armée; de terre Paul Mooney (613) 945-0363


Visibilité et détection; sur les champs de bataille de demain


par Paul Mooney

Après; avoir observé les él;éments; de reconnaissance canadiens déploy;és; au Kosovo, les alliés; se rendent compte que l'Armée; canadienne dispose des meilleurs systèmes; de détection; terrestre tactiques du monde. Pour être; efficace sur le champ de bataille de demain, l'Armée; aura besoin d'un réseau; transparent conçu; pour recueillir les renseignements, les interpréter; dans l'ensemble du champ de bataille et transmettre l'analyse en nanosecondes aux commandants de tous les échelons;, du QGDN aux soldats à bord des véhicules; sur le terrain.

D'où le projet ISTAR, qui concevra l'architecture pour intégrer; toute la technologie de détection;, d'analyse et de transmission nécessaire; à une armée; de l'ère; de l'information. ISTAR (renseignement, surveillance, acquisition d'objectif et reconnaissance), a vu le jour quand le lgén; Leach, le CEMAT, et des officiers supérieurs; d'état-major; ont décid;é à la dernière; séance; de planification stratégique; de l'automne que la priorité liée; à la préparation; de l'Armée; de demain devait être; la capacité de <voir;> ou de <d;étecter;> sur le champ de bataille.

« Cela va révolutionner; notre capacité, soutient le bgén; Jan Arp, qui dirige le Sys-

tème; de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre (SDIFT), à Kingston. Quand on achète; un nouveau véhicule;, il est meilleur que ceux de la gén;ération; qu'il remplace. Par contre, aucune amélioration; n'est aussi importante et exponentielle que celle en cours. Il faut simplement faire attention et s'assurer que la doctrine, l'entraînement; et les changements organisationnels cadrent bien avec la nouvelle capacité.; »

Le col Stuart Beare, également; du SDIFT à Kingston, dirigera l'équipe; du projet ISTAR. À la première; rencontre du groupe de travail ISTAR, à Ottawa, le col Beare a précis;é qu'il devait évaluer; l'équipement; actuel et les technologies disponibles, déterminer; les besoins de l'Armée;, ce qu'il est possible de réaliser; et la manière; d'y parvenir. En juin, le groupe de travail remettra au commandement de l'Armée; de terre et à la communauté du commandement et contrôle; des FC un rapport à court et à moyen termes sur les capacités; ISTAR dont l'Armée; a besoin et sur les moyens d'y parvenir.

« Nous disposons - sans le moindre de doute selon nos alliés; - des meilleurs ensembles de détection; terrestre sur plate- forme tactique [Coyote] du monde, affirme

le col Beare. Du point de vue de la guerre électronique;, nous pouvons nous battre avec les meilleurs contre les meilleurs. La quantité est limitée;, mais pour la qualité, nous nous classons parmi les meilleurs. La communauté qui s'occupe des opérations; tactiques héliport;ées; peut utiliser des capteurs infrarouges et électro-optiques; installés; sur Griffon, envoyer des images à un centre de commandement et de contrôle;, et les transformer en renseignements.

« Sur le plan des composantes [détecteurs;] nous sommes en excellente position pour aller de l'avant. Le problème;, c'est que même; si une équipe; à bord d'un véhicule; de surveillance Coyote peut gén;érer; une grande quantité de renseignements, nos communications ne peuvent les transmettre assez vite sur les champs de bataille pour que ce soit efficace. Certains outils de commande, de contrôle; et de cueillette de renseignements, entre autres par imagerie, ne sont pas encore assez évolu;és.; »

D'après; le col Beare, la branche des services de renseignement de l'Armée; devra également; être; renouvelée.; Dans ce domaine, les soldats devront recevoir une formation de plus en plus poussée.; Ceux qui

ont de l'expérience; deviendront des atouts précieux.;

Le maj Ian Glenn du DBRT est largement considér;é comme le premier spécialiste; technique d'ISTAR. À son avis, on cherche surtout à créer; une capacité ISTAR clé en main et déployable; rapidement dans une coalition de l'OTAN pour contrer toute crise éventuelle.; Ce système; devrait déployer; une large gamme de détecteurs; dans l'espace, dans les airs, sur terre et pour le spectre électromagn;étique.; Il devrait également; pouvoir interpréter; les données; fournies par les soldats sur le terrain et les transmettre aux systèmes; des partenaires de la coalition, par exemple aux systèmes; de reconnaissance aérienne; sans équipage; et aux véhicules; d'acquisition d'objectif.

Un ensemble d'outils de base sera nécessaire; pour rassembler les données; recueillies. L'Armée; évalue; actuellement un système; de ce genre qui serait commun à la Marine, à la Force aérienne;, au Commandement interarmées;, au Système; de renseignements et de contrôle;, à la United States Navy, au Marine Corps, à l'Air Force des États-Unis; et aux systèmes; interarmées; de renseignements.

Image: Photo: Paul Mooney Canadian soldiers can already fly and download data from allies' systems, such as the Global Hawk, shown in model form. Les soldats canadiens peuvent déj;à tél;écharger; dans les deux sens des données; de systèmes; alliés; comme le Global Hawk, ci-contre sous forme de maquette.

Seeing and sensing on tomorrow's battlefield


By Paul Mooney

After watching Canadian recce kit deployed in Kosovo, allies recognize that Canada's Army has the finest tactical, ground-based sensor systems in the world. In order to perform effectively on the battlefield of tomorrow, however, the Army will require a seamless network designed to gather intelligence, translate it into a comprehensive view of the battlespace and transmit the analysis in nanoseconds to commanders at all levels, from NDHQ down to individual soldiers in vehicles in the field.

Hence the ISTAR project, which will design architecture to integrate all of the sensing, analysis and transmitting technology required for an Information Age Army. ISTAR, (intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance), arose after the CLS, Lieutenant-General Bill Leach, and senior staff officers decided at last fall's Strategic Planning Session that the first priority for developing the future Army must be the capacity to "see" or "sense" on the battlefield.

"This will revolutionize our capability,"

said Brigadier-General Jan Arp, who directs the Army's Doctrine and Training System in Kingston. "When we buy a new vehicle, it's better than the generation of vehicle it replaces. But nothing will make such a vast, exponential improvement as this. We just have to proceed carefully and ensure that all of the doctrine, training and organizational changes are made to dovetail with the new capability."

Colonel Stuart Beare, also with LFDTS in Kingston, will lead the ISTAR project team. At a recent first meeting of an ISTAR working group in Ottawa, Col Beare said the group must evaluate current assets and available technologies, and decide what the Army needs, what it can achieve and how to do that. The working group will deliver a report on near- and mid-term ISTAR capabilities the Army needs and how they can be achieved to the Army Commander and the CF Command and Control community by June.

"We have-without a doubt, according to

our allies-the best tactical, ground-based sensor suite on a tactical platform [Coyote] in the world," said Col Beare. "In terms of EW, we can fight with the best against the best. Quantity is limited, but the quality ranks up there with the best. The tactical helicopter community can use Griffon-mounted electro-optics and infrared sensors, beam the imagery to a command and control center, and turn that into intelligence.

"So in terms of components [sensors] we're extremely well placed to enter this in a serious way. The problem is that while a Coyote surveillance team can generate a whole whack of information, our communications can't move that information around the battlefield as quickly as we want to be effective. Some of our command and control tools and our intelligence aids, such as imagery assistance, are still not that mature."

Col Beare also noted that the Army's Intelligence branch will have to be revitalized. Soldiers who specialize in Intelligence will require increasingly sophisticated train-

ing, he added, and those with experience will be a highly valued asset.

Major Ian Glenn of DLR is considered by many to be the Army's leading technical expert on ISTAR. He said the ultimate aim "is to create a Canadian plug-and-play ISTAR capability that can deploy quickly within a NATO coalition to address any future crisis." The system must encompass a broad range of sensors deployed in space, in air, on the ground and in the electro- magnetic spectrum. It must also be able to work with input from soldiers on the ground and capable of drawing from and feeding coalition partners' systems, such as aerial unmanned surveillance and target acquisition vehicles.

A basic set of tools will be required to tie collected data together. The Army is currently evaluating one such system common to the Navy and Air Force, Joint Command, Control and Intelligence System, and the United States Navy, Marine Corps, Air Force, and joint intelligence systems.

Vol. 3, No. 3, 2000



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