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Nightingales fly out of Trenton


Les Nightingale volants de Trenton


By Mitch Gillett


par Mitch Gillett


In the battle to preserve human life, the military's air evacuation crewmembers who airlift sick or injured people to Canadian hospitals from anywhere in the world are the unsung heroes of the medical communities.

"An; air evacuation is like a secondary duty, but it becomes priority once it is needed, said Lieutenant(N) Nicole Szumlanski a Registered Nurse at CFB Trenton's base hospital, who added that when an air evacuation call comes in, it goes to the top of the duty list.

"We; receive calls anywhere from 6 to 24 hours before the flight. Whether you are at home or not, the people have to come in get prepared, get as much sleep as you can and then fly out. There is no set minimum notice."

Although the daring deeds of Search and Rescue crews, who risk their lives to save people in distress, often makes headlines, the work done by these airborne Nightingales often goes unreported.

Master Seaman Mike Gray, a Medical Assistant qualified as an air evacuation crewmember and posted at CFB Trenton, said the job's added bonus is getting to fly. "You; name it [the injury], I think have flown it. It is a whole new environment to work in and it is challenging. You never know what you are going to pick up," he said. "You; get the doctors telling you, at their end, what the patient is like, but that can change rapidly once you get them in the aircraft and in the air."

On Operation AIRBRIDGE in 1994, MS Gray spent eight weeks in Europe flying 16 missions to Italy from Yugoslavia. Flying in a CC 130 Hercules cargo-trans-

port aircraft, teams often found themselves providing medical attention to about 30 patients each flight.

Although Operation AIRBRIDGE stands out in MS Gray's mind as the busiest operation, a flight lasting eight and a half hours with a person shot in the chest and a four- hour flight with a diabetic who had multiple system failures were his two most challenging airlifts. "It; was non-stop working every five minutes doing medications and taking vital signs," said MS Gray, who joined the CF in 1988.

At CFB Trenton, 15 of the base hospital's 30 medical staff are trained, qualified and on standby to go anywhere anytime to bring an ailing Canadian soldier home for advanced treatment.

Dispatched out of Winnipeg by an Air Medical Evacuation Co-ordinator, the air evacuation medical teams are equipped with about 182 kg of equipment, used to escort injured people to an airport where they are picked up by ambulance and transported to a nearby military or civilian hospital.

At CFB Trenton, considered the hub of the CF, the base's 15 qualified air evacuation crewmembers are called upon often to fly nationally and internationally because of 8 Wings' airlift ability. Nurses and medical assistants form the core of the base's air evacuation team.

Air evacuation crewmembers are fully qualified in their trade, having passed a six-week course and completed a rigorous training and evaluation program. Once qualified, they often work in teams of two, but there are times when only one person will fly with a patient.

Dans le combat pour sauver des vies, les membres des équipages; militaires d'évacuation; aérienne;, qui aérotransportent; de partout dans le monde des gens malades ou blessés; vers des hôpitaux; canadiens, sont les héros; oubliés; du milieu médical.;

« L'évacuation; aérienne; apparaît; comme une tâche; secondaire, mais devient prioritaire quand on en a besoin », affirme le ltv Nicole Szumlanski, infirmière; à l'hôpital; de la BFC Trenton. Elle ajoute que les appels pour ce genre de service sont toujours traités; en priorité.;

« On nous avise de 6 à 24 heures avant le vol. Qu'on soit à la maison ou pas, il faut se présenter;, se préparer; et dormir autant que possible avant d'embarquer. Aucun préavis; minimum n'est fixé.; »

Bien que les performances audacieuses des équipages; de recherche et sauvetage, qui risquent leur vie pour sauver des personnes en détresse;, fassent souvent les manchettes, le travail de ces Nightingale volants passe souvent inaperçu.;

Le matc Mike Gray, adjoint médical; posté à la BFC Trenton et spécialis;é dans l'évacuation; aérienne;, affirme que ce travail donne l'avantage de voler. « J'ai "transporté" à peu près; tous les types d'urgences médicales;! C'est une ambiance de travail toute nouvelle et très; stimulante. On ne sait jamais avec quoi on va se ramasser! Les médecins; nous disent de quoi le patient a l'air de leur côt;é, mais ça; peut changer bien vite une fois qu'il est à bord et dans les airs », conclut-il.

Pendant l'Op Airbridge, en 1994, le matc Gray a passé huit semaines en Europe et accompli six missions de la Yougoslavie vers l'Italie. À bord des avions de transport Hercules CC-130, les équipes; médicales; se retrouvaient souvent avec une

trentaine de patients.

L'Op Airbridge est probablement la plus occupée; dont se rappelle le matc Gray, mais deux ponts aériens;, l'un de huit heures et demie avec une personne blessée; par balle à la poitrine, et l'autre de quatre heures avec un diabétique; atteint de multiples dysfonctions, ont représent;é ses plus grands défis.; « On n'arrêtait; pas. Toutes les cinq minutes, il fallait administrer des médicaments; et vérifier; les signes vitaux », se souvient le matc Gray, qui est entré dans les FC en 1988.

À la BFC Trenton, 15 des 30 membres de l'équipe; médicale; de la base sont entraîn;és;, qualifiés; et prêts; à partir n'im- porte où pour rapatrier un soldat canadien ayant besoin de soins intensifs.

Un coordonnateur d'évacuation; médicale; aérienne; règle; les départs; des équipes; médicales; à partir de Winnipeg. Ces équipes; emportent 182 kg de matériel; et escortent les blessés; jusqu'à un aéroport;, d'où une ambulance les transporte vers un hôpital; militaire ou civil voisin.

À la BFC Trenton, considér;ée; comme la plaque tournante des FC, les 15 membres spécialistes; des équipages; d'évacuation; aérienne; sont souvent appelés; à faire des vols intérieurs; et internationaux en raison des capacités; de transport aérien; de la 8e Escadre. Le personnel infirmier et les adjoints médicaux; forment le noyau des équipages; d'évacuation; aérienne; de cette base.

Après; un cours de six semaines suivi d'un entraînement; rigoureux et d'un programme d'évaluation;, les membres de ces équipages; connaissent leur métier; à fond. Par la suite, ils travaillent souvent en équipes; de deux, mais il arrive qu'une seule personne accompagne un patient.

FOURTH  
DIMENSION

QUATRIÈME; DIMENSION


348 000 German soldiers have died in action.

1945: In Germany, Op VERITABLE ends with the capture of the city of Goch by First Canadian Army.

February 22 1991: In Kuwait, Iraqi soldiers facing defeat set fire to hundreds of oil wells.

1993: The UN Security Council decides to create a war crimes tribunal relating to former Yugoslavia, the first such tribunal since Nuremberg.

February 23 1992: The leaders of several warring factions in Somalia accept a cease-fire to be monitored by the UN.

17 février; 1979 : Une armée; de 250 000 Chinois envahit le nord-ouest du Vietnam pour empêcher; l'ingérence; dans les affaires du Cambodge. Les Vietnamiens repoussent rapidement les envahisseurs.

18 février; 1900 : En Afrique du Sud, la bataille de Paardeberg débute; par une attaque sur la rivière; Modder, où 18 soldats du 2e Bataillon d'infanterie (Service spécial;) du Royal Canadian Regiment perdent la vie.

19 février; 1915 : La campagne des Dardanelles commence alors, que les Forces britanniques et françaises; bombardent les forts turcs qui gardent les détroits.;

20 février; 1959 : Le gouvernement Diefenbaker annonce l'annulation du projet concernant le chasseur CF 105 AVRO Arrow.

21 février; 1916 : En France, début; de la bataille de Verdun. Elle se terminera le 18 décembre; 1916, et 328 500 soldats français; et 348 000 soldats allemands mourront au combat.

1945 : En Allemagne, l'Op Veritable se termine par la prise de la ville de Goch par la 1re Armée; canadienne.

22 février; 1991 : Au Koweït;, des soldats irakiens vaincus mettent le feu à des centaines de puits de pétrole.;

1993 : Le Conseil de sécurit;é de l'ONU décide; de créer; un tribunal sur les crimes de guerre reliés; à l'ex- Yougoslavie, le premier tribunal du genre depuis Nuremberg.

23 février; 1992 : En Somalie, les chefs de plusieurs factions en conflit acceptent un cessezle-feu qui sera contrôl;é par l'ONU.

Image: / CARCFPhoto: Sgt / sgt Thompson, RCA

By/par Charmion Chaplin-Thomas


February 17 1979: A 250 000-strong Chinese army invades northwest Vietnam to prevent interference in Cambodian affairs. The Vietnamese soon repel the invaders.

February 18 1900: In South Africa, the Battle of Paardeberg begins with an attack at the Modder River that costs the lives of 18 soldiers of the 2nd (Special Service) Battalion, The Royal Canadian Regiment of Infantry.

February 19 1915: The Dardanelles campaign begins with British and French forces bombarding the Turkish forts guarding the straits.

February 20 1959: The Diefenbaker government announces the cancellation of AVRO's CF 105 Arrow fighter aircraft project.

February 21 1916: In France, the Battle of Verdun begins. It will end on December 18, 1916, after 328 500 French soldiers and

February 20, 1959 - The Diefenbaker government cancels the CF 105 AVRO Arrow fighter aircraft project.

Le 20 février; 1959, Le gouvernement Diefenbaker annule le projet du chasseur CF 105 AVRO Arrow

Photo: National Archives of Canada / Archives nationales du Canada

Image

February 18, 1900 - A Company, 2nd (Special Service) Battalion, The Royal Canadian Regiment of Infantry, crosses the Modder River on the way to Paardeberg, South Africa.

Le 18 février; 1900 - La Compagnie A, 2e Bataillon d'infanterie (Service spécial;), Royal Canadian Regiment, traverse la rivière; Modder vers Paardeberg, Afrique du Sud.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Take a  
Member of Parliament out to lunch


Her body was her battlefield


in an upcoming Radio-Canada/CBC documentary that will be aired in late February in French, and shortly after that in English.

"What Radio-Canada wanted to do is to give society a reality check on this condition and show the rest of society that we are normal human beings that have emotions, that want to be loved and live a normal life like anybody else. That's why I did the documentary," said Sgt Durand.

Considered to be the first soldier in the world to continue to serve while undergoing the transition from male to female, Sgt Durand received a great deal of media

The soldier's battleground was her own body-and she won.

Five months after gender-reassignment surgery, Sergeant Sylvia Durand says her fight to be fully female is finally over.

"The minute after the surgery was completed everyone could see I was finally at peace with myself. That thing I fought against all of my life was finally over," said the 37-year-old.

Sgt Durand's lifelong struggle with gender dysphoria hit the headlines in the fall of 1998 when DND announced it would fund her male-to-female gender- reassignment surgery. It ended August 31, 1999, after five hours of surgery at a private Montreal clinic.

She explained her transition this way: "I am a human being that spent a certain amount of her life using a shell which was male, fighting against that, fighting against my emotions ... but I had my surgery, and I am not a transsexual anymore, I am a woman like any other woman."

After less than three months' recovery time, Sgt Durand returned to work to face a new job and added responsibility as the National System Management Centre's training and circuit release co-ordinator in Ottawa. "It tells me that when they look at me, they look at me as a soldier ... a professional who can produce results," said Sgt Durand, who is proud to have served the CF for 20 years.

Outside of work, unkind comments and probing eyes remind her that not everyone accepts her transition; but she has the chance to respond to her critics

attention. Although some of the attention has been unfavorable, the exposure has had a positive outcome: it gives her the opportunity to help others as an unofficial spokesperson and role model for the international transsexual community.

Since the surgery, Sgt Durand's life has changed in another, less obvious, way. "I don't look at problems the same way, I see them with a much better perspective. Not having this conflict in the back of my mind all the time gives me back the energy to concentrate on something else. It's much better. I don't take anything in life for granted."

By Anne Boys


Image: Un documentaire sur la chirugie pour changer le sexe du sgt Sylvia Durand sera tél;évis;é à l'émission; Enjoux de Radio-Canada et à l'émission; The Magazine du CBC le 22 février.;Photo: Christopher Busby

A documentary on Sgt Sylvia Durand's gender reassignment is scheduled to be televised on Radio-Canada's Enjoux and CBC's The Magazine February 22.

By Allison Delaney

If Parliament lacks knowledge of military matters, don't assume the fault lies entirely with parliamentarians. At a recent Conference of Defence Associations meeting in Ottawa, guest panellist Major- General (Ret) Lewis MacKenzie said the onus is on CF members to educate their Members of Parliament (MPs).

MGen MacKenzie now regrets putting on "dog and pony shows" for government officials visiting troops deployed over- seas. "The MPs walk away saying 'This is terrific; what is everyone complaining about?' No one sits down, in civilian terms, to tell them the real problems."

MGen MacKenzie served 33 years in the CF and was appointed Chief of Staff of the United Nations Protection Force in Yugoslavia in 1992. He suggests you have a coffee every now and then with your MP. Now that only 0.6 percent of parliamentarians have military experience, the need is all the more pressing. These people, who make the decisions, cannot consider military needs unless they hear about them, he said .

David Pratt, Liberal MP for the Ottawa- area riding of Nepean-Carleton, said the small proportion of parliamentarians with military experience reflects the fact that the Regular Force has shrunk to a 60-year low of 60 000 members. "We have a smaller portion of the population serving in the military," he said. "When the Forces were larger, there were more military-experienced members involved in politics. That is an unfortunate development. It would be advantageous to have more, but you can't force people to run for office."

With many issues competing for attention nowadays, Mr. Pratt said politicians are easily tempted to compartmentalize priorities. "People in the military should take the opportunity to write to their MPs," he said. Because Defence is a high-profile department, Mr. Pratt said government is obligated to learn how the organization works.

Pat O'Brien, Liberal MP for the southern Ontario constituency of London-Fanshawe, said Members of Parliament cannot actively pursue all portfolios; instead, they pick and choose their committees. "MPs are ordinary Canadians who come with certain backgrounds, knowledge and interests. For most of them, that does not mean the military is high on their list," said Mr. O'Brien. "Generally, in the Canadian public, there isn't a high degree of interest in or knowledge of the military, so why would there be in the MPs Canadians elect?"

Son champ de bataille était; son corps


Le champ de bataille de ce soldat était; son propre corps. Cinq mois après; avoir subi une chirurgie pour changer de sexe, le sgt Sylvia Durand affirme qu'elle a remporté son combat pour devenir une vraie femme.

« Tout de suite après; la chirurgie, tout le monde a vu que j'étais; enfin en paix avec moi-même.; Mon combat de toute une vie était; dorénavant; chose du passé », confie le sgt Durand, âg;ée; de 37 ans.

À l'automne 1998, son combat contre la dysphorie liée; à l'identité sexuelle a défray;é les manchettes quand le MDN a annoncé qu'il assumerait les frais de sa chirurgie pour changement de sexe. Le 31 août; 1999, après; une intervention de cinq heures dans une clinique de Montréal;, la partie était; enfin gagnée.; Le sgt Durand explique la transformation en ces mots : « Je suis un être; humain qui a passé une partie de sa vie dans une enveloppe mâle;, luttant contre cette fatalité, luttant contre mes émotions; [... ] mais j'ai subi une

chirurgie, je ne suis plus un transsexuel. Je suis une femme comme n'importe quelle autre femme. »

Trois mois à peine après; la chirurgie, le sgt Durand a repris du service dans un nouveau poste aux responsabilités; accrues. « J'en déduits; qu'on me considère; comme un soldat, comme une professionnelle compétente; », affirme-t-elle. Fière; de ses vingt années; de service dans les FC, elle est maintenant coordinatrice - L'entraînement; et relâche; des circuits au Centre de gestion des systèmes; nationaux, à Ottawa.

En dehors du travail, les remarques désobligeantes; et les regards réprobateurs; lui rappellent que sa transformation n'est pas acceptée; de tous. Elle aura la possibilité de répondre; à ses détracteurs; dans un documentaire de Radio-Canada et CBC qui sera diffusé fin février; en français; et, peu après;, en anglais. « J'ai accepté de participer au documentaire parce que Radio-Canada veut donner l'heure juste à la sociét;é sur ce

problème; et nous montrer tels que nous sommes : des êtres; humains normaux qui ont des émotions; et qui veulent être; aimés; et vivre une vie normale », explique le sgt Durand.

Considér;ée; comme le premier soldat au monde à continuer à servir après; une transformation d'homme en femme, le sgt Durand a ét;é au centre d'une vaste couverture médiatique.; Bien que cette attention n'ait pas toujours ét;é en sa faveur, le résultat; a ét;é positif. En effet, elle est maintenant considér;ée; comme une porte-parole non officielle et une sorte de modèle; pour la communauté transsexuelle internationale,ce qui lui permet d'aider d'autres personnes.

Depuis la chirurgie, la vie du sgt Durand a changé sur un autre plan,plus subtil : « Je ne vois plus les problèmes; de la même; façon; je les vois sous un bien meilleur angle.Ne plus vivre avec ce conflit permanent à l'esprit me donne l'énergie; de m'intéresser; à autre chose. C'est beaucoup mieux. Je ne tiens plus rien pour acquis. »

par Anne Boys


Allez donc prendre un café avec votre déput;é


Si le Parlement ne connaît; pas grand chose aux questions militaires, ne blâmez; pas seulement les parlementaires. Au cours de la récente; Conférence; des associations de la défense;, à Ottawa, un des conférenciers; invités;, le mgén; (retraité) Lewis MacKenzie, a déclar;é qu'il incombait aux membres des FC « d'éduquer; » leur déput;é.;

Le mgén; MacKenzie regrette maintenant « d'avoir jeté de la poudre aux yeux » aux représentants; du gouvernement qui ren- dent visite aux troupes déploy;ées; outremer. « Les déput;és; s'en vont en se disant "C'est super... de quoi se plaignent-ils?" Personne ne s'assoit avec eux pour leur expliquer, en termes qu'ils comprennent,

les vrais problèmes.; »

Le mgén; MacKenzie, qui a passé 33 ans dans les FC et a ét;é chef d'état-major; de la Force de protection des Nations Unies en Yougoslavie en 1992, suggère; de prendre un café de temps à autre avec son déput;é..; Comme seulement 0,6 p. 100 des parlementaires ont une expérience; militaire, le besoin en est d'autant plus criant. Ces décideurs; ne penseront pas aux besoins militaires à moins d'en entendre parler.

David Pratt, déput;é libéral; de la circon- scription de Nepean-Carleton, dans la région; d'Ottawa, fait remarquer que la petite proportion de parlementaires possédant; une expérience; militaire reflète; le fait

que la Force réguli;ère; a ét;é réduite; à 60 000 membres, le nombre le plus bas depuis 60 ans. « Le pourcentage de la population qui fait partie de l'armée; est faible, dit-il. Quand les Forces étaient; plus importantes, il y avait plus de politiciens avec une expérience; militaire. C'est regrettable. Ce serait avantageux d'en avoir plus, mais on ne peut pas obliger les gens à se porter candidat ».;

À une époque; où sont nombreux ceux qui viennent frapper à leur porte, M. Pratt indique que la tentation est grande pour les politiciens de compartimenter les priorités.; « Les membres du personnel militaire devraient saisir l'occasion d'écrire; à leur déput;é », expliquet-il. La Défense; étant; un ministère; très; en vue,

poursuit M. Pratt, le gouvernement se doit d'en connaître; le fonctionnement.

Pat O'Brien, déput;é libéral; de la circon- scription de London-Fanshawe, dans le sud de l'Ontario, ajoute que les déput;és; ne peu- vent suivre activement tous les dossiers, alors ils choisissent leurs comités.; « Les déput;és; sont des Canadiens ordinaires qui viennent de différents; milieux et qui ont leurs propres expériences; et intér;êts.; Pour la plupart d'entre eux, l'armée; n'est pas forcément; une priorité, continue M. O'Brien. Le grand public canadien ne porte pas beaucoup d'intér;êt; à l'armée; ou n'y connaît; pas grand chose. Alors pourquoi en serait-ce autrement avec les déput;és;? »

par Allison Delaney


Vol. 3, No. 5, 2000



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