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Maple Leaf


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Army Editor  
Paul Mooney (613) 945-0363


Le passage à l'an 2000


Getting through Year 2000


par le slt Bruce Rolston

By 2Lt Bruce Rolston

Selon le col Greg Young, commandant du 32e Groupe-brigade du Canada, le passage à l'an 2000 n'a peut-être; pas occasion- né de crise, mais la menace n'en était; pas moins réelle; et les préparatifs; des soldats pas moins valables.

Pendant une année;, l'unité s'est prépar;ée; à un éventuel; déploiement; de fin de millénaire.; On prévoyait; le déploiement; d'une ou plusieurs compagnies pour apporter de l'aide humanitaire aux organismes civils du

Centre de l'Ontario.

Les planificateurs devaient se préparer; au plus sombre des scénarios; : des conditions climatiques difficiles conjuguées; à des défaillances; informatiques liées; au bogue et risquant de provoquer des pannes d'envergure des systèmes; informatiques. Cette préparation; a entraîn;é la mobilisation d'une équipe; élargie; pour parer à toute éventualit;é.;

À Toronto, on a augmenté l'effectif au QG de la brigade, en poste 24 heures sur 24, du 30 décembre; au 2 janvier, date à laquelle toute éventualit;é de crise a ét;é écart;ée.; Comme ses homologues des autres brigades, le QG du Secteur de Toronto était; prêt; à mobiliser des réservistes; si le QG de zone l'exigeait. Le QG de la brigade, qui comprenait des troupes du 709e Régiment; des communications, était; établi; dans l'hôpital; de Downsview.

La principale unité déployable; du secteur était; la Compagnie A, forte de ses 185 membres rassemblés; au manège; militaire de Denison le jour de l'An. Le commandant de la Compagnie, le maj John Fotheringham, du Queen's Own Rifles, y a tenu une série; de briefings avant de renvoyer les soldats chez eux

Image: Les soldats de la Compagnie A ont passé une partie du jour de l'An au manège; militaire de Denison à recevoir des instructions.Photo: 2Lt / slt Bruce Rolston

une fois écart;ée; l'éventualit;é d'une crise.

Il a indiqué aux soldats et aux marins de la Compagnie A, qui venaient des unités; de la brigade, du Ontario Regiment et du NCSM York, que leur effort n'en était; pas moins valable parce qu'on n'avait pas eu besoin d'eux.

Selon le col Young, cet entraînement; sera certainement précieux; la prochaine fois qu'on fera appel aux soldats pour des opérations; humanitaires. Les communications, la liaison, les renseignements et la planification - facteurs du succès; d'une opération; nationale - ont ét;é testés; dans une rép;étition; gén;érale.; « Finalement, la plus grande contribution de l'Op Abacus pourrait avoir ét;é d'accroître; les capacités; des soldats de Toronto à apporter leur aide la prochaine fois qu'un organisme civil la sollicitera », a-t-il indiqué.; Le slt Bruce Rolston est membre de l'UIO, 7 Toronto Regiment, ARC.

averted on January 2. Like its counterparts in the other brigades, the Sector Toronto HQ was in place to begin mobilizing reservists if the Area HQ required it. The brigade's HQ, which included troops from 709 Communications Regiment, was located in the old base hospital building at Downsview.

The sector's main deployable unit would have been its 185-strong A Company, which assembled at Denison armoury on New Year's Day. There, Company Commander Major John Fotheringham of the Queen's Own Rifles delivered a set of briefings before dismissing soldiers to their homes once it was clear a crisis would likely be averted.

The effort by the soldiers and sailors of A Company, drawn from the brigade's units, the Ontario Regiment, and the HMCS York, were no less valuable because they were not needed, Maj Fotheringham told his company.

Col Young said the training will no doubt prove valuable the next time soldiers are called to assist in humanitarian operations. Communications, liaison, intelligence, planning-everything necessary for a successful domestic op-under- went a thorough rehearsal. "In the end Op ABACUS's greatest contribution may have been to improve the abilities of Toronto's soldiers to contribute the next time a civilian authority needs our help." 2Lt Bruce Rolston is the UIO, 7 Toronto Regiment, R.C.A.

Soldiers from A Company spend part of their New Year's Day at Denison armoury getting briefed up.

Y2K

may have been a crisis avoided, but the threat was no less real and preparations by soldiers no less valuable, said Colonel Greg Young, Commander of 32 Canadian Brigade Group.

The unit prepared throughout 1999 for a possible end-of-millennium deployment. Planning envisioned the deployment of one or more companies to provide humanitarian assistance support to civilian agencies in Central Ontario.

Planners had to be prepared for the worst-case scenario: harsh weather combined with Y2K-related computer failures, which could bring down major computer systems. That meant putting on extra staff over the New Year's rollover period and being ready for anything.

In Toronto that meant an augmented brigade headquarters, on 24 hours from 30 December until the crisis was declared

"War" breaks out again in Bosnia!


By Réjean; Gariépy;

Merciless combat took place last November 19 in Bihac, a peaceful-looking area in Bosnia-Herzegovina, between civilian Bosnians and members of a platoon from Company B of R22eR who were stationed in a house in the town. Around 5:30 p.m., just as the visiting media were arriving, the fighting reached its peak.

A dozen or so Bosnian schoolchildren initiated hostilities. Snowballs flew everywhere in the gloom, illuminated by powerful spotlights from the platoon house. The Canadian soldiers were almost out of breath, but the schoolchildren relentlessly continued their assault. Their munitions were inexhaustible, fed by the abundant snow that had been falling for several days.

The convoy of journalists came into the fray as reinforcements: photographers Érick; Labbé and Sergeant Alain Martineau, as well as Captain André Berdais, jumped out of the van to come to the aid of the soldiers. The students turned on Mr. Labbé,

who got to taste the bitter medicine being dispensed by the Bosnian children.

But then the tide turned, and the soldiers regained the advantage. The children, who obviously had no problem with the idea of letting the Canadians win, called for a ceasefire, allowed the courageous journalists to leave the van and get under cover.

A few of the kids outside could still be heard yelling at one another, but hostilities had definitely come to an end. The soldiers tended their wounds in the kitchen, main- ly minor injuries inflicted on their uniforms, which were now rather wet.

The life of a soldier in Bosnia-Herzegovina entails certain risks. Sometimes, battles such as this take place, leaving a profound mark on the spirits of Bosnian civilians and Canadian soldiers alike, and memories that, for once, are happy ones. Réjean; Gariépy; is a journalist for the publication ADSUM.

Image: Des guerriers fiers de leurs exploits. Au premier plan : le plus détestable; soldat du clan des écoliers.; Photo: Sgt / sgt Alain Martineau

La « guerre » a repris en Bosnie!


Warriors proud of their exploits. In the fore- front, the most formidable soldier from the schoolyard clan.

par Réjean; Gariépy;

Le 19 novembre dernier, un combat sans merci s'est engagé à Bihac, une localité en apparence paisible de Bosnie-Herzégovine;, entre des civils bosniaques et des membres d'un peloton de la Compagnie B du R22eR posté dans une maison de cette ville. Vers les 17 h 30, à l'arrivée; des médias; en visite en Bosnie, le combat en est à son point culminant.

Une douzaine d'écoliers; bosniaques ont engagé les hostilités.; Des balles de neige

fusent de toutes parts dans la noirceur, illuminées; par les puissants projecteurs de la maison du peloton. Les militaires canadiens semblent à bout de souffle. Les écoliers; les assaillent sans relâche; leurs munitions ne tarissent pas, nourries par la neige abon- dante tombée; les jours préc;édents.;

Le convoi de journalistes fait office de renforts : les photographes Érick; Labbé et le sgt Alain Martineau, de même; que le capt André Berdais, se jettent hors de la

fourgonnette et se portent au secours des militaires. Les écoliers; se ruent alors sur le photographe Labbé, qui goûte; à la médecine; des enfants bosniaques.

Puis le vent tourne. Les militaires reprennent le dessus. Les enfants, visiblement ouverts à l'idée; de laisser gagner les Canadiens, observent un cessez-le-feu, le temps que les courageux journalistes quit- tent la fourgonnette pour se mettre à l'abri.

Dehors, on entend encore quelques

gamins s'égosiller;, mais les hostilités; sont bel et bien terminées.; Les militaires pansent leurs blessures, infligées; surtout à leurs uniformes, qui sont plutôt; mouillés.;

La vie d'un soldat en Bosnie-Herzégovine; comporte certains risques. Quelquefois, des combats comme celui-ci éclatent;, laissant des marques profondes dans l'esprit des civils bosniaques et des soldats canadiens. Des souvenirs qui, pour une fois, sont joyeux. Réjean; Gariépy; est journaliste au journal ADSUM.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Rédacteur; de l'Armée; de terre Paul Mooney (613) 945-0363


Army moves to the forefront of tactical communications


By Paul Mooney

The Army recently took another giant stride into the 21st century with the delivery of the first of 10 000 state-of-the-art combat net radios. The Assistant Chief of the Land Staff, Major-General Bruce Jeffries, attended a brief ceremony on January 20 held to mark the occasion.

The digital radio is known as TCCCS CNR(P) for Tactical Command, Control and Communications System Combat Network Radio (Primary). It will serve as the core of the Army's high-tech Iris communications network.

"From the soldier's perspective, the CNR  
(P) is at the heart of the TCCCS project," MGen Jeffries said. "Based on qualification testing results and early feedback from

troops, I am confident in stating that the radio we are fielding represents a world-class capability. It is truly a radio for the digitized battlefield-arguably the best in service anywhere-and a credit to the collective efforts of CDC and the TCCCS Project staff."

Lieutenant-Colonel Guy Townend, DLR- 12 and the Project Director, said the radio will become the primary means of tactical voice and data communications in either secure or non-secure modes. "Although it has been a long time in the making, the Iris CNR(P) is readily recognized as one of the best-if not the best-digital radios in the world," said LCol Townend. "Once our soldiers become familiar with it and learn all the things they are capable of doing with this radio, Canada will be at the fore- front of tactical digital communications."

LCol Townend said the radio can operate in two modes: fixed frequency or frequency hopping. It is designed to NATO

standards, and can therefore operate with the American Sincgars radio in fixed frequency secure mode. The CNR (P) can be programmed by the direct user or remotely over the air for frequency, transec and crypto loads. Even in the crypto configuration it weighs less than the PRC 77 man- pack radio now in use in the Army. In the frequency hopping mode, the CNR (P) can remain silent for up to 27 hours without losing synchronization. This is over 10 times as long as any radio in use today.

Through the use of other CNR(P) related equipment, the radio can be remoted up to 1 km away and become part of a Local Area Network in a Command Post setting. This means that any vehicle in the CP can use a radio in another vehicle in the CP, LCol Townend explained. No longer will each vehicle require a radio on a particular net: all users can share one radio without having to leave their own vehicle. The radio has a Mean Time Between Failure (MTBF) of more than 3000 hours and is of a modular construction with a built-in test program. This means it will tell the opera- tor what is wrong by module. The soldier simply has to remove the front panel, change the specific card and carry on.

The Army will receive more than 10 000 of the new radios over the next two years. They are being installed first in vehicles at Petawawa, Gagetown and Kingston.

The Iris CNR (P) puts the Canadian Army at the leading edge of tactical digital communications.

La RRC(P) Iris place l'Armée; canadienne à l'avant-garde en matière; de communications tactiques numériques.;

Image
Image: Photos: Susan Turcotte MGen Jeffries addresses guests as the Army receives the first state-of-the-art combat net radio.Le mgén; Jeffries s'adresse aux invités; au moment où l'Armée; reçoit; la première; radio de réseau; de combat dernier cri.

L'Armée; à la fine pointe du progrès; en matière; de

communications tactiques


par Paul Mooney

L'Armée; vient de franchir un autre grand

pas vers le XXIe siècle; en livrant un premier lot de dix mille radios de réseau; de combat dernier cri. Le mgén; Bruce Jeffries, chef d'état-major; adjoint de l'Armée; de terre, assistait le 20 janvier à une brève; cér;émonie; de circonstance.

Cette radio numérique; est connue sous le sigle STCCC RRC(P), ce qui signifie : système; tactique de commandement, de contrôle; et de communications, radio de réseau; de combat (Première;). Elle sera le noyau du réseau; de communications haute technologie Iris de l'Armée.;

Le mgén; Jeffries affirme : « Pour le soldat, la RRC(P) est au coeur du projet STCCC. D'après; les résultats; des tests de qualification et les premières; réactions; des soldats, je suis certain que cette radio est de très; haut

niveau. C'est vraiment la radio qui convient au champ de bataille numéris;é - la meilleure en opération; dans le monde - et on la doit aux efforts collectifs de l'AOSC et de l'équipe; du projet STCCC. »

Selon le lcol Guy Townsend, BRT-12 et directeur du projet, cette radio deviendra le principal moyen de communication tactique pour les messages et les données; en modes de sécurit;é ou pas : « Bien que sa conception ait ét;é longue, la RRC(P) Iris est volontiers reconnue comme l'une des meilleures - sinon la meilleure - radio numérique; du monde. Lorsque nos soldats en connaîtront; toutes les possibilités;, le Canada sera au premier rang en matière; de communications tactiques numériques.; »

Le lcol Townsend précise; que la radio peut fonctionner sur fréquence; fixe ou à

évasion; de fréquence.; Elle répond; aux normes de l'OTAN et est donc compatible avec la radio américaine; Sincgars en mode sécurit;é sur fréquence; fixe. La fréquence;, la sécurit;é de transmission et l'information cryptographique de la RRC(P) peuvent être; programmées; par son utilisateur direct ou à distance sur les ondes. Même; dans sa configuration crypto, elle pèse; moins que la radio de poche PRC 77 qu'utilise actuellement l'Armée.; Dans le mode de l'évasion; de fréquence;, la RRC(P) peut rester silencieuse jusqu'à 27 heures sans perdre sa synchronisation. C'est au moins dix fois plus longtemps que toute autre radio actuelle.

Jumelée; avec d'autres équipements; compatibles, la RRC(P) peut être; installée; à 1 km de distance et s'intégrer; au réseau; local d'un poste de commandement. C'est dire, explique

le lcol Townsend, que tout véhicule; d'un PC peut utiliser la radio d'un autre véhicule; du PC. Dorénavant;, il ne sera plus nécessaire; de doter chaque véhicule; d'une radio branchée; sur un réseau; particulier : tous les utilisateurs pourront partager une même; radio sans devoir quitter leur propre véhicule.; Sa moyenne de temps de bon fonctionnement (MTBF) dépasse; 3000 heures et sa construction modulaire comporte un programme intégr;é de tests. En d'autres termes, elle signalera à l'opérateur; les modules défectueux;, et celui-ci n'aura qu'à retirer le panneau frontal et changer la carte défectueuse.;

D'ici deux ans, l'Armée; recevra plus de 10 000 de ces nouvelles radios, qui seront d'abord installées; dans les véhicules; des bases de Petawawa, Gagetown et Kingston.

Vol. 3, No. 4, 2000



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