Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Navy Editor  
Ruthanne Urquhart (613) 567-7643


RCSCC Skeena remembers


Le CRCCM Skeena se souvient


By Ruthanne Urquhart

Salty dips and a sharing of loss and laughter marked a recent weekend of remembrance in Port Hope, Ont., October 21-22.

On October 24/25, 1944, gale-force winds and icy waters off Reykjavik, Iceland, took the lives of 15 sailors and claimed destroyer HMCS Skeena; in 1993 obsolescence claimed HMCS Skeena (II).

Since Skeena (II) was paid off, the Royal Canadian Sea Cadet Corps (RCSCC) Skeena, formed in 1941, has carried on an annual Service of Remembrance for HMCS Skeena and her crewmen. The Navy League of Canada (Northumberland Branch) has renovated the RCSCC "ship;", a circa 1865 building, incorporating memorials to both vessels and their crews.

Veterans and cadets paraded through the town October 21, and wreaths were laid at the cenotaph.

Reviewing Officer Rear-Admiral David Morse, Royal Military College Commandant, oversaw the dedication of a bronze plaque bearing HMCS Skeena's ship's badge, an historical summary and the names of those lost in 1944, a stained-glass rendering of the badge of HMCS Skeena (II) and the cadet corps badge.

As well, two large windows, funded by the towns of Port Hope and nearby Cobourg, were dedicated by Mayors Ron Smith and Joan Chalovitch in memory of wartime ships HMCS Port Hope and HMCS Cobourg. Visit www.eagle.ca/skeena/ for more information and www.hmcsnavyships.com to view a complete collection of watercolour Navy prints by Pat Burstall.

par Ruthanne Urquhart

La fin de semaine commémorative; tenue récemment; à Port Hope (Ont.) a ét;é ponctuée; d'histoires à dormir debout et de rires et marquée; par un double sentiment de perte.

Les 24 et 25 octobre 1944, les eaux glaciales et les vents violents qui font rage au large de Reykjavik, en Islande, fauchent la vie de 15 marins en provoquant le naufrage du destroyer NCSM Skeena. En 1993, c'est le NCSM Skeena (II) qui tombe en désu;étude.;

Depuis que le Skeena (II) a ét;é condamné, le Corps royal canadien des cadets de la Marine (CRCCM) Skeena, créé en 1941, commémore; chaque année; les NCSM Skeena et leurs équipages.; La Ligue navale du Canada (section de Northumberland) a

rénov;é le « navire » du CRCCM, un bâtiment; datant des années; 1865, et y a ajouté des objets qui rendent hommage aux deux navires et à leurs équipages.;

D'anciens combattants et des cadets ont paradé dans la ville le 21 octobre et des couronnes de fleurs ont ét;é dépos;ées; devant le cénotaphe.;

L'officier de la revue, le cam David  
Morse, commandant du Collège; militaire royal, a coordonné la remise d'une plaque de bronze portant l'insigne du NCSM Skeena, un résum;é historique et les noms de ceux qui ont péri; en 1944, de même; qu'un vitrail illustrant les insignes du NCSM Skeena (II) et du corps de cadets.

De plus, deux grandes fenêtres;, offertes par les villes de Port Hope et de Cobourg, ont ét;é dédi;ées; par les maires Ron Smith et Joan Chalovitch aux navires de guerre NCSM Port Hope et NCSM Cobourg. Consulter le site www.eagle.ca/skeena/ pour plus d'information et le site www.hmcsnavy ships.com pour voir la collection complète; des aquarelles de la Marine de Pat Burstall.

Image: River-class destroyer HMCS Skeena, built by John I. Thornycroft & Co., Southampton, U.K., was commissioned in 1931.Le NCSM Skeena, un destroyer de la classe River construit par John I. Thornycroft & Co., de Southampton, au R.-U., a ét;é mis en service en 1931.Courtesy of Pat Burstall / Gracieuseté de Pat Burstall

La valeureuse 29

e


The gallant 29th


par David Robinson

Les secousses ont ét;é ressenties jusqu'en Angleterre et les vitres ont volé en éclats; à huit kilomètres; de là.; À chaque jour du Souvenir depuis la Deuxième; Guerre mondiale, on rappelle la perte tragique de la 29e Flottille de vedettes lance-torpilles (MTB) de la MRC.

Certaines des batailles navales les plus âprement; disputées; de la Deuxième; Guerre mondiale ont opposé des MTB alliées; à des navires marchands et de petits bâtiments; de défense; littorale ennemis. Les membres de la Marine royale du Canada (MRC) se sont distingués; dans des affrontements du genre pendant toute la guerre mais n'ont pu le faire au sein d'une unité canadienne avant 1944, date à laquelle deux flottilles MTB de la MRC, soit la 29e et la 65e, ont ét;é constituées.;

L'officier supérieur; de la 29e Flottille, le capc Tony Law, de la Réserve; des Volontaires de la Marine royale du Canada (RVMRC), a dirigé ses bâtiments; au combat en mai 1944. Pendant neuf mois, ses équipages; se sont frottés; à l'ennemi au large des côtes; françaises;, belges et hollandaises, habituellement confrontés; à des forces supérieures; en nombre auxquelles ils assénaient; davantage de coups qu'ils n'en recevaient. Plusieurs membres de la 29e Flottille ont ét;é décor;és; pour bravoure devant l'ennemi, à grands frais cependant. La flottille a en effet connu un taux de pertes de 37 % et perdu trois MTB : deux ont ét;é coulées; par des mines et l'autre a sombré sous les tirs de batteries côti;ères.;

Le capc Law a quitté Ostende, en Belgique, à destination de Felixstowe, en Angleterre, le matin du 14 février; 1945. La 29e, en compagnie de plusieurs MTB et petits bâtiments; de défense; littorale de la Royal Navy, était; immobilisée; dans le port d'Ostende et bon nombre de ces navires étaient; protég;és; dans un passage étroit; appelé « la crique ».;

Au moment où l'on vidait l'eau du réservoir; central de carburant, des membres de la MTB 464 ont dévers;é accidentellement dans la mer 190 litres de mazout à indice d'octane de 100. Vers 16 h, la nappe de pétrole; s'est enflammée; et les flammes ont eu tôt; fait de s'engouffrer dans la crique. En peu de temps, les MTB de bois étaient; la proie des flammes, car les munitions éclataient; à la chaleur, les roquettes explosaient et les grenades sous-marines brûlaient.; Quelques heures plus tard, Ostende était; recouverte d'un véritable; linceul noir.

La conflagration a coût;é la vie à 29 marins canadiens et à 35 marins britanniques. De plus, cinq MTB de la MRC et sept MTB de la Royal Navy ont ét;é détruites.; En Angleterre, le capc Law a ét;é assommé par la nouvelle.

Huit marins canadiens ont reçu; une citation à l'ordre du jour pour « bons services rendus » au cours de la catastrophe et on a rendu hommage à l'un d'eux pour avoir sauvé un marin de la noyade. Le lt William Hale, de la RVMRC, seul officier à périr; ce jour-là, a ét;é honoré à titre posthume.

Sachant la victoire imminente, les autorités; navales ont décid;é de ne pas reconstituer la 29e Flottille et elle a donc ét;é dissoute en mars 1945. Ses survivants consternés; ont déclin;é l'offre d'intégration; à la 65e Flottille et sont plutôt; revenus au Canada. Pour la version complète; de l'article de David Robinson, consulter le site www.navy.dnd.ca/mtb_f.htm

By David Robinson

The concussions were felt as far away as England, and windows shattered 8 km away. The tragic loss of RCN 29th Motor Torpedo Boat (MTB) Flotilla echoes across Remembrance Days from the Second World War to today.

Some of the most closely fought naval engagements of the Second World War pitted Allied MTBs against enemy coastal craft and merchant vessels. RCN personnel distinguished themselves in such engagements throughout the war, but couldn't do so as part of a Canadian unit until 1944, when two RCN MTB flotillas-the 29th and 65th-were formed.

29th Flotilla senior officer Lieutenant-Commander Tony Law, Royal Canadian Navy Volunteer Reserve (RCNVR), led his boats into action in May 1944. For nine months his crews engaged the enemy off the coasts of France, Belgium and Holland, usually facing superior forces, almost always giving better than they got. Many 29th personnel were decorated for gallantry-at a heavy cost: the flotilla suffered a 37 percent casualty rate and lost three MTBs, two to mines and one to fire from shore batteries.

LCdr Law departed Ostend, Belgium, for Felixstowe, England, on the morning of February 14, 1945. The 29th, with several RN MTBs and coastal craft, was tied up in Ostend harbour, many secured in a narrow passage known as the "crique;".;

Draining water from its central fuel tank, MTB 464 accidentally pumped 190 litres of 100-octane gasoline overboard. At about 1600 the slick ignited, sending flames racing through the crique. The wooden MTBs were soon ablaze as ammunition cooked off, rockets exploded and depth charges burned. Hours later, Ostend cringed under a black pall.

The conflagration cost the lives of 29 Canadian and 35 British sailors. Five RCN and seven RN MTBs were destroyed. In England, LCdr Law was numbed by the news.

Eight Canadian sailors received a mention in dispatches "for; good service" during the disaster, and one was recognized for pulling a drowning sailor from the sea. RCNVR Lieutenant William Hale, the only officer to die that day, was recognized posthumously.

With victory in sight, naval authorities decided not to rebuild the 29th Flotilla, so it was disbanded in March 1945. Its dispirited survivors declined the opportunity to join the 65th Flotilla, and instead returned to Canada. Visit www.navy.dnd.ca/mtb_e.htm for David Robinson's complete story.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédactrice; de la Marine  
Ruthanne Urquhart navyeditor@ottawa.com


'Somewhere on the East Coast of Canada'


« Quelque part sur la côte; Est du Canada »


By Ruthanne Urquhart

par Ruthanne Urquhart

Sixty years ago this summer, the Nova Scotian communities of Lunenburg, Liverpool and Chester found a friendship that thrives today.

When Germany invaded Norway in April 1940, the Norwegian government ordered whale catchers returning from Antarctica and its Navy vessels to sail for Halifax.

Ordinary Seaman Charlie Johansen, 22, sailed from Tromsaa, Norway, to England in the Ariadne, a Navy vessel turned hospital ship. He survived delayed-action bombs that killed two friends standing beside him, the sinking of Ariadne, nine hours in a lifeboat, and detours to Orkney's Scapa Flow, Glasgow and Mexico before dropping anchor in Halifax in the late summer of 1940. He was asked to remain at Camp Norway, in Lunenburg, to help train Norwegian whalers for Atlantic convoy duty.

"We; stayed in The Rink [Lunenburg Curling Club] in the fall, until Camp Norway was opened in November," said Mr. Johansen, now  
82. "I;'m one of the guys who hoisted the Norwegian flag. I married a Canadian girl in March 1941 ... and came back after the war."

Located on the south side of Lunenburg Harbour, Camp Norway-for secrecy referred to as "Somewhere; on the East Coast of Canada"-was; operated first by Nortraship (Norwegian Trade and Shipping Mission) and later by the Royal Norwegian Naval Service Nova Scotia.

At the Gunnery School, Norwegian seamen were trained in weaponry. Canadian and other Atlantic convoy personnel honed their gunnery skills at the camp between crossings.

In local shipyards, Norwegian whale catch- ers were refitted as patrol ships and escort vessels for Atlantic convoys or converted to anti-submarine ships for the Norwegian Navy. Canadian and Norwegian workers at the

Lunenburg Foundry did some of the refits and also helped maintain Canada's corvette fleet. Norwegian sailors signed on Canadian ships; Canadian sailors served in Norwegian vessels.

Canadian Navy teams challenged the Norwegians to soccer matches. The Norwegians put on performances to benefit the local Red Cross, and convalesced in Chester's Hackmatack Inn, bought by the Norwegian government for that purpose.

Five-year-old Billy Whalen lived in Liverpool. He played along the shore near the shipyard, where crews of other nations' fishing and merchant vessels, missing their families at home, often invited local youngsters on board for a visit and a meal.

Now a retired schoolteacher, Bill Whalen remembers with special affection the generosity of Norwegian crewmen who "adopted;" him as their mascot. He's never forgotten a Norwegian giving him $20 for his birthday- probably more than a week's wages for his father. After Camp Norway closed in 1944, Billy didn't see or hear from his Norwegian friends until 1994, when pictures kept by Bernt Henriksen, of Sandefjord, Norway, turned up at a Camp Norway Reunion in Lunenburg.

Today, in Lunenburg, Liverpool and Chester, and on the former site of Camp Norway, memorial stones mark the mutual bonds of friendship and loss experienced by Canadian and Norwegian seaman and soldiers during the Second World War.

On Remembrance Day, in Canada and in Norway, veterans, families and friends will gather to mourn those who did not return. With files from Somewhere on the East Coast of Canada. For more information, contact Camp Norway Foundation Vice-Chairman Mrs. Berit Pittman at newfound@fox.nstn.ca or at (902) 826-2459.

Il y a eu soixante ans cet ét;é, les communautés; de Lunenburg, Liverpool et Chester, en Nouvelle-Écosse;, nouaient des liens d'amitié qui durent encore.

Quand l'Allemagne envahit la Norvège;, en avril 1940, le gouvernement norvégien; donne l'ordre aux baleiniers qui reviennent de l'Antarctique ainsi qu'à ses navires de guerre de mettre le cap sur Halifax.

Le mat 3 Charlie Johansen, 22 ans, se trouve à bord de l'Ariadne, un bâtiment; de guerre transformé en navire-hôpital; parti de Tromsaa, en Norvège;, à destination de l'Angleterre. Survivant à l'explosion de bombes à retardement qui ont tué deux de ses amis sous ses yeux, au naufrage de l'Ariadne et à neuf jours dans un canot de sauvetage, le jeune matelot arrive finalement à Halifax à la fin de l'ét;é 1940, après; des détours; par Scapa Flow dans l'archipel des Orcades, Glasgow et le Mexique. On l'invite alors à rester au camp Norway, à Lunenburg, pour aider à enseigner aux pêcheurs; de baleine norvégiens; les tâches; requises pour les convois atlantiques.

« À l'automne, nous avons pris nos quartiers au "Rink" [club de curling de Lunenburg] jusqu'à l'ouverture du camp Norway, en novembre », se souvient  
M. Johansen, maintenant âg;é de 82 ans. « J'étais; l'un de ceux qui ont hissé le drapeau norvégien.; J'ai épous;é une Canadienne en mars 1941... puis je suis revenu après; la guerre. »

Situé dans la partie sud du port de Lunenburg - on parle plutôt; de « quelque part sur la côte; Est du Canada », secret militaire oblige - le camp Norway est d'abord exploité par la Nortraship

(mission norvégienne; de commerce et de transport maritime), puis par le service naval de Nouvelle-Écosse; de la marine royale norvégienne.;

À l'école; d'artillerie navale, les matelots norvégiens; s'entraînent; au tir. Entre deux traversées;, les membres d'équipage; canadiens et autres des convois atlantiques viennent au camp parfaire leur adresse au tir.

Dans les chantiers navals de la région;, les baleiniers norvégiens; sont transformés; en patrouilleurs et en escorteurs pour les convois atlantiques, ou en navires anti- sous-marins pour la marine norvégienne.; Des employés; canadiens et norvégiens; de la fonderie de Lunenburg participent à la conversion des navires ainsi qu'à l'entretien de la flotte canadienne de corvettes. Des marins norvégiens; font partie des équipages; de navires canadiens et des marins canadiens s'embarquent sur des navires norvégiens.;

Des équipes; de la marine canadienne affrontent les Norvégiens; au soccer. Les Norvégiens; organisent des spectacles au profit de la Croix-Rouge régionale; et viennent en convalescence à Chester, au Hackmatack Inn, que le gouvernement norvégien; a acheté à cette fin.

Le petit Billy Whalen, cinq ans, joue sur la grève; à Liverpool, près; du chantier naval où des membres d'équipages; de navires de pêche; et de navires marchands étrangers; qui ont le mal du pays invitent souvent les jeunes de la place à monter à bord pour une visite et un repas.

Maintenant à la retraite après; une carrière; d'enseignant, Bill Whalen se souvient avec une affection spéciale; de la gén;érosit;é des équipages; norvégiens; qui l'avaient « adopté » comme mascotte. Il n'oubliera jamais le jour où un Norvégien; lui a donné 20 $ pour son anniversaire, une somme probablement supérieure; au salaire hebdomadaire du père; de l'enfant. Après; la fermeture du camp Norway, en 1944, Bill Whalen n'entend plus parler de ses amis norvégiens; jusqu'en 1994, quand il voit des photos conservées; par Bernt Henriksen, de Sandefjord, en Norvège;, à l'occasion de retrouvailles du camp Norway, à Lunenburg.

Aujourd'hui, à Lunenburg, Liverpool et Chester, de même; qu'à l'emplacement du camp Norway, des pierres commémoratives; témoignent; des liens d'amitié qui se sont noués; et rappellent le souvenir des matelots et soldats canadiens et norvégiens; tués; au cours de la Deuxième; Guerre mondiale.

Le jour du Souvenir, au Canada et en Norvège;, anciens combattants, familles et amis se réunissent; pour honorer la mémoire; de ceux qui ne sont jamais revenus. La rédaction; de cet article a ét;é rendue possible grâce; aux archives Somewhere on the East Coast of Canada. Pour plus amples renseignements, communiquer avec la vice- présidente; de la Fondation Camp Norway, Berit Pittman, par Internet à l'adresse newfound@ fox.nstn.ca ou par tél;éphone; au (902) 826-2459.

Image: Five-year-old Billy Whalen brandishes a bayonet with his Norwegian friends in Liverpool, N.S., during the Second World War.Entouré d'amis norvégiens;, Billy Whalen, cinq ans, brandit une baïonnette; à Liverpool (N.-É.;), au cours de la Deuxième; Guerre mondiale.Courtesy of Bernt Henriksen / Gracieuseté de Bernt Henriksen
Image: Canadian and Norwegian military personnel and civilians mark the November 29, 1940, opening of Camp Norway in Lunenburg, N.S.Des militaires et des civils canadiens et norvégiens; à l'ouverture du camp Norway, à Lunenburg (N.-É.;), le 29 novembre 1940.Courtesy of Camp Norway Foundation / Gracieuseté de la Fondation Camp Norway

Vol. 3, No. 40, 2000



This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)